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La Cité du savoir reportée d'une année

L'Université de Montréal fait son deuil de la rentrée automnale 2009

par Stéphane St-Amour

(Courrier Laval, 18 août 2008)

 

Devant des négociations qui s'étirent en longueur, la direction de l'Université de Montréal est contrainte à reporter d'une année l'inauguration de son pavillon d'enseignement dans la future Cité du savoir au pourtour de la station terminale Montmorency.

 

Si, en début d'année, il était optimiste d'occuper le nouvel établissement pour la rentrée automnale de 2009, le vice-recteur adjoint administration, Éric Filteau, repousse aujourd'hui l'échéancier, espérant une ouverture à la session de janvier 2010. Mais rien n'est moins sûr, considérant que «la construction d'un édifice à vocation d'enseignement exige normalement entre 14 et 18 mois» de travaux.

 

«C'est un long processus qui en est aux dernières étapes», affirme M. Filteau au sujet des négociations avec le promoteur constructeur Pomerleau. En fait, les parties discutent depuis bientôt un an, la firme beauceronne ayant remporté l'appel d'offres à l'été 2007.

 

«On parle d'un engagement à très long terme», poursuit-il, pour expliquer que rien ne doit être laissé au hasard. Tout semble indiquer que les négociations achoppent sur le coût du loyer. Au moment d'aller sous presse, le promoteur et président-directeur général de la firme de construction, Pierre Pomerleau, n'avait pas retourné l'appel du Courrier Laval.

 

À la Ville, qui agit en qualité de facilitatrice dans le présent dossier, on se refuse à tout commentaire. À ce stade-ci, «on ne voit aucun intérêt à rendre compte des négociations», explique le porte-parole, Marc Laforge.

 

Plans inchangés

 

Les plans de la maquette que publiait le Courrier Laval à la une de son édition du 14 février ne sont aucunement remis en cause, assure-t-on à la direction de l'Université de Montréal.

 

C'est ainsi que le pavillon abritera, comme prévu, 15 000 mètres carrés sur six étages. Locataire principal de l'édifice, l'UdM occuperait avec l'école affiliée des Hautes études commerciales (HEC) l'équivalent de quatre niveaux et demi, alors qu'une partie du rez-de-chaussée se destine à la vocation commerciale et qu'un étage complet sera consacré à des espaces à bureaux à d'autres fins que l'enseignement universitaire.

 

Pour l'automne 2010, l'Université de Montréal projetait l'inscription de 1300 étudiants équivalents temps plein, une cohorte étudiante qui passerait à 1700 l'année suivante.

 

Raccordé par un passage souterrain à la station de métro Montmorency, le futur pavillon offrira des programmes complets de formation menant au baccalauréat, nommément en santé et en éducation. Quant aux 300 cases de stationnement prévues pour le personnel et les étudiants, elles seraient toujours aménagées sur trois niveaux souterrains.

 

L'aménagement de l'esplanade de la Place du Carillon, en bordure du boulevard de l'Avenir, doit compléter ce projet estimé à 50 millions de dollars.

Pour l'automne 2010, l'Université de Montréal projetait l'inscription de 1300 étudiants équivalents temps plein

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La Cité du savoir reportée d'une année

L'Université de Montréal fait son deuil de la rentrée automnale 2009

par Stéphane St-Amour

(Courrier Laval, 18 août 2008)

 

Content d'apprendre qu'au moins ce beau projet n'est pas mort. C'est probablement le projet que j'ai le plus hâte de voir fini à Laval.

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c'est un beau projet et je crois qu'il a de bonnes chances d'être construit. laissons leur le temps de terminer les négos.

 

:yes: J'abonde dans le même sens, un beau projet idéalement situé et qui permettra à Laval de développer un vrai centre-ville intégré.

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  • 2 mois plus tard...

Cité du savoir: les banquiers se font tirer l'oreille

 

 

par Stéphane St-Amour

 

 

 

 

 

Nouveau chapitre dans la saga de la Cité du savoir, dont on ne finit plus de remettre à plus tard la mise en chantier.

 

Dix-huit mois après l'attribution du contrat au constructeur Pomerleau, voilà que l'institution financière attachée au dossier battrait en retraite. Desjardins aurait retiré ses billes, apprend-on d'une source digne de foi.

 

À la ville de Laval, le directeur général Richard Fleury se garde bien de commenter l'information. «On n'est pas partie prenante aux discussions», dit-il, avant d'ajouter que les négociations se poursuivaient toujours entre les partenaires public (Université de Montréal) et privé (Pomerleau) et les financiers.

 

Du côté de l'Université de Montréal, on se borne à dire qu'on est «à finaliser l'entente», sans en préciser davantage. Pas un mot sur le nouvel échéancier, qu'on reporte de session en session.

 

Rappelons qu'à pareille date l'an dernier, la vénérable maison d'enseignement gardait toujours le cap sur l'automne 2009, en vue de la grande rentrée dans le nouveau pavillon. À cette époque, ce sont les négociations, qui portaient essentiellement sur la durée du bail et le coût du loyer, qui retardaient la mise en chantier du projet. Cet obstacle est maintenant écarté depuis que les parties se sont entendues, l'automne dernier, sur les conditions de location.

 

Or, dans le meilleur des mondes, considérant qu'un tel chantier nécessite 18 mois de travaux, on peut espérer une inauguration pour la session de janvier 2011, et ce, en autant que la construction s'active dès le printemps prochain.

 

Le marché a bien changé

 

En entrevue au Courrier Laval, le président du Groupe Pomerleau, partenaire privé dans ce projet, reconnaît que la crise financière qui chamboule l'économie mondiale complique pas mal les choses depuis l'automne.

 

S'il nie notre information à l'effet que son prêteur se soit soudainement retiré du projet, Pierre Pomerleau concède toutefois que le montage financier impliquera «probablement deux banques».

 

«De ce temps-là, le financement des projets n'est pas impossible, mais très long et complexe. (…) C'est l'enfer!», lâche-t-il. La crise de liquidité a contraint les institutions financières à resserrer non seulement leurs conditions de crédit, mais également le volume de leurs prêts. «On a dû attendre le début d'année pour que les nouveaux budgets soient autorisés», indique l'homme d'affaires, précisant qu'il est à attacher les derniers fils d'un montage financier de 50 M$, qui donnera le feu vert à la construction.

 

À plusieurs reprises durant l'entretien, M. Pomerleau insiste pour dire combien le marché a changé. Avant que n'éclate la crise, explique-t-il, les banques finançaient des projets et refilaient les créances dans le papier commercial adossé à des actifs (PCAA) qu'on écoulait sur les marchés.

 

«Aujourd'hui, ce marché de produits dérivés est mort», rappelle Pierre Pomerleau, ce qui réduit dramatiquement la marge de manoeuvre et les disponibilités de crédit des institutions.

 

C'est sans doute ce à quoi fait référence le président de Laval Technopole, Pierre Desroches, un ex-banquier, lorsqu'il dit que «la capacité d'obtenir du financement sera le principal enjeu, le nerf de la guerre» en 2009.

 

Projet solide

 

Pour Pierre Pomerleau, qui en a vu bien d'autres, il n'y a pourtant, en temps normal, «pas plus facile à financer sur la terre» que ce pavillon universitaire qui, une fois érigé, abritera 15 000 mètres carrés sur six étages.

«Il y a six mois, tu claquais des doigts et tu avais 12 offres sur la table, image-t-il. Jamais pourrions-nous trouver un meilleur payeur».

 

Les banques ne sont pas à risque de défaut en présence d'une université, à plus forte raison quand celle-ci affiche une «santé financière exceptionnelle à tous points de vue», comme c'est le cas de l'Université de Montréal, insiste le président de Pomerleau, une entreprise de construction qui brasse un chiffre d'affaires de quelque 800 millions de dollars par année.

 

Mais malgré la frilosité qui habite les banquiers en cette période d'incertitude économique, Pierre Pomerleau réaffirme haut et fort que la réalisation du projet n'a jamais été en péril d'une quelconque façon et qu'aussitôt la fonte des neiges, le pavillon – annoncé en grande pompe au printemps 2004 - sera enfin mis en chantier sur le terrain avoisinant la station de métro Montmorency, pour une ouverture en janvier 2011.

 

http://www.courrierlaval.com/article-295836-Cite-du-savoir-les-banquiers-se-font-tirer-loreille.html

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50 millions ce n'est pas beaucoup, et surtout avec un projet universitaire sûr et peu spéculateur, qui est soutenue par le gouvernement, avec un promoteur très sérieux ( Pomerleau).

 

 

Alors imaginez Devimco qui veut emprunter 400 millions pour construire des condos.

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  • 1 mois plus tard...

Oui, en fait il y a un reportage sur ce projet avec des rendus (qu'on avait pour la plupart), regardez le téléjournal de 18h d'hier.

 

Construction en mai.

 

Ouverture janvier 2011.

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