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C'est merveilleux que cette nouvelle concernant la fermeture de ce commerce de monuments funéraires nous inspire à ce point pour nous plonger dans une introspection de l'avenir! Cela témoigne bien de la profondeur des réflexions qui ont (parfois) cours sur ce forum, et de l'extraordinaire ouverture des participants.

 

Car bien au-delà de la question de l'évolution de la Main, et par extension des autres rues "commerciales' de Montréal ou d'ailleurs, c'est un peu de l'avenir de la civilisation dont il s'agit. J'espère que dans la suite des discussions, on ne s'égarera toutefois pas trop du point focal du forum: il nous restera tout-de-même une foule d'aspects à discuter à l'intérieur de celui-ci, qu'il s'agisse d'architecture, de projets résidentiels, commerciaux, institutionnels ou commerciaux, de modes de transport, etc. , sans oublier le contexte économique, politique et social dans lequel ils s'inscrivent.

 

Chose certaine, les récentes discussions m'ont puissamment amené à "relativiser" les préoccupations que l'on peut avoir à l'égard de ladite 'Main".

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  • 4 semaines plus tard...

http://cultmontreal.com/2015/04/montrealite-tshirt-shop-closing/

 

The Montréalité t-shirt shop is closing

 

Some things never change—many of the most iconic symbols of Montreal, such as the angelic monument watching over the mountain, the Farine Five Roses sign, the Orange Julep and even the Turcot Interchange have been around for decades, giving generation after generation of Montreal-dwellers a feeling of familiarity as warm as a sesame bagel straight from a wood-fired oven.

 

For the past 13 years, one family has made it their business to get people to wear their love for these Montreal icons and the city they represent on their sleeve. Husband-and-wife team David Jenkins and Nicki Horsley are the owners of Montréalité, a t-shirt shop on the Main that’s been selling fair-trade t-shirts with silkscreened graphics depicting many of Montreal’s most recognizable features since the early 2000s. Now, after over a decade in business — during which time the nearly century-old angel on the mountain has witnessed dozens of changes of the sort that have left St-Laurent Boulevard a strip where small businesses struggle to stay afloat — the couple is closing up shop and hanging up their t-shirts for the last time.

I caught up with the pair at their shop earlier this week to ask them about the shirts and their decision to close.

“At a certain point you have to say okay, that’s enough. Too many bad winters, and the street is not working well,” Jenkins explains, pointing to low foot traffic on the sidewalks due to difficult parking rules, overzealous ticketing and gaps in public transit. When combined with high rents and business taxes and a sluggish economy that makes some would-be customers hesitate at the price of a sweatshop-free hand-printed shirt, it’s a mixture that makes it too impractical to continue for the couple and their young family.

mte3

Despite these realities, both Jenkins and Horsley retain a soft spot for Montreal’s main boulevard.

“I did like being on this street, even though I knew it was struggling,” Horsley says. “I liked being part of it for a bit. I love doing the street fairs, even though they’re really hard work, they’re always fun and you see loads of people you know.”

Jenkins and Horsley are preparing for their final weekend by hosting a goodbye party in the shop on Saturday, April 25. The shop will be open throughout the day, and everyone is invited to come enjoy a festive atmosphere and take advantage of liquidation prices on the t-shirts, with their eye-catching graphics that have been developed over the years by Montreal illustrators and designers including Todd Stewart, Jonathan Himsworth and Andrea White.

“The idea was to represent the signs and symbols of the culture,” Jenkins tells me. “Not to instill pride so much, but the idea that you’re part of the place you’re in — and for the tourists, to bring them into it. Then they get to enjoy what we enjoy about our city. I’m very interested in signs and symbols, and I love the culture I live in. Back then there was nothing like this in Montreal. There is now. There are many more people doing t-shirts about Montreal now, which is good. We’re stopping though. It doesn’t make economic sense to continue.

“It’s been fun doing it. We’ve had some great moments over the years, with huge amounts of laughter and lots of hard work.” ■

 

The public is invited to join Jenkins, Horsley and the Montréalité family for a goodbye party and liquidation sale in the shop at 3960 St-Laurent on Saturday, April 25, 11 a.m.–8 p.m.

 

sent via Tapatalk

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  • 1 mois plus tard...

La rue a été nettoyée, un revêtement anti-graffiti a été appliqué sur les poubelles (et bientôt sur les locaux vacants), et un concierge permanent va nettoyer la rue.

Le boulevard sera fermé pendant 11 jours pour le festival Mural, un première. Une bonne occasion de juger de l'achalandage d'une piétonisation un peu plus longue que d'habitude.

 

http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/783828/succes-de-la-1ere-grande-corvee-de-la-main/

 

Succès de la 1ère Grande Corvée de la «Main»

 

Par Nathalie Simon-Clerc

 

Le 24 mai dernier, citoyens et commerçants ont participé à la 1ère Grande Corvée de la «Main». Le boulevard Saint-Laurent s’apprête maintenant à accueillir le festival d’art public Mural, et sera fermé pendant 11 jours.

 

«C’est un événement communautaire qui a rencontré un grand succès», selon Tasha Morizio, directrice générale de la Société de développement du Boulevard Saint-Laurent (SDBSL).

 

Trottoirs, mobiliers urbains ou espaces de stationnement, rien n’a échappé à la vigilance de la cinquantaine de volontaires qui ont nettoyé et enlevé les graffitis.

 

Une compagnie est venue prêter main forte pour cette dernière opération.

 

La propreté, une priorité

 

Pour maintenir la propreté du boulevard, la SDBSL a engagé un concierge, chargé de veiller sur la «main», 24 heures sur 24 et à l’année longue.

 

«Nous sommes la première SDC à faire ça!», se réjouit la directrice générale. Un vinyle spécial, anti-graffitis et siglé au nom de la SDBSL a été installé sur les poubelles, les «big bellies», ces poubelles «intelligentes», qui fonctionnent avec l’énergie solaire, et dont on peut compacter le contenu à distance.

 

Un artiste espagnol, Ricardo Cavolo, qui a notamment travaillé avec Nike, a été engagé pour représenter des symboles du boulevard Saint-Laurent sur le vinyle anti-graffitis, qui sera apposé sur les commerces non occupés.

 

Le boulevard fermé pour la première fois

 

Le boulevard est ainsi prêt à accueillir la 3e édition du festival d’art public Mural. Pour la 1ère fois de son histoire, le boulevard Saint-Laurent sera fermé durant 11 jours, du 4 au 14 juin.

 

De nombreuses activités artistiques sont prévues, et une vingtaine d’artistes sont attendus pour réaliser une cinquantaine de murales.

 

Les commerçants profiteront de cette fermeture pour inviter leurs clients à profiter des terrasses, et pour organiser des opérations commerciales. La SDBSL compte 600 membres.

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  • 11 mois plus tard...
La rue St-Laurent c'est l'ancien quartier des Juifs. Le probleme c'est que les enfants des juifs ne veulent pas prendre la releve des parents et laisse a l'abandon l'entreprise familial ou soit qu'il vendent...

 

Bonne nouvelle, les jeunes juifs reviennent sur la Main. Dans un superbe immeuble de la Main le ''Musée du Montréal juif" ouvrira une boutique et un centre culturel. Je suis passé devant cette après-midi et le local est présentement en rénovation.

 

C'est le genre d'activité, selon moi, qui attire beaucoup d'attention et crée une dynamique particulière, voire unique. Je leur souhaite un grand succès et j'espère que d'autre communauté fasse un peu la même chose.

 

Un nouveau Musée du Montréal juif

Par Catherine Bouchard

 

Le Musée du Montréal juif ouvrira ses portes vers le mois de mai au 4040, boulevard Saint-Laurent. L’organisme, qui offrait déjà des tours guidés dans le Mile End, profitera de ses nouveaux locaux pour faire connaître ses activités.

 

«Jusqu’ici, la réponse est incroyable. On a seulement mis une publication Facebook et déjà, on a reçu pleins de messages d’appuis», relate le directeur et fondateur du musée, Zev Moses.

 

Les bureaux seront d’abord une boutique, ainsi que le point de départ des visites guidées historiques et culinaires, qui ont déjà lieu depuis 2012. Elles ont commencé de façon plus encadrée en 2014 et jusqu’ici 5000 personnes y ont participé. «Beyond the bagels» tente notamment d’intéresser la population à la diversité des plats dans la tradition juive.

 

Ils auront aussi un espace nourriture grâce à une collaboration avec The Wandering Chew, une entreprise «pop up» servant des mets de la diaspora juive.

 

Les projets d’expansion abondent déjà, alors que l’équipe du Musée du Montréal juif espère pouvoir créer une exposition d’ici l’automne.

 

«Ce ne sera pas une exposition historique avec un grand H. On va capitaliser notamment sur l’histoire orale et culturelle», indique M. Moses.

 

Le musée a été rendu possible grâce au financement privé, d’un donateur qui préfère garder l’anonymat, à la hauteur de 100 000$. Cette somme couvre les frais de location de l’espace commerciale et la rénovation des lieux. D’autres sommes, toujours par des particuliers, permettent l’embauche de trois employés actuellement et d’autres postes seront créés.

 

«On va embaucher des étudiants pour effectuer de la recherche durant l’été. Souvent, l’histoire, c’est perçu comme ennuyeux. On espère qu’en voyant notre équipe jeune, ça va démontrer qu’au contraire, c’est passionnant», continue M. Zev, lui-même âgé de seulement 32 ans.

 

Une histoire méconnue

Pour Zev Moses et son équipe, il ne fait aucun doute que la communauté juive de Montréal est «unique au monde, car le Québec a une culture unique et la métropole également. C’est la seule communauté juive bilingue en Amérique du Nord.» Mais son histoire est méconnue.

 

«Nous-mêmes, on en apprend tous les jours. C’est une communauté qui est tellement diversifiée. Que ce soit les ashkénazes, provenant de la vague de l’Europe de l’Est du début du 20e siècle, les Séfarades du Maroc qui sont francophones ou les hassidiques, il y a tellement de variété au sein même de la communauté», continue M. Zev.

 

Les diverses vagues d’immigration juive ont laissé de nombreuses traces dans le quartier Mile End, selon l’historien Pierre Anctil, spécialiste de cette communauté et qui a collaboré au projet de musée.

 

«Juste en face du 4040, il y a avait le quotidien yiddish montréalais. Un pavillon du Collègue français, sur Fairmount, est une ancienne synagogue. Le Sala Rossa avait d’abord été créé par des Juifs de gauche progressistes, comme centre culturel et politique, par exemple», souligne M. Anctil.

 

Ainsi, le passant attentif peut observer de nombreuses clés de voûte en forme d’étoiles de David sur la Main et dans le Mile End.

 

http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/933850/un-nouveau-musee-juif-a-montreal/

[/Quote]

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32 locaux sont vacants

 

13 entre Sherbrooke et Prince-Arthur

5 entre Prince-Arthur et Duluth

14 entre Duluth et Mont-Royal

 

11 vacants du coté Ouest et 21 du coté Est

 

Bon, 3 ans plus tard, j'ai fait une balade sur la Main entre Laurier et Sherbrooke. Il n'y a rien de scientifique mais voici les chiffres constatés entre Mont-Royal et Sherbrooke pour comparer avec 2013:

 

40 locaux vacants

 

12 entre Sherbrooke et Prince-Arthur

28 entre Prince-Arthur et Mont-Royal

 

18 du coté ouest et 12 du coté est

 

Parmi les locaux vacants il y a le bar les Bobards et le L. Berson et Fils (commerce juif de monuments funéraires)

Il y a aussi l'Ex-Centris et son café.

 

Par contre il est important de noter qu'il y a 224 locaux d'occupés.

 

J'ai aussi fait la portion entre Laurier et Mont-Royal

 

9 locaux vacants sur 66 locaux.

 

Il y a aussi juste au nord de Laurier, coté est, 5 locaux de suite qui sont vacants incluant celui de l'ex restaurant Thai sur le coin.

Modifié par steve_36
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40 locaux vacants c'est énorme. La Main est morte.

 

40 sur 264, 15% vacants. C'est pas la fin du monde, à Calgary, le taux d'inoccupation des tours au centre-ville dépasse les 20%. C'est cyclique, d'ici 10-15 ans peut-être que la main retrouvera son aplomb.

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40 sur 264, 15% vacants. C'est pas la fin du monde, à Calgary, le taux d'inoccupation des tours au centre-ville dépasse les 20%. C'est cyclique, d'ici 10-15 ans peut-être que la main retrouvera son aplomb.

Tu compares le taux d'innocupation de tours avec celles des commerces sur rues? Aucun rapport.

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40 locaux vacants c'est énorme. La Main est morte.

 

Par ce raisonnement, l'ensemble du commerce de détail au Québec, rues et centres commerciaux, est mort. Les quartiers "à la mode" que tu mentionnais dans le sujet sur l'Excentris encore plus, qui n'ont qu'une fraction de la trame commerciale active sur la Main.

 

J'étais avec Steve pour la balade. Subjectivement, on s'est dit que la Main avait plutôt bonne mine. Les commerces sont intéressants, la relève est originale, les locaux à louer n'ont pas l'air dilapidés, on retrouve encore une diversité ethnique assez unique. Pratiquement partout, c'est une continuité très potable. Bref, la Main réussi à donner une bonne expérience en bout de ligne.

 

On a mangé des burgers au Burger Royal, le resto était à pleine capacité à l'entrée et à la sortie.

 

C'est certain que ce serait mieux sans les locaux vacants, mais ça n'a absolument pas l'air "mort" pour autant, loin de là. Quand tu vois 8 ou 9 beaux commerces avant un local inoccupé (qui n'a pas l'air de sortir d'un quartier abandonné de Détroit), c'est pas "mort". Ça reflète les difficultés du commerce de détail universelles, mais c'est une rue stabilisée et qui a pris son virage pour miser sur sa personnalité et qui fait attention à de quoi elle a l'air en général.

 

On voulait faire Saint-Denis plus tard cet été, là ça risque d'être un peu plus mort, surtout avec les travaux qui auront avancés.

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En effet, malgré qu'il y a un peu plus de locaux vacants qu'il y a 3 ans, l'expérience général de la Main est supérieur. On sent une nouvelle vitalité et un certain renouveau. J'aime bien le mix entre la vieille Main avec les commerces qui sont là depuis toujours et les petits nouveaux indépendants pleins d'originalités.

 

Il y avait beaucoup de monde malgré une petite pluie fine et en aucun moment on a senti que la rue était moribonde et/ou en déclin. Bien sur il y a encore des efforts à faire pour rehausser l'expérience, notamment avec la rue Prince-Arthur, l'occupation éventuelle de L. Berson et fils, de l'Ex-Centris et du Bobards.

 

Je crois que le succès de la rue passe par la densification du secteur notamment des nombreux terrains vacants entre St-Laurent et Du Parc à la hauteur de Milton, de la réfection de certains petits immeubles magnifiques que l'on trouve sur la Main ainsi qu'une....qu'une baisse de taxe commerciale, comme partout ailleurs à Montréal !

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