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  1. 20 juin 2007 La Presse Montréal se lance dans le marché du carbone. La Ville a vendu mardi à Gaz Métro le droit d'émettre 2000 tonnes de gaz à effet de serre (GES). Elle espère encourager la mise sur pied d'une Bourse du carbone et inciter les entreprises à échanger des droits de polluer. Des rénovations effectuées l'an dernier à la Station d'épuration des eaux usées ont fait chuter les émissions de CO2 de la métropole d'un million de mètres cubes, soit 2000 tonnes par année. La Ville a donc vendu ces « droits de pollution » à Gaz Métro. C'est précisément ce type de transaction qui aura cours dans une éventuelle Bourse du carbone. Des compagnies pourront acheter ou vendre des crédits de GES. Mais pour cela, il faut d'abord obtenir le feu vert d'Ottawa. Le ministre fédéral de l'Environnement, John Baird, a toujours été hostile à la Bourse du carbone. Son plan vert, dévoilé en avril, prévoit une réduction de 20% des émissions de GES d'ici à 2020, par rapport à 2006. Pour le moment, il n'impose aucune cible précise aux entreprises. Sans plafonds, l'industrie ne prend part au marché du carbone que sur une base volontaire. «On ne va pas attendre que les gouvernements soient prêts à y aller. Si on veut profiter de ce nouveau marché, on doit assumer le leadership maintenant», indique le conseiller responsable du développement durable, Alan DeSousa. Nombre d'entreprises ne savent plus sur quel pied danser, indique le vice-président développement durable chez Gaz Métro, Jean Simard. Elles savent qu'elles devront répondre à de nouvelles exigences gouvernementales, mais ignorent leur teneur. «Ce qu'on ne veut pas, c'est de l'incertitude réglementaire et législative. Au moment où l'on se parle, on nage dans l'incertitude depuis quatre ou cinq ans.» La vente rapportera 14 000$ à la Ville, soit environ 7$ la tonne de CO2. C'est à peu près le même cours qu'au Chicago Climate Exchange, le seul marché du genre en Amérique du Nord. Si le gouvernement adopte des cibles plus contraignantes, la valeur des titres devrait augmenter, indique le vice-président de la Bourse de Montréal, Léon Bitton. «Aujourd'hui dans un marché volontaire, la demande est volontaire, dit-il. Dans un marché réglementé, la demande sera obligatoire. Si les cibles sont contraignantes, on devrait créer plus de demande. Et en créant plus de demande, ça devrait avoir un impact sur le prix.»
  2. Québec se surpasse, Ottawa rate sa cible Publié le 16 avril 2014 à 08h15 C'est fait: les derniers chiffres montrent que le Québec a réduit ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 6,8% entre 1990 et 2012, ce qui signifie qu'il a surpassé son objectif. Du côté d'Ottawa, ce que tout le monde savait est maintenant officiellement confirmé: le Canada a complètement raté les cibles qu'il s'était engagé à atteindre en signant le protocole de Kyoto et semble en très mauvaise posture pour atteindre les objectifs pourtant beaucoup moins ambitieux qu'il s'est fixés par la suite. Explications. Le Québec - 6,8% C'est la réduction des émissions de GES du Québec entre 1990 et 2012. Le Québec s'était engagé à réduire ses émissions de 6% entre 1990 et 2012 et a donc dépassé son objectif. «Les bonnes nouvelles sont rares dans le dossier du réchauffement climatique et en voici une. Je pense qu'il faut saluer la chose», souligne Hugo Séguin, chercheur en enjeux énergétiques et politiques climatiques au CERIUM. Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada, note que, compte tenu de la croissance du PIB pendant cette période, l'intensité des émissions par rapport à la taille de l'économie a diminué de 30% au Québec entre 1990 et 2012. Hugo Séguin, du CERIUM, ne le cache pas: le ralentissement économique qui a frappé le Québec à la suite de la crise financière mondiale de 2008 a sans aucun doute aidé la province à atteindre sa cible. Des fermetures d'usines, notamment dans les secteurs du magnésium et des pâtes et papiers, ont aussi aidé la cause. «La conjoncture explique une partie des diminutions. Mais l'analyse des données montre que l'action gouvernementale dans certains créneaux a aussi eu des impacts très importants», dit M. Séguin. L'expert cite notamment les programmes qui ont permis aux particuliers et aux entreprises de troquer le mazout pour des sources de chauffage moins polluantes. Le Canada + 18,3% C'est l'augmentation des émissions de GES au Canada entre 1990 et 2012. Le 11 décembre 1997, le Canada avait pourtant signé le protocole de Kyoto, s'engageant à ramener en 2012 ses émissions à 6% sous les niveaux de 1990. Le Canada a ensuite annoncé une nouvelle cible beaucoup moins ambitieuse, soit une réduction de 17% en 2020... mais sous les niveaux de 2005. Or, les émissions du pays ont bondi de 25% entre 1990 et 2005. Comme le Québec, l'Ontario a réduit considérablement ses émissions entre 1990 et 2012, avec une baisse de 5,6%. La décision de fermer les centrales au charbon, notamment, a contribué à cette réduction. Un coup d'oeil aux chiffres montre cependant que les efforts des deux provinces ont été complètement noyés par les augmentations en provenance de l'Alberta, où le secteur des sables bitumineux a crû en flèche. Pendant la même période, les émissions y ont bondi de 46% pour atteindre 249 000 mégatonnes de CO2, soit plus que le Québec et l'Ontario réunis. Patrick Bonin, de Greenpeace Canada, note que le secteur du pétrole et du gaz a maintenant surpassé celui des transports pour devenir le plus important émetteur de GES au pays. http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201404/16/01-4758112-quebec-se-surpasse-ottawa-rate-sa-cible.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_environnement_263_accueil_POS1
  3. L'île de Montréal a atteint Kyoto Publié le 12 juin 2013 à 14h06 L'abandon progressif du mazout pour chauffer les maisons a permis à l'agglomération de Montréal de rejoindre un club select: elle figure parmi les bons élèves qui ont respecté un des principaux objectifs du protocole de Kyoto, soit de diminuer de 6% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. L'inventaire 2010 des GES, que vient de rendre public la Ville de Montréal, attribue essentiellement cette performance au secteur résidentiel, dont les émissions ont baissé de 40% entre 1990 et 2009. Le secteur industriel a quant à lui diminué ses émissions de 7%. Le portrait est tout autre en ce qui concerne les secteurs commercial et institutionnel, dont les émissions ont augmenté de 34%. «La croissance de la demande énergétique du secteur ainsi que l'augmentation de la consommation de mazout et de gaz naturel» expliquent cette hausse, note le rapport. Ce bilan concerne la Ville de Montréal, ses 19 arrondissements et les 14 villes reconstituées sur l'île. L'agglomération couvre un territoire d'environ 500 km carrés pour une population de 1,8 million d'habitants. Les émissions de ce grand ensemble sont passées de 15 013 kilotonnes d'équivalent CO2 en 1990, à 14 090 kilotonnes en 2009. L'agglomération est cependant encore loin de l'objectif annoncé en 2005, qui était de réduire de 30% d'ici 2020 les émissions par rapport à 1990. «La réduction globale de 6% (...) peut sembler mineure, mais il est important de considérer que cette réduction a eu lieu malgré une hausse de 6% de la population», explique le rapport. En terme d'émissions de GES par habitant, on note ainsi une baisse de 11% entre 1990 et 2009. Au Quebec, pendant la même période, les émissions par habitant ont baissé de 13%. Plus de détails à venir. http://www.lapresse.ca/environnement/201306/12/01-4660516-lile-de-montreal-a-atteint-kyoto.php
  4. Les taux de réduction des gaz à effet de serre atteints l'an dernier sont 10 fois moins élevés que les prévisions des conservateurs à Ottawa, montre un rapport d'Environnement Canada. Pour en lire plus...
  5. Le Québec fait la leçon à Ottawa Agence QMI Michel Hébert 13/12/2009 16h13 Même s'il pollue autant qu'en 1990 - Le Québec fait la leçon à Ottawa Jean Charest profitera de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques pour exiger une réduction significative des gaz à effet de serre au Canada. © Photo Archives Même si le Québec pollue lui-même autant qu’il y a vingt ans, Jean Charest profitera de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques pour exiger une réduction significative des gaz à effet de serre au Canada. «On a va continuer à faire preuve de leadership», a déclaré M. Charest alors qu’il s’envolait hier pour la capitale danoise au terme de sa mission économique en Russie. Insatisfait des cibles choisies par Stephen Harper, M. Charest soutient qu’en s’appuyant sur l’année 2006, le gouvernement fédéral aura un effet minime sur la production de GES au pays. Ottawa devrait plutôt aligner ses efforts sur l’année 1990, la référence de plusieurs pays européens. «Ottawa devrait viser 1990, on devrait tous avoir un language commun sur le plan technique», estime Jean Charest. Le gouvernement fédéral n’apprécie évidemment pas ces pressions et Stephen Harper compte sur son ministre de l’Environnement, James Prentice, pour remettre les pendules à l’heure. Jean Charest court effectivement un risque. Car même s’il se donne une cible spectaculaire et embarrassante pour Ottawa, le Québec pollue lui-même autant qu’en 1990. Et bien qu’il ait toujours publiquement appuyé l’Accord de Kyoto, il n’a globalement pas avancé dans sa guerre contre les GES, indique le relevé national des GES d’Environnement Canada de 2009 consulté par le Journal. Qu’il appuie sa performance sur l’année de référence de 2006 ou sur celle de 1990, le Québec émet autant de GES, voire un peu plus: 82 600 tonnes en 1990 contre 85 664 tonnes en 2007, en hausse de 3,7%, indique le rapport de l’agence fédérale. Le Québec n’est toutefois pas un grand pollueur; il produit 0,2% des GES au monde. À cause de sa grande capacité hydro-électrique, il ne produit que 11,1 tonnes de GES par personne. Le ratio est de 70 tonnes en Alberta et de 72 tonnes en Saskatchewan. L’Ontario se compare au Québec avec une production de GES de 15 tonnes per capita. Arrivé dans la capitale danoise hier le premier ministre Jean Charest fera connaître la cible du Québec dans les cercles d’influence. Il multipliera les interventions pour que le gouvernement fédéral vise plus qu’une réduction des GES de 3% par rapport à 1990. «On peut faire mieux», dit-il. Pour forcer la main de Stephen Harper, M. Charest fera savoir à un auditoire le plus large possible qu’il vise, lui, une réduction des GES de 20% par rapport à 1990 alors qu’Ottawa appuie son objectif de -20% sur l’année 2006. «On va donner l’exemple en choisissant nous-même une cible très contraignante, ambitieuse. Et nous allons travailler avec d’autres gouvernements pour s’engager dans des systèmes de réduction des GES, incluant une bourse du carbone», a expliqué M. Charest. Mardi, il coprésidera le Forum des leaders, une organisation regroupant des états fédérés ou «sous-nationaux» tels la Californie, la principauté de Monaco, le Poitou-Charente et l’Australie du Sud. Devraient y être l’influent gouvernement californien Arnold Schwaznagger, le prince Albert de Monaco, Ségolène Royal et Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU. M. Charest affirme que les 192 pays participant à la conférence de Copenhague parviendront probablement à une entente de principe qui débouchera sur un accord-cadre, une sorte de Kyoto II. Le Canada n’aura pas le choix d’y souscrire, estime Jean Charest. «Le défaut de s’obliger à des objectifs contraignants pourrait nous rendre vulnérables à des sanctions commerciales», dit-il. Les produits canadiens, y compris évidemment ceux du Québec, pourraient être soumis à une nouvelle taxe sur le carbone, ce qui serait nuisible sur les marchés extérieurs.
  6. Publié le 07 septembre 2009 à 09h33 | Mis à jour à 09h39 Le Japon vise 25% de réduction de CO2 entre 1990 et 2020 Agence France-Presse Tokyo Le futur premier ministre japonais Yukio Hatoyama a annoncé lundi que le Japon allait tenter de réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020 par rapport à 1990, revoyant à la hausse l'objectif fixé par le gouvernent sortant. «Comme objectif à moyen terme, nous visons une réduction de 25% d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990, en nous basant sur les demandes scientifiques dans l'espoir d'arrêter le réchauffement climatique», a déclaré M. Hatoyama lors d'une réunion internationale sur le changement climatique à Tokyo. Président du Parti Démocrate du Japon (centre-gauche) victorieux des récentes élections législatives, M. Hatoyama sera désigné premier ministre par la Chambre des députés le 16 septembre. Ce chiffre annoncé par le prochain chef du gouvernement est plus ambitieux que la réduction de 8% fixée en juin par le premier ministre conservateur sortant, Taro Aso, pour la même période de référence. «Ceci est une promesse politique sur laquelle nous nous étions engagés dans notre manifeste électoral», a expliqué M. Hatoyama. «Nous devons l'accomplir en prenant toutes les mesures nécessaires». Le Japon défendra cet objectif de 25% dès la prochaine réunion organisée par l'ONU à New York le 22 septembre, préparatoire au sommet de Copenhague de décembre. Sous l'égide de l'ONU, ce sommet vise à trouver un accord international pour succéder au protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de GES considérées comme largement responsables du changement climatique. M. Hatoyama a toutefois averti que le Japon ne voulait pas avancer seul sur ce sujet. «Un accord enthousiaste avec la participation de tous les grands pays est une condition nécessaire à notre promesse devant la communauté internationale», a-t-il souligné. Deuxième économie mondiale, l'archipel n'est que le cinquième émetteur de gaz à effet de serre, derrière la Chine, les États-Unis, l'Inde et la Russie. Le futur premier ministre a annoncé en outre qu'il lancerait «une initiative immédiatement après la formation du gouvernement» pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de GES. «Nous pensons que les pays en développement doivent aussi faire un effort pour réduire leur GES, car le changement climatique est un problème planétaire. Les pays développés doivent fournir un soutien financier et technique aux pays en développement qui essaient de réduire leurs émissions», a-t-il expliqué. La question de l'aide financière apportée par les pays riches aux pays pauvres pour réduire leurs émissions constitue un désaccord de taille dans les négociations en vue du sommet de Copenhague.
  7. Publié le 03 novembre 2008 à 10h22 | Mis à jour à 10h25 GES par habitant : le Québec chef de file François Cardinal La Presse La bonne nouvelle : Le Québec affiche toujours le plus faible taux d'émissions de gaz à effet de serre (GES) par habitant au pays. La mauvaise : il a été incapable de réduire ses émissions ne serait-ce que d'une tonne au cours des 15 dernières années. Le ministère de l'Environnement a publié cet avant-midi les plus récents chiffres de l'Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que leur évolution entre 1990 et 2006. On y apprend entre autres que le Québec a vu ses émissions totales croître de 1,6 % depuis 1990, année de référence du protocole de Kyoto. Il s'agit de l'un des plus faibles taux d'augmentation au Canada, loin derrière la Saskatchewan (63,6 %), l'Alberta (36 %) et la Colombie-Britannique (27,4 %). Dans l'ensemble, le Québec émettait en 2006 quelque 84 Mt de GES, ce qui représente 11,7 % du total canadien. La province fait ainsi belle figure en comparaison avec l'Ontario et l'Alberta, qui émettaient respectivement 190 Mt (26,2 %) et 234 Mt (32,3 %) du bilan canadien des émissions de GES. Si l'on s'attarde plutôt aux émissions par habitant, le Québec fait meilleure figure encore. Depuis 1990, celles-ci ont diminué de 7 % pour s'établir à 11,1 tonnes par habitant. Si l'on s'attarde aux dernières années, de 2003 à 2006, la réduction atteint 5,5 %. «Le Québec présente déjà depuis plusieurs années le meilleur bilan d'émissions de GES par habitant au Canada et cette baisse additionnelle de nos émissions vient confirmer notre position parmi les chefs de file au Canada», a indiqué la ministre de l'Environnement, Line Beauchamp. Le transport, c'est-à-dire l'ensemble des autos, des camions, des avions et des bateaux, est toujours le plus important émetteur au Québec, étant responsable à lui seul de 40 % des GES. Entre 2003 et 2006, les émissions de ce secteur ont crû de 0,6 %. L'industrie suit de près, émettant 33,6 % des gaz à effet de serre de la province. Puis vient le chauffage (résidentiel, commercial et institutionnel) au 3e rang, avec 12,5 % des émissions. Les secteurs de l'agriculture (7,5 %), des déchets (5,9 %) et de l'électricité (0,5 %) suivent La baisse des émissions depuis 2003 s'explique en grande partie par l'importante baisse constatée dans les secteurs du chauffage, soit 22,3 %. Cela fait une nette différence, étant donné que le chauffage, des résidences, des commerces et des institutions, provient de combustibles fossiles. On constate également des baisses dans le secteur industriel (2,6 %) et le secteur de l'agriculture (2 %).
  8. Le Marché climatique de Montréal suit de près la campagne électorale Sylvain Larocque La Presse Canadienne Montréal Les dirigeants du Marché climatique de Montréal ne sont pas indifférents au déroulement de la campagne électorale fédérale, puisque son résultat pourrait influencer le volume de transactions sur cette nouvelle Bourse. Le Marché climatique, une filiale de la Bourse de Montréal, en est encore à ses premiers balbutiements. Tout juste 400 contrats à terme y ont été négociés depuis son lancement en grande pompe, en mai. La situation découle notamment du fait que le gouvernement conservateur n'a pas encore adopté toutes les règles qui doivent encadrer la négociation de crédits de carbone au Canada, explique Léon Bitton, vice-président, Recherche et développement, à la Bourse de Montréal. «On s'attendait à ce que ce soit un démarrage lent, progressif, a-t-il déclaré au cours d'un entretien téléphonique. Ce n'est pas un investissement à court terme, c'est un positionnement à long terme.» Le mois dernier, Ottawa a fait un pas de plus en dévoilant le mode de fonctionnement du Système canadien de crédits compensatoires, l'une des cinq façons pour les entreprises de se conformer à leurs cibles de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces nouvelles règles, qui doivent entrer en vigueur d'ici la fin de l'année si les conservateurs restent au pouvoir, encadrent les projets volontaires de réduction d'émissions de GES menés par des sociétés non visées par les cibles fédérales. Les règles sur les crédits compensatoires donnent de l'information précieuse aux sociétés désireuses d'acheter ou de vendre les droits liés à des crédits de carbone par le biais du Marché climatique, mais on ne sait pas encore quel impact elles auront sur le prix d'une tonne de carbone. On aura une meilleure idée de la valeur réelle d'une tonne de carbone au Canada lorsque le gouvernement fédéral publiera les cibles de réduction précises pour chaque secteur industriel, d'ici l'année prochaine. Chaque entreprise saura alors si elle est bien placée pour surpasser ou rater son objectif et si elle doit, par conséquent, acheter ou vendre des crédits de carbone. Plus la demande de crédits sera forte, plus les prix seront élevés. Les cours varieront aussi en fonction de la popularité des autres moyens que les sociétés industrielles peuvent employer pour se conformer aux exigences de réduction: la contribution à un fonds technologique (au coût de 15 $ la tonne de CO2 entre 2010 et 2012, puis de 20 $ la tonne en 2013) et l'achat de crédits internationaux. Au premier jour de négociation du Marché climatique, le 30 mai, le contrat à terme pour une tonne de CO2 livrée en juin 2011 s'échangeait à environ 10 $. Vendredi, son cours avait grimpé à 13 $, une hausse appréciable de 30 pour cent. Incertitude postélectorale? L'issue de la présente campagne électorale pourrait avoir un impact sur le volume de négociation au Marché climatique, surtout si un parti d'opposition prend le pouvoir et met au panier le plan conservateur et ses règles de conformité. «De façon générale, quand il y a plus d'incertitude (à l'égard des règles de réduction), ça crée moins d'intérêt (pour le Marché climatique) parce que lorsqu'on dit 'incertitude', ça veut dire que si je suis (le producteur d'électricité) TransAlta et que je ne sais pas si je suis acheteur ou vendeur de crédits selon (la plateforme électorale de tel ou tel parti), eh bien je vais attendre de savoir», souligne M. Bitton. Il reste à voir combien de temps durerait l'incertitude résultant d'un changement de gouvernement. «Il y a une notion de clarté qui est essentielle dans ce marché-là, convient Léon Bitton. Maintenant, comment est-ce qu'on définit l'incertitude? Si le nouveau parti au pouvoir a déjà une plateforme, un modèle (de réduction des émissions de GES) et qu'il a déjà annoncé quel va être son programme, peut-être que l'incertitude n'est pas si grande.» Cibles absolues ou relatives? Maintenant, quel type de cibles de réduction est susceptible de susciter davantage de volume au Marché climatique de Montréal: les cibles relatives, fondées sur l'intensité des émissions et préconisées par les conservateurs, ou les cibles absolues mises en l'avant par les libéraux, les bloquistes, les néo-démocrates et les verts? Plusieurs spécialistes estiment que les cibles absolues sont, de manière générale, plus exigeantes pour les sociétés industrielles, de sorte qu'elles sont susceptibles de contraindre ces dernières à acheter un plus grand nombre de crédits de carbone comparativement à un cadre fondé sur des cibles d'intensité. Léon Bitton n'est est pas si sûr. «Les cibles absolues pourraient éventuellement créer plus de demande (sur le Marché climatique), mais pas toujours, en fonction de comment elles sont établies, soutient-il. Une cible basée sur l'intensité peut être aussi contraignante, suivant son pourcentage. Vous pouvez très bien avoir une cible absolue moins contraignante qu'une cible basée sur l'intensité. (...) Donc pour nous, que ce soit une cible absolue ou une cible basée sur l'intensité, ça ne change rien à notre modèle de marché.» La seule chose qui pourrait empêcher le Marché climatique de fonctionner de façon optimale, c'est que le gouvernement abandonne l'idée de permettre aux entreprises de recourir à une Bourse pour acheter des crédits de carbone. Pour l'instant, aucune formation politique fédérale n'en est là. «Quel que soit le parti au pouvoir, une fois que les règles du jeu auront été bien clarifiées, on s'attend à ce qu'il y ait un plus grand nombre d'intervenants qui vont traiter sur notre marché», affirme M. Bitton. Les conservateurs se sont engagés à réduire de 20 pour cent, d'ici 2020, les émissions de GES du Canada par rapport aux niveaux de 2006. Les quatre autres partis visent des objectifs plus ambitieux. Le Parti libéral mise surtout sur sa proposition de taxe sur le carbone pour réduire les émissions de GES, mais n'entend pas interdire l'échange de crédits en Bourse pour autant. Le Nouveau Parti démocratique, qui s'oppose à une taxe sur le carbone, compte principalement sur une Bourse du carbone pour l'atteinte de ses objectifs de réduction.
  9. Un nouveau rapport démontre que les provinces accélèrent la cadence dans la lutte aux changements climatiques July 16, 2008 QUÉBEC – Dans son nouveau rapport d’évaluation des plans des provinces pour lutter contre les changements climatiques, la Fondation David Suzuki constate que la plupart des provinces ont réagi à l’absence de leadership du gouvernement fédéral et qu’elles ont adopté des politiques concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). « Les provinces et les territoires ont décidé de combler le vide laissé par le gouvernement fédéral et d’agir par elles-mêmes » expliquait l’auteur du rapport, Dale Marshall, analyste de politiques en matière de changements climatiques à la Fondation David Suzuki. « La plupart des gouvernements provinciaux et territoriaux réalisent maintenant l’urgence de la situation et ils mettent en place leurs propres mesures de réduction des GES ». La Fondation a dévoilé ce rapport aujourd’hui dans le cadre de la réunion du Conseil de la fédération à Québec – une rencontre des premiers ministres des provinces et des territoires pour discuter des mesures à prendre pour contrer les changements climatiques. Le rapport s’intitule Un virage énergique : Devant l’inaction du fédéral, les provinces s’attaquent aux changements climatiques. Il fait notamment état des réductions et des augmentations des émissions de gaz à effet de serre de chaque province et territoire dans différents secteurs. On y retrouve aussi une analyse et une évaluation des performances et des politiques des gouvernements provinciaux. Le rapport révèle que la majorité des provinces ont adopté des cibles et des mesures de réduction des GES plus musclées que celles du gouvernement fédéral. Quatre provinces sont en tête du peloton grâce à leurs politiques progressistes et concrètes (Colombie-Britannique, Québec Manitoba, Ontario). Vient ensuite un groupe de provinces et territoires qui ont fait des pas dans la bonne direction, mais qui doivent renforcer encore leurs politiques (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard, Nunavut). Les gouvernements qui se classent dans l’avant-dernier groupe ont adopté des plans peu contraignants ou trop vagues (Terre-Neuve-et-Labrador, Yukon, Territoires-du-Nord-Ouest, Saskatchewan). Finalement, la pire province, l’Alberta, a enregistré des hausses radicales de ses émissions, et elle n’a aucun plan pour les réduire d’ici 2020. La Colombie-Britannique occupe le premier rang au classement. L’Alberta est dernière. Les provinces les plus progressistes : • La Colombie-Britannique mérite cette année le titre de chef de file au pays grâce à sa taxe sur le carbone, ses normes d’efficacité énergétiques obligatoires pour les véhicules et son engagement à imposer un plafond et des réductions d’émissions dans le secteur industriel. • Le Québec a un plan de réduction des GES solide et sa cible équivaut presque à celle du Protocole de Kyoto. Le gouvernement a aussi annoncé son intention d’implanter un système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions pour le secteur industriel. • Le Manitoba a adopté par réglementation des cibles de réduction semblables à celles de Kyoto et il a élaboré un nouveau plan de lutte aux changements climatiques plus musclé. Le Manitoba est un leader au pays dans le domaine des thermopompes géothermiques, une technologie qui utilise l’énergie renouvelable du sol pour le chauffage et la climatisation. • L’Ontario a présenté des programmes intéressants dans le domaine des énergies renouvelables, de la conservation de l’énergie et de l’efficacité énergétique. Elle a aussi annoncé son intention d’implanter un système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions pour le secteur industriel. Par contre, la stratégie énergétique de la province demeure fortement axée sur la rénovation des vieilles centrales nucléaires et sur la construction de nouveaux réacteurs, ce qui réduit les ressources disponibles pour le développement des énergies propres. Ces provinces ont fait des pas dans la bonne direction, mais elles doivent renforcer encore leurs politiques : • Le Nouveau-Brunswick s’est engagé à ramener ses émissions à leur niveau de 1990 d’ici 2012. Il a aussi établi des cibles de production d’énergie renouvelable et renforcé le mandat de l’organisme provincial de promotion de l’efficacité énergétique. Par contre, les résultats de ces mesures seront anéantis si la province donne le feu vert à certains projets énergétiques non durables, comme la construction d’une autre grande raffinerie de pétrole ou l’aménagement d’un terminal méthanier. • La Nouvelle-Écosse a aussi des cibles obligatoires de réduction des GES et elle a adopté des politiques en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. La province doit cependant faire mieux pour réduire les émissions de ses centrales au charbon. • L’Île-du-Prince-Édouard avait pour objectif de produire 15 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2010. Elle a atteint cet objectif dès 2007, soit trois ans plus tôt que prévu. Par contre, la province a été peu active dans le dossier des changements climatiques au cours des dernières années et elle n’a toujours pas de plan d’action global. • Terre-Neuve-et-Labrador a mis sur pied différents projets d’énergie renouvelable. Toutefois, elle n’a pas de politiques de réduction pour ses deux principaux secteurs d’émissions : la production d’électricité et l’exploitation du pétrole et du gaz en mer. Ces provinces sont au bas de la liste parce qu’elles n’ont pas de plan ou de mesures dignes de ce nom pour réduire les émissions : • L’Alberta a présenté un nouveau plan – mais il est moins ambitieux et plus vague que celui de 2002. L’Alberta est le plus important émetteur de GES du pays. Son plan prévoit une augmentation des émissions au moins jusqu’en 2020. À cette date, les émissions de la province seront 45 % plus élevées qu’en 1990. • La Saskatchewan a présenté son premier plan en 2007 et il comprenait des cibles ambitieuses de réduction des émissions. Malheureusement, le nouveau gouvernement au pouvoir a éliminé une bonne partie des programmes de lutte aux changements climatiques. « Les provinces qui ont des plans solides doivent poursuivre leur mise en oeuvre et investir les ressources nécessaires pour qu’ils se traduisent par des réductions concrètes des émissions », expliquait Ian Bruce, spécialiste des changements climatiques à la Fondation David Suzuki. « Quant à celles qui hésitent encore, elles doivent profiter de l’occasion et emboîter le pas des chefs de file. » La Fondation David Suzuki demande au gouvernement fédéral d’assumer lui aussi ses responsabilités et d’établir des normes pancanadiennes sévères (notamment pour établir une équité entre les provinces). De telles normes sont aussi essentielles pour contrôler les augmentations radicales des émissions de l’Alberta.
  10. http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/12/20071206-163400.html Lutte aux GES Montréal accueillerait un organisme international La Presse Canadienne Par Jocelyne Richer 06/12/2007 16h34 Lutte aux GES - Montréal accueillerait un organisme international © Ryan Remiorz (PC) Montréal pourrait bien devenir la plaque tournante internationale de la lutte aux changements climatiques, selon ce qu'a appris La Presse Canadienne, jeudi. Un nouvel organisme environnemental d'envergure internationale, et voué spécifiquement à la lutte aux gaz à effet de serre (GES), pourrait bientôt avoir pignon sur rue à Montréal, si les promoteurs du projet gagnent leur pari. Avec à leur tête Équiterre et l'appui de Montréal international, des groupes écologiques québécois mènent présentement leur cabale pour que Montréal accueille cet organisme, dont le mandat serait à la fois de coordonner et d'accélérer la lutte internationale aux changements climatiques. Les groupes écologiques présents jusqu'à la semaine prochaine à Bali, en Indonésie, pour la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, en profitent pour promouvoir ce projet, qui est encore embryonnaire. Le but consiste à créer une vaste coalition de groupes et d'organismes prônant la réduction des gaz à effet de serre. «Ce qu'on souhaite, c'est structurer encore plus les efforts de mobilisation à l'échelle internationale, mieux structurer nos actions», a expliqué en entrevue téléphonique, depuis Bali, un porte-parole d'Équiterre, Jean-François Nolet. Équiterre, qui souhaite voir le dossier aboutir rapidement, a obtenu récemment une subvention de Montréal international pour pousser le dossier. Montréal international vise le rayonnement de la métropole à travers le monde, en cherchant à attirer chez nous des organismes internationaux. Déjà, neuf organisations internationales vouées à la défense de l'environnement ont abouti à Montréal. Le projet piloté par Équiterre viendrait «conforter cette masse critique», a indiqué jeudi le porte-parole de Montréal international, Louis Arsenault, confirmant l'intérêt de la métropole pour ce type d'initiatives, sans vouloir commenter le projet comme tel. Compte tenu que l'importance de l'enjeu «ne fait plus de doute» partout sur la planète, «toute initiative sérieuse, valable» sera appréciée, a-t-il ajouté. De son côté, Équiterre se montre optimiste et enthousiaste. «On a un certain leadership dans la création d'une organisation, d'une mobilisation, d'une sensibilisation, sur les changements climatiques», a commenté M. Nolet, en souhaitant voir Montréal projeter une image verte aux quatre coins de la planète. «Montréal peut être une plaque tournante au niveau environnemental. (...) Le Québec est un peu la Californie du nord», selon lui. «On ne peut pas perdre ce pari de réduire les gaz à effet de serre et de contrôler les changements climatiques. Il y a un mouvement mis en branle tellement important que de perdre ce pari-là semble à ce moment-ci impossible», a-t-il dit. Un des mandats du futur organisme, qui n'a toujours pas de nom, serait par exemple de trouver du financement pour mener à bien des campagnes de sensibilisation entreprises dans différents pays, explique M. Nolet. «Il se passe plein de choses en Inde, en Chine, en Turquie, en Pologne. Comment on peut s'assurer que ces initatives-là perdurent durant les prochaines années pour s'assurer d'une réponse politique à la question des changements climatiques?», se demande-t-il.
  11. 16/03/2007Le Québec est le troisième émetteur de polluants atmosphériques en importance au Canada, selon les plus récentes données compilées par l'Association canadienne du droit de l'environnement. Il se classe quatrième pour les GES. Les installations québécoises ont rejeté en 2005 près de 600 millions de kilogrammes de polluants dans l'air, soit 15 % de la totalité émise par le Canada Ainsi, la Belle Province se classe troisième derrière la championne incontestée, l'Alberta (27 %), et sa plus proche voisine, l'Ontario (21 %). Au total, les entreprises canadiennes ont émis plus de 4 milliards de kilogrammes de polluants atmosphériques, dont les trois quarts sont jugés toxiques par la Loi canadienne sur la protection de l'environnement. Ces polluants sont associés à la contamination toxique, au smog, aux pluies acides ainsi qu'à divers effets sur la santé tels que les troubles respiratoires et le cancer. GES En ce qui a trait aux GES, le Québec se classe en quatrième position, côte à côte avec la Saskatchewan, en frôlant les 20 millions de tonnes. Le Québec est néanmoins bien loin de l'Alberta (110 millions) et de l'Ontario (80 millions). Le total canadien d'émissions de GES par les entreprises est de 279 tonnes, comparativement à 278 pour l'année 2004. Ces données sont publiées alors même qu'un comité parlementaire révise la Loi sur la qualité de l'air, qui sera déposée devant le Parlement d'ici la fin du mois. «L'environnement est la priorité des Canadiens et devrait également être la priorité de nos élus, qui devraient s'engager à apporter des changements nécessaires et à adopter une loi sur la qualité de l'air qui soit efficace», soutient Aaron Freeman, directeur des politiques pour le groupe Défense environnementale. Les chiffres sont fournis par les entreprises elles-mêmes à l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP). Le classement est effectué à partir de ces données par l'organisme Défense environnementale et l'Association canadienne du droit de l'environnement.
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