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  1. LED

    Métro du Saguenay

    Ça change que tu gères 100% de ton argent. Au lieu de 70% d'un montant à peine plus élevé. On peut travailler comme la CAQ à optimiser la gestion de ce 70%. Mais, le problème est l'autre pourcentage qu'on envoie à Ottawa est réinvestie dans des choses qu'on ne choisi pas, ailleurs au Canada, et le bénifice de la péréquation qui revient est à peine équivalent au cout du fédéralisme canadien pour les québécois (i.e. déclaration d'impôts double). Donc, ça revient presque au même. Un avantage est que Radio-Canada obtient 50-50 de budget avec CBC même si ces pourcentages ne reflète pas le pourcentage de francophone/anglophones au Canada. Oui, point de vue comptable, il y a un avantage d'être dans la fédération canadienne. Mais, du point de vue de la gestion des intérêts du Québec, c'est un handicap, notamment du point vue diplomatique, par exemple. Je crois que ce débat là est toujours aussi légitime aujourd'hui. Il suffit de choisir ses priorités et de les défendres. Il y a d'autres exemples mais, c'est toujours intéressant d'en discuter et de peser les pours et les contes. Je vais pas en discuter plus longtemps ici puisqu'il y a un fil réservé aux discussions politiques. Désolé, c'est moi qui a ouvert la porte.
  2. LED

    Métro du Saguenay

    Un Québec fort dans le Canada est une utopie. Plus le temps passe, plus le Québec devient faible, économiquement et démographiquement par rapport au reste du Canada. Faire un Québec plus fort que maintenant c'est encore possible mais c'est très limité si on ne contrôle pas tous nos atouts.
  3. LED

    Métro du Saguenay

    Aujourd'hui sur le site de Radio-Canada, pour souligner la semaine du transport collectif, on demande aux gens ce qu'ils voient devenir le prochain métro du Saguenay: «Et si Montréal n'était pas la seule ville au Québec à posséder un métro? Pour souligner la Semaine des transports collectifs et actifs, nous nous sommes demandé à quoi pourrait ressembler le réseau du métro de la ville de Saguenay s'il voyait le jour. Selon les nombreuses personnes consultées, le métro de Saguenay pourrait ressembler à deux boucles qui se rejoignent sur le boulevard Talbot à la hauteur des centres commerciaux. Ainsi, les usagers circuleraient aisément de Jonquière à Chicoutimi et à La Baie, en passant par les alumineries, l'université, les cégeps, l'hôpital et la zone portuaire. Cette illustration est une autre façon de visiter Saguenay en insistant sur les lieux où vivent les citoyens. À vous maintenant... Dites-nous à quoi devrait ressembler votre métro. Faites-nous part de vos commentaires et vos suggestions.» Avez-vous des idées? Pour ma part, je ne vois pas ce métro comme étant sous terre mais bien hors terre. Ce serait trop couteux et inutile sous terre. http://www.radio-canada.ca/sujet/visuel/2012/09/13/004-metro-virtuel-saguenay.shtml
  4. Je ne comprend pas pourquoi on change le logo pour profiter d'un renouveau alors que l'on garde les mêmes anciennes couleurs déjà utilisées par le Canadiens, les Blue Jackets, les Capitals et les Rangers...Tant qu'à faire le changement aussi bien le faire au complet. Quant au logo il est trop simpliste (sans histoire) et a un style militaire plus que hockey. On dirait les Blue Jackets du Canada et nouveau clup préféré de Stephen et des Blue Jays. Je suis nostalgique.
  5. Pour répondre à ta première question... Des profits au rendez-vous pour BMO et la Laurentienne 26 mai 2010 | 07h56 Mise à jour: 26 mai 2010 | 18h11 Argent La saison des résultats financiers bancaires s'amorce sur une bonne note, la Banque de Montréal (BMO) ayant dépassé les prévisions alors que la Laurentienne (LB) les a presque atteintes. La BMO a annoncé ce matin des profits plus que doublés à 745 M$ ou 1,26 $ par action au deuxième trimestre. Un an plus tôt, le profit était de 358 M$. C'est largement supérieur aux attentes chiffrées à 1,09 $ par action des analystes consultés par l'agence Bloomberg. Le revenu de la banque torontoise a progressé de 14,8% pour atteindre 3,05 G$ alors que le marché prévoyait presque 3 G$. Résumant son trimestre, l'institution financière a profité de conditions favorables sur les marchés financiers, la division Marchés des capitaux ayant augmenté ses profits de 38%. La Gestion privée a aussi bien fait, faisant bondir les siens de 64%. La BMO explique qu'elle a réduit la dotation à la provision pour pertes sur prêts de 123 M$ pour un montant de 249 M$ pendant le trimestre. Le dividende trimestriel de BMO demeure inchangé à 70 cents par action. Il sera versé le 26 août aux actionnaires inscrits aux registres le 2 août. L'action de BMO a gagné 2,6% à 60,26 $ mercredi à la Bourse de Toronto. La Laurentienne fait bien Pour sa part, la Banque Laurentienne déclare des profits en hausse de 34% à 28,3 M$ ou 1,06 $ par action pendant le deuxième trimestre. C'est à seulement un cent des 1,07 $ attendus par les analystes sondés par Bloomberg. Les revenus ont bondi de 15% à 178,1 M$ alors que le marché s'attendait à 177,2 M$. Pendant la période de trois mois, la banque montréalaise a surtout profité d'une forte croissance du portefeuille de prêts. La qualité du crédit s'est stabilisée et la diversification s'est renforcée. La provision pour pertes sur prêts a toutefois augmenté de 4 M$ pour atteindre 16 M$ car des comptes commerciaux ont subi de façon tardive l'impact du ralentissement économique. La Laurentienne prévoit de verser un dividende de 36 cents par action. La date prévue pour le versement est le 1er août pour les actionnaires inscrits aux registres le 2 juillet. L'action de la banque a cédé 0,6% à 42,81 $ mercredi au TSX. Une nouvelle machine à profits ? Julien Béliveau, analyste et collaborateur pour Argent, a l'impression à la lecture des résultats que les institutions financières ont trouvé une nouvelle façon de générer des profits. «Il y a une proportion croissante des revenus provenant des transactions à partir de leur propre capital, explique ce spécialiste. Les banques l'utilisent pour prendre des positions sur toutes sortes d'instruments financiers. Dans le communiqué de la Banque de Montréal, on dit que le rendement pour ce type de transaction est de 25% pour un trimestre.» La taille des plus gros acteurs du milieu est un avantage afin d'y arriver. «La Banque Royale, en liquidités, c'est 16,8 G$, souligne Julien Béliveau. La Manuvie, c'est 18 G$. Les gens qui sont négociateurs pour ces institutions-là peuvent faire à peu près ce qu'ils veulent avec des algorithmes et des méthodes de protection.» «C'est là qu'une banque plus petite comme la Laurentienne a de la difficulté parce qu'elle ne peut pas se permettre de manier tous ces risques», ajoute M. Béliveau. Il reste encore à voir si la glissade des récentes des marchés financiers n'aura pas l'effet inverse sur le bilan du trimestre en cours, avertit-il. «Je n'aimerais pas être sur le parquet de négociation. Je pense que les nerfs sont mis à rude épreuve. On a peut-être connu un des meilleurs trimestres mais ce sera peut-être comme le Canadien de Montréal par la suite...»
  6. Publié le 17 novembre 2009 à 07h33 | Mis à jour le 17 novembre 2009 à 07h36 source: http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/200911/16/01-922129-u2-a-lhippodrome-lete-prochain.php U2 assume les frais de 4 millions de dollars, dont 3 pour les gradins, requis pour construire de toutes pièces un stade à l'intérieur de la piste de course. Si les 60 000 à 80 000 spectateurs attendus par les organisateurs sont au rendez-vous, U2 se remboursera aisément. Pour minimiser l'impact sur l'environnement, les gradins proviendront surtout du circuit Gilles-Villeneuve et d'autres pistes de course automobile au Canada. Les ouvriers mettront deux mois à construire le stade et un autre mois à le démanteler. «Il va falloir couler des fondations pour supporter le poids de la scène, c'est un véritable travail d'ingénierie, explique Lemieux. L'acoustique devrait être extraordinaire. Comme les gradins sont assez bas, le son ne rebondira pas.»
  7. Concours de design Un projet futuriste pour la station Champ-de-Mars Jean-Louis Fortin 26/05/2010 19h27 - Mise à jour 26/05/2010 19h36 L’œuvre de Dominic Poncelet, Kim Pariseau et Étienne Pelletier, intitulée « Loop », a été créée sur le thème du son et ressemble à une vague géante qui ferait le lien entre le Vieux-Montréal et le Centre-Ville. Photo: Collaboration spécialeSi la Ville de Montréal décide de réaménager les alentours de la station de métro Champ-de-Mars, elle ne manquera pas d’idées spectaculaires. Le concept gagnant d’un concours de design organisé sur ce thème semble tout droit tiré d’un film de science-fiction. L’œuvre de Dominic Poncelet, Kim Pariseau et Étienne Pelletier, intitulée « Loop », a été créée sur le thème du son et ressemble à une vague géante qui ferait le lien entre le Vieux-Montréal et le Centre-Ville. « La membrane du filtre ondule et recouvre différents usages (marché, commerces, autoroute, métro, etc.) et se soulève par endroits afin d’offrir un accès à ce prolongement du Montréal sous terrain », décrivent les trois jeunes architectes. Présentée mercredi soir dans le cadre d’une exposition à l’Hôtel de Ville, la proposition gagnante a été décrite par les juges comme une « prise de position forte en ce qui concerne la révélation et l’interprétation du sous-sol du site ». Réparer la fracture Les 78 participants à ce concours pancanadien ont imaginé à quoi ressembleraient les alentours de la station Champ-de-Mars dans l’hypothèse d’un recouvrement de l’autoroute Ville-Marie et du déplacement de ses voies d’accès. « Il fallait chercher à réparer la fracture causée par l’autoroute entre la vieille ville et le reste du centre-ville », a expliqué François Gagné, responsable de l’équipe de design urbain à la ville de Montréal. Les cinq équipes finalistes dans la catégorie « professionnel » ont toutes présenté des concepts résolument futuristes. « Nous avons choisi le plus esthétiquement fort, et le plus spectaculaire. », a expliqué dans une vidéo Odile Decq, directrice à École spéciale d’architecture de Paris et l’une des huit membres du jury. On peut voir toutes les propositions finalistes sur le site http://www.realisonsmontreal.com/fr/projet/64. jeanlouis.fortin@24-heures.ca
  8. L’hippodrome sera là pour U2 en 2011 Stéphanie Saucier 25/05/2010 17h18 EnvoyerImprimer. Bono doit subir huit semaines de réhabilitation. Photo : archives 24HCeux qui craignaient voir le spectacle de U2 à nouveau en péril en 2011 à cause de la démolition annoncée de l’hippodrome de Montréal peuvent se sentir rassurés puisque les futurs propriétaires devront respecter l’engagement de l’actuel détenteur qui permettra au groupe de se produire sur le site. Opéré pour une sévère compression du nerf sciatique, le chanteur Bono s’est vu prescrire un programme de réhabilitation de huit semaines par son médecin, forçant le report de la tournée U2 360° qui devait s’arrêter à Montréal les 16 et 17 juillet. On apprenait mardi que la tournée débutera donc le 6 août, à Turin. Conséquence de la disponibilité saisonnière de l’hippodrome, le spectacle de U2 aura lieu à Montréal en 2011 seulement. « Nous comprenons la déception des fans de U2 de ne pouvoir assister aux spectacles cet été. Cependant, nous pouvons annoncer que les deux concerts seront reportés en 2011 à l'Hippodrome. Tout ce que nous souhaitons, c'est que Bono prenne le temps de se rétablir », indique dans un communiqué, Jacques Aubé, Vice-président et directeur général d'Evenko. Même pas en vente Même si les dates montréalaises ne sont pas encore confirmées, la Société nationale du cheval de course (SNACC) a confirmé à 24H mardi que les 140 000 détenteurs de billets auront droit à leur méga spectacle sur le site de l’hippodrome de Montréal. « Premièrement, le prospectus de vente n’est pas encore complété, donc le terrain n’est pas officiellement à vendre, et même si un acheteur se prononce d’ici à l’an prochain, on mettra une clause au contrat selon laquelle il s’engage à ne pas démolir l’hippodrome avant le spectacle pour respecter notre engagement », affirme le directeur exécutif de la SNACC, Jean Bourdeau. De toute façon, le site du spectacle prend à peine le cinquième des 43 acres du site et les gradins, à peine la moitié de la piste de course, explique le propriétaire. « Si l’acheteur avait voulu commencer des travaux, je doute qu’il ait pu commencer à creuser l’an prochain, car les démarches les précédant sont longues. Le spectacle ne les aurait retardés en rien », ajoute M. Bourdeau. Lorsqu’il sera mis en vente, le site de l’hippodrome pourrait être acheté à hauteur de 100 millions $. stephanie.saucier@24-heures.ca **** Je trouvait ça bizare qu'à moins de 2 mois du spectacle il y ait pas un chat sur le site...
  9. Drette ça! C'est quoi les musées qui vont voir? Le temple de la renomée? Le musée du rock? C'est peut-être parce'que y'a pas grand choses d'autre à faire lol.
  10. Non seulement Montréal mais aussi le Québec, aucune ville du Québec en haut de la liste et un gros moton dans le bas de la liste. Je te gage qu'ils ont juste été prendre leurs donnés dans les trucs culturels anglophones de chaque ville lol. Ils veulent juste montrer que le reste du Canada anglais est plus intelligent et plus cultivé que les francophones et que depuis que la ville n'est plus dominé par des anglophone (glamour) elle s'est barbarisé...Ils perdent toute crédibilité en voulant utiliser la culture comme instrument de preuve.
  11. LED

    Canadiens de Montréal

    Exactement, en battant Pittsburgh et Washington, on est devenu les favoris alors on joue en favoris. On domine et ils sont oportunistes. La dernière fois c'est aussi comme ça que les Flyers nous ont battu en deuxième ronde.
  12. LED

    Canadiens de Montréal

    Cammalleri dit que les gars s'amuse et qu'il vont allé s'amuser à Pittsburgh et foutre la merde chez les champion de la coupe. On s'en va là en confiance!
  13. La Presse En tournage à Montréal pour le film Upside Down, les deux acteurs-vedettes Jim Sturgess et Kirsten Dunst - alias la fiancée de Spider-Man - ont vite pris leurs habitudes dans différents restaurants et bars de la métropole. Et à l'instar de plusieurs touristes, ils ont découvert les principaux lieux cultes de la ville, que les cinéphiles montréalais reconnaîtront à l'écran lors de la sortie du long métrage en 2011. Le chalet du Mont-Royal, le Stade olympique, la place Ville-Marie et le Square Victoria pourraient devenir célèbres. Plusieurs scènes de Upside Down, une coproduction France-Canada qui dispose d'un budget de 54 millions, réalisée par Juan Solanas, ont été tournées dans ces endroits. L'équipe de production, qui a jeté son dévolu sur Montréal pour son cachet à la fois moderne et historique, s'active un peu partout dans la ville ainsi qu'à l'intérieur des studios Mel's depuis le 9 mars. Le film raconte essentiellement une histoire d'amour - digne de Roméo et Juliette - entre un homme et une femme vivant dans deux mondes différents, superposés. Impossible toutefois de donner davantage de détails sur le contenu des scènes et sur le déroulement du tournage en vertu d'un embargo jusqu'à la sortie du film. Rencontrés hier par les journalistes, les deux acteurs principaux du film, Jim Sturgess (Across the Universe) et Kirsten Dunst (Spider-Man 3) semblaient profiter de cette expérience en terre montréalaise pour découvrir la ville et ce, malgré des journées de travail d'environ 12 heures. «J'aime Montréal, je passe vraiment un bon moment, a lancé d'emblée Jim Sturgess, lorsque La Presse lui a demandé son appréciation de la ville. Je suis allé dans quelques bars du Mile End et du Plateau», dit-il, ajoutant du même souffle qu'il avait particulièrement apprécié le Snack'n Blues, boulevard Saint-Laurent. L'acteur britannique âgé de 31 ans rappelle néanmoins qu'il dispose de peu de temps pour profiter de la vie nocturne et des attraits montréalais puisqu'il passe la majeure partie de son temps sur le plateau de tournage. S'il n'a pas eu l'occasion de voir le Tricolore à l'oeuvre sur la glace depuis le début des séries, Jim Sturgess est quand même au courant de l'issue des derniers matches. L'équipe de tournage, comprenant 250 techniciens québécois, semble lui faire régulièrement un compte rendu des prouesses réalisées par le Canadien. D'ailleurs, les différents drapeaux à l'effigie de l'équipe de hockey que l'on retrouve un peu partout dans les studios, témoignent de la présence de plusieurs partisans. «Vous avez perdu votre dernière partie, c'est bien ça? demande-t-il en faisant référence au match de samedi dernier. Je vais tenter de rester informé», ajoute l'acteur en riant. Visiblement enrhumée et mal en point, Kirsten Dunst avait, de son côté, peine à cacher sa difficulté à s'adapter aux différents changements de température qui ont marqué les dernières semaines. «Je suis faite pour l'été!» lance-t-elle sans hésitation. Malgré tout, l'actrice, qui avait déjà mis les pieds à Montréal deux fois auparavant, dit apprécier la ville pour ses concerts et ses restaurants, comme le Liverpool House. Pour sa part, Juan Solanas, réalisateur d'origine argentine, fils de Fernando Solanas, figure marquante du cinéma latino-américain, ne tarit pas d'éloges à propos du professionnalisme des techniciens d'ici. À la direction photo, il travaille d'ailleurs avec Pierre Gill qui s'est notamment démarqué avec le film Polytechnique. Autre aspect intéressant pour celui qui habite dans l'Hexagone depuis l'âge de 10 ans: le français. Juan Solanas ne parle anglais que depuis quelques mois. Il a fait l'apprentissage de la langue de Shakespeare dans le but de communiquer avec les acteurs. «Maintenant, je fais des blagues en anglais», assure-t-il. Le tournage du film devrait se terminer à la fin mai. La postproduction se fera également dans la métropole.
  14. LED

    Comment redorer la Main

    Publié le 05 mai 2010 à 08h14 | Mis à jour le 05 mai 2010 à 08h17 Comment redorer la Main Le Saint-Laurent'dez-vous a pour but de définir des axes d'intervention pour revitaliser le boulevard, entre la rue Sherbrooke et le boulevard René-Lévesque. Photo: François Roy, La Presse Éric Clement La Presse Ça cogite fort au centre-ville de Montréal pour redonner à la Main son lustre d'antan: la population pourra le constater les 7 et 8 mai alors que l'arrondissement de Ville-Marie organise le Saint-Laurent'dez-vous, qui a pour but de définir des axes d'intervention pour revitaliser le boulevard, entre Sherbrooke et René-Lévesque. Une soirée Pecha Kucha aura lieu sur le sujet le vendredi 7 mai à la Société des arts technologiques (SAT). «C'est un concept originaire du Japon, dit Marc-André Plasse, qui organise ce type d'événement depuis deux ans. Durant ces soirées, les intervenants présentent leur travail ou leur démarche avec 20 images qui défilent toutes les 20 secondes. C'est très dynamique.» Il attend 500 personnes lors de celle consacrée à la Main, à son passé, à sa réalité et à son avenir, expliqués par des urbanistes, des architectes, des designers, des créateurs, des historiens, des étudiants ou de simples citoyens. Le Saint-Laurent'dez-vous se poursuivra le lendemain, 8 mai, par le résultat de l'expérience du télématon. Un vox pop a été réalisé du 1er au 15 avril sur le boulevard avec un système ambulant et interactif qui permet de prendre le pouls des passants. «Le télématon ressemble à un photomaton de centre commercial, dit son créateur, Jean-François Desmarais. Il a permis de faire des entrevues filmées sur la vision qu'ont les gens de l'avenir de la Main.» Un peu plus tôt, à 13 h, une visite commentée du boulevard sera faite par l'organisme L'Autre Montréal, les Amis du boulevard Saint-Laurent, la Corporation d'habitation Jeanne-Mance et la Table de concertation du faubourg Saint-Laurent. La visite permettra de découvrir tous les aspects de la Main: commercial, industriel, architectural, résidentiel, historique, social et bien sûr artistique. Pour y participer, il faut s'adresser à saintlaurentdezvous@ville.montreal.qc.ca.
  15. Bruno Bisson La Presse La reconstruction de l'échangeur Turcot aura des impacts majeurs et durables dans le sud-ouest de Montréal. Le ministère des Transports du Québec et la Ville de Montréal suggèrent des plans fort différents, mais, peu importe la forme qu'il prendra, le nouvel échangeur conditionnera l'avenir de ce secteur, de la falaise Saint-Jacques jusqu'au canal de l'Aqueduc et du centre-ville jusqu'à Montréal-Ouest. Le destin du Sud-Ouest se jouera-t-il sous des piliers de béton ou à l'ombre d'un haut remblai? 1. Expropriations à Saint-Henri L'enjeu Dans les années 60, environ 6000 personnes ont été déplacées, leurs logements démolis et leurs quartiers déstructurés par la construction de l'échangeur Turcot. Dans son projet original, l'an dernier, le ministère des Transports du Québec (MTQ) prévoyait qu'environ 300 personnes de plus devraient être délogées pour la reconstruction de l'échangeur. Le Ministère prévoyait acquérir 69 terrains, dont 26 propriétés résidentielles totalisant 174 logements, 36 lots commerciaux ou industriels, dont un magasin Home Depot, et sept lots d'utilité publique - dont des terrains de voirie appartenant aux Villes de Montréal et de Westmount. Le budget prévu pour ces acquisitions est de 110 millions de dollars. Le BAPE «Puisque la construction de ce complexe a, à l'origine, provoqué des acquisitions importantes qui ont fragmenté l'habitat urbain, il n'est pas possible de souscrire à d'autres acquisitions de résidences», concluent les commissaires du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) dans leur rapport. Le BAPE invite le MTQ à examiner avec les Villes de Montréal et de Westmount «une façon de réaménager le projet pour éviter ces acquisitions», en particulier l'expropriation de 160 logements dans les rues Saint-Rémi et Cazelais, dans Saint-Henri, le long de l'autoroute Ville-Marie (A-720) Le projet du MTQ Le ministère des Transports du Québec a apporté des modifications majeures à son projet original pour éviter le plus grand nombre d'expropriations possible, au point de «déclasser» l'autoroute 720, qui deviendrait une «route nationale à grand débit de circulation» plutôt qu'une autoroute. Le rétrécissement des voies de circulation et des accotements va réduire quelque peu la fluidité de la circulation, mais cela permettra de sauver les maisons de la rue Cazelais. Par ailleurs, le MTQ ne peut pas éviter l'ancienne usine convertie en lofts située au 780, rue Saint-Rémi, à moins de couper le bâtiment en deux - et on a vraiment envisagé cette possibilité. L'immeuble compte une centaine d'appartements, presque 60% des logements dont le projet original du MTQ prévoyait la démolition. Le projet de la Ville de Montréal Aucune expropriation n'est prévue dans le scénario de la Ville de Montréal. 2. Les remblais de Côte-Saint-Paul L'enjeu Aux audiences du BAPE tenues en 2009, tout le Sud-Ouest et la Ville de Montréal ont vivement dénoncé le projet du MTQ de reconstruire l'échangeur Turcot sur des remblais de plusieurs mètres de hauteur dans des quartiers résidentiels. Les résidants craignent que les talus ne créent des barrières entre les quartiers de la ville. L'enjeu n'est nulle part plus aigu que dans le secteur de Côte-Saint-Paul, au sud du canal de Lachine, qui longe l'autoroute 15 sur environ 1 km jusqu'au canal de l'Aqueduc. Entre les canaux, des remblais s'élèveront jusqu'à 10 m, l'équivalent d'un triplex. Le BAPE «L'effet de barrière visuelle et physique déjà créé par l'autoroute 15, entre la rue Saint-Patrick et le boulevard de La Vérendrye, serait aggravé par la reconstruction en remblai», selon le BAPE. «Elle ferait en sorte que le quartier demeure scindé en deux pour les générations à venir.» Les expropriations et la construction de ces remblais dans les secteurs résidentiels de Saint-Henri et de Côte-Saint-Paul sont les aspects qui ont soulevé les critiques les plus dures du BAPE lors des audiences du printemps 2009. Le projet du MTQ Les bretelles actuelles de l'autoroute 15, qui traverse le complexe Turcot du nord au sud, sont parmi les plus élevées de l'échangeur. Elles culminent à environ 30 mètres de hauteur. Pour ramener les voies plus près du sol et éliminer un maximum de structures et de piliers de béton, le MTQ a opté pour le réaménagement des voies sur des remblais. Devant le rejet massif de son concept, le Ministère se dit disposé à ouvrir des accès qu'il avait condamnés et à élargir des ouvertures visuelles au-dessus des chemins de passage prévus afin de permettre aux résidants de circuler d'un côté à l'autre de ces remblais. Le projet de la Ville Son projet propose une reconstruction sur des piliers de béton d'une hauteur de 15 m en moyenne, la hauteur de certaines portions de l'actuelle autoroute 15. Afin de réparer le tissu urbain entre les secteurs de Côte-Saint-Paul et Cabot, situés de part et d'autre de l'autoroute, et qui seront toujours séparés par un no man's land large d'environ 6 m, la Ville propose d'aménager des terrains récréatifs, des marchés et des commerces sous les voies de l'autoroute. 3. La falaise Saint-Jacques L'enjeu La falaise Saint-Jacques est longue d'environ 5 km entre Westmount et Montréal-Ouest et constitue une barrière naturelle haute de près de 30 m entre le sud et les quartiers Notre-Dame-de-Grâce et Côte-des-Neiges. Un peu invisible et oubliée depuis 40 ans, la falaise a été désignée, en 2004, comme l'élément central d'un écoterritoire de 213 hectares qui s'étend jusqu'au canal de Lachine et englobe toute l'ancienne gare de triage Turcot. La Ville souhaite maintenant mettre en valeur ce territoire. Ce projet est incompatible avec le projet du MTQ, qui prévoyait «un sentier multifonctionnel» et une bande verte de protection de 15 m entre la falaise et la nouvelle emprise de l'autoroute 20. Le BAPE Dans son rapport, le BAPE a estimé que le sentier multifonctionnel du MTQ, qui n'est au fond qu'une piste cyclable, ne servirait qu'à des fins récréatives et qu'il risque d'être peu fréquenté puisqu'il n'est pas relié au reste du réseau cyclable. Le BAPE estime que la zone tampon entre les infrastructures et la falaise devrait être deux fois plus large (au moins 30 m) «pour assurer la protection de la falaise et contribuer à la mise en valeur de l'écoterritoire». Le projet du MTQ Le MTQ n'a pas vraiment formulé de projet pour la falaise. Dans son projet, le Ministère céderait un couloir de 15 m, totalisant 5 hectares de superficie, qui longerait la falaise entre l'autoroute Décarie et la ville de Montréal-Ouest. Au sud de cette bande de protection, que le MTQ va porter à 30 m conformément aux suggestions du BAPE, le Ministère prévoit déplacer l'autoroute 20 (actuellement construite au sud de la gare Turcot) et un couloir ferroviaire de 8 à 10 voies longeant le territoire de la falaise. Le projet de la Ville Le «quartier de la Falaise» est la surprise du concept rendu public par la Ville de Montréal. Il s'élèverait à l'endroit où le MTQ prévoit faire passer l'emprise de l'autoroute 20 et les voies ferrées. La Ville de Montréal déplacerait ces infrastructures au sud de la gare Turcot , entre le canal de Lachine et le futur quartier. Des bâtiments industriels et commerciaux longeraient la nouvelle A-20, adossés à un secteur résidentiel de plusieurs milliers de logements orienté vers la falaise. Au pied de la falaise, un parc urbain mettrait le territoire en valeur et protégerait la faune - notamment les oiseaux - qui s'y est implantée. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201005/07/01-4278062-le-sud-ouest-a-la-croisee-des-chemins.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_montreal_173_accueil_POS1
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    Canadiens de Montréal

    Lisez un peu ce que le propriétaire des capitals de Washington a écrit à ses joueurs et entraineurs aujourd'hui, sur son blogue. Voici une traduction de ses propos. Nous avons perdu. Montréal a gagné. Les joueurs du Canadien méritent respect et félicitations pour avoir si bien joué pendant cette série. Ils se sont impliqués, se sont sacrifiés et ils ont travaillé plus fort que nous. Je n'ai jamais vu une si bonne défensive et autant de tirs bloqués lors d'une série. Je pense qu'ils ont bloqué autant de tirs que nous en avons réussis (mercredi). Une statistique que je n'avais jamais vue auparavant. À la fin, leurs gardiens ont été meilleurs que les nôtres. Ils ont employé une stratégie défensive qui fut frustrante. Ils ont opposé les bons trios. Ils étaient plus patients que nous. Ils respectaient davantage leur plan de match: patience, trappe, attente des chances en supériorité numérique. Ils ont joué pour que les pointages restent bas. Nous avons marqué trois buts lors des trois derniers matchs tout en tirant plus de 130 fois. Ce n'était pas suffisant. Ils ont profité des temps morts et marqué lorsqu'ils en ont eu la chance en supériorité numérique. Nous ne l'avons pas fait. Ils étaient dédiés au système de jeu défensif. Ils ont éteint nos joueurs-étoiles tout au long de la série. Je crois que notre quotient intellectuel de hockey fut faible pendant cette série et que nous ne nous sommes pas ajustés aux situations. On vit par l'attaque et on périt par l'attaque. Nous étions horribles sur les unités spéciales. Lorsque vous comptez plus de buts en infériorité numérique qu'avec l'avantage d'un homme dans une série de sept matchs, comment pensez-vous pouvoir gagner? Pour moi, ce fut la plus grosse surprise et déception. Nous étions incapables de marquer avec un avantage d'un ou deux hommes. Nous ne méritions pas de gagner. Et notre deuxième ligne n'a pas contribué comme elle l'a fait pendant la saison régulière. Nous avons marqué un but (mercredi) qui fut refusé. Nous n'étions pas assez fort mentalement pour outrepasser cela et capitaliser immédiatement, pour profiter du momentum d'avoir réussi à mettre une rondelle dans les filets. Montréal méritait la victoire. (Le Canadien) nous a battu trois fois sur quatre dans notre domicile, devant nos fans. Félicitations à Montréal. Ses joueurs continuent leur route alors que nous restons à la maison, devons répondre à des questions et faire de l'introspection. Mais la meilleure équipe a gagné, tout simplement.
  17. Selobn l'échéancier à la fin, il semblerait que le projet d'Hydro-Québec sur le cadrilatère St-Laurent n'est pas mort mais même confirmé! Nathaëlle Morissette La Presse Festivaliers, pas de panique. Bien que la portion du centre-ville destinée à accueillir les scènes extérieures des grands rendez-vous musicaux comme les FrancoFolies et le Festival de jazz ressemble davantage à un chantier de construction qu'à un lieu de spectacles, tout sera aménagé de façon fonctionnelle pour accueillir le public dès le 10 juin, date marquant le début des festivités. Selon l'échéancier établi, les travaux d'aménagement du Quartier des spectacles s'étaleront jusqu'en 2012. D'ici là, la Ville de Montréal, les organisateurs d'événements et les différents organismes participants se montrent optimistes et assurent que le vaste chantier n'affectera pas la tenue des différents spectacles. «Ça va être pensé pour faciliter l'accès aux festivaliers et c'est certain qu'on va s'occuper de bien les diriger», mentionne Isabelle Poulin, chargée de communications à la Ville de Montréal. «L'idée, c'est d'avoir le moins d'impact possible sur les festivals», ajoute pour sa part le directeur général du Partenariat du Quartier des spectacles, Pierre Fortin. Et cette cure de beauté qui bat présentement son plein n'inquiète pas outre mesure le président-fondateur du Festival de jazz et des FrancoFolies, Alain Simard. «C'est un défi logistique qui est sans précédent, mais on est très, très confiants, assure-t-il. Il n'y a aucune inquiétude. Nos équipes travaillent de très près avec tous les responsables de ces différents chantiers-là. Tout ça, c'est pour le mieux.» Chose certaine, pour le moment, la rue Saint-Catherine, entre Jeanne-Mance et Saint-Laurent, est littéralement prise d'assaut par les camions et les pelles mécaniques, ce qui empoisonne la vie de nombre de commerçants, de piétons et d'automobilistes. Les pelles mécaniques, qui s'activent sur la rue Sainte-Catherine, devraient néanmoins prendre une pause pendant les festivals. Et les visiteurs auront même la chance de découvrir un site transformé. La preuve : le spectacle d'ouverture des Francos - qui auront lieu cette année du 10 au 19 juin - inaugurera le parterre, une toute nouvelle scène située à l'ombre du chantier de la nouvelle salle de l'Orchestre symphonique de Montréal, a appris La Presse. Impossible toutefois de connaître pour le moment les noms des artistes qui fouleront cette nouvelle scène. Rappelons que l'an dernier, le chanteur Stevie Wonder avait été le premier à se produire sur la nouvelle place des Festivals, grande comme le square Victoria. Autre changement prévu : une grande entrée de site sera aménagée sur le boulevard de Maisonneuve, afin de désengorger Sainte-Catherine qui sera tout de même accessible aux piétons, mentionne Alain Simard. Et au lieu de masquer le chantier de la rue Président-Kennedy derrière des panneaux et des barbelés, on va plutôt... l'éclairer. «Ça va faire partie du décor», ajoute le grand patron des Francos, qui se dit convaincu que le public est toujours curieux de connaître et de découvrir l'ampleur de ce genre de travaux. Puis le terrain vacant, anciennement occupé par le Spectrum, sera transformé en site d'animation et de restauration. Bien que ces travaux et ces modifications temporaires risquent de demander un effort d'organisation afin d'aménager un site attrayant pour les festivaliers, Alain Simard ne craint pas une diminution de l'achalandage. «On a l'habitude, dit-il. On a eu à vivre avec la construction du stationnement souterrain de la Place des Arts. On a vécu à travers la construction du Musée d'art contemporain, situé directement sur le site. Ça fait partie des défis.» Pierre Fortin ajoute de son côté que le jeu en vaut la chandelle : «On est en train de bâtir quelque chose qui, dans trois ans, va être un joyau du centre-ville.» Échéanciers > Septembre 2010 : Inauguration de la promenade des artistes, qui longe le côté nord de la Place des Arts. > Fin 2010 : 2-22, rue Sainte-Catherine, où logeront CIBL et la Vitrine culturelle, le métro Saint-Laurent, l'École de danse contemporaine et le Cinéma Parallèle. > Été 2011 : rue Sainte-Catherine, entre la PdA et le Complexe Desjardins, Adresse symphonique, salle de l'OSM, boulevard Saint-Laurent. > Été 2012 : Esplanade Clark, côté est de la PdA, patinoire en 2013-2014. > Fin 2012 : Quadrilatère Saint-Laurent, bureaux d'Hydro-Québec.
  18. T'as pas tort, ça pourrait être intéressant.
  19. Je ne sais pas trop, le MTQ prend pas mal plus de place près de la falaise et ne crée pas de voie au sol pour circuler dans le quartier puisque les rail vont quand-même passés au nord au lieu de passé en dessous de l'autoroute pour continuer au sud de celle-ci. Il y a quand même de l'espace d'accord mais beaucoup plus à l'étroit et enclavé. Plus je regarde l'image même si on ne voit pas super bien...J'ai pas l'impression qu'il y ait de la place...
  20. Tommy Chouinard La Presse (Québec) Le projet du maire Tremblay pour le réaménagement de l'échangeur Turcot coûterait jusqu'à 6 milliards de dollars en plus de repousser la fin des travaux en 2022, selon l'évaluation réalisée par le ministère des Transports du Québec (MTQ). Une source bien branchée a révélé à La Presse, hier, les conclusions de cette évaluation. La facture du projet, d'abord évaluée entre 1,5 et 2 milliards de dollars, triplerait surtout en raison de la nécessité de construire des voies de déviation pour maintenir la circulation routière. Environ 280 000 véhicules circulent chaque jour sur l'échangeur Turcot. Selon l'évaluation du MTQ, après avoir aménagé ces routes, il faudrait détruire les structures actuelles, construire les nouvelles - l'échangeur circulaire - pour enfin démolir les voies de déviation. Le projet du MTQ permettait de conserver la structure actuelle le temps de construire un nouvel échangeur sur des remblais, donc plus près du sol. Les structures surélevées et les piliers de béton étaient démantelés à la fin des travaux seulement. Modifications substantielles Or, en novembre dernier, le BAPE a renvoyé le MTQ à sa table à dessin, exigeant des modifications substantielles. Québec cherche depuis à «bonifier» son projet, qui coûtera plus cher que le milliard et demi prévu lors de l'annonce en 2007. Les ouvrages surélevés de l'actuel échangeur Turcot représentent une superficie d'un peu plus de 160 000 m2. Ils seraient de 241 000 m2 dans le projet du maire, ce qui fait encore grimper la facture, selon l'évaluation du MTQ. Avec une construction sur remblais, le Ministère prévoyait des structures surélevées de 62 000 m2. Le réaménagement de l'échangeur Turcot devait se terminer en 2016. Comme le rapport du BAPE a forcé à revoir le projet, la ministre Julie Boulet parle maintenant de 2017. Selon l'évaluation du MTQ, le projet du maire nécessiterait cinq ans de plus. La mise en service du nouvel échangeur se ferait donc en 2022. Si des routes de déviation de la circulation n'étaient pas construites, le projet du maire coûterait 4 milliards et serait terminé pour 2019. Mais ce scénario serait difficilement réalisable, selon l'évaluation du MTQ, puisque des milliers de véhicules se retrouveraient à circuler ailleurs dans la métropole faute d'échangeur. **** et encore... **** (Québec) Le gouvernement n'a ni le «luxe» ni les «moyens de se payer» le projet du maire Tremblay pour le réaménagement de l'échangeur Turcot, estime la ministre des Transports, Julie Boulet. Ce projet est trop coûteux à ses yeux. Les évaluations de son ministère, dont La Presse révèle des détails ce matin, le chiffrent à six milliards de dollars.«C'est certain que c'est à peu près trois fois le prix du projet du ministère, a affirmé Mme Boulet ce matin. Et c'est l'argent des contribuables, de tous les contribuables du Québec. Alors quand on peut faire un échangeur à deux milliards, est-ce qu'on a le luxe ou les moyens de s'en payer un de six milliards? Nous, on est là pour bien gérer l'argent de la population. Chaque dollar doit être bien investi.» La ministre a également rappelé que le projet est «en processus depuis quelques années», et «les échéanciers sont très serrés». Elle veut la mise en service du nouvel échangeur en 2017. Selon les évaluations du MTQ, le projet du maire de Montréal ne serait complété qu'en 2022. De toute évidence, le torchon brûle entre le maire Tremblay et la ministre Boulet. «Ce n'est pas une question de bras de fer. Il y aura des discussions. On mettra les éléments sur la table, quels sont les résultats de l'analyse du ministère par rapport aux coûts et aux échéanciers», a dit Mme Boulet. Alors que le maire Tremblay se dit insatisfait de l'écoute du MTQ, Mme Boulet répond que, depuis le dépôt du rapport du BAPE en novembre, «il y a eu 40 rencontres avec les fonctionnaires de la Ville de Montréal sur le projet de Turcot. Des rencontres avec la Ville, il y en a eu un grand nombre, plus d'une centaine». «Moi, j'ai tout plein de dates», a-t-elle insisté. Elle souhaite s'entretenir avec Gérald Tremblay aujourd'hui. Questionné pour savoir si le projet du maire est plus respectueux du rapport du BAPE, Mme Boulet a déclaré : «Il faut voir. Vous n'avez pas vu le travail qui a été fait au cours des derniers mois, suite au BAPE. Il y a eu beaucoup de changements dans le projet du ministère. On présentera la position du gouvernement en temps et lieu». Rappelons qu'en novembre dernier, le BAPE a retourné le MTQ à sa planche à dessin, recommandant des modifications substantielles. Selon Mme Boulet, le projet du ministère, incluant les «bonifications» apportées à la suite du BAPE, coûterait entre 2 et 2,5 milliards de dollars. Le critique du Parti québécois en matière de transports, Stéphane Bergeron, estime que le projet du maire Tremblay «mérite d'être analysé sérieusement». Il accuse le MTQ de «spinner des chiffres» - six milliards - pour «discréditer» le projet. «Qu'il rende public les chiffres!» a-t-il lancé, mettant en doute l'évaluation faite. Selon lui, «le projet sera payé par les générations futures, donc il doit être construit pour les générations futures». Et le projet du maire répond aux «objections», aux «préoccupations» des groupes, et aux «suggestions» du BAPE. Il recueille un «grand assentiment», a-t-il ajouté. M. Bergeron reproche au MTQ de travailler en «vase clos». De son côté, le député Bernard Drainville se demande si le MTQ a calculé les coûts sur la santé publique de son projet. Il ne faut pas seulement tenir compte du «coût du béton» mais aussi des «coûts environnementaux» d'un projet, a ajouté son collègue Scott McKay, porte-parole en matière d'environnement. ***** wow, incroyable mais vrai...Dommage, j'aimais bien le fait d'avoir une quartier de la falaise...
  21. Donc, la 20 serait comme entre Drummondville et St-hyacinthe avec seulement une voie réservée en plus...je peux pas croire ça.
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