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  • Administrateur

Québec détaille son plan d'investissement en transport

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Photo Alain Roberge, La Presse

 

 

 

Presse Canadienne

Québec

Le processus de mise à niveau du réseau routier a été enclenché lundi. En conférence de presse, la ministre des Transports, Julie Boulet, a donné le détail des investissements de l'ordre de 2,7 milliards $ consentis par Québec en 2008-2009 pour améliorer l'état du réseau routier, une «priorité nationale», a-t-elle dit.

 

Selon la ministre, l'essentiel de cette somme sera consacrée à l'entretien du réseau et au maintien des actifs, qui accapare 71 pour cent du budget prévu.

 

Ainsi, 842 millions $ serviront à entretenir et à réparer des viaducs et des ponts, dont les trois quarts ont été construits entre 1955 et 1975.

 

Québec consacrera aussi plus d'un milliard à l'entretien et à la réparation des chaussées.

 

Une somme additionnelle de 774 millions $ servira à développer le réseau, notamment à élargir la route 175 dans la réserve faunique des Laurentides et à prolonger l'autoroute 25 entre Montréal et Laval.

 

Au total, on estime que 1850 nouveaux chantiers seront ouverts cette année sur l'ensemble du réseau.

 

Une telle mise à niveau générera ou maintiendra, seulement pour 2008-2009, 36 000 emplois, a précisé la ministre.

 

Au total, Québec investira d'ici 2012 pas moins de 12 milliards $ dans l'amélioration du réseau routier.

 

Mais l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec met en doute la capacité du gouvernement Charest de réaliser son plan d'investissement dans le réseau routier.

 

L'Association fait valoir que le niveau d'investissement doit passer de 900 millions $ à 2,7 milliards $, mais que le nombre d'ingénieurs au ministère des Transports demeurera stable, à 500.

 

Son président, Michel Gagnon, souligne que même si Québec peut utiliser davantage les firmes privées de génie-conseil, les chantiers doivent être surveillés par des ingénieurs à l'emploi du gouvernement.

 

Il rappelle que, durant les années 70, les investissements intensifs dans la construction du stade olympique, de la Baie James et du réseau routier, notamment, avaient provoqué une surchauffe, une augmentation des prix et des constructions qui ont mal vieilli.

 

De son côté, la Coalition pour le renouvellement des infrastructures accueille avec enthousiasme l'annonce de la ministre Julie Boulet d'investir 2,7 milliards $ dans le réseau routier en 2008-2009.

 

Son président, le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, applaudit le fait que les investissements s'inscrivent dans une planification à long terme, mais aussi et surtout l'ampleur des sommes consenties.

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20080211/CPACTUALITES/80211159/6730/CPACTUALITES

 

Selon lui, des crédits à cette hauteur feront une réelle différence et les automobilistes et citoyens pourront enfin constater voir les progrès réalisés.

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Faire fondre la neige pour avoir de la glace après? Pas une très bonne idée je crois.

edit. ( j'avais mal compris le principe de la fondeuse!!)

 

De plus avec nos précipitations, il faudrait 40000 fondeuses pour répondre à la demande d'une grosse tempête. Peu économique et encore moins écologique.

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Le mardi 12 février 2008

 

2,7 milliards pour les routes

 

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La ministre Julie Boulet discute avec André Lavallée, maire d'arrondissement et responsable de l'aménagement urbain lors de la conférence de presse annonçant un investissement majeur dans le réseau routier québécois. (Photo Alain Roberge, La Presse)

 

Tommy Chouinard

 

La Presse

 

Québec

 

Le réseau routier est si mal en point que le gouvernement Charest a décidé d'allonger 2,7 milliards de dollars au cours de la prochaine année pour le remettre en état, du jamais vu.

 

C'est le prix à payer pour faire en sorte que les Québécois «reprennent confiance en leur réseau», estime la ministre des Transports, Julie Boulet.

 

Avec le «plan de redressement» qu'elle a dévoilé hier, le budget alloué aux infrastructures routières bondit de 58% - un milliard de dollars - par rapport à l'an dernier.

 

La région de la Montérégie se taille la part du lion avec 437 millions d'investissements. Mais c'est à Montréal que le gouvernement Charest a décidé de redoubler d'efforts. Des travaux totalisant 402,8 millions de dollars seront réalisés cette année, une hausse de 261% par rapport à l'an dernier. Québec lancera notamment les travaux de modernisation de la rue Notre-Dame, en dépit des critiques soulevées au cours des dernières semaines.

 

C'est à grand renfort d'épithètes et de superlatifs que Julie Boulet a présenté son «chantier porteur d'avenir» qu'elle a comparé aux travaux de la Baie-James du tournant des années 70. Quelque 1850 chantiers seront lancés cette année. Ils permettront le maintien ou la création de 36 000 emplois directs et indirects.

 

Le gouvernement Charest a revu à la hausse ses prévisions d'investissements à la suite du dépôt du rapport Johnson sur l'effondrement du viaduc de la Concorde l'automne dernier. Le gouvernement Charest entend maintenir consacrer 12 milliards de dollars aux travaux routiers d'ici 2012 (environ 3 milliards par année). À pareille date l'an dernier, il prévoyait que 8 milliards allaient suffire.

 

«Il faut faire plus, faire mieux, faire autrement», a lancé Julie Boulet. Ces investissements sont nécessaires parce que «le réseau a été négligé au fil des ans. Collectivement, nous avions décidé de porter notre regard ailleurs».

 

Normes continentales

 

Québec veut atteindre «les normes continentales de qualité les plus élevées». D'ici 2022, 83% des routes et 80% des structures (viaducs et ponts) devront être en bon état. «La tâche est colossale», a reconnu Julie Boulet. À l'heure actuelle, seulement une structure sur deux et 64% des chaussées sont de bonne qualité.

 

La commission d'enquête sur la tragédie du viaduc de la Concorde a démontré l'urgence de remettre en état les ponts et les viaducs du Québec. Près de 75% d'entre eux ont été construits entre 1955 et 1975. Le gouvernement Charest a décidé d'y voir en investissant 842 millions de dollars cette année pour la réfection de ces structures. Le budget augmente de 88% par rapport à l'an dernier.

 

Dans l'ensemble, Québec consacre 72% de ses 2,7 milliards d'investissements au maintien des actifs, c'est-à-dire à la conservation des chaussées et des structures.

 

Mais des nouvelles routes seront également construites cette année au coût de 774 millions de dollars. Julie Boulet nie que cette décision entre en contradiction avec les objectifs environnementaux du gouvernement.

 

«Dans beaucoup de ces projets-là, on améliore la fluidité, donc on diminue les gaz à effet de serre causés par la congestion routière. On ajoute des voies de transports en commun. C'est un gain important au niveau du développement durable», a-t-elle expliqué.

 

Projet controversé

 

À Montréal, le gouvernement Charest investira notamment 68,3 millions de dollars dans la modernisation de la rue Notre-Dame. Fin janvier, des médecins et des chercheurs de la Direction de la santé publique de Montréal ont pourtant affirmé que ce projet est «inacceptable», car il entraînera une hausse de la circulation automobile dans l'île. Le Conseil régional de l'environnement s'y oppose pour la même raison. Et la Coalition pour humaniser la rue Notre-Dame, qui regroupe des résidants des quartiers voisins, veut empêcher la transformation de cette artère en boulevard à huit voies.

 

Julie Boulet rejette les critiques. Le projet ira de l'avant comme prévu. «Le projet a été discuté depuis de nombreuses années avec l'ensemble des partenaires. Et le concept est arrêté.»

 

Réaction montréalaise

 

L'annonce des investissements a été bien reçue à Montréal. «Ce sont des investissements majeurs sur notre territoire. C'est apprécié», souligne Claude Dauphin, responsable des relations gouvernementales au comité exécutif de la Ville de Montréal. M. Dauphin espère maintenant que le gouvernement financera aussi de nouvelles infrastructures pour les transports en commun comme la navette entre l'aéroport de Dorval et le centre-ville.

 

M. Dauphin dit aussi souhaiter le retour de programmes financés par les trois ordres de gouvernement pour renouveler des infrastructures sous la responsabilité de la Ville. M. Dauphin rappelle du même souffle que Montréal a toujours besoin de nouvelles sources de revenus. L'administration Tremblay-Zampino demande à répétition et sans succès une portion de la taxe de vente à Québec.

 

Par ailleurs, la Coalition pour le renouvellement des infrastructures et l'Association des constructeurs de routes et de grands travaux se sont réjouis de l'ampleur des investissements annoncés par le gouvernement Charest. L'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec se demande si plus de personnel sera embauché pour surveiller les chantiers afin d'éviter la répétition de drames comme celui survenu au viaduc de la Concorde.

 

Le déneigement : plus cher que prévu

 

En raison de tous ces centimètres de neige tombés cet hiver, le ministère des Transports du Québec est en voie de défoncer le budget alloué au déblaiement des routes. «On est fort conscients qu'avec la quantité de neige qui tombe et avec la fréquence (des précipitations), il y aura possiblement des dépassements de coûts», a affirmé la ministre Julie Boulet, hier. Le budget prévu pour le déneigement s'élève à 211 millions de dollars cette année. «C'est clair que ce budget est pas mal hypothéqué», a reconnu le sous-ministre Denys Jean. Mme Boulet assure toutefois que le gouvernement «trouvera l'argent pour répondre aux besoins. La sécurité des usagers sur le réseau est notre priorité».

 

Principaux travaux à Montréal

 

Prolongement de l'autoroute 25, du boulevard Henri-Bourassa à l'autoroute 440 122,7 millions

Feu vert à la modernisation de la rue Notre-Dame 68,3 millions

Travaux préparatoires pour la reconstruction de l'échangeur Turcot 51,8 millions

Reconstruction du pont Galipeault à Sainte-Anne-de-Bellevue 51 millions

Cure de rajeunissement pour le pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine 43 millions

Réfection de l'autoroute 13, du pont Louis-Bisson jusqu'à l'autoroute 40, en direction sud 35,8 millions

Réaménagement de l'échangeur du rond-point Dorval sur les autoroutes 20 et 520 30 millions

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20080212/CPACTUALITES/802120385/1026/CPACTUALITES

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Ce que je retiens :

 

La région de la Montérégie se taille la part du lion avec 437 millions d'investissements. Mais c'est à Montréal que le gouvernement Charest a décidé de redoubler d'efforts. Des travaux totalisant 402,8 millions de dollars seront réalisés cette année, une hausse de 261% par rapport à l'an dernier. Québec lancera notamment les travaux de modernisation de la rue Notre-Dame, en dépit des critiques soulevées au cours des dernières semaines.

 

À l'heure actuelle, seulement une structure sur deux et 64% des chaussées sont de bonne qualité.

 

A propos du boulevard Notre-Dame :

 

Julie Boulet rejette les critiques. Le projet ira de l'avant comme prévu. «Le projet a été discuté depuis de nombreuses années avec l'ensemble des partenaires. Et le concept est arrêté.»
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  • 2 semaines plus tard...
  • Administrateur

Montréal expérimenteune nouvelle technique

 

Jean-Louis Fortin

Le Journal de Montréal

24/02/2008 09h06 e-journaldemontreal.gif

La Ville de Montréal sort l'artillerie lourde pour régler le problème des nids-de-poule, plus important que jamais cette année, en expérimentant une nouvelle technique de réparation.

 

 

Après le colmatage des trous, place au resurfaçage, une opération effectuée hier sur le boulevard Pie-IX.

 

«C'est la première fois que nous devons réaliser des travaux d'une telle ampleur en plein hiver», affirme Sammy Forcillo, responsable de la voirie au comité exécutif de la Ville de Montréal.

 

Les travailleurs ont donc bravé le froid pour installer une nouvelle couche d'asphalte pour recouvrir entièrement la surface de la rue. Une première pour la Ville de Montréal à ce moment de l'année.

 

Traditionnellement, la ville se contente de remplir les nids-de-poule d'asphalte, une réparation très temporaire qui ne passe pas l'épreuve du temps.

 

«Le remplissage ne règle pas le problème à long terme», reconnaît Sammy Forcillo.

 

«Avec cette nouvelle méthode, on n'aura pas à tout refaire dans deux semaines. La nouvelle couche d'asphalte devrait durer de 5 à 7 ans», estime monsieur Forcillo.

Expérimental

L'opération d'hier consistait à épandre une nouvelle couche d'asphalte d'un poids total de 1 200 tonnes sur une superficie de 13 500 mètres carrés, sur des tronçons du boulevard Pie-IX et des rues Jarry et Crémazie.

 

Coût total: 240 000 $, empruntés aux 10 millions débloqués par la Ville pour réparer les nids-de-poule en 2008.

 

Les travaux effectués hier ne deviendront pas immédiatement la norme sur l'ensemble du territoire de Montréal. Pour l'instant, l'opération d'hier était au stade expérimental.

 

«Nos équipes d'ingénieurs étudient actuellement toutes les artères de la ville pour évaluer si d'autres endroits pourraient éventuellement bénéficier d'un resurfaçage comme celui-ci», précise monsieur Forcillo.

Hiver exceptionnel

L'hiver exceptionnel qu'ont subi les Montréalais expliquerait la présence de nombreux nids-de-poule, selon Sammy Forcillo. Selon les données de la Ville de Montréal, il est tombé 342 centimètres de neige à ce jour.

 

La grande quantité de neige, combinée aux importantes variations de température et à la circulation des poids lourds, a contribué à la for mation des nombreux nids-de-poule, explique- t-il.

 

 

http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2008/02/20080224-090601.html

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  • 1 mois plus tard...

Il y aura de la construction

 

9 avril 2008 - 12h44

 

LaPresseAffaires.com

 

Olivier Bourque

 

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Cette année, le Québec investira 2,7 G$ dans son réseau routier, un record historique pour la Belle province.

 

Préparez-vous, citoyens, à voir beaucoup de travaux routiers au Québec lors de la prochaine année.

 

Selon des données recueillies par le Programme des routes et des infrastructures du Canada (TRIP Canada), le Québec investira 2,7 G$ sur les routes, ponts et viaducs lors de l’année 2008-2009.

 

Il s’agit du budget provincial le plus important au Canada pour la prochaine année et un niveau record pour la Belle province. Rien de moins.

 

La situation, qui risque d’exaspérer les conducteurs, est toutefois un mal nécessaire, considère TRIP Canada.

 

«Pendant longtemps, il y a eu un sous-financement de nos routes, donc c’est un retour du balancier», indique Jeff Morrison, directeur de l’organisme.

 

En fait, les grands chantiers des années 60 et 70 ont été suivis de deux décennies de sous-financement.

 

«C’est seulement à partir de la moitié des années 2000 que nous avons vu un changement. Il y a eu une réflexion de la part des gouvernements et cela se traduit maintenant par des investissements», dit M. Morrison.

 

Effet du viaduc de la Concorde

 

Au Québec, l’organisme n’hésite pas à souligner qu’il y a un «effet du viaduc de la Concorde».

 

Suivant le très médiatisé effondrement, la Commission Johnson avait recommandé un investissement massif du gouvernement dans le réseau routier québécois. Des doléances qui ont été vraisemblablement écoutées.

 

Pour l’année fiscale 2007-2008, le Québec a dépensé 1,7 G$ dans le réseau. C’est un peu moins que la Colombie-Britannique, qui avant les JO de 2010, investit massivement dans ses infrastructures – une somme de 1,8 G$.

 

Pour la prochaine année, au niveau national, il y aura une augmentation de 17% des budgets routiers provinciaux, indique TRIP Canada.

 

Les budgets provinciaux d'immobilisations routières devraient donc augmenter pour passer de 7,6 G$ en 2007-2008 à 8,9 G$ en 2008-2009.

 

À l’instar du Québec, plusieurs provinces vont connaître un niveau record d’investissement sur leur réseau routier. C’est le cas de l’Ontario (investissement de 1,4 G$), du Manitoba (430 M$), de la Saskatchewan (513 M$) et du Nouveau-Brunswick

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080409/LAINFORMER/80409131/5891/LAINFORMER01

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