Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités

[acpnc]

Décision honnête de la part de la Ville. Mais moins reluisant du côté de Québec.

[Anderson]

Mmm... moi qui met en vente mon condo cette semaine (avis aux intéressés: condo plein centre-ville avec grande terrasse privée sur le toit!)

[BiloMtl]

De toute façon c'est un peu de la poudre aux yeux ce programme d'accession à la propriété. Je crois que pour se qualifier une famille devait acheter une résidence d'au moins 3 chambres à un prix maximal de 360 000 $. Dans un quartier central comme Rosement, Le Plateau ou même Hochelaga c'est presque impossible de trouver de quoi à ce prix là.

[ScarletCoral]

Célibataire, aucun enfant, il aurait fallu que j'achète qqch de 200k et moins incluant taxes et extras pour avoir des subventions. Je me serais retrouvée à 45-60 minutes en transport en commun du centre-ville comme actuellement. Ou que j'achète un espèce de "pied à terre" à 300 pi²

[ScarletCoral]

via The Gazette :

 

Montreal creating its own housing subsidy program

 

By Rene Bruemmer,

Gazette

Civic Affairs Reporter

August 18, 2014

 

MONTREAL – The city of Montreal is creating its own housing subsidy program to replace several that were suspended abruptly last month, but grants to renovate and purchase homes will only be half as generous as those offered in the past.

 

The city announced in mid-July that applications for grants under Rénovation Quebec that gave applicable families money to subsidize home renovations, foundation repairs and the purchases for first-time buyers would be suspended because Quebec had cut its funding. The Liberal government’s June 4 budget set aside no money for 2014-2015 for Rénovation Québec grants, which are given throughout the province and financed 50-50 by municipalities and Quebec. Montreal was expecting to spend $23 million under the program for 2014-2015 with provincial funding factored in. At least 1,300 grant applications that had been awaiting a response were put on hold and no new applications were being accepted.

 

Mayor Denis Coderre announced Monday the city is creating its own program, using the $11.5 million it had already set aside. It will pay eligible claimants among the 1,300 who have already filed requests, and accept new requests once the program is accepted by city council, presumably at the end of September. Emergency requests for urgent repairs will be handled immediately, Coderre said, and the city will lobby Quebec to reinstate its share of the funding.

 

“What’s important is that we continue to push and we reiterate to Quebec to bring back those grants, and to note that we are still in negotiations for the years 2015 and 2016,” Coderre said. The city’s bid to achieve metropolitan status, giving it more control from the provincial government to manage its own affairs, would include responsibility for social housing and renovation programs, Coderre said, ensuring they would receive full funding.

 

Grants to families new to Montreal to reimburse the “welcome tax” on home purchases, and to support social housing will still be provided at 100 per cent. But subsidies for home renovations, foundation repairs and the purchase of new homes that were pivotal to the city’s strategy to encourage families to move to or remain on the island will only be 50 per cent of previous levels. Grants to families buying their first home had ranged between $4,500 and $12,000, said Russell Copeman, executive committee member responsible for housing.

 

Last year, the Rénovation Québec program subsidized the building or renovation of 5,576 buildings, nearly half of which were in Montreal. The provincial Société d’habitation du Québec, which granted the funds for the program, has said it would try to find funds to resuscitate the program, but was uncertain it could succeed. The Société also noted that other municipalities had not suspended their renovation programs.

 

Projet Montréal leader Richard Bergeron denounced the city’s decision to suspend the program in July, saying it would hasten the flow of middle-class families to the suburbs.

 

rbruemmer@montrealgazette.com

 

Twitter: renebruemmer

 

© Copyright © The Montreal Gazette

[SynosiK]

Célibataire, aucun enfant, il aurait fallu que j'achète qqch de 200k et moins incluant taxes et extras pour avoir des subventions. Je me serais retrouvée à 45-60 minutes en transport en commun du centre-ville comme actuellement. Ou que j'achète un espèce de "pied à terre" à 300 pi²

 

Exact!!! Ridicule comme subvention, il faut pratiquemment chercher le pire pour trouver de quoi!

[franktko]

Mon duplex de 1925 dans NDG a besoin de rénovations mais je ne suis pas admissible...

En fait, seulement les bâtiments au sud de la track (boul. de Maisonneuve) sont admissibles dans le quartier.

[ScarletCoral]

Après les micro-condos, allons-nous voir des mini-maisons apparaître sur l'Île? Comme les laneway houses à Vancouver?

 

via LesAffaires :

 

Les mini-maisons s'installent au Québec

 

 

Édition du 16 Août 2014

 

La maquette du projet de développement domiciliaire durable, Habitat Multi Générations, à Lantier, dans les Laurentides, où l’on permet désormais la construction de résidences de 350 pieds carrés, et qui comprend le partage de potagers communs.

 

Il y a deux ans, Marc LeBlanc était un expert en informatique. «La pression, la grosse job, être obligé de travailler comme un fou pour payer la grosse hypothèque... J'ai tout laissé ça», dit-il. Ce dernier, qui s'installera à Lantier, dans les Laurentides, d'ici la fin de l'été dans une habitation de 350 pieds carrés (pi2), fait partie du nombre grandissant d'adeptes des mini-maisons.

 

Le mouvement des mini-maisons, des structures de moins de 1 000 pi2, a vu le jour aux États-Unis au début des années 2000 et a pris son envol au moment de la crise de 2008. Le mouvement s'est ensuite répandu au Canada anglais grâce à l'arrivée de quelques entreprises. Mais jusqu'à présent, les Québécois qui désiraient une mini-maison devaient opter pour l'autoconstruction, en se basant sur des plans américains conçus pour des températures plus clémentes.

 

Ces derniers mois toutefois, des entrepreneurs québécois ont commencé à investir le secteur. Parmi eux, Gabriel Parent-Leblanc, détenteur d'une maîtrise en gestion de l'environnement et spécialisé en chauffage et en efficacité énergétique. Il a fondé l'an dernier Habitations Microévolution, une entreprise qui propose des petites maisons écologiques et abordables. Il y voit une occasion d'affaires évidente. «Le prix des maisons a doublé de 2000 à 2010, explique-t-il. Et beaucoup de gens veulent vivre mieux, avec moins de bébelles.» Ses maisonnettes sur roues, qu'il offre depuis le début d'août, mesurent de 175 à 225 pi2. Il vendra aussi des plans et des remorques de base pour l'autoconstruction.

 

Les usages des mini-maisons sont très diversifiés. «Elles peuvent servir de résidence principale, mais aussi de chalet ou encore comme ajout à une résidence pour loger les grands-parents ou pour installer un bureau ou un commerce», dit-il. Ses clients cibles ? Des jeunes professionnels à leur premier emploi, des couples sans enfants ou des célibataires. Les maisons se détailleront autour de 40 000 $.

 

Un défi important demeure : rares sont les municipalités qui permettent la construction de maisons de moins de 750 pi2. C'est ce à quoi s'est appliqué le projet de développement domiciliaire durable Habitat Multi Générations. L'entreprise d'économie sociale a fait modifier la réglementation de Lantier. La taille minimale y est passée de 750 à 350 pi2. L'entreprise y offrira des maisons clés en main, mais aussi du soutien à l'autoconstruction. Aucune limite de taille n'est prévue, ce qui permettra l'établissement de familles. L'objectif est d'offrir un accès à la propriété et un milieu de vie. Les maisons et le terrain, qui se détailleront entre 80 000 $ et 150 000 $, comprendront des potagers communs. «Nous visons l'autonomie résidentielle, financière et alimentaire», explique Fernand Stuart, un des fondateurs de l'entreprise de systèmes de ventilation Venmar aujourd'hui retraité qui a initié le projet. Des 120 terrains disponibles, 21 ont déjà trouvé preneur. À son avis, ce mouvement recèle plusieurs occasions. Habitat Multi Générations est en pourparlers avec une dizaine de municipalités en Estrie, dans Lanaudière et dans l'Outaouais pour des projets similaires. «Parmi les 1 134 municipalités du Québec, une centaine ont des besoins similaires», dit-il.

 

Darcom Innovations, une entreprise de Boisbriand, dans les Laurentides, spécialisée dans les habitations faites à partir de conteneurs recyclés, vient d'ailleurs de conclure une entente pour un projet du genre avec une ville de l'Outaouais (dont le nom reste confidentiel). «Les municipalités sont en train de changer», constate le président Daniel Rodrigue, qui compte aussi offrir des maisons sans terrain au printemps 2015. L'entreprise, découverte à l'émission Dans l'oeil du dragon au printemps dernier, comptera bientôt Alexandre Taillefer parmi ses actionnaires. Celui-ci a remporté la mise lors de l'émission. Notons que la présentation de Darcom avait donné lieu à un bras de fer épique entre les «dragons»... À n'en pas douter, les mini-maisons ont la cote.

[Né entre les rapides]

Le concept est intéressant, pour les ménages (unités familiales) de 1-2 personnes, mais il y a un gros MAIS: le prix des terrains dans les régions urbaines y rend cette option prohibitive, ou plus exactement: insensée. En ville, ce sont les mini-appartements qui auraient du sens.

[Falcon-Z]

En ville j'ai peur sa deviennent comme les habitations jeanne-mance