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Il y a 12 heures, nephersir7 a dit :

Belle trouvaille!

SRB Pie-IX 100% électrifié dès le jour 1, je pressens.

Le nom est "Trolleybus". Les bus a batterie est un vrai plaie. Surtout pour un usage en site propre des Trolleybus est l'idéal. Les véhicule ont une durée de vie longue (30ans) sans changement de batterie. Avec une certaine flexibilité pour les détours etc. 100% électrique et fiable. Bref je ne comprend pas pourquoi ont veux investir tant de $$$ dans des véhicules a batterie.

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il y a 7 minutes, berlude a dit :

Le nom est "Trolleybus". Les bus a batterie est un vrai plaie. Surtout pour un usage en site propre des Trolleybus est l'idéal. Les véhicule ont une durée de vie longue (30ans) sans changement de batterie. Avec une certaine flexibilité pour les détours etc. 100% électrique et fiable. Bref je ne comprend pas pourquoi ont veux investir tant de $$$ dans des véhicules a batterie.

Il y a aussi le technologie hybride qui permet de limiter les fils aériens à certains endroits ciblés, généralement les arrêts, le reste se faisant avec les batteries.

Pour le "pourquoi tant les batteries?", j’émettrais l'hypothèse suivant: peut-être, entre autres, favoriser la filière litihum/batterie au Québec?

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J'imagine que c'est une question de flexibilité et possiblement une question d'esthétisme.

 

Les bus à batterie peuvent être déployés sur n'importe quelle ligne qui dispose d'un poste de recharge à proximité alors que les trolley bus sont pas mal pris sur les lignes de trolleys. Niveau esthétique, les gens chialent déjà avec les fils électriques et de téléphone et les câbles d'alimentation des tramways font partie des premières critiques apportées aux tramways dès qu'on suggère de les réinstaller en ville.

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03:00 4 mars 2019Par : Zacharie Goudreault

Transparence: la STM emboîtera le pas à Toronto d’ici 2021

https://journalmetro.com/actualites/2203120/transparence-la-stm-emboitera-le-pas-a-toronto-dici-2021/

 

La Société de transport de Montréal (STM) entend emboîter le pas à son pendant torontois et diffuser sur une base régulière des données sur le rendement de ses services d’ici 2021.

La STM publie depuis l’an dernier un bilan mensuel du nombre de retards dans son réseau du métro avec les causes liées à ceux-ci, mais aucun portrait mensuel de la performance de son réseau d’autobus et de transport adapté n’est actuellement mis en ligne .

«La STM a récemment adopté une politique de données ouvertes. Dans cette optique, la totalité des indicateurs de la STM seront rendus accessibles au public de façon progressive d’ici 2021», a indiqué à Métro le conseiller aux affaires publiques de la STM, Philippe Déry.

«Ce n’est pas acceptable. La STM pourrait le faire dès demain», a réagi Marvin Rotrand, conseiller indépendant de Snowdon et ancien vice-président de la STM, qui a indiqué que la société de transport compile déjà les données réclamées dans sa motion afin de les présenter sur une base mensuelle aux membres de son conseil d’administration.

Mardi dernier, une motion de ce dernier a fait l’objet d’un vif débat en séance du conseil municipal avant que son vote ne soit reporté au mois suivant. Ce document demande qu’un bilan des principaux indicateurs stratégiques de la STM, notamment en ce qui a trait au taux de ponctualité des autobus, du métro et du transport adapté, de même que le nombre de plaintes déposées par les clients, soit distribué aux élus chaque mois, en plus d’être rendu accessible en ligne.

«Peut-être que [Marvin Rotrand] est un peu déçu de ne pas être encore au CA de la STM. Je comprends ça. C’est un grand privilège d’avoir accès à un grand nombre de données, parfois préliminaires, mais on ne peut pas nécessairement transformer cette salle de conseil en CA de la STM», a lancé mardi dernier en séance du conseil municipal l’élu de Projet Montréal et actuel vice-président de la société de transport, Craig Sauvé, qui s’est opposé à cette motion.

Relancée par Métro, la STM a justifié ce délai en indiquant que la mise en ligne de ces données «représente un volume très important d’informations», ce qui nécessite «un déploiement progressif» afin d’assurer «la fiabilité et la robustesse de l’écosystème de données» ainsi que «la sécurité informatique des écosystèmes d’où proviennent ces informations».

«C’est une bonne nouvelle. Je suppose que s’ils peuvent le faire plus tôt, ils vont le faire», a pour sa part réagi la professeure en études urbaines et touristiques à l’Université du Québec à Montréal et experte en transport, Florence Junca-Adenot.

L’exemple de Toronto
La Commission de transport de Toronto (CTT) met en ligne depuis plusieurs années déjà un rapport mensuel détaillant une vaste gamme d’indicateurs comprenant notamment le taux d’achalandage de l’ensemble de son réseau, la satisfaction de sa clientèle pour les différents modes de transport qu’elle offre ainsi que le nombre de retards qui affectent son réseau de métro, de tramways et d’autobus. La performance de ces différents modes de transport fait d’ailleurs l’objet d’un bilan quotidien sur son site web.

«Ceux qui paient la facture, c’est le public. [Ces informations] appartiennent au public. Ils ont le droit de savoir ce qui se passe dans leur réseau de transport en commun», a déclaré à Métro l’ancien conseiller municipal à Toronto Joe Mihevc, qui a été membre du conseil d’administration de la CTT pendant une vingtaine d’années.

Selon ce dernier, la STM aurait tout intérêt à faire preuve d’un plus grande transparence, car cela permettrait de «faciliter les décisions du conseil municipal» en matière de transport en commun en plus de contribuer à déboulonner certains mythes concernant la ponctualité du réseau de métro et de bus de la métropole.

«Les gens aiment bien se plaindre du service, mais au moins [à Toronto], on a des données ouvertes qui montrent que la ponctualité est bonne», a-t-il dit.

La STM transparente?
Pierre Barrieau, un chargé de cours qui enseigne l’urbanisme et la planification des transports dans plusieurs universités québécoises, déplore «une certaine approche d’opacité» à la STM, qui agit selon lui à «contre-courant» de nombreuses sociétés de transport à l’échelle internationale qui ont opté pour un libre accès à une panoplie de données les concernant.

«J’ai fait ma maîtrise sur le transport adapté [de la STM] et à l’époque, les données étaient très mauvaises. Et encore aujourd’hui, dès qu’il y a une tempête, c’est le bordel. À ce moment-là, il faut que les données soient publiées pour que ce soit plus transparent et que les citoyens soient ainsi mieux informés», a estimé M. Barrieau.

«J’avais des étudiants qui voulaient savoir combien de passagers entrent par station [de métro] et la STM leur avait répondu que ce n’était pas accessible à la population.» -Pierre Barrieau, chargé de cours en urbanisme et planification des transports.

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1156925/application-mobile-stm-transit-chrono-probleme-autobus-temps-reel

Le système pour suivre un autobus de la STM en temps réel connaît encore des ratés

Publié il y a 15 minutes
Mis à jour il y a 13 minutes

Si vous utilisez une application mobile pour planifier vos déplacements en transport en commun à Montréal, vous avez peut-être remarqué que l'information fournie n'est pas toujours fiable. Le système permettant de suivre les autobus en temps réel connaît encore certains problèmes, confirme la Société de transport de Montréal (STM).

Un texte de Diana Gonzalez et Julie Marceau

Mélanie Labonté prend l'autobus 410 pour se rendre au travail. Cette résidente de Pointe-aux-Trembles utilise notamment l'application Transit, recommandée par la STM.

Mercredi matin, lorsque Radio-Canada l'a rencontrée à l'intersection de la rue Notre-Dame et de la 3e avenue, l'application Transit affichait un départ à 8 h 09. Or, aucun arrêt n'était réellement prévu à 8 h 09, seulement un à 8 h 38.

« Ce n'est pas plaisant, je ne trouve pas ça correct. » - Mélanie Labonté, résidente de Pointe-aux-Trembles

Mélanie Labonté fait partie des nombreux internautes qui ont fait part de leur mécontentement à la STM par l'entremise des réseaux sociaux, au cours des derniers mois.

C'est aussi le cas de Xénia Reinach, qui se déplace de Côte-des-Neiges à l'Île-des-Soeurs plusieurs fois par semaine. « Plus il fait froid, plus la patience est mise à rude épreuve », affirme-t-elle.

« Quand je me rends à l'Île-des-Soeurs, c'est pour rencontrer des clients [...] à un moment, je suis obligée de prendre un taxi. » - Xénia Reinach, résidente de Côte-des-Neiges

Xénia Reinach affirme toutefois que lorsque les informations sont fiables, l'application « est vraiment agréable ».

Des « anomalies » dans la synchronisation

Les développeurs d'applications mobiles comme Transit et Chrono se basent sur les informations fournies par la STM. Ils ont notamment accès aux horaires d'autobus et aux données des systèmes de géolocalisation (GPS) installés dans les véhicules.

La STM annonce depuis 2010 l'implantation d'un système pour suivre ses autobus en temps réel à l'aide de GPS, mais ce n'est qu'en 2017 que le projet a officiellement démarré.

La société de transport explique que des ajustements sont encore nécessaires. « Oui, il y a des anomalies sur lesquelles nos experts travaillent, et la synchronisation entre notre site web et les applications est une de celles-là », soutient Amélie Régis, porte-parole de la STM.

« Avec plus de 9000 arrêts sur notre territoire, 221 lignes de bus et 1400 véhicules sur la route en heure de pointe, il s’agit d’un écosystème complexe de données et nos experts travaillent à en assurer la robustesse et la fiabilité, en collaboration avec les développeurs. » - Philippe Déry, porte-parole de la STM

Le cofondateur de l'application Transit, Guillaume Campagna, assure que Montréal n'est pas la seule ville nord-américaine à éprouver de telles difficultés. Selon lui, environ 90 % des autobus envoient des informations fiables.

« Il y a un 10 % [d'autobus qui n'envoient pas les informations correctement]. Des fois, ce sont des problèmes matériels : le GPS est là, mais il ne marche pas, des fois, ce sont des problèmes humains, tout simplement. La personne n'a pas activé le GPS au bon moment. » - Guillaume Campagna, cofondateur de l'application Transit

Pour sa part, le syndicat des chauffeurs d'autobus de la STM assure ne pas avoir de réticences envers le projet.

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il y a une heure, ScarletCoral a dit :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1156925/application-mobile-stm-transit-chrono-probleme-autobus-temps-reel

Le système pour suivre un autobus de la STM en temps réel connaît encore des ratés

Publié il y a 15 minutes
Mis à jour il y a 13 minutes

Si vous utilisez une application mobile pour planifier vos déplacements en transport en commun à Montréal, vous avez peut-être remarqué que l'information fournie n'est pas toujours fiable. Le système permettant de suivre les autobus en temps réel connaît encore certains problèmes, confirme la Société de transport de Montréal (STM).

Un texte de Diana Gonzalez et Julie Marceau

Mélanie Labonté prend l'autobus 410 pour se rendre au travail. Cette résidente de Pointe-aux-Trembles utilise notamment l'application Transit, recommandée par la STM.

Mercredi matin, lorsque Radio-Canada l'a rencontrée à l'intersection de la rue Notre-Dame et de la 3e avenue, l'application Transit affichait un départ à 8 h 09. Or, aucun arrêt n'était réellement prévu à 8 h 09, seulement un à 8 h 38.

« Ce n'est pas plaisant, je ne trouve pas ça correct. » - Mélanie Labonté, résidente de Pointe-aux-Trembles

Mélanie Labonté fait partie des nombreux internautes qui ont fait part de leur mécontentement à la STM par l'entremise des réseaux sociaux, au cours des derniers mois.

C'est aussi le cas de Xénia Reinach, qui se déplace de Côte-des-Neiges à l'Île-des-Soeurs plusieurs fois par semaine. « Plus il fait froid, plus la patience est mise à rude épreuve », affirme-t-elle.

« Quand je me rends à l'Île-des-Soeurs, c'est pour rencontrer des clients [...] à un moment, je suis obligée de prendre un taxi. » - Xénia Reinach, résidente de Côte-des-Neiges

Xénia Reinach affirme toutefois que lorsque les informations sont fiables, l'application « est vraiment agréable ».

Des « anomalies » dans la synchronisation

Les développeurs d'applications mobiles comme Transit et Chrono se basent sur les informations fournies par la STM. Ils ont notamment accès aux horaires d'autobus et aux données des systèmes de géolocalisation (GPS) installés dans les véhicules.

La STM annonce depuis 2010 l'implantation d'un système pour suivre ses autobus en temps réel à l'aide de GPS, mais ce n'est qu'en 2017 que le projet a officiellement démarré.

La société de transport explique que des ajustements sont encore nécessaires. « Oui, il y a des anomalies sur lesquelles nos experts travaillent, et la synchronisation entre notre site web et les applications est une de celles-là », soutient Amélie Régis, porte-parole de la STM.

« Avec plus de 9000 arrêts sur notre territoire, 221 lignes de bus et 1400 véhicules sur la route en heure de pointe, il s’agit d’un écosystème complexe de données et nos experts travaillent à en assurer la robustesse et la fiabilité, en collaboration avec les développeurs. » - Philippe Déry, porte-parole de la STM

Le cofondateur de l'application Transit, Guillaume Campagna, assure que Montréal n'est pas la seule ville nord-américaine à éprouver de telles difficultés. Selon lui, environ 90 % des autobus envoient des informations fiables.

« Il y a un 10 % [d'autobus qui n'envoient pas les informations correctement]. Des fois, ce sont des problèmes matériels : le GPS est là, mais il ne marche pas, des fois, ce sont des problèmes humains, tout simplement. La personne n'a pas activé le GPS au bon moment. » - Guillaume Campagna, cofondateur de l'application Transit

Pour sa part, le syndicat des chauffeurs d'autobus de la STM assure ne pas avoir de réticences envers le projet.

(Ici un développeur "amateur" qui parle)

Les données de la STM sont fiable mais j'ai moi même remarqué une différence entre les horaires sur Chrono et sur Transit. L'infrastructure de l'application Transit semble être mélangé entre les départs planifiés et les départs réel.

Mon application utilise le flux GTFS Realtime VehiclePosition de la STM et tout est correct. Quand même chapeau à l'infrastructure de la STM, le record de bus que mon application à enregistrer en même temps est 1117 autobus*!

*Inclut tous les bus en services réguliers et école. La plupart des bus En Transit n'y sont pas inclus.

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Le 2019-02-27 à 06:57, acpnc a dit :

14:48 26 février 2019Par : Zacharie Goudreault

Montréal envisage la gratuité du transport en commun le lendemain des tempêtes de neige

https://journalmetro.com/actualites/2196227/montreal-envisage-la-gratuite-du-transport-en-commun-le-lendemain-des-tempetes-de-neige/

 

Photo: Pablo A. Ortiz

Montréal envisage de rendre les services de transport en commun gratuits au lendemain des tempêtes de neige.

Les élus montréalais ont approuvé mardi la motion de l’opposition officielle demandant que soit étudiée la possibilité d’offrir la gratuité du métro et des autobus de la Société de transport de Montréal (STM) à la suite d’une accumulation d’au moins 20 centimètres de neige.

Le parti Ensemble Montréal a déposé lundi soir, pendant la séance du conseil municipal, une motion afin de réclamer que la Ville de Montréal demande à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui est responsable du financement et de l’organisation du transport en commun dans la métropole, de se pencher sur cette question.

Mardi, pendant la reprises des travaux du conseil municipal, le vice-président de la STM et élu de Projet Montréal, Craig Sauvé, a accueilli favorablement cette motion.

«C’est sûr qu’un des plus grands mandats qu’a notre administration, c’est d’accroître le transfert modal et l’utilisation du transport en commun. C’est une proposition qui mérite sans doute une petite étude», a-t-il déclaré.

L’élu a toutefois proposé d’amender la motion afin que la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) soit chargée d’étudier cette proposition avant d’en faire la proposition à l’ARTM. Cela permettrait d’assurer «la cohérence régionale» alors que ce sont l’ensemble des municipalités du Grand Montréal qui contribuent au financement du transport en commun dans la région, a noté l’élu. C’est finalement cette version amendée qui a été adoptée.

«C’est une bonne idée. Elle permettra de réduire la circulation automobile et la pollution. Il faut toutefois trouver le financement et c’est à la CMM à étudier cette possibilité», a d’ailleurs réagi le conseiller indépendant de Snowdon et ancien vice-président de la STM, Marvin Rotrand.

Alors que l’opposition officielle à l’hôtel de ville affirme qu’une telle initiative permettrait de réduire la circulation automobile le lendemain des tempêtes de neige, facilitant ainsi les opérations de déneigement, l’ARTM a toutefois noté à Métro il y a deux semaines qu’une telle mesure serait difficile à mettre en place, car de telles tempêtes sont difficilement prévisibles.

Selon l’opposition officielle, la mise en place d’une telle initiative coûterait environ 580 000$ par tempête de neige d’au moins 20 centimètres.

Je serais curieux de savoir si certaines villes ont déjà adopté une politique du genre ? 
Est-ce que quelqu'un aurait déjà entendu parler d'une ville nordique offrant ce service ?

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Il y a 1 heure, AGLTC a dit :

Je serais curieux de savoir si certaines villes ont déjà adopté une politique du genre ? 
Est-ce que quelqu'un aurait déjà entendu parler d'une ville nordique offrant ce service ?

L'exemple le plus proche que je connaisse est la STL qui offre le service à 1$ lors de journée de smog.

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  • 4 semaines plus tard...

La STM veut plus de pouvoirs et d’imputabilité pour ses inspecteurs

 

MARIE CHRISTINE TROTTIER/24 HEURES/AGENCE QMI

CAMILLE DAUPHINAIS-PELLETIER

 Mercredi, 3 avril 2019 18:41MISE À JOUR Mercredi, 3 avril 2019 20:22

Quelques semaines après une intervention controversée à la station Villa-Maria, la STM a annoncé mercredi qu’elle souhaite que ses inspecteurs obtiennent le statut de constables spéciaux, ce qui augmenterait leurs pouvoirs et les assujettirait au comité de déontologie policière. 

Le conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM) a voté une motion autorisant le directeur général «à poursuivre les démarches requises» pour que les inspecteurs obtiennent cette désignation. 

Celle-ci permettrait par exemple aux inspecteurs d’améliorer la fluidité sur les voies réservées en faisant remorquer les véhicules mal stationnés, d’avoir accès au casier judiciaire des personnes qu’ils interceptent ou encore d’avoir un plus grand pouvoir d’action en cas de dénonciation pour harcèlement, soutient la STM. 

«Avec le changement du statut des inspecteurs s’ajoute également un important élément d’imputabilité qui assujettira les inspecteurs à la Loi sur la police et donc à l’autorité du commissaire à la déontologie policière», a souligné le président du conseil d’administration Philippe Schnobb. 

Celui-ci a précisé qu’il était hors de question de fournir davantage d’armes aux inspecteurs à la suite de ce changement de statut. 

L'intervention ramenée sur le tapis 

Cette décision survient moins d’un mois après qu’une intervention musclée de deux inspecteurs de la STM ait soulevé l’indignation. 

Une vidéo qui a circulé sur internet montre deux inspecteurs en train de frapper un jeune homme couché par terre à l’aide de bâtons télescopiques sur le quai de la station Villa-Maria, alors qu’un train de métro passait tout près de sa tête. 

Selon une enquête interne de la STM, les inspecteurs ont respecté le protocole et ne font l’objet d’aucun blâme. Une coalition formée d’élus et d’organismes a toutefois demandé la mise sur pied d’une enquête externe liée à cet événement. 

L’intervention a fait l’objet de plusieurs questions de citoyens lors de la rencontre publique du conseil d’administration. 

«Quand vous parlez de procédure, je remets en question cette procédure, a soulevé la Montréalaise Sharon Nelson. Quand vous regardez la vitesse du véhicule qui arrivait juste à côté de la tête de cet homme pendant qu’il se faisait frapper à coups de bâton, je ne comprends pas comment vous pouvez me regarder et me dire que c’est un usage de la force raisonnable. Ce n’est pas humain», a-t-elle ajouté. 

«Parfois, il y a des protocoles, il y a des lois, et leur résultat est discriminatoire. Quand on voit la vidéo, c’est clair entre nous, entre Montréalais, entre membres de familles, qu’on ne voudrait jamais que notre fils ou notre fille subisse un tel geste», a affirmé Balarama Holness. 

Selon M. Schnobb, le conseil d’administration avait ces discussions à propos du statut des inspecteurs «depuis plusieurs mois». 

La STM doit d’abord entamer des discussions avec le Service de police de la Ville de Montréal avant de faire la requête de changement de statut au ministère de la Sécurité publique. Il est impossible pour le moment d’avoir une idée du délai requis pour mener à bien l’ensemble de ces démarches.

https://www.journaldemontreal.com/2019/04/03/la-stm-veut-plus-de-pouvoir-et-dimputabilite-pour-ses-inspecteurs

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