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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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Invité Olivier2160

Wow, merci. Je n'avais pas vu ce reportage. Chaque fois que je vais à Toronto, je suis impressionné par les tours à condos mais je me demande toujours ce qu'auront l'air toutes ces tours dans 20, 30 ou 40 ans. On va peut être se trouver chanceux de ne pas en avoir trop fait pousser.

 

 

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Faut pas oublier que le gouvernement du BC a aussi démerdé les proprios de condos qui se retrouvaient avec de la condensation aux fenêtres de leur logements à Vancouver. On en parle dans le documentaire en question. Ça a coûté 3 milliards au citoyens de cette province, et les promoteurs continuent de rire du monde.

 

Toronto ne fait que surfer sur la spéculation et les journaux répètent sans cesse les cas de surenchère lors de la vente de résidences dans la région. Une bulle c'est çà surtout; c'est entretenu: il faut qu'on souffle dedans pour la garder bien gonflée...

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La cupidité n'a pas de limite, en bout de ligne c'est la responsabilité des gouvernements de protéger la population. Mais les enveloppes brunes ne circulent pas seulement qu'au Québec, et elles sont bien utiles pour assurer des années de tranquillité au plus véreux de ce monde. L'exemple de Vancouver est à date le cas le mieux documenté, où on laissait faire les entreprises, tout sachant très bien que les matériaux qui étaient utilisés n'étaient pas du tout adaptés au climat super humide de la Côte du Pacifique.

 

A Toronto ce sont toute une panoplie de défauts non apparents et de matériaux de mauvaise qualité qui réserveront bien des surprises désagréables aux acheteurs qui auront voulu légitimement occuper leur condo à long terme. Ainsi une majorité de syndicats de propriétaires sont assis pour sur une bombe à retardement, qui éclatera bien longtemps après que les constructeurs auront disparu du marché, ou auront ouvert les portes sous un autre nom.

 

D'ailleurs l'effervescence torontoise que l'on ne retrouve nulle part en Amérique, pas même à New-York ou Chicago (pourtant des villes drôlement plus importantes), témoigne bien de l'emprise totale d'une classe d'investisseurs qui n'occupe le marché que pour revendre et faire un profit rapide. Si c'est ça le développement économique, je préfère notre mini-boum montréalais qui vise à densifier réellement le centre-ville, par des propriétaires véritablement occupants et qui ajouteront une forte dose de dynamisme au coeur de Montréal.

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A lot of people like to compare Montreal's condo market to Toronto, with their endless construction of massive towers, well it turns out things are not as rosy as you think about Toronto http://www.cbc.ca/doczone/episodes/the-condo-game in fact it's more of a horror story

 

 

excellent reportage. Merci d'avoir partagé!

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  • 4 semaines plus tard...

Dans LaPresse+ du 18 oct.

 

DES CONDOS VACANTS À LA PELLETÉE

 

MAXIME BERGERON

LA PRESSE

 

13 028 : Nombre total de mises en chantier dans le Grand Montréal depuis le début de 2014

18 % : Hausse des mises en chantier depuis un an

 

On l’a souvent écrit ici : les grues n’ont jamais été aussi nombreuses qu’en ce moment dans le ciel de Montréal. Le boom est bien visible, et il transparaît dans les statistiques officielles.

 

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), les mises en chantier de condos ont bondi de 36 % dans l’île de Montréal pendant les neuf premiers mois de l’année. Près de 4500 nouvelles unités ont été entamées depuis janvier.

 

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Or, il faut prendre ces statistiques avec des pincettes, avertit David L’Heureux, analyste de marché à la SCHL. La hausse observée dans l’île de Montréal découle surtout de quelques grands projets de tours résidentielles, dont la construction a débuté cette année au centre-ville.

 

On pense notamment à la Tour des Canadiens, à L’Avenue, au Roccabella et à une poignée d’immeubles de 40 à 50 étages, qui totalisent à eux seuls plus de 2500 nouvelles copropriétés.

 

« Si je retire ces quelques grands projets du centre-ville, on verrait plutôt une baisse des mises en chantier, comme en banlieue, dit David L’Heureux. Il n’y a pas vraiment une reprise de la demande. »

 

En fait, le nombre de condos neufs et invendus – les unités de « fin de projet », comme on les appelle souvent dans le jargon – a bondi de 40 % depuis un an à Montréal, indique la SCHL.

 

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Le sommet de tous les temps a été atteint en décembre 2006 à Montréal, après un autre boom de construction, rappelle David L’Heureux. À l’époque, quelque 3400 condos invendus avaient inondé le marché. « On se dirige vers des niveaux qui vont atteindre ou dépasser cela dans les prochains trimestres », prévoit-il.

 

Les annonces récentes faites par divers promoteurs immobiliers ne semblent pas cadrer avec cette hausse des appartements vides. La semaine dernière, par exemple, Devimco a divulgué les détails d’un projet de trois tours au centre-ville, évalué à 175 millions.

 

La SCHL appelle les promoteurs à la prudence. « C’est clair que la demande d’aujourd’hui, surtout celle des jeunes de moins de 35 ans, n’est pas la même que celle des dernières années », souligne David L’Heureux.

 

L’analyste ajoute que la revente immobilière souffre elle aussi de ce ralentissement de la demande. Le marché favorise désormais les acheteurs dans la plupart des secteurs de Montréal, un changement de cap draconien par rapport au début des années 2010.

 

« Il y a toujours des projets qui vont voir le jour, il y a de l’activité, même si, selon nous, le marché va continuer de s’ajuster », conclut David L’Heureux.

Modifié par ScarletCoral
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  • 2 semaines plus tard...

Si on a des appartements vides, il n'y a que deux explications possibles : a) il n'y a personne pour y habiter ou b) ceux qui aimeraient y habiter n'ont par les moyens de se le permettre.

 

Moyens est large... Ce peut être une question d'argent, de situation, de famille, etc.

 

Donc les solution faciles sont d'augmenter la population et leur pouvoir d'achat avec des emplois de qualité... Mais le marché de l'emploi est anémique au Qc depuis l'élection du PQ... Le retour du PLQ n'a rien changé non plus.

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  • 4 semaines plus tard...

Dans LaPresse+

Édition du 22 novembre 2014, section IMMOBILIER, écran 4

 

Le retour de la « condomanie » ?

 

MAXIME BERGERON

LA PRESSE

 

La scène rappelait les moments les plus fous de la « condomanie » montréalaise. Vendredi dernier, alors que le mercure était sous la barre du zéro, une quinzaine de personnes ont poireauté toute la nuit sur un trottoir de la rue Sainte-Catherine Ouest, en attendant l’inauguration d’un bureau des ventes.

 

À l’ouverture des portes, samedi midi, une quarantaine de clients faisaient la queue. Et quelques heures plus tard, les 87 condos du projet S sur le Square avaient tous trouvé preneur.

 

La frénésie généralisée serait-elle de retour au centre-ville de Montréal ? Loin de là.

 

En fait, la popularité surprenante du complexe S sur le Square semble plutôt constituer une exception. Ce succès repose sur l’attrait de ce microsecteur du centre-ville (Shaughnessy Village), et sur la bonne réputation du promoteur Prével, dont le précédent projet dans ce quartier s’était aussi vendu à une vitesse fulgurante auprès d’une clientèle à forte concentration asiatique.

 

Il n’y a pas de pénurie de condos neufs dans les quartiers centraux de Montréal, bien au contraire. Selon une étude du groupe Altus, l’offre demeure très abondante.

 

Au total, sur les 8610 copropriétés neuves du centre-ville (incluant le Vieux-Montréal et Griffintown), 2900 sont invendues. Ce chiffre, historiquement assez élevé, comprend les unités en prévente, en construction et complétées.

 

Altus apporte certaines nuances à cette donnée inquiétante. La firme souligne ainsi que 85 % des condos construits sont déjà vendus. Cela laisse en réalité un inventaire de seulement 307 appartements disponibles pour occupation immédiate dans le centre de la métropole.

 

Le degré de succès des projets varie aussi de façon assez marquée entre les différents secteurs du centre. Dans Griffintown, par exemple, 94 % des condos neufs et complétés sont vendus, une proportion qui descend à 90 % au centre-ville ouest, à 88 % dans le Vieux-Montréal… et à 66 % au centre-ville est.

 

Pour l’ensemble du troisième trimestre, 376 condos neufs ont été vendus au centre de Montréal, assez près de la moyenne historique de 440, indique le rapport. Les ventes ont augmenté dans tous les secteurs depuis un an, sauf le centre-ville ouest.

 

« En gros les ventes de condos reprennent du tonus depuis les deux derniers trimestres au centre-ville, ce qui nous laisse croire en une stabilisation du marché », indique Mathieu Collette, directeur de la recherche chez Groupe Altus.

 

Autre signe encourageant selon Altus : le nombre de nouveaux projets a fortement diminué au troisième trimestre. Seulement 230 condos ont été mis en marché, bien en deçà de la moyenne trimestrielle de 655 observée depuis 2011.

 

La firme estime que l’offre « est en lien étroit avec la demande » à ce jour en 2014. Altus avertit du même souffle que cette « modération » des promoteurs devra se poursuivre encore quelques trimestres, puisque le niveau de condos invendus (2900) reste élevé.

 

Le mégaprojet YUL, qui totalisera plus de 900 unités sur le boulevard René-Lévesque, affiche par exemple des ventes de 40 % un an après sa mise en marché.

 

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Modifié par ScarletCoral
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Ce sont des données intéressantes. Pour compléter le tableau, il serait bien de pouvoir les mettre en perspective, dans les dimensions suivantes:

 

1) nombre total de condos (nouveaux et anciens) au centre-ville (et ses 4 sous-secteurs si possible);

 

2) nombre total d'appartements en location dans les même secteurs;

 

3) nombre total de condos nouveaux dans les autres secteurs géographiques de la RMM.

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Via LesAffaires :

 

Immobilier: la SCHL note des risques de surévaluation à Montréal et à Québec

 

Publié à 14:18

 

Contrairement au reste du pays, le risque de surévaluation des marchés immobiliers est «particulièrement manifeste» à Montréal ainsi qu'à Québec, mais la situation s'améliore, estime la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

 

Dans sa plus récente analyse, dont les résultats ont été dévoilés lundi, la SCHL estime qu'un «risque modéré» guette ces deux villes, notamment parce que la croissance du nombre de propriétaires a diminué depuis 2012.

 

La SCHL signale que dans la métropole, le nombre de logements en construction par rapport au nombre d'habitants s'approche d'un «sommet historique», ce qui demande une meilleure gestion de la situation actuelle.

 

L'offre de propriétés neuves est également élevée par rapport au nombre d'habitants dans la Vieille-Capitale, mais l'organisme estime qu'elle demeure tout de même dans les «normales historiques».

 

De plus, l'économiste en chef de la SCHL, Bob Dugan, publie une mise en garde de construction excessive pour Montréal et Toronto. Selon lui, cette situation risque de se produire si les nombreux logements actuellement en construction ne se vendent pas.

 

Un risque modéré de surévaluation est également observé à Toronto, Calgary ainsi qu'à Halifax, mais aucune surchauffe ni accélération n'est constatée, souligne la SCHL.

 

Les résultats de son analyse comprennent ceux du marché canadien et de huit régions métropolitaines de recensement, soit Montréal, Québec, Vancouver, Calgary, Edmonton, Toronto, Ottawa et Halifax.

 

À l'échelle nationale, la SCHL note une «surévaluation modeste», même si la plupart des marchés demeurent en phase avec des facteurs comme l'emploi ainsi que les taux d'intérêt.

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