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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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Aux Etats-Unis, le pourcentage de propriétaires a substantiellement baissé, malgré des prix qui en moyenne sont très inférieurs à ceux du Canada. J'identifie quatre facteurs principaux, présents à divers degrés partout en Occident:

 

1) Nouveaux emplois: beaucoup moins de permanents, plus de contractuels (en France ils disent "CDD"--contrats à durée déterminée, par opposition à "CDI"--contrats à durée indéterminée.

 

2) Salaires/revenus: en termes réels, pour les nouveaux/récents arrivants sur le marché du travail: inférieurs et en progression plus lente.

 

3) Changement de paradigme: de nombreux jeunes préfèrent la flexibilité associée à la location; cela est d'autant plus pertinent quand les délais de vente des maisons existantes s'allongent, et qu'en même temps la nécessité de changer de région/province/état pour décrocher le prochain emploi devient plus probable.

 

4) Les perspectives d'appréciation des propriétés sont moins favorables; en effet, il faut comprendre que par le passé, des baisses des taux d'intérêts nominaux accroissaient automatiquement le montant d'hypothèque pouvant être assumé, entraînant de ce fait une hausse des prix, ceteris paribus, surtout dans les cas de restrictions à l'offre de terrains résidentiels (au Québec: zonage agricole; ailleurs au Canada des mesures similaires; aux USA grandes variations, par exemple Portland Oregon restrictif, Texas free-for-all); aujourd'hui, les taux nominaux ne peuvent plus baisser davantage, au contraire les perspectives pour le moyen/long terme vont dans l'autre sens.

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Aux Etats-Unis, le pourcentage de propriétaires a substantiellement baissé, malgré des prix qui en moyenne sont très inférieurs à ceux du Canada. J'identifie quatre facteurs principaux, présents à divers degrés partout en Occident:

 

1) Nouveaux emplois: beaucoup moins de permanents, plus de contractuels (en France ils disent "CDD"--contrats à durée déterminée, par opposition à "CDI"--contrats à durée indéterminée.

 

2) Salaires/revenus: en termes réels, pour les nouveaux/récents arrivants sur le marché du travail: inférieurs et en progression plus lente.

 

3) Changement de paradigme: de nombreux jeunes préfèrent la flexibilité associée à la location; cela est d'autant plus pertinent quand les délais de vente des maisons existantes s'allongent, et qu'en même temps la nécessité de changer de région/province/état pour décrocher le prochain emploi devient plus probable.

 

4) Les perspectives d'appréciation des propriétés sont moins favorables; en effet, il faut comprendre que par le passé, des baisses des taux d'intérêts nominaux accroissaient automatiquement le montant d'hypothèque pouvant être assumé, entraînant de ce fait une hausse des prix, ceteris paribus, surtout dans les cas de restrictions à l'offre de terrains résidentiels (au Québec: zonage agricole; ailleurs au Canada des mesures similaires; aux USA grandes variations, par exemple Portland Oregon restrictif, Texas free-for-all); aujourd'hui, les taux nominaux ne peuvent plus baisser davantage, au contraire les perspectives pour le moyen/long terme vont dans l'autre sens.

 

J'y ajouterai l'endettement étudiant, une bombe à retardement qui empêchent plusieurs nouveaux travailleurs de faire ce que leurs aînés pouvaient faire rapidement : acheter une maison, voiture, avoir des enfants, etc. Leur marge de manoeuvre est de plus en plus réduite.

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/04/les-emprunts-etudiants-malediction-des-jeunes-americains_3423644_3234.html

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via La Presse :

 

Publié le 19 septembre 2014 à 06h27 | Mis à jour à 08h56

 

 

Construction résidentielle: l'année 2015 s'annonce décevante

 

ANDRÉ DUBUC

La Presse

 

Après une embellie en 2014, le ciel s'obscurcit en 2015 dans le domaine de la construction résidentielle. L'association qui représente les constructeurs de maisons prévoit une diminution de 3% des mises en chantier dans la province l'an prochain, ce qui ferait de 2015 l'année la plus décevante à ce chapitre depuis le début des années 2000.

 

L'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ) prévoit 37 000 mises en chantier au Québec en 2015. Pour 2014, la prévision s'élève à 38 000, en hausse de 1% par rapport à 2013, une année difficile pendant laquelle les mises en chantier avaient reculé de 20%.

 

«Pour 2015, on a de la misère à voir des signes positifs qui nous rendent optimistes à l'égard des mises en chantier au Québec. On est inquiet», dit Georges Lambert, économiste à l'APCHQ, dans un entretien.

 

Problème d'accès

 

Plusieurs facteurs contribuent à ce pessimisme, notamment le défi que représente l'accession à la propriété. Le resserrement des règles dans le financement des prêts hypothécaires - comme la réduction de la période d'amortissement maximale du prêt de 30 à 25 ans - a restreint l'accès à la propriété de 38 700 ménages, estime l'APCHQ.

 

La démographie a aussi un gros mot à dire dans le bilan, puisque le taux annuel de création des ménages devrait à peine dépasser 1% en 2014 et en 2015, pour ensuite glisser sous les 1% à partir de 2018.

 

Autre élément qui rend M. Lambert songeur, c'est le rythme de vente des unités en construction qui a ralenti. Conséquence: la durée des stocks d'unités invendues est passée de 6,9 mois à 13,6 mois entre juillet 2013 et juillet 2014 dans le marché des logements collectifs, comme la copropriété, à Montréal. C'est plus long qu'à Toronto (9,1 mois) et à Vancouver (7,7 mois).

 

Dans l'ensemble des régions métropolitaines de recensement (RMR), le délai est passé de 7 mois à 10,5 mois, toujours dans le segment des logements collectifs.

 

«L'an passé à pareille date, les inventaires étaient sous contrôle et leur durée en mois diminuait, souligne M. Lambert. Mais cette année, leur durée a augmenté par rapport à l'année dernière. C'est un signal d'alarme.»

 

En fait, l'un des rares facteurs favorisant la construction neuve, cette année et l'an prochain, demeure les bas taux d'intérêt. Mais leur temps est compté.

 

Le locatif en hausse

 

C'est le marché locatif qui profitera de la situation. Le nombre de mises en chantier dans le segment de marché augmentera de 4% en 2014 et de 4% encore en 2015. Ce segment accaparera 24% de l'ensemble des nouvelles unités construites en 2015, comparativement à 21% en 2013.

 

Autre fait à souligner, il se construira plus de copropriétés que de maisons individuelles dans l'ensemble de la province pour la première fois en 2014. Selon les prévisions de l'APCHQ, la part de marché du condo se fixera à 35%, tandis que la maison individuelle glissera à 31%. Les proportions étaient inversées en 2013.

 

La construction neuve au Québec

 

[unités | Variation annuelle]

2013 : 37 758 | -20%

2014 : 38 000 | 1%*

2015 : 37 000 | -2,6%*

 

* prévision

 

La rénovation cartonne

 

Si les nouvelles sont mauvaises du côté de la construction, il faut regarder du côté de la rénovation résidentielle pour trouver des bonnes nouvelles pour les membres de l'APCHQ.

 

Les Québécois rénoveront en grand en 2015, en raison des crédits d'impôt proposés par le gouvernement provincial. L'APCHQ prévoit une croissance de 10% des dépenses en rénovation autant en 2014 qu'en 2015. La moitié de cette hausse sera attribuable aux crédits ÉcoRénov et LogiRénov, avance l'Association.

 

La valeur économique des activités de rénovation a dépassé 11,5 milliards de dollars en 2013. C'est 60% de l'ensemble du secteur de l'habitation.

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Tant mieux si la frénésie de construction se calme, ça permettera d'écouler tranquillement le stock invendu et ça va stopper la spéculation. Je serais plus inquiet si le rythme de construction s'accélérait.

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Invité Olivier2160

Tout à fait d'accord avec toi Rocco. On semble s'imaginer qu'il s'agit d'une mauvaise nouvelle de voir le nombre de construction de nouveaux condos diminuer et les prix stagnés et que Toronto, Vancouver et Calgary sont en santé mais c'est l'inverse, il faut que les prix cessent d'augmenter trop rapidement dans ces villes, ça ne sera pas joli lorsque les taux d'intérêt vont augmenter. Et ça va arriver !

 

 

Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

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A lot of people like to compare Montreal's condo market to Toronto, with their endless construction of massive towers, well it turns out things are not as rosy as you think about Toronto http://www.cbc.ca/doczone/episodes/the-condo-game in fact it's more of a horror story

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J'ai vu cette émission, c'est la deuxième fois qu'elle est présentée, j'en ai même parlé il y a quelques mois sur ce forum et n'ai eu qu'une réaction d'indifférence ou de purs démentis. Content de voir que le sujet refait surface, car derrière cette pseudo euphorie d'investisseurs, il y a des drames sérieux qui se manifestent pour les acheteurs-résidents, qui eux doivent vivre avec les gros problèmes qui résultent des vices de construction grandement généralisés. Une situation que Montréal ne doit pas envier, car c'est un marché artificiel qui réserve bien des mauvaises surprises. Histoire à suivre...

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