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Pont Samuel-De Champlain


mtlurb

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On peut toujours commencer a arreter l'hemoragie. Et etre plus competitif au niveau taxation education etc... Ne plus se contenter d'etre dans la queue du peloton juste ca. Ne plus etre 121 ieme sur 121 dans la liste des villes en ce qui concerne l'entrepreneuriat.

Je ne disputerai pas avec toi comment creux nous sommes dans la fosse à purain. Mais pour recentrer ce fil sur le sujet des transports et du pont Champlain, le Québec a construit un réseau routier dont il n'est plus capable d'assumer les coûts d'entretien.

Il faut alors penser à déconstruire un excédent d'infrastructures. Alternativement, il faut consacrer plus d'argent à l-entretien, mais on sait avec le débat dur le péage que cette option là, monsieur-madame-tout-le-monde ne veut rien en savoir.

Résultat: il faut tout revoir la mobilité dans les régions métropolitaines. Il faut identifier et sécuriser les déplacements essentiels. À l'inverse, il faut éliminer les déplacements inutiles, taxer les déplacements en auto-solo non essentiels et favoriser un système de TeC efficace et attrayant.

Sur ce volet, le Québec pourra alléger son fardeau fiscal et investir dans la croissance et le développement autours d'une économie globale, partagée, collaborative et sociale qui va bénéficier autant à la métropole qu'aux régions au lieu de s'étouffer à toujours refaire trop d'asphalte et trop de béton, n'en déplaise les tiz-amis de la construction.

 

 

 

Envoyé de mon SGH-T999V en utilisant Tapatalk

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La fameuse 19 par exemple du gros gaspillage 600 millions de $.

 

Il y a aussi encore beaucoup de secteur a devellopé un peu partout sur l'ile mais aussi dans les banlieue proche . On devrai mettre une surtaxe pour ceux qui construisent plus loin pour les découragé et surtout ne pas fermer des ecoles dans certain quartiers pour en ouvrir d'autres. Le boulevard Tashereau a Brossard et Greenfield park ca commence a ressembler a un no man's land avec plein de commerce fermés.

 

Juste a Lasalle je compte une tonne d'endroit a l'abandon qui demande qu'a etre devellopé pas besoin d'aller a St-Lin ou Beauharnois pour construire quelque chose.

Exemple le secteur de la 90ieme avenue c'est plein de terrain vague et batiment abandonné et aussi tout le secteur industriel sur Jean-Brillon la aussi.

Modifié par andre md
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Attention aux solutions trop faciles qui créent automatiquement d'autres problèmes. La vision conservatrice à la Harper, est souvent la plus superficielle, parce qu'elle tranche sans nuance et ne voit que le côté bassement matérialiste des choses. La ville, la province et le nouveau gouvernement canadien ont bien compris la complexité de cette situation et ont choisi la meilleure formule pour la métropole. :forbidden: de péage.

 

Montréal étant une ile, on ne peut pas en faire la seule ville canadienne accessible moyennant péage, puisqu'il n'y aurait pas d'autre alternative. Il ne faut pas que notre géographie joue contre nous. Ce serait mauvais pour les affaires et nuirait à terme à la compétitivité de la ville-centre au profit des banlieues, par une migration de sa base industrielle et d'affaires, en dehors du périmètre de l'ile.

 

Mauvais aussi pour attirer de nouveaux investissements sur l'ile, les entreprises étant allergiques à toutes formes de dépenses non essentielles pour les affaires. Cela reviendrait aussi à augmenter le cout du transport des marchandises qui entrent et sortent de la métropole, limitant d'autant sa capacité à concurrencer d'autres villes sur le continent, surtout quand il s'agit d'attirer de grosses multinationales ou des sièges sociaux.

 

Cela peut effectivement marcher pour certaines mégapoles dans le monde, mais il faut voir dans quel contexte cela a été appliqué. Ici à Montréal on est très loin de la saturation et il y a bien d'autres solutions constructives pour répondre aux problèmes de transport, dont un bon réseau bien intégré de TECs.

 

J'en conclus que les visions à courte vue, ne mène jamais loin.

 

A mon sens, ce n'est pas une vision à courte vue. On a trop longtemps vécu dans l'idée que le déplacement automobile était synonyme de liberté suprême, sans se soucier des contraintes que cela engendrait.

Se déplacer d'un point A à un point B n'est pas gratuit, et je ne parle pas forcément de l'aspect financier, mais aussi d'empreinte carbone. Aujourd'hui, les usagers/automobilistes n'ont aucune idée de leur empreinte car on ne leur explique pas (Il existe une taxe carbone sur le litre d'essence mais non explicite, donc inexistante aux yeux des gens).

Il est temps d'introduire de la fiscalité écologique explicite sur les déplacements automobiles dès lors qu'une alternative de transport en commun existe. Un péage à tarif modeste sur tous les ponts seraient un bon début. On pourrait très bien transférer une partie de ces recettes pour diminuer les impôts des entreprises de l'ile et compenser cette perte de compétitivité dont tu parles. L'autre partie des recettes pourrait servir à améliorer l'offre de transport en commun qui n'attend que ca. C'est un cercle vertueux qui me semble assez logique et qui ne demande que de la volonté politique.

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A mon sens, ce n'est pas une vision à courte vue. On a trop longtemps vécu dans l'idée que le déplacement automobile était synonyme de liberté suprême, sans se soucier des contraintes que cela engendrait.

Se déplacer d'un point A à un point B n'est pas gratuit, et je ne parle pas forcément de l'aspect financier, mais aussi d'empreinte carbone. Aujourd'hui, les usagers/automobilistes n'ont aucune idée de leur empreinte car on ne leur explique pas (Il existe une taxe carbone sur le litre d'essence mais non explicite, donc inexistante aux yeux des gens).

Il est temps d'introduire de la fiscalité écologique explicite sur les déplacements automobiles dès lors qu'une alternative de transport en commun existe. Un péage à tarif modeste sur tous les ponts seraient un bon début. On pourrait très bien transférer une partie de ces recettes pour diminuer les impôts des entreprises de l'ile et compenser cette perte de compétitivité dont tu parles. L'autre partie des recettes pourrait servir à améliorer l'offre de transport en commun qui n'attend que ca. C'est un cercle vertueux qui me semble assez logique et qui ne demande que de la volonté politique.

 

Bien sûr que «se déplacer d'un point A à un point B n'est pas gratuit...» mais penser qu'un «un péage...sur tous les ponts serait un bon début» est une bonne intention truffée de faiblesses conceptuelles. En voici quelques-unes, adaptées au cas de Montréal:

1) De grandes parties de l'île de M. surtout aux extrémités, sont autant banlieusardes que les banlieues hors de l'île. 2) Les destinations (surtout pour l'emploi) sur l'île mais hors de son centre sont spatialement dispersées, et même quand elles sont desservies par les TEC, elles sont difficiles à rejoindre à partir d'origines hors de l'île, parce que les réseaux de TEC sont essentiellement conçus pour rejoindre le centre, par exemple, un trajet en TEC de l'ouest de Laval ou de Saint-Jérôme vers Pointe-Claire.

 

Au bout du compte, seules les grandes destinations vers le centre de M. peuvent être efficacement desservies par le TEC. Evidemment, pour les courts trajets, que ce soit sur l'île ou en banlieue, les systèmes existants peuvent (sous réserve parfois de certaines améliorations mineures) assurer les déplacements.

 

C'est donc en priorité les modes d'accès au centre qui doivent être examinés: a) péage pour accéder à une zone centrale restreinte (modèle londonien), et/ou b) tarification sensiblement plus lourde des stationnements dans cette zone.

 

Par ailleurs, as-tu remarqué que dans de nombreux pays, notamment européens (par ex. France, Espagne, Italie, Pologne), qui imposent des péages autoroutiers, ce sont les routes inter-régionales/internationales qui sont affectées, tandis que les autoroutes intra-urbaines (agglomérations, pas seulement villes-centre) sont gratuites? Ce n'est pas sans raison... De l'autre côté, on a l'exemple de la grande conurbation new-yorkaise: dans ce cas, non seulement y a-t-il des péages pour pénétrer dans NYC proprement dite, mais il y en a même sur les ponts entre les «boroughs»: c'est vraiment l'accès à Manhattan qui est tarifée. A la plus petite échelle de M, ça correspondrait aux arrondissements centraux seulement (Ville-Marie et limitrophes).

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Bien sûr que «se déplacer d'un point A à un point B n'est pas gratuit...» mais penser qu'un «un péage...sur tous les ponts serait un bon début» est une bonne intention truffée de faiblesses conceptuelles. En voici quelques-unes, adaptées au cas de Montréal:

1) De grandes parties de l'île de M. surtout aux extrémités, sont autant banlieusardes que les banlieues hors de l'île. 2) Les destinations (surtout pour l'emploi) sur l'île mais hors de son centre sont spatialement dispersées, et même quand elles sont desservies par les TEC, elles sont difficiles à rejoindre à partir d'origines hors de l'île, parce que les réseaux de TEC sont essentiellement conçus pour rejoindre le centre, par exemple, un trajet en TEC de l'ouest de Laval ou de Saint-Jérôme vers Pointe-Claire.

 

Au bout du compte, seules les grandes destinations vers le centre de M. peuvent être efficacement desservies par le TEC. Evidemment, pour les courts trajets, que ce soit sur l'île ou en banlieue, les systèmes existants peuvent (sous réserve parfois de certaines améliorations mineures) assurer les déplacements.

 

C'est donc en priorité les modes d'accès au centre qui doivent être examinés: a) péage pour accéder à une zone centrale restreinte (modèle londonien), et/ou b) tarification sensiblement plus lourde des stationnements dans cette zone.

 

Par ailleurs, as-tu remarqué que dans de nombreux pays, notamment européens (par ex. France, Espagne, Italie, Pologne), qui imposent des péages autoroutiers, ce sont les routes inter-régionales/internationales qui sont affectées, tandis que les autoroutes intra-urbaines (agglomérations, pas seulement villes-centre) sont gratuites? Ce n'est pas sans raison... De l'autre côté, on a l'exemple de la grande conurbation new-yorkaise: dans ce cas, non seulement y a-t-il des péages pour pénétrer dans NYC proprement dite, mais il y en a même sur les ponts entre les «boroughs»: c'est vraiment l'accès à Manhattan qui est tarifée. A la plus petite échelle de M, ça correspondrait aux arrondissements centraux seulement (Ville-Marie et limitrophes).

Pas tous les accès à Manhattan ont des péages non plus.

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