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SLR Rive-Sud - Pont Champlain - Montréal


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<header style="box-sizing: border-box; color: rgb(0, 0, 0); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 16.260000228881836px;">Le SLR du futur pont Champlain compromis?

 

</header>Le Devoir

21 mai 2014 |Jeanne Corriveau | Montréal

Même si le projet de système léger sur rail (SLR) sur le futur pont Champlain est remis en question, le maire Denis Coderre continue d’y croire. Il propose maintenant que l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) étudie le projet.

 

L’ancien gouvernement péquiste avait privilégié le SLR pour le nouveau pont, mais le nouveau ministre des Transports, Robert Poëti, hésite encore compte tenu de l’état des finances publiques.

 

Pour leur part, des urbanistes doutent que le SLR soit la meilleure option. Professeurs à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, Gérard Beaudet, Michel Gariépy et Franck Scherrer, de même que Jacques Roy, professeur à HEC Montréal, ont récemment exprimé leurs réserves à l’égard de ce projet qui empêchera toute desserte directe d’autobus provenant de la Rive-Sud vers des pôles achalandés à Montréal.

 

Compte tenu des investissements prévus de 2 milliards, les experts sont d’avis qu’il faudra faire une sérieuse évaluation des coûts avant de se lancer dans cette aventure.

 

Consultation proposée

Denis Coderre lui, croit que le SLR est le bon choix. «Ça va prendre un débat sur le SLR. J’ai toujours pensé que c’est une bonne chose, mais je ne suis peut-être pas d’accord sur le tracé. Je serais d’accord pour que l’OCPM puisse se pencher sur le SLR», a-t-il commenté mardi.

Le maire a par ailleurs rejeté les prétentions de la Fédération canadienne des contribuables qui, mardi, a fait valoir que l’ensemble des Canadiens n’avait pas à payer un pont local. «Les Québécois devraient remercier le gouvernement Harper plutôt que de cracher sur cette offre de construire un pont à péage», a soutenu la Fédération en pressant le gouvernement Harper d’interrompre les travaux de reconstruction du pont puisque le nouveau gouvernement de Philippe Couillard rejette le péage : «Je n’ai pas de temps à perdre avec ce monde-là, a rétorqué Denis Coderre. On sait qu’on est tous des payeurs de taxes. On sait que ce n’est pas un pont local. Qu’ils ne viennent pas me badrer avec ça.»

En compagnie de la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, Denis Coderre sera d’ailleurs entendu le 28 mai prochain par le comité sénatorial chargé d’étudier le projet de loi C-31 qui officialise le péage sur le pont.

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Membres prolifiques

M. Couillard vient d'être interviewé à R-C et il a presque confirmé que ça ne sera pas un SLR même s'il ne voulait pas le dire officiellement. Il a dit qu'il fallait faire des choix entre le train de l'ouest, la prolongation du métro et un SLR... on peut donc s'attendre à une foule de bus entre la rive-sud et le c-v.

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http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201405/21/01-4768738-pont-champlain-le-bus-cher-et-inadapte.php

 

[/b]Pont Champlain: le bus, cher et inadapté[/b]

 

Oubliez l'autobus, seul un train léger peut répondre à la demande sur le futur pont Champlain, conclut une étude gardée confidentielle jusqu'ici. Le rapport obtenu par La Presse révèle qu'un service par bus amélioré coûterait à lui seul plus de 1 milliard de dollars, soit presque autant qu'un SLR... sans offrir les bénéfices de ce dernier.

 

En plus de coûter beaucoup plus cher que prévu, une desserte par autobus rapides dans le corridor du futur pont Champlain créerait un goulot d'étranglement insoutenable à Montréal. Cela amènerait «un mur d'autobus» quotidien au centre-ville, une solution inacceptable «d'un point de vue technique et social».

 

Après avoir étudié les différents scénarios possibles dans l'axe du futur pont, la firme AECOM conclut, dans un rapport obtenu par La Presse, qu'un «système par bus ne peut répondre à la demande d'un corridor aussi achalandé» en raison de ses limites, de ses impacts et de son coût.

 

Les auteurs de ce «rapport final» de 300 pages, daté de mars 2013, sont formels: «seul le système léger sur rail (SLR) permet de répondre à la demande estimée dans le corridor A10/centre-ville à partir de 2021, jusqu'en 2061 et au-delà.»

 

Cette étude, que l'Agence métropolitaine de transport (AMT) a refusé de dévoiler jusqu'ici, est la seule à analyser dans le détail les différentes options en transports collectifs possibles pour le futur pont Champlain.

 

Huit modes sont considérés (le tram-train, proposé hier dans les pages Débats, n'en fait pas partie), mais seulement deux sont jugés «appropriés» pour le transport interurbain entre la Rive-Sud et Montréal: un service d'autobus amélioré et un SLR.

 

La grande surprise du rapport réside dans les implications d'une simple amélioration du réseau actuel d'autobus: la facture grimperait à 1,2 milliard pour un service somme toute limité. À titre comparatif, le coût du SLR est évalué entre 1,4 et 2 milliards de dollars.

 

«La présente étude démontre qu'un système de bus ne peut desservir la demande potentielle en 2021 sans des travaux d'infrastructures presque aussi importants que pour un SLR, sans toutefois avoir les bénéfices de la performance et de l'effet structurant généralement liés à ce dernier.»

 

On évalue que dès 2021, la demande pour un système de transports en commun sur le futur pont sera de 16 000 passagers par heure par direction. Or, pour répondre à ce besoin, il faudrait une fréquence cadencée d'un bus de 50 passagers toutes les 12 secondes. Cela représenterait le doublement du nombre de véhicules entrant à Montréal le matin - de 450 à 900.

 

Un tel achalandage nécessite des aménagements importants, selon les auteurs, notamment la construction d'un nouveau terminus au centre-ville, l'actuel étant saturé.

 

Il faudrait également aménager un circuit d'autobus en site propre dans l'île afin d'éviter les croisements avec la circulation. Cela exigerait d'opter pour des solutions coûteuses: soit un système en souterrain, soit un étagement des voies de circulation.

 

«Des aménagements aériens sont envisageables techniquement au centre-ville, que ce soit dans l'axe du boulevard Bonaventure ou des rues parallèles. Cependant, de telles structures aériennes ne sont pas acceptables dans le cadre actuel du projet Bonaventure et créeraient de nouvelles barrières physiques au centre-ville de Montréal.»

 

Pas que des désavantages

 

AECOM reconnaît que l'option autobus a certains avantages, notamment une implantation rapide, mais il considère que cet avantage ne compense pas les nombreux désavantages. En outre, le SLR offrirait une desserte plus rapide et confortable pour quelques millions de dollars de plus.

 

Des sources ont par contre indiqué à La Presse que peu de gens, à l'AMT et à Québec, croient qu'un train léger peut se faire sous la barre du milliard de dollars. La comparaison de coûts est donc à prendre avec des pincettes.

 

Le rapport évalue également deux scénarios pour le tracé du SLR: un en surface le long de l'autoroute Bonaventure, et un autre en tunnel, sous Griffintown. Mais depuis la réalisation de cette étude, l'an dernier, le second tracé semble avoir pris le chemin des oubliettes.

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J'ai lu cet article qui me font reconsidéré mon point. Je croyais franchement qu'on parlait de 15-20 minutes mais 3-5 minutes c'est négligeable.

Je fantasme quand même que ce soit la ligne jaune qui ferait le trajet mais bon... on a pas les moyens !

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Si le SLR est le moyen de transport le plus souhaitable après les analyses, et nous ne faisons pas seulement à cause de la situation budgétaire et d'autres projets de transport plus prioritaires dans la région, il faudra au moins prévoir son tracé dans la construction du pont. On pourra éventuellement ajouter les rails et les trains à un autre moment.

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Si le SLR est le moyen de transport le plus souhaitable après les analyses, et nous ne faisons pas seulement à cause de la situation budgétaire et d'autres projets de transport plus prioritaires dans la région, il faudra au moins prévoir son tracé dans la construction du pont. On pourra éventuellement ajouter les rails et les trains à un autre moment.

 

Idéalement, ils devraient poser les rails dès la construction de la chaussée réservée au transport en commun sur le pont. Une chaussée hybride, quoi. Comme ça, ils peuvent permettre aux autobus d'y circuler dès l'ouverture du pont et ils n'auront pas besoin de tout fermer et dépenser des millions à tout reconstruire lors de la conversion en SLR.

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