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Il y a beaucoup de problèmes avec le circuit 55, que ce soit les retards ou la fréquence des passages. Il faut améliorer l’accessibilité au boulevard par autobus.

 

La conseillère d’arrondissement, Marie Plourde, mentionne que le projet I-Bus, qui devrait voir le jour en 2016 pourrait améliorer la situation de l’autobus 55.

 

Intéressant ces deux articles qui donnent une autre perspectives du Boul. St-Laurent. On s'aperçoit bien que derrière le ''bashing'' de la rue qui sévit depuis plusieurs années, il y a une résilience assez remarquable et une vie commerciale assez animée. Ceci ne veut pas dire que tout va à merveille, plusieurs choses doivent être améliorés, mais on sort tranquillement du négativisme ambiant pour faire place à du renouveau.

 

Parmi les choses qui doivent être améliorés, outre une baisse de taxe commerciale, il y a effectivement le trajet de la ligne 55 qui n'est pas à la hauteur du tout. Surtout en direction nord. Car en direction sud, il n'y a pas autant d'entraves à la circulation et ni de bouchons ce qui permet alors une meilleure fluidité. Il faudrait seulement augmenter le nombre de bus car il est souvent à pleine capacité.

 

Mais en direction nord, il est très difficile d'améliorer la fluidité. Plus il y a de monde sur la Main (voitures, taxis, piétons, camions de livraisons) et plus il y a des problèmes de circulation pour les bus. C'est le prix à payer pour le succès de cette artère.

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Occupation légère de l’espace public: Un permis gratuit sera créé

 

Ravi de constater que l'arrondissement va accepter ce genre d'initiative de la part des commerçants du secteur. C'est ce genre de petite chose qui font qu'un quartier devient encore plus intéressant.

 

Par contre je suis estomaqué de voir que l'On doit passer par tant de bureaucratie rien que pour installer deux petites chaises devant son commerce. C'est incroyable !!! Il va falloir faire confiance aux gens et laisser plus de liberté. Car trop de ''red tape'' peut rendre la vie difficile aux commerçants et aux citoyens au point d'écœurer les gens.

 

Vraiment, il y a trop de bureaucratie dans cette ville et c'est probablement la raison numéro 1 des problèmes de Montréal. Au lieu de mettre de l'argent dans le prolongement du métro, dans la construction de nouvelle place publique, dans l'élargissement de trottoir, du déglacement des rues en hiver....et bien il faut payer cette lourde bureaucratie avec tous les inspecteurs, fonctionnaires, politiciens, personnels de bureau, attachés de presse que cela demande.

 

Bon, maintenant lorsque le bon inspecteur, grassement payé par l'arrondissement, verra une petite dame de 76 and assise sur une petite chaise rouge devant un commerce, il pourra débarquer de sa voiture, aller voir le commerçant et lui demander son permis pour justifier la ou les deux petites chaises !!!! C'est magnifique !

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Ravi de constater que l'arrondissement va accepter ce genre d'initiative de la part des commerçants du secteur. C'est ce genre de petite chose qui font qu'un quartier devient encore plus intéressant.

 

Par contre je suis estomaqué de voir que l'On doit passer par tant de bureaucratie rien que pour installer deux petites chaises devant son commerce. C'est incroyable !!! Il va falloir faire confiance aux gens et laisser plus de liberté. Car trop de ''red tape'' peut rendre la vie difficile aux commerçants et aux citoyens au point d'écœurer les gens.

 

Vraiment, il y a trop de bureaucratie dans cette ville et c'est probablement la raison numéro 1 des problèmes de Montréal. Au lieu de mettre de l'argent dans le prolongement du métro, dans la construction de nouvelle place publique, dans l'élargissement de trottoir, du déglacement des rues en hiver....et bien il faut payer cette lourde bureaucratie avec tous les inspecteurs, fonctionnaires, politiciens, personnels de bureau, attachés de presse que cela demande.

 

Bon, maintenant lorsque le bon inspecteur, grassement payé par l'arrondissement, verra une petite dame de 76 and assise sur une petite chaise rouge devant un commerce, il pourra débarquer de sa voiture, aller voir le commerçant et lui demander son permis pour justifier la ou les deux petites chaises !!!! C'est magnifique !

 

Je trouve ton message très simpliste et très généralisant pour les fonctionnaires de la Ville.

 

Effectivement, il y a beaucoup de bureaucratie à la Ville, surement trop et plusieurs choses à revoir notamment dans les fonctions de certaines personnes et l'application de plusieurs procédures. Néanmoins, dans le cas des artères commerciales, si la Ville est aussi pointilleuse, c'est dans l'objectif d'éviter les abus de la part de commerçants et les plaintes provenant d'organismes divers. Par exemple, si la Ville ne surveille pas les commerçants concernant le respect d'un espace de dégagement sur le trottoir, une association de défense des personnes à mobilité réduite serait en mesure de saisir l'ombudsman, ce qui pourrait se traduire par l'interdiction des cafés-terrasses dans les zones problématiques.

Modifié par Feanaro
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Je trouve ton message très simpliste et très généralisant pour les fonctionnaires de la Ville.

 

Effectivement, il y a beaucoup de bureaucratie à la Ville, surement trop et plusieurs choses à revoir notamment dans les fonctions de certaines personnes et l'application de plusieurs procédures. Néanmoins, dans le cas des artères commerciales, si la Ville est aussi pointilleuse, c'est dans l'objectif d'éviter les abus de la part de commerçants et les plaintes provenant d'organismes divers. Par exemple, si la Ville ne surveille pas les commerçants concernant le respect d'un espace de dégagement sur le trottoir, une association de défense des personnes à mobilité réduite serait en mesure de saisir l'ombudsman, ce qui pourrait se traduire par l'interdiction des cafés-terrasses dans les zones problématiques.

 

Tu as raison, mon commentaire est simpliste mais c'est parce que nous sommes rendu tellement compliqué avec nos lois, nos règlements, nos permis, nos étape bureaucratiques, nos inspecteurs etc. que nous avons besoin, nous les citoyens ainsi que les commerçants, de simplicité, de légèreté et surtout de facilitateur et non pas d'une bureaucratie qui semble travailler contre les gens. Bref, nous avons besoin de redevenir un peu plus à la base de ce qui caractérise nos quartiers et notre façon de vivre tous ensemble et cela requiert beaucoup de simple bons sens. Le bon vieux bon sens que nous avons perdu au profit de la grosse machine inhumaine qui est constamment en conflit avec la vie de tous les jours.

 

Aujourd'hui 2 petites chaises, hier un style de chaise qui ne plait pas, un autre jour c'est de charger un commerçant qui utilise les espaces de stationnements....même lorsqu'il ne les utilise pas !!! Il y a des exemples qui n'en finissent plus et c'est toujours les petits commerçants qui paient et qui se retrouvent sans défenses.

 

Ca me surprendrait beaucoup qu'un commerçant agisse en fonction de nuire aux piétons ou aux personnes à mobilité réduite. Je suis persuadé que si un commerçant le faisait sans s'en rendre compte, un inspecteur n'aurait qu'à lui demander de respecter l'espace nécessaire et il le ferait. Le gros bon sens qui est habituellement de mise, dans 98% des cas. Mais pour 1 ou 2% des cas il faut légiférer, créer des permis, ajouter des inspecteurs, donner des amandes même à ceux qui sont habituellement de bon citoyens corporatifs mais qui ont commis une ''erreur'' etc...

 

Il faut que tout ce beau monde travaille ensemble et non l'un contre l'autre, et en commençant par les fonctionnaires et inspecteurs et politiciens.

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  • 4 semaines plus tard...

The Main is losing one of its oldest landmarks

Josh Freed

 

JOSH FREED, SPECIAL TO MONTREAL GAZETTE

More from Josh Freed, Special to Montreal Gazette

Published on: March 28, 2015

Last Updated: March 28, 2015 9:32 AM EDT

 

Berson & Fils on St Laurent Blvd. in Montreal, July 16, 2008.

Berson & Fils on St Laurent Blvd. in Montreal, July 16, 2008.

 

Vincenzo D'Alto / Montreal Gazette

 

They’ve hammered a symbolic nail in the coffin of the Old Main.

A “For Sale” sign has gone up outside one of its oldest and most unusual landmarks: Berson’s funeral monuments — right across from Schwartz’s.

 

The business’s front lot, cluttered with slabs of gravestone, has been there 93 years — the oldest family-run business on St-Laurent Blvd.

 

It’s strange to mourn the burial of a gravestone shop, but Berson’s was an eccentric ghost of the Main’s past on this changing street of hip bars, tattoo parlours and Vape shops.

 

In recent years, Berson’s has been oddly sandwiched between an ice-cream parlour and a sports bar — and was still maybe the only place in the world you could line up for a smoked meat — then order your future headstone.

 

But it was a reminder of the mishmash that’s always been the Main.

 

We replaced the word “sons” with “fils,” but the language inspectors also wanted us to change the Hebrew word for “monuments” — because it was the same size as the French word. My dad Mendy fought it — and the media supported him so eventually the Hebrew stayed. — L. Berson & Fils Monuments owner Brandee Berson

 

That includes the trilingual sign outside saying “L. Berson & Fils Monuments” — in French, English and Hebrew that became a small cause celebre during Quebec’s language wars.

 

Says 4th generation owner Brandee Berson: “We replaced the word “sons” with “fils,” but the language inspectors also wanted us to change the Hebrew word for “monuments” — because it was the same size as the French word.

 

“My dad Mendy fought it — and the media supported him so eventually the Hebrew stayed.”

 

Mendy himself was practically part of the street’s pavement. He was buddies with many legendary characters of the Old Main — like Simcha, the timeless fruit vendor across the street who stood outside every day like a sentinel — guarding his barrel of pickles — as serious and unsmiling as a Buckingham Guard.

 

Down the street was Mrs. Levy, platinum-blond owner of dilapidated but soulful Warshaw’s supermarket. It was a weird jumble of fruit, vegetables, meat, sofas, ironing boards, desks and carpets hanging down over the watermelons.

 

VDA08 0716 themain 03.jpg

 

In the store’s legendary motto: “Warshaws has it all, from croutons to futons.”

 

Berson’s, too, was unique, its yard packed with slabs of immense unmarked stones and heavy machinery. A friend who “shopped” there says Mendy could locate every cemetery gravestone in the city in seconds in his vast and mysterious, handwritten notebooks.

 

I’m not trying to turn back the Main’s clock. Things move quickly everywhere in our ultrafast, high-speed world — and the street obviously couldn’t stand still.

 

But it’s difficult to keep any street unique in a chain store world where most cities’ commercial arteries look identical — rows of Starbucks, Gaps and McDonalds that feel like Nowhere-ville.

 

The Main has fought that valiantly for decades with its popular old stalwarts like Schwartz’s, Moishe’s, Vieille Europe and Berson’s. But lately there are vacancy signs on far too many boarded-up windows.

 

Much of this is city hall’s fault, ever since they launched a murderous assault on the street, officially labelled as a “renovation.” It brought two years of jackhammers, dust clouds and misery to the merchants.

 

“We never recovered from that construction work,” says Brandee. “Most of our customers drive here from the West End and they couldn’t get to us at all for a year.

 

“Then, when the work was over they cut the street’s parking spaces and no one wanted to schlep to the Main just to go around the block 20 times looking for a spot.”

 

I hate leaving. I’m so attached to the Main — its history, its memories, especially the people. At lunch I love to watch everyone go by: students, old people, musicians, businessmen, black, white English, French, poor, rich, from every corner of the world. — Brandee Berson

 

Berson’s is relocating to a new showroom on Ferrier St. with easy parking — but Brandee feels emotionally uprooted.

 

“I hate leaving. I’m so attached to the Main — its history, its memories, especially the people. At lunch I love to watch everyone go by: students, old people, musicians, businessmen, black, white English, French, poor, rich, from every corner of the world.

 

“Sit and watch, and eventually everyone in the city comes by. … But we couldn’t do our business there anymore.”

 

City hall is trying to help, at last. It’s letting the street’s stores stay open till 8 p.m., in an effort to resuscitate them. This spring the Plateau borough launches a massive operation to remove the street’s Great Wall of graffiti.

 

Let me add another suggestion that might help other commercial streets, too. If Montreal really wants to fight off suburban megamalls like Dix-30 they need lots of cheap, or free parking to compete — and the Main is a great place to start.

 

A hospital down the block, Hotel Dieu, is closing and whatever replaces it, let’s also try something new. Make at least some of the hospital’s vast outdoor parking lot available to customers on the Main.

 

Brandee Berson couldn’t agree more, though she does have her own dark hopes for the street.

 

“I hear they’re renovating St-Denis and then Ste-Catherine — and I do feel bad for them, I do.

 

“But maybe when the construction starts, with all the dust and noise we had, people will come back to the Main.”

 

Joshfreed49@gmail.com

 

sent via Tapatalk

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C'est toujours dommage qu'un commerçant déménage, mais je crois que son commerce ne correspondait tout simplement plus à ce qu'on s'attend d'une rue commerciale, de nos jours. Le terrain pourra être occupé par un nouvel édifice qui rétablira la continuité urbaine, plutôt que la curiosité actuelle brisant un peu le rythme des commerces.

 

Par contre, pour ses raisons et recommandations pour Saint-Laurent, ça va tout simplement à l'encontre de tous les chiffres que nous avons sur l'arrondissement. Le nombre de places de stationnement pour les rues commerciales a augmenté, et non diminué. L'achalandage de ces places est à la hausse, et non à la baisse. Finalement, ce n'est qu'un très maigre 9% de la clientèle qui prend sa voiture pour magasiner sur Saint-Laurent. Alors l'obsession sur le stationnement, je crois que c'est simplement une perception ancienne sur la clientèle, et non une réalité statistique.

 

Ces commerçants n'iront jamais réclamer un meilleur accès en autobus à la rue, alors que la clientèle venant en autobus est beaucoup plus nombreuse, et deux fois moins satisfaite de ce mode de transport que les automobilistes venant sur la rue. Bref, c'est simplement une vieille façon de penser.

 

Si le stationnement de l'Hôtel-Dieu n'est plus nécessaire à sa nouvelle vocation, il devrait être éliminé pour restaurer la splendeur passée des aménagements autour d'un édifice historique, comme c'est le cas du Royal Victoria avec le projet de McGill. Je n'ai rien contre le fait de créer du stationnement souterrain ou étagé pour Saint-Laurent (ça pourrait être un bon projet qui améliore l'accès tout en permettant de repenser l'espace de stationnement sur rue pour autre chose), mais on ne doit pas conserver une plaie urbaine (stationnement de surface gâchant un édifice patrimonial) pour ça.

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Ce qui fait la force et l'originalité de "la Main", ce n'est pas un commerce particulier -et surtout pas un atelier de monuments funéraires brisant la continuité urbaine, même s'il faisait partie du paysage depuis 93 ans.

 

Je suis plutôt d'avis que (ce qui fait sa force) c'est la diversité des établissements, pur reflet de la diversité de leurs propriétaires ET des clients qui les fréquentent. Le défi consiste à conserver et même à renforcer cette dynamique.

 

A travers le monde, on observe un "envahissement" de lieux (rues, places) typiques, par des commerces appartenant à de grandes chaînes (ou des franchises) qui ont pignon sur rue partout--avec pour conséquence qu'on ne se sent plus dépaysé nulle part ("c'est partout pareil", comme dirait une chanson). Je veux bien que certaines artères commerciales les accueillent (comme Sainte-Catherine à Montréal ou Younge à Toronto), ou n'importe oû en banlieue, mais si on fait ça aussi sur des rues comme Saint-Laurent, je me demande comment elle se distinguera. Cela me fait aussi penser à ces lieux tellement envahis par les touristes qu'on ne voit pratiquement plus les habitants locaux--ce qui donne encore une atmosphère irréelle.

 

Mais, même si on le voulait, peut-on légiférer pour protéger cette fameuse différence, sans qu'elle même ne devienne artificielle--les quelques habitants locaux agissant alors comme de simples figurants sur la scène?

 

Je ne détiens pas la réponse. Mais peut-être qu'une politique d'habitation qui favorise des implantations accessibles à des personnes de circonstances variées dans les alentours pourrait favoriser la pérennité de la rue "typique". Mais je voudrais pas de "diversity engineering" non plus.

 

Finalement, à l'instar de vincethewipet, je ne suis pas favorable à l'utilisation du stationnement de l'Hôtel-Dieu (pour les clients de la rue Saint-Laurent). Car si on allait dans cette direction, ce se serait un pas de plus dans l'imitation des imitations, à la Dix30.

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Je ne pleurerai pas non plus sur la disparition de ce commerce de monuments funéraires qui a résisté au temps et aux modes. Bien qu'en affaire depuis près d'un siècle, il aura détonné dans ce segment de rue commercial, en proposant un produit que l'extrême majorité ne recherche pas dans leurs courses aux aubaines. C'est bien là un commerce insolite qui aurait pu s'accommoder d'un local sur une rue secondaire, sans que ses affaires n'en souffrent réellement. Mais c'était dans la nature de la rue d'avoir des propriétaires indépendants qui ont longtemps offert une formule originale, souvent surannée, mais tout de même sympathique.

 

Les temps changent, les modes aussi et les façons de faire du commerce. D'un côté les chaines qui envahissent tout et offrent les mêmes produits partout où elles s'installent. Et à l'autre opposé, le commerce électronique qui devient invisible de la rue et qui ne s'embête pas d'une adresse de prestige sur une rue commerciale. Ici dans cette nouvelle façon de faire, tout se passe en coulisse et on va à l'essentiel: la vente pure et simple d'un produit.

 

Entre les deux, d'hypothétiques boutiques indépendantes, dirigées par des passionnées et qui souhaitent encore utiliser la bonne vieille méthode de ventes publiques, en se spécialisant dans des produits de niches ou exclusifs pour se distinguer. De loin la formule la plus risquée, qui demande souvent des fonds considérables et une expérience solide pour faire face à la concurrence et les modes toujours changeantes. La Main était à l'image de ce genre de rue (bien que moins bourgeoise), qui peu à peu change de visage avec le vieillissement de ces commerçants d'un autre temps.

 

Bientôt si la tendance se poursuit avec l'expansion de l'e-commerce, il ne restera plus que des cafés sur les rues commerciales. Jusqu'à ce que l'on trouve une façon de le faire de manière virtuelle, mais tout aussi satisfaisante(?) J'exagère à peine, l'avenir étant du domaine de l'inconnu, qui nous réserve parfois des surprises qui dépassent souvent la fiction. Pourtant le commerce est dans les gênes de l'humanité, et le marché public, qu'il soit en étals ou sous forme de rues commerciales, a toujours attiré les foules. Si nous perdons cette atmosphère de foire, nous aurons alors perdu une partie de notre âme et les villes aussi.

 

D'une certaine façon l'e-commerce ressemble à la vieille formule de vente par catalogue, du genre du défunt Distributions aux Consommateurs qui a cependant fait faillite. On se présentait au local-entrepôt et on commandait le produit par numéro, que l'on emportait avec soi. Aujourd'hui le local peut être n'importe où dans le monde, le catalogue est dans notre téléphone et la livraison se fait par colis postal. Peu ou pas d'effort et le produit frappe à votre porte. Une sorte de concurrence déloyale vis à vis des commerces sur rue, qui paient une main-d'oeuvre plus nombreuse toute proportion gardée, et qui paient aussi des taxes d'affaires et impôts fonciers dont dépendent en partie les revenus des villes et des gouvernements.

 

Et comme si ce n'était pas suffisant, une autre menace pèse sur le commerce en général: l'imprimante 3D. Cette dernière limitera d'autant nos visites à la quincaillerie, ou qui sait à la boutique du coin? On fabriquera le produit manquant ou brisé à partir du modèle réel ou d'une formule achetée, et il apparaîtra comme par magie sans déplacement ni livraison. Le commerce robotisé à son meilleur, totalement impersonnel, vidé de tout charme et sans aucune surprise. Le seul avantage: cette formule nous donnera plus de temps pour consommer plus de cafés sur la rue commerciale, avant qu'il disparaisse lui aussi sous le poids écrasant du progrès technologique.

 

La vie change, mais est-ce pour le meilleur? Il y aura de moins en moins de ces rues St-Laurent et bientôt dans quelques décennies plus personne pour s'en rappeler. Un monde meurt sous nos yeux, emportant même avec lui, symboliquement, ses monuments funéraires. Comme je l'ai déjà dit: bien malin celui qui saura prédire l'avenir. Car à la vitesse où les choses changent dans ce monde dit moderne, il n'y aura plus que de l'instantané, sans futur ni passé.

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Les êtres humains sont des être grégaires. Ils auront besoin de côtoyer d'autres humains, d'une manière ou d'une autre. Si le commerce classique n'a plus besoin de ce contact interpersonnel, il y aura autre chose qui viendra combler le vide qui sera laissé. Quoi exactement? Je ne peux le dire. Il est évident qu'il y a une limite aux nombre de cafés ou lieux de socialisation ludiques. Mais, ce qui est certain c'est que la nature a horreur du vide. La dynamique humaine fait qu'il finira par y avoir d'autres modèles qui apparaîtront. On verra bien avec le temps. C'est ce qui est fascinant, dans un sens : un immense exercice d'observation sociologique et anthropologique en temps réel.

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