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LED

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Tout ce qui a été posté par LED

  1. Le faible taux de renouvellement de leurs membres: Ils sont tous en prison maintenant avec toutes les opérations policières qui ont eu lieux.
  2. Projet Marianopolis: des modifications en vue Julie Charette 15/07/2009 16h02 Le projet pourrait subir des modifications. Archives 24 heures Après avoir essuyé d'importantes critiques, le promoteur du projet du collège Marianopolis se dit prêt à apporter de nouvelles modifications. Développement Cato a ouvert la porte mercredi à une bonification de son projet de construction de 325 unités d'habitation dans 18 immeubles sur les flancs du mont Royal . «On va voir une fois que le rapport de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) sera dévoilé. Mais, il y a une ouverture de la part des promoteurs et ils seront sensibles aux arguments de l'OCPM», explique le porte-parole de Développement Cato, Jacques Tétrault. Le rapport de l'OCPM devrait ainsi être déposé dans moins d'un mois. Développement Cato sera alors en mesure de préciser comment il entend répondre aux recommandations émises par l'OCPM. M. Tétrault estime toutefois qu'il est grand temps que le projet aille de l'avant surtout en cette période de tourmente économique. «Un dossier complexe est en train de se régler. [...] Et il n'y a aucun projet privé d'envergure à Montréal en ce moment. Là, il y en a un qui est prêt à avancer», fait valoir M. Tétrault. Tollé de protestations Rappelons que cet important développement immobilier a soulevé d’importantes inquiétudes en raison de son aménagement sur les flancs du mont Royal. Un tollé de protestations provenant notamment des Amis de la montagne, de Héritage Montréal, de Phyllis Lambert et du Conseil régional de l’environnement de Montréal a en effet été entendu contre le projet lors des audiences en juin de l’OCPM. Cet organisme devrait d'ailleurs présenter son rapport au comité exécutif de la Ville de Montréal le 12 août et au conseil municipal le 24 août.
  3. Toujours content de voir des nouveaux projet dense en banlieue, cependant on dirait un rendu qui date de 1997. Le look est pas très raffiné (cage à escalier avec fenêtres carrés et briques ça fait un peut low-budget) j'espère qu'il ne couteront pas autant...
  4. Publié le 16 juillet 2009 à 06h35 | Mis à jour à 06h37 Montréal serait affaibli La Presse Doris Juergens Que faut-il penser de la création d'une commission fédérale des valeurs mobilières? Jusqu'ici, le débat a surtout porté sur la bataille juridique que Québec s'apprête à livrer à Ottawa afin de contester la compétence de l'État central en matière de valeurs mobilières. Or, ce dossier comporte aussi un enjeu important pour Montréal, et c'est celui de l'avenir de son industrie des services professionnels reliés à ce secteur. Au cours des derniers mois, nous avons consulté un groupe de 25 gens d'affaires montréalais provenant de cabinets d'avocats, de firmes de comptables, de grandes entreprises et de regroupements d'affaires. Les répondants ont accepté de nous parler avec l'assurance que leur identité et leurs propos demeureraient confidentiels. Le sujet nous intéressait parce que nous offrons nous-mêmes des services-conseils en communication aux entreprises et organismes dans le secteur financier, y compris l'Autorité des marchés financiers. Informée de notre projet, cette dernière nous a exprimé son intérêt pour notre initiative et nous a procuré un soutien financier pour élargir la portée de cette recherche, que nous avons complétée en toute objectivité. Les résultats de cette recherche qualitative démontrent que la création d'une commission fédérale des valeurs mobilières affaiblirait encore davantage la place de Montréal comme centre financier. Pour Montréal, cela se traduirait par une diminution d'influence, une perte d'expertise, en plus de ternir son image. La majorité des personnes interrogées, surtout les avocats, se disent peu ou pas du tout favorables à la création d'une commission fédérale et craignent un affaiblissement des compétences professionnelles dans le secteur des valeurs mobilières à Montréal. On appréhende particulièrement une perte d'influence et un exode de cerveaux au bénéfice de Toronto, où l'on s'attend que sera établie la Commission fédérale. Nécessité non démontrée À peu près tous les intervenants, peu importe leur secteur, estiment que cette commission ne contribuera pas à mieux protéger les investisseurs. À ce sujet, tous déplorent le peu de succès du gouvernement fédéral en matière d'enquêtes criminelles liées aux valeurs mobilières. Les leaders interrogés sont très majoritairement d'avis que le système de passeport est suffisamment efficace et ne voient pas la nécessité de créer une commission fédérale. Ils croient même que cette question ne se poserait plus si l'Ontario acceptait d'adhérer au système de passeport. De plus, ils ne sont pas convaincus que les bénéfices annoncés se réaliseront et ils estiment que le gouvernement fédéral n'a pas fait la preuve de la nécessité d'un tel organisme. Parmi les répondants, les grands émetteurs sont presque les seuls à être plus favorables à la création d'une commission fédérale, dans l'espoir d'une plus grande efficacité. Beaucoup appréhendent aussi la disparition de la proximité avec l'organisme et le fait de ne plus voir les expertises et les spécificités locales reflétées au sein d'une commission fédérale. Ces expertises - et donc des professionnels hautement qualifiés - migreraient vers la commission fédérale, privant ainsi les régions de leur savoir-faire. Les répondants estiment également que les PME québécoises seraient affectées. On voit difficilement comment les petits émetteurs trouveraient leur compte avec une commission fédérale à Toronto. La question de la langue a été soulevée par plusieurs intervenants qui s'inquiètent du glissement vers l'anglais et de la perte éventuelle d'une expertise chez les professionnels capables de travailler dans les deux langues. Mais certains font valoir qu'un organisme fédéral aura des obligations liées à la Loi sur les langues officielles que n'ont pas les organismes provinciaux. Actuellement, seuls les « prospectus « d'un émetteur qui vise le marché du Québec doivent être traduits en français. Il nous intéressait de savoir comment les autres firmes de services et les entreprises voyaient l'instauration d'une commission fédérale des valeurs mobilières. Nous savons maintenant que certains pensent que c'est une bataille que Montréal devrait livrer, car il en va de l'avenir de l'industrie des services reliés aux valeurs mobilières au Québec. Plusieurs avocats croient qu'il s'agit d'une juridiction partagée entre les deux paliers de gouvernement et, étant donné l'issue incertaine d'une démarche en Cour suprême, ils pensent que Québec devrait négocier avec le fédéral pour préserver le maximum d'acquis pour Montréal. L'auteure est associée et directrice de la recherche au Cabinet de relations publiques NATIONAL
  5. Y a aussi Gothika, Le Terminal (Un aéroport en rénovation ) et le petit dernier Nuit Au Musée 2 (quoique surtout filmé à Vancouver)
  6. Je me rappel aussi que le Le Violon Rouge a été filmé à Montréal
  7. Est-ce que c'est moi ou il y a comme un graffiti rajouté sur le côté gauche de la PVM?
  8. LED

    Expos de Montréal

    Ça serait pas parce que plus il y a de l'argent plus ça deviens corporatif dans le but de prioriser les ventes de loges pour la saison complète et donc qui dans un quartier du «peuple» va avoir les moyens. Si l'on se rapproche du centre-ville c'est différent. Les hommes d'affaires on leur 5 à 7 et vont au stade, c'est eux qui achètent les plus gros billets selon moi. Peut-être je me trompe aussi...
  9. En tout cas les arbres sont assez rares dans ce coins de Sao Paulo
  10. LED

    Expos de Montréal

    Si ça ne change pas c'est certain que l'on peut oublier un retour à Montréal et même la disparition des Blue Jays, moi j'espère qu'on va suivre la LNH avec des plafonds salariaux. Si c'est le cas on pourrais revoir un jour du Baseball à Montréal. Mais pour l'instant pourquoi pas une bonne équipe mineure?
  11. Encore une fois je suis d'accord avec le projet mais j'ai quand même une préférence vers le résidentiel vs les bureaux dans ce secteur. En autant que de quoi se fasse. Il y a des inconvéniens à cela je vous l'accorde mais il y en a tout autant pour un bureaux au niveau du trafique que cela peut causer à la sortie des bureaux. Ce secteur est déjà très bouché et difficile d'accès aux heures de pointes actuelles mais c'est des détails que l'on doit faire face du côté ou de l'autre. Bref construisez donc...
  12. L'immobilier résidentiel poursuit sa remontée au Canada Publié le 14 juillet 2009 à 11h18 | Mis à jour à 11h26 La Presse Canadienne Ottawa Le marché de la revente au Canada a rebondi de façon marquée au cours du deuxième trimestre dépassant même les niveaux de la période correspondante de l'année dernière, selon les données publiées mardi par l'Association canadienne de l'immeuble. Selon les données de l'organisme, en chiffres réels, c'est-à-dire non ajustés, le nombre de ventes de résidences dans le réseau multi-agences MLS a été de 147 351 unités au cours de la période de trois mois terminée à la fin juin. Il s'agit du quatrième plus solide résultat trimestriel enregistré jusqu'à maintenant. Le nombre de ventes du deuxième trimestre de 2009 est de 1,4% supérieur à celui du trimestre correspondant de 2008. Il s'agit de la première augmentation trimestrielle d'une année à l'autre depuis le quatrième trimestre de 2007. Sur une base ajustée pour éliminer l'effet des saisons, le nombre de ventes s'est élevé à 114 173 au deuxième trimestre de l'année en cours. Il s'agit d'une augmentation record de 31,5% par rapport au trimestre précédent. La revente au deuxième trimestre a été haussière, sur une base désaisonnalisée, par rapport au premier trimestre, dans environ 85% des marchés locaux au Canada. À Toronto, la croissance a été de 45%, à Vancouver, de 77%, à Montréal, de 33%, à Calgary, de 66%, à Edmonton, de 39%. Ces cinq marchés ont été ceux qui ont le plus contribué à la performance enregistrée au cours du deuxième trimestre. Le prix moyen des résidences vendues au cours du deuxième trimestre a, par ailleurs, atteint 318 696 $, soit son plus haut niveau jamais observé. Pour le mois de juin, dernier mois du deuxième trimestre, pour lequel les chiffres ont également été dévoilés mardi, le nombre de résidences vendues a été de 41 304 sur une base désaisonnalisée, en hausse de 8,7% par rapport au mois de mai. En chiffres réels, le nombre de ventes en juin a été de 54 616, en hausse de 17,9% par rapport à juin 2008. Le prix moyen d'une résidence moyenne vendue en juin a été de 326 613 $, en hausse de 3,6% par rapport à juin 2008.
  13. je seconde, l'étape de réfléchir sur le pour et le contre est déjà passée dans les discussions précèdentes étienne...
  14. Il y a quand même beaucoup de monde qui habite sur st-denis, ste-catherines, st-laurent et mont-royal. Très près du bruit et des bars, je ne crois pas que ce sont le type de personnes à chialer s'ils savent ou ils vivent, ils savent que c'est avant tout une zone de divertissement et ça va plus souvent attirés des jeunes qui veulent être près de l'action.
  15. Deux projets face à face, boulevard Saint-Laurent Quartier St-Laurent, à l'intersection du boulevard Saint-Laurent et de la rue Beaubien Est (du côté nord), comptera 30 appartements en copropriété. Illustration fournie par le Groupe Cholette Danielle Bonneau La Presse Le boulevard Saint-Laurent, à l'intersection de la rue Beaubien Est, changera complètement de mine avec la construction de deux immeubles en copropriété: Quartier St-Laurent et Le Santini sur St-Laurent. Adieu ancien commerce de voitures usagées et magasin de meubles abandonné. Ils seront remplacés par de nouveaux bâtiments à l'architecture contemporaine, qui auront tous deux des espaces commerciaux au rez-de-chaussée. Pour le plus grand bien des deux artères commerciales. «C'est intéressant que les deux projets se fassent presque en même temps, estime Sophie Charlebois, architecte à l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie. Ce sera structurant pour le secteur, car les deux bâtiments auront de bons gabarits. Les commerces au rez-de-chaussée créeront une nouvelle animation sur les deux rues et contribueront à donner une nouvelle image à cette partie du boulevard Saint-Laurent, qui est un peu enclavée et n'est pas suffisamment peuplée.» Les deux projets, situés de part et d'autre de la rue Beaubien Est, à deux pas de La Petite Italie, se font face. En construction depuis la fin de l'hiver, Le Santini sur St-Laurent, du Groupe Cartierville, se trouve du côté sud de la rue Beaubien. L'immeuble de cinq étages comptera 20 logements, qui sont presque tous vendus. Seulement deux d'entre eux n'ont pas encore trouvé preneur... et ce ne sont pas les plus chers! Situés au deuxième et troisième étages, ils coûtent 280 000$ et 290 000$ (taxes incluses) pour des superficies d'environ 930 pieds carrés. Le Santini sur St-Laurent, à l'intersection du boulevard Saint-Laurent et de la rue Beaubien Est (du côté sud), est en construction. Le bâtiment de cinq étages comprendra 20 appartements. Illustration fournie par Geiger Huot Architectes «Les quatre appartements dotés d'une mezzanine et d'une terrasse privée sur le toit se sont envolés les premiers», révèle Sam Scalia, président du Groupe Cartierville. «Avec les mezzanines, en retrait, les futurs copropriétaires auront une vue superbe sur le mont Royal et pourront profiter du coucher du soleil», précise l'architecte Éric Huot, de la firme Geiger Huot Architectes. La construction du projet va bon train. Les premiers copropriétaires devraient emménager en novembre. Quartier Saint-Laurent Quartier St-Laurent, le premier projet vraiment urbain du Groupe Cholette, qui est très actif en banlieue, se trouve quant à lui du côté nord de la rue Beaubien. Le bureau des ventes vient tout juste d'ouvrir ses portes, cette semaine. L'immeuble de quatre étages comptera 30 appartements en copropriété, aménagés aux trois étages supérieurs. L'entrée des futurs copropriétaires donnera sur le boulevard Saint-Laurent. «Ils auront ainsi une adresse prestigieuse», fait remarquer Louis-Paul Lemieux, architecte à l'Atelier VAP. L'édifice, doté de larges fenêtres, sera construit en bordure du trottoir. Comme les appartements ne peuvent avoir des balcons qui se projetteraient vers l'avant, ils seront plutôt dotés de vastes terrasses en alcôve. «D'une superficie moyenne de 9 mètres carrés, soit presque 100 pieds carrés, les loggias seront presque aussi grandes qu'une chambre, précise M. Lemieux. C'est intéressant pour des personnes qui aiment vivre en milieu urbain et profiter de l'animation tout autour.» Les appartements, dont les cuisines comprendront des plans de travail en quartz et une hotte en inox, se vendent entre 238 000$ et 360 000$. Les superficies, quant à elles, varient de 760 à 1085 pieds carrés. La construction devrait débuter à l'automne.
  16. Bien sur le site ça dit à la fin du positionnement: «Si le maire Tremblay veut respecter et protéger l’âme du boulevard St-Laurent, il ne faut surtout pas qu’il autorise un projet qui va tuer la force de conduction du quartier et le figer. Il faut repenser le projet. Pourquoi pas un immeuble résidentiel au lieu d’une tour à bureaux ? Le Quartier des Spectacles ce n’est pas un quartier couvre-feu. Or ce projet de building, c’est un projet de building couvre-feu, c’est à dire un building qui se remplit à 7 heures le matin et qui se vide à 18 heures…”» Entrevue avec le Dr. Leccia Je ne peux pas dire que je ne suis pas d'accord avec ça...Il n'est pas contre un projet de construction là ou pour la protection du cléopâtre mais plutôt de ne pas aller à l'encontre du style de vie du milieu. P.S. Quelqu'un est déjà aller au centre-ville de Los Angeles? Ce n'est que des tours à bureaux et le soir c'est mort, vide, nada... Une tour résidentiel? Je préfère ça qu'une thermopompe, déjà que la tour d'hydro fait assez dure.
  17. En plus ce n'est pas vraiment sur le mont-royal, il y a déjà des bâtiments tout alentour du site et déjà des édifices sur le site même, on protège rien de plus en empêchant ce projet. Il fallit y penser avant de construire des rues et des maisons de riches, un institution et tout le reste qui est déjà là. Je pense qu'il a juste un problème avec le fait que ce soit résidentiel et que des gens en profitent, autrepart il n'apporte aucune solution à sa plainte et il ne donnera pas l'argent qui manque au sulpiciens pour que l'on garde cet établissement «vide» et «inhabité» alors pourquoi je devrais considérer ce qu'il écrit? «Dans le cas de Marianapolis, la question d'intérêt public est de déterminer si Montréal a besoin d'activité économique au point de construire 325 nouveaux condos de luxe...sur le flanc (déjà construit) de son unique montagne» C'est la meilleure!
  18. Messemble que le nouveau voisin a été tourné à longueuil...
  19. LED

    Expos de Montréal

    Avec l'impact, même s'ils pèrdent, les alouettes et le canadiens, la UFC, la boxe, le sport au Québec grandit en popularité. Le départ de expos a maintenant fait place à un sentiment de nostalgie et nous fait plus apprécier les équipes que l'on a peu importe qu'elles gagnent ou qu'elles perdent...Je crois personnellement qu'une équipe de baseball peu revenir un jour à Montréal mais ça commence avec les investissements des municipalités. Ceux qui aime le baseball c'est ceux qui en ont joué quand ils étaient jeune bien souvent (moi). Mais le stade olympique est juste trop gros pour ça. -Joueurs des Expos préféré: Larry Walker, Pedro Martinez, Glarraga, Henry Rodriguez, Orlando Cabrera, Moises Alou...
  20. Publié le 14 juillet 2009 à 06h35 | Mis à jour à 06h36 La montagne rétrécit Les promoteurs proposent d'y construire 325 unités de logement. La Presse Marcel Côté En octobre dernier, deux promoteurs immobiliers ont payé 46 millions aux Sulpiciens pour l'achat de leur propriété où logeait le collège Marianapolis. Ce qui est inusité dans cette transaction, c'est non seulement le prix - à 140 000$ la porte, un des prix les plus élevés jamais payés à Montréal pour un projet de condos - mais le fait que l'achat se soit fait sans condition avant même que le terrain ne soit zoné résidentiel. Zoné institutionnel, le terrain des Sulpiciens ne vaut que 10 millions. Sa valeur est quadruplée par un changement de zonage permettant de construire des édifices résidentiels sur les espaces verts entre les bâtiments actuels, en plus de convertir aussi ces derniers en condos. En fait, à flanc de montagne, tout changement de zonage et la densification qui s'en suit sont une affaire en or, car la demande y semble insatiable pour des condos. Les promoteurs du projet proposent de construire 325 unités de logement, soit 170 condos dans le périmètre actuellement construit du domaine, mais aussi 145 condos sur un grand parc au coeur du domaine, et dix maisons unifamiliales sur des espaces qui servent présentement de terrains de tennis. Même si les promoteurs affirment que le «bâti» n'occupera que 15% du domaine, en fait, en excluant les zones non constructibles escarpées et boisées, c'est presque tout le domaine qui sera privatisé, avec une rue de grandes maisons unifamiliales, et une autre flanquée de huit édifices de condos haut de gamme. Depuis plusieurs générations, la montagne se fait gruger peu à peu par la construction immobilière. De nos jours, l'invasion passe par le rezonage des terrains institutionnels et leur densification. Il y a 10 ans, ce fut le cas de la Ferme sous les noyers, jouxtant le domaine des Sulpiciens, rue Atwater. Dans quelques années, des domaines comme l'hôpital Royal Victoria arriveront sur le marché. Leurs propriétaires, des institutions caritatives «à court d'argent», comme disent aujourd'hui les Sulpiciens, rêveront d'empocher les centaines de millions que pourraient valoir leurs terrains à flanc de montagne s'ils étaient zonés résidentiels. Des promoteurs compréhensifs leur offriront évidemment ces millions, s'ils peuvent y construire des condos, dans les édifices actuels et sur les terrains entre les édifices actuels: ce sera Marianapolis II, comme Marianapolis est Ferme sous les noyers II. Et ça continue. Chaque génération a ses «pôvres» Sulpiciens, et pour les appuyer, ses maires et ses chambres de commerce qui aiment la construction. Mais il n'y a qu'une montagne à Montréal, et malheureusement de génération en génération, elle rétrécit, comme une peau de chagrin. Une pause salutaire En 2005, le gouvernement du Québec créa l'arrondissement historique et naturel du mont Royal. Tout projet sur ce territoire doit recevoir l'aval de la ministre de la Culture, en plus de l'approbation de la Ville, s'il y a changement de zonage et dérogations au plan d'urbanisme. Le décret repose sur le principe qu'il faut protéger pour les générations futures le caractère naturel et les aspects historiques de la montagne. Le domaine Marianapolis est le premier des nombreux domaines institutionnels de l'arrondissement qui est mis en vente depuis l'adoption, en avril 2009 par la Ville de Montréal, d'un plan de protection pour la montagne. C'est un moment opportun pour ouvrir le débat sur ce que nous voulons faire avec ces domaines institutionnels sur le flanc du mont Royal. En particulier, y a-t-il lieu de transformer les espaces verts qui entourent les édifices historiques en sites de condos «avec vue magnifique» ? Dans le cas de Marianapolis, la question d'intérêt public est de déterminer si Montréal a besoin d'activité économique au point de construire 325 nouveaux condos de luxe dans un site protégé sur le flanc de son unique montagne. La règle implicite dans le plan de protection de la Ville est d'y limiter la construction aux périmètres actuellement bâtis. Cette règle permet la conversion fonctionnelle des édifices en place. Par contre, la construction de nouveaux édifices sur les terrains non bâtis de ces domaines ne peut être qu'exceptionnelle et d'intérêt public, une condition à laquelle ne répondent pas les condos. Y a-t-il lieu de formaliser cette règle avec une décision dans ce sens pour le domaine de Marianapolis? Économiste, l'auteur est associé chez Secor. Il intervient ici à titre personnel.
  21. Toute ma jeunesse j'étais anti-Coke et pro Pepsi (je prenais du Pepsi Max même), mon père lui c'était le Coca-Cola all the way. Mais à 18 ans j'ai bizarement changé de goût et je suis devenu un fervent buveur de Coca-Cola. Mon père ma répondu que c'est parce'que j'étais maintenant devenu un homme et que le Coke à un goût plus mature... Lequel des deux préférez-vous et pourquoi (anecdotes?)
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