Aller au contenu

Messages recommendés

Très bon travail. J'aime bien ces tournées statistiques. Ce n'est peut être pas scientifique, mais je crois que ça nous donne quand même une bonne idée de la situation sur une rue commerciale. Juste une question: avez-vous aussi compter le nombre de terrains vacants (ou sous utilisés) qui pourraient être construits? Ces terrains pourraient éventuellement signifier de nouveaux locaux commerciaux, mais aussi de nouveaux investissements sur la rue de même que de nouveaux résidents.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

.... Juste une question: avez-vous aussi compter le nombre de terrains vacants (ou sous utilisés) qui pourraient être construits? Ces terrains pourraient éventuellement signifier de nouveaux locaux commerciaux, mais aussi de nouveaux investissements sur la rue de même que de nouveaux résidents.

 

Sur la Main entre Mt-Royal et Sherbrooke il y a très peu de terrains vacants. À mon avis il y en a deux qui sont utilisés pour du stationnement. Par contre il y en a un peu plus sur le autres rues comme St-Urbain et en allant vers Du Parc et il y a possibilité de construire en hauteur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et s'il y avait un jour, comme c'est encore prévu (mollement prévu), une station de métro de la ligne jaune dans le secteur St-Laurent Sherbrooke Des pins, ce serait un gros coup de pouce pour le secteur. Non seulement pour y drainer directement un bassin de rive-sudiens, mais aussi pour y mener depuis la station mcgill.

 

Mais on sera sans doute tous à la retraite ou enterrés d'ici là...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sur la Main entre Mt-Royal et Sherbrooke il y a très peu de terrains vacants. À mon avis il y en a deux qui sont utilisés pour du stationnement. Par contre il y en a un peu plus sur le autres rues comme St-Urbain et en allant vers Du Parc et il y a possibilité de construire en hauteur.

 

Effectivement, surtout du potentiel de développement aux alentours de la Main. Sur la Main, il y a deux stationnements (ils sont proches de l'Excentris), et il y a aussi la cours à bois et le terrain du vendeur de monuments funéraires qui pourraient être développés.

 

Dans le Mile End, il y a un plus de terrains directement sur Saint-Laurent à développer, à mon avis. Au nord d'Ubisoft jusqu'au viaduc Van Horne, c'est plutôt déstructuré, avec un gros stationnement face à un espèce d'entrepôt à l'air abandonné, le tout avec plusieurs terrains vagues tout autour.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 9 mois plus tard...

La densification fait son oeuvre peu à peu. Après la poussée vers les banlieues, il y a celle vers le coeur de la ville, où les occasions de développement ne manquent pas. Ainsi on voit des ilots se transformer, d'anciens immeubles industriels retrouver une nouvelle vie, des emplois se créer et des projets de condos et logements apparaitre ici et là. C'est en fait tout le tissu urbain qui évolue et qui finit par avoir une influence positive directe sur la fréquentation des rues commerciales des environs.

 

Ici Montréal a un rôle précis à jouer, en faisant la promotion de ses quartiers centraux, qui ont la capacité d'absorber un fort pourcentage de croissance démographique, sans pour autant devoir participer à l'étalement urbain. Cependant on n'attirera pas les familles, grandes consommatrices d'espaces banlieusards, sans leur fournir des services adéquats propres à leurs besoins spécifiques. Il faut alors organiser une campagne agressive qui démontrera les grands avantages de la vie en ville, autant sur le plan financier qu'au niveau des services divers. Pour cela il faut en amont des infrastructures comme des écoles et garderies, des espaces culturels et sportifs, des parcs et des commerces de proximité, accessibles à pied et de manière sécuritaire.

 

C'est donc en prenant les devants que la Ville pourra réussir son pari. Elle doit alors mettre notamment les promoteurs dans le coup (avec s'il le faut des incitatifs fiscaux). Pour qu'à leur tour ils proposent des immeubles bien conçus, abordables et qui offrent des espaces extérieurs privés (terrasses, petites cours, grands balcons, etc), pour compenser un tant soit peu, l'arrière-cour gazonnée des bungalows en périphérie.

 

En fait une ville est un ensemble de territoires variés, qui devraient être bien organisés par des liens forts et planifiés pour évoluer avec le temps, afin d'assurer justement leur pérennité d'une génération à l'autre. De cette façon le quartier vieillira en beauté, sans pour autant perdre de sa qualité de vie. C'est en bout de ligne toute l'économie locale, dont des rues commerciales dynamiques qui en profiteront de manière permanente et bien au-delà des effets de mode. Car elles auront trouvé une clientèle stable et suffisamment importante à proximité, qui y trouvera elle aussi, certainement son compte.

Modifié par acpnc
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme dans tout projet, les commerçants attendaient que les travaux soient terminés pour s'y installer. Ils savaient que la construction arrivait alors ils ont choisi d'attendre avant d'investir. Les médias aiment faire des articles chocs pour se faire lire, mais de nombreux articles sont écrit sans prendre de recul, comme ceux contre le REM.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cependant on n'attirera pas les familles, grandes consommatrices d'espaces banlieusards, sans leur fournir des services adéquats propres à leurs besoins spécifiques. Il faut alors organiser une campagne agressive qui démontrera les grands avantages de la vie en ville, autant sur le plan financier qu'au niveau des services divers. Pour cela il faut en amont des infrastructures comme des écoles et garderies, des espaces culturels et sportifs, des parcs et des commerces de proximité, accessibles à pied et de manière sécuritaire.

 

Cette fois, je ne m'attarderai qu'à cet unique aspect de ton intervention, qui en contient bien d'autres fort valides par ailleurs. Je voudrais seulement souligner une méga-tendance dans l'évolution de la distribution de la taille des ménages (selon le nombre de personnes occupant un logement). On soupçonne aisément que la taille moyenne a fortement diminué depuis un siècle, mais sait-on qu'aujourd'hui, plus de 60% des ménages sont constitués de une (1) ou deux (2) personnes? (source: StatCan). Alors, sans parier que la tendance à la réduction se poursuivra indéfiniment (après tout, elle ne peut pas tendre asymptotiquement plus bas que 1!), il demeure que cette constatation devrait rafraîchir un peu les ardeurs de ceux qui rêvent d'un retour en ville massif des familles-- pour l'évidente raison que le nombre, sinon au moins la proportion, de «familles» (définies ici comme un ménage comprenant au moins un enfant) ne semble pas appellé à croître dans le cycle démographique présent.

 

Par ailleurs, intuitivement (c'est-à-dire sur la simple base d'observations mais sans avoir fait de recherche sérieuse), il me semble que le stock de logements à Montréal comprend une part grandissante de maisons/ grands logements «sous-occupés» (une ou deux personnes dans 5, 6, 7+ pièces); j'entrevois que, graduellement, ces maisons/grands logements se libéreront et deviendront disponibles pour les familles avec 1, 2+ enfants, qui veulent «vivre en ville». La demande «nette» (pour de nouveaux grands logements) s'en trouvera réduite d'autant (si on fait un simple raisonnement «statique»).

 

Cependant, à l'heure actuelle, il faut bien admettre que la situation est autre, au sens où de nombreux parents (avec enfants, par définition...) préféreraient habiter en ville, mais en sont incapables pour cause de rareté/prix trop élevés. Idéalement, le scénario que j'exposais dans le paragraphe précédent se matérialisera (grands logements «libérés»). Malheureusement, une autre tendance a commencé à se manifester: des personnes seules ou des couples sans enfants choisissent d'acquérir (sous forme de condos divises ou indivises) des grands logements (naguère locatifs en majorité) «en ville», réduisant ainsi le bassin (offre) potentiel pour les familles.

 

On en arrive donc à une question qui est à la fois sociale et économique. Je me demande si l'option de favoriser la construction de beaucoup plus de «logements familiaux» en ville est l'unique solution. On devra réaliser qu'une politique de la famille et une politique du logement sont indissociables.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Personne ne le dira à la Ville, mais j'ai le feeling que les travaux servent aussi (en tant que dommage collatéral connu) de moyen de "cleaner" certains secteurs de leurs échoppes un peu miteuses. Vous verrez : sur St-Hubert, après les travaux, y,a probablement la moitié des boutiques de robes de mariées, de bal, etc. qui vont disparaître. Pis personnes ne se pètera la tête sur les murs pour ça. J'ai passé mon dimanche dernier avec ma fille à magasiner des robes de bal. Y'a des boutiques qui me font penser aux trous a matériel électroniques qu'il y avait à la tonne un temps pas si lointain sur St-Laurent au sud de Sherbrooke. Miteux, et probablement rentable uniquement par la peau des fesses pcq ils ne font aucun entretien de la bâtisse.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 mois plus tard...

«La Main»          

Vendredi, 16 juin 2017 
 
Il y a de ces lieux qui nous marquent et auxquels on s’attache. À Montréal, j’ai mes endroits préférés, où j’aime être et ne manque jamais de les faire découvrir à mes visiteurs.

Parmi eux il y a «la Main». Cette rue principale, nommée boulevard Saint-Laurent qui charrie, depuis son ouverture au 17e siècle, tant d’histoires et de symboles. Un espace cosmopolite, vivant et dynamique qui m’a fascinée au premier contact.

Si à l’origine, le chemin Saint-Laurent était le berceau de l’implantation des Canadiens français, il n’a pas tardé, au fil des ans, à se laisser façonner par les flux migratoires qui l’ont nourri, avant de devenir la frontière naturelle entre l’Est (francophone) et l’Ouest (anglophone) de Montréal.

Un creuset d’intégration

Reconnue comme lieu historique national du Canada, «la Main» s’est imposée comme un creuset de l’intégration de tant de Québécois issus de l’immigration qui l’ont adoptée, y ont fondé et rénové commerces et maisons, un patrimoine bâti qu’ils ont transmis aux suivants.

Elle a connu de nombreuses impulsions avec l’apport des différentes vagues d’immigration: juive, italienne, grecque, portugaise, espagnole et, désormais, de plus en plus asiatique et africaine. Chacune de ces communautés l’a façonnée à sa manière et y a laissé ses marques.

Certains commerces traditionnels y ont toujours pignon sur rue et ne tarissent pas de clientèle, comme la charcuterie hébraïque Schwartz’s. Ouverte en 1928, en plein cœur de ce qui était le quartier juif, elle est devenue non seulement un restaurant de proximité où se mélangent les Québécois de toute origine, mais également le passage obligé de certaines célébrités en visite à Montréal.

Dans les années 1980, quand il était difficile pour moi de trouver du café expresso à Notre-Dame-de-Grâce, je traversais le mont Royal, chaque samedi, pour y faire mes courses et découvrir les cuisines du monde dans les différents restaurants aux saveurs méditerranéennes.

Avec le temps, la vénérable Main a pris de l’âge et a subi les soubresauts des crises économiques, mais elle a toujours su se relever et se réinventer. Tout en gardant son cachet cosmopolite, elle est frappée, ces dernières années, par un vent de fraîcheur qui lui fait du bien et attire un public de plus en plus jeune.

«La Main» est aujourd’hui l’une des destinations culturelles les plus convoitées à Montréal. Rendez-vous branché des arts et de la culture, elle est en train de devenir un lieu de création et d’innovation avec ses salles de spectacles, ses galeries d’art, ses boutiques de mode et ses cafés hybrides.

Le Festival des murales

Cette semaine, j’ai profité du fait que la rue soit rendue aux piétons pour aller voir la 5e édition de Mural, un festival d’art public, qui s’est déployé sur le boulevard Saint-Laurent, du 8 au 18 juin.

Jumelé à des expositions et à des grands événements musicaux extérieurs, c’est un exemple inspirant du dynamisme de cette artère et de sa capacité de se renouveler avec les nouvelles générations.

Cette année, dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, le festival a même franchi les limites de «la Main» pour prendre de l’expansion, dans le Vieux Montréal.

Cet événement, lancé modestement, en 2013, par des jeunes soucieux d’animer la rue, a l’ambition de devenir l’un des grands festivals d’art urbain au monde.

Il est déjà en voie de devenir une attraction d’envergure internationale. Cette année, il a attiré des artistes de renommée mondiale d’Australie, du Canada, d’Espagne, des États-Unis, du Mexique, du Royaume-Uni et de Suisse.

Étant une habituée de cet événement qui a déjà quelque 80 œuvres à son actif, j’ai vu comment l’art public a changé le visage et l’image de «la Main», une autre façon de lui donner un nouveau souffle en attendant les nouvelles générations qui la façonneront à leur tour.

http://www.journaldemontreal.com/2017/06/16/la-main

 

  • Like 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...