Aller au contenu

Messages recommendés

il y a 2 minutes, Né entre les rapides a dit :

 

Le concept de la BIC, c'est d'attirer des investissements privés dans des projets d'infrastructure qui génèrent des revenus (et qui sont dans l'intérêt public). Pour "dorer la pilule" (i.e. afin que le rendement soit suffisamment attrayant pour les investisseurs privés), le gouvernement fédéral y contribue aussi.

Par conséquent, un financement par la BIC n'est pas comparable à une contribution gouvernementale qui n'exige pas de rendement.  Ainsi,  la participation fédérale au financement du tramway de Québec sera uniquement sous forme de contribution (et pas de participation de la BIC), parce qu'on a estimé que le projet n'aurait pas la capacité de générer le rendement requis.  Pour la collectivité locale, il est évident qu'une contribution pure et simple est préférable à un financement par la BIC.

L'hypothèse d'un financement (partiel) de la ligne rose par la BIC impliquerait que des recettes "imputables" à ladite ligne soient versées aux investisseurs privés qui y auraient participé: en cela, ce serait l'équivalent d'un projet (partiellement) privé.  Or, comme la ligne rose ferait intégralement partie du réseau de métro de Montréal (et que la tarification serait en conséquence), il serait impossible de distinguer les recettes imputables à cette ligne en particulier; dans ce cas, l'unique "solution" serait de garantir des paiements aux investisseurs  --ce qui n'est guère différent des paiements d'intérêts qu'ils faudrait faire si on empruntait  directement sur les marchés.  Un projet "purement privé" supposerait que la ligne rose soit une entité distincte (comme c'est le cas pour le REM). 

Le gouvernement fédéral n'a pas réinventé la roue en créant la BIC.  Ce qu'il a fait, c'est de créer un mécanisme par lequel les investisseurs privés peuvent jouer un rôle plus actif dans le financement des infrastructures.  L'avantage, puisqu'il y en a un, c'est de diminuer substantiellement les besoins d'emprunts publics (et donc de la dette) nécessaires pour financer les nombreux projets d'infrastructure dont le pays a besoin.  Cependant, la nécessité de rémunérer le capital investi n'a pas disparu pour autant;  ce qui peut être différent, c'est la part impartie au "public-utilisateur" par rapport au "public-contribuable général", même si en principe le même résultat peut être obtenu par des projets entièrement financés par le secteur public, mais dont l'utilisation est soumise à une tarification spécifique plutôt que d'être "gratuite" (supportée par la collectivité dans son ensemble).

Il est possible d'imaginer un monde où toutes les infrastructures (utilisées par le "public") seraient financées selon la formule de la BIC.  Dans ce cas, ces infrastructures seraient (évidemment) de propriété privée.  Les recettes dérivées de la tarification de l'usage constitueraient la rémunération du capital investi (y compris une prime pour le risque) ainsi que des dépenses de fonctionnement et d'entretien.  Il y aurait des cas où le potentiel de recettes dérivées de la tarification apparaîtraient insuffisantes pour justifier l'investissement; dans ces cas, les gouvernements (national/régional/local) seraient appellés à fournir une compensation (contribution).  En pratique, ce qui est plus facile à imaginer, c'est que seuls les projets qui  présentent  des perspectives attrayantes de rendement  seraient "offerts" au privé.

Encore une fois ça dépend de plusieurs facteurs. Il n'est pas du tout acquis que la ligne rose fera partie du réseau du métro. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

https://www.journaldemontreal.com/2019/05/13/ligne-rose-dici-2021--pas-realiste-selon-le-directeur-du-bureau-de-la-ligne-rose

Quote

Une première pelletée de terre pour la ligne rose en 2021 pour le métro de Montréal, comme l’avait suggéré Valérie Plante en campagne électorale, n’est pas réaliste, laisse entendre David Therrien, directeur des projets de mobilité durable de la Ville.

«Je vous dirais que “pelletée de terre en 2021”, pour un métro, réalistement, c’est teinté d’une forme d’optimisme», a dit lors d’une entrevue avec le 24 Heures celui qui chapeaute le Bureau de projet de la ligne rose.

En campagne électorale, Projet Montréal a promis une ligne de métro reliant le sud-ouest et le nord-est de Montréal. L’actuelle mairesse, Valérie Plante, avait fait miroiter une première pelletée de terre d’ici 2021, puis évoqué la possibilité de creuser vers la fin d’un premier mandat ou le début d’un second.

Actuellement, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) élabore une fiche d’avant-projet pour un mode de transport reliant le nord-est et le sud-ouest, qui n’est pas nécessairement une «ligne rose».

«Le travail a commencé», confirme Simon Charbonneau, relationniste de l’ARTM, à propos de la fiche devant être complétée d’ici décembre 2019, puis acheminée au gouvernement.

«La Ville, on est les mieux placés pour comprendre notre territoire et, nous, on va faire des études complémentaires que l’ARTM n’envisagerait pas de réaliser», indique M. Therrien, évoquant le développement socio-économique et l’intégration dans le milieu.

Des sommes précises pour une ligne rose ne figuraient pas aux derniers budgets de Québec et d’Ottawa. «Toutes les formules de financement pourraient être envisagées», selon M. Therrien.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rien de surprenant la dedans. Quand le Gouv. Provincial n'arrête pas de dire que la ligne rose n'est pas une priorité pour eux, difficile de blâmer la mairesse si ce projet ne commence pas en 2021!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Citation

«Je vous dirais que “pelletée de terre en 2021”, pour un métro, réalistement, c’est teinté d’une forme d’optimisme», a dit lors d’une entrevue avec le 24 Heures celui qui chapeaute le Bureau de projet de la ligne rose.

Screen_Shot_2018-10-25_at_11.02.15_AM.pn

  • Like 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2324557/la-ligne-rose-sera-etudiee-si-lartm-le-recommande-dit-bonnardel/

La ligne rose sera étudiée si l’ARTM le recommande, assure Bonnardel

09:38 21 mai 2019
Henri Ouellette Vézina

Prolongement de la ligne bleue, SRB Pie-IX, desserte à l’Est et REM: les projets de mobilité s’accumuleront à Montréal pour soulager le réseau de métro, promet le ministre des Transports François Bonnardel. Si la ligne rose est jugée nécessaire par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) pour désengorger la ligne orange, le projet devra aussi être évalué de près, selon lui.

«Ce serait nécessairement à étudier, mais tout ça est prématuré. Les études se font, on va les laisser travailler», a résumé l’élu provincial, lorsque questionné à savoir si Québec irait de l’avant devant une position favorable de l’Autorité, qui étudie depuis plusieurs mois déjà la faisabilité et les coûts entourant la création de la ligne rose. «Il y a déjà un bureau de projet que la mairesse a mis en place», a ajouté l’élu provincial.

Chose certaine: le gouvernement caquiste aura «beaucoup de projets dans les prochaines années pour changer les comportements et amener les gens à laisser l’auto à la maison, si possible», a-t-il ajouté, en marge d’une visite dans le métro avec la mairesse.

Plus jeune, le natif de Verdun affirme qu’il «connaissait la ligne verte par cœur». «Je sais que le métro est très populaire à Montréal. C’est l’un des plus populaires au monde», a-t-il assuré.

D’après le ministre, les enjeux en mobilité sont effectivement de plus en plus urgents dans un contexte de congestion massive. «La ligne bleue, c’est un projet qu’on attend depuis trop longtemps, alors que le SRB Pie-IX va venir donner beaucoup d’oxygène à la ligne orange, surtout avec la construction du garage à Côte-Vertu. On va continuer à travailler avec la mairesse», a-t-il dit.

«Changer les comportements, ça commence par trois points majeurs: la durée, le coût et le temps.» -François Bonnardel, ministre des Transports du Québec

Au national

Appelée à réagir sur les sommes accordées au tramway de Québec, la mairesse Plante a affirmé «que les 800 M$ ne disparaîtront pas de Montréal, au contraire». «Je ne serai pas gênée de revendiquer les sommes qui reviennent à Montréal. On reçoit ces sommes-là parce qu’on est la région métropolitaine, a-t-elle poursuivi. Les critères basés sur l’achalandage, il ne faut pas en être gêné. Le métro est congestionné, les lignes de bus sont occupées, les gens en ont besoin.»

Investir dans la métropole ne veut pas dire oublier les autres municipalités, d’après l’élue municipale.

«J’ai toujours milité, même au niveau fédéral, pour qu’il y ait aussi des fonds destinés à des plus petits projets qui seront porteurs à long terme. On veut de la mobilité partout au Québec.» -Valérie Plante, mairesse de Montréal

Prenant le métro «une fois aux trois semaines-un mois comme mairesse», Valérie Plante dit être à même de constater «la classe sardine» sur la ligne orange le matin. «C’est vrai, ce n’est pas toujours facile, parce que c’est la ligne centrale, c’est le cœur du métro. […] De voir autant de gens avec un tel engouement pour le transport collectif, c’est une bonne nouvelle, mais maintenant, il faut déterminer ensemble ce qui doit être fait pour améliorer l’offre», a-t-elle envisagé.

De son côté, la ministre responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, a soutenu que la planification stratégique qu’est en train d’élaborer l’ARTM «va permettre de voir une vraie mobilité dans la région pour les 30 prochaines années».

«C’est un travail extrêmement important pour la mise en œuvre de nouvelles actions en mobilité à Montréal. On y croit énormément.» -Chantal Rouleau, ministre responsable de la Métropole

Même si elles contribueront à court terme à décongestionner le réseau, les mesures du Mouvement Orange de la STM annoncées la semaine dernière ne seront pas suffisantes, d’après François Bonnardel. «Il faut aller et penser plus loin», a-t-il avoué.

Appelé à réagir, le porte-parole de la STM, Philippe Déry, a soutenu qu’en se déplaçant «sur un tronçon achalandé de la ligne orange à l’heure de pointe», les ministres «ont été en mesure de vivre l’expérience de déplacement qui constitue le quotidien de la majorité des usagers du métro de Montréal».

«À plus long terme, le développement de nouveaux modes ou de nouveaux prolongements doit être envisagé et la STM est favorable à la mise en place de nouveaux modes de transport qui pourraient constituer des alternatives intéressantes», a-t-il ajouté.

Le prolongement de la ligne bleue doit être livré en 2026, un échéancier «accéléré de réalisation», convient la STM.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chronique d'Allison Hanes dans la Gazette

https://montrealgazette.com/opinion/columnists/allison-hanes-if-not-the-pink-line-then-what-for-montreals-metro

Allison Hanes: If not the Pink Line, then what for Montreal's métro?

After a rush-hour trip on the overcrowded Orange Line, it seems Quebec's transport minister is still not ready to think Pink.

ALLISON HANES, MONTREAL GAZETTE
Updated: May 21, 2019

It was overly optimistic to expect Quebec Transport Minister François Bonnardel to experience a road-to-Damascus-type conversion on the merits of a new Pink Line of the Montreal métro.

Still, one might have hoped for a little more from his four station “tour” of the overcrowded Orange Line on Tuesday, at the invitation of Valérie Plante, Montreal’s mayor and the $6-billion Pink Line’s chief proponent.

Bonnardel, like his boss, Premier François Legault, has always been cool to the Pink Line, Plante’s signature promise from her mayoral campaign, saying it doesn’t figure among the government’s priorities. But Bonnardel’s assertion that he can’t support the Pink Line because the costs and technical details are too vague is yet another illustration that transportation planning in the Montreal region is still too much about politics and not enough about planning or vision.

Yes, the Pink Line seemed to come from nowhere in Projet Montréal’s 2017 election platform. It was the fruits of research and planning by academics, activists and experts, mainly outside government. But as Plante’s underdog win demonstrated, the proposal answers a crying need for expanded and improved public transit in Montreal.

Its trajectory, from Lachine in the southwest, to Montreal North in the northeast, would connect two of the most underserved boroughs in terms of transit. (Besides going for a ride in “sardine class” on the Orange Line, Bonnardel should try to get downtown on a combination of buses, trains and métros from Montreal North before he rules it out.) It would link them through a dense urban corridor, while simultaneously relieving the burden on the Orange and Green lines.

But why is the Pink Line’s freshness a strike against it? Is it any different than the Caisse de dépôt et placement de Québec’s Réseau express métropolitain? Or the Coalition Avenir Québec’s east-end tramway? Both projects, the first which is now being built at a furious pace, and the second, which shot to the top of the CAQ’s to-do list for Montreal in its maiden budget, also materialized relatively recently. But those plans are being fast-tracked in record time, due to an abundance of political will.

Without it having entered into service, the Quebec government is already interested in green-lighting new phases of the REM. Apparently the Autorité régionale de transport métropolitain’s OK is needed before the Pink Line can be deemed viable, but the same isn’t the case for the REM.

The Blue Line extension to Anjou is getting going after first being discussed in the 1980s. And the CAQ recently dusted off dormant plans to extend the Yellow Line further into Longueuil. But generations-long lapses between conception and realization should not be the measure of a public transit project’s necessity in this day and age.

While it’s positive the CAQ wants to give its supporters in the suburbs more transit options, it would be wrong to do so at the expense of all Montrealers, who are getting squeezed off the métro in the inner city.

As the extension of the Orange Line to Laval a decade ago attests: If you build it, they will come.

Much of the Orange Line’s current difficulties can be traced to the swell of riders from Laval. It’s become a victim of its own popularity — and it will again when the REM and the Blue Line attract even more passengers. More trains and express bus routes to relieve the congestion on the Orange Line are useful, but they’re a stopgap measure, not a long-term solution.

Bonnardel and Legault may not be keen on the Pink Line, likely because it’s so closely tied to Plante. But there’s no other option to improve transit in Montreal on the table. And ideas shouldn’t be evaluated on the basis of who proposed them.

If not the Pink Line, then what? Could the extension of the Yellow Line in Longueuil be used as a pretext for another north-south axis? Could mayoral candidate Jean Fortier’s pitch for a new “Knowledge Line” of the métro from Côte-des-Neiges to Griffintown be an option? And if those worked to ease traffic on the Orange Line, could the Blue or Green lines be extended east and west?

The ARTM is looking into the Pink Line. Meanwhile Plante has set up a project office with the city to conduct complementary studies to nudge it ahead.

The congestion on our roads should be impetus enough to accelerate investment in public transit in Montreal. We have the means, we have the demand, we even have the vision. The only thing standing in the way seems to be politics.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Whoever wrote that article...... what.....

If the pink line isin't an option, then the only other options are other extensions? The knowledge line would be redundant on the REM in the tunnel. Blue and Green extensions east and west would be great but are irrelevant in this context..

They finish by saying "We have the means, the demand, even the vision, only thing standing in the way seems to be politics".   No I'm pretty sure we don't have the means, that's the whole issue. A Pink line as envisioned would have an absolutely enormous cost.. as much as we would all love to have it, we have to be realistic. Just the cost of the blue line extension makes me shudder at what the real cost of the pink line would be. That being said, all the options need to be evaluated and I think that's the mandate of the ARTM.

 

"Bonnardel and Legault may not be keen on the Pink Line, likely because it’s so closely tied to Plante. But there’s no other option to improve transit in Montreal on the table. And ideas shouldn’t be evaluated on the basis of who proposed them."

.......what......

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 4 minutes, Corbeau a dit :

Si Plante (que beaucoup jugent inutile, je ne sais pas pourquoi) n'est pas réélue en 2021, le projet sera enterré.

Il sera plutôt tableté.  Ça veut dire que des politiciens provinciaux en parleront durant les élections, laissant croire aux électeurs montréalais qu'ils réaliseront (peut-être...) cette ligne, mais au bout du compte tout ce qu'on verra c'est les études s'empiler.  C'est plate, mais c'est comme ça que ça se passe.

:mad:

  • Like 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...