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Expos de Montréal


mtlurb

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C'était même pas un vrai stade c'était des structures temporaires et individuelles disposées en rond.

 

Encore un commentaire négatif et pas constructif. Pathétique. 75% de tes commentaires sont absolument inutiles, tu pollues le forum.

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La photo ci-dessus est fascinante, même (quand ou si?) on se souvient de l'état des lieux à cette époque: outre l'autostade, on aperçoit l'autoroute Bonaventure en construction, et (si on devine bien--ce qui est facile a posteriori) le canal Lachine interrompu par le passage de l'autoroute. Mais ce qui est le plus important pour moi est cette question: si j'avais vu cette photo à l'époque, est-ce que je l'aurais regardé avec les mêmes yeux qu'aujourd'hui? En d'autres mots, y aurais-je vu un signe de «modernisation», plutôt que de désolation devant tout ce saccage? Et aurais-je été capable d'entrevoir le nouveau paysage qui émerge maintenant 50 ans plus tard?

 

Et puis il y a ce nom, «autostade»: qu'est-ce que cela suggérait? --Moderne?, on s'y rend en auto?

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Puisqu'on parle de l'Autostade, voici une image de l'époque.

 

[ATTACH]26581[/ATTACH]

 

Intéressante photo qui date de 1966 puisque l'immeuble Place du Canada http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=188642&type=bien#.VzxSXSHpzsY à côté du Château Champlain n'est pas encore terminé. L'autoroute Bonaventure est aussi en chantier et sera inaugurée en 1967. On peut voir juste à droite de l'Autostade, de l'autre côté de l'autoroute en construction, la future Place d'Accueil d'Expo 67 http://expo67.ncf.ca/laplacedaccueil_p1.html (les pignons blancs) dont il manque la passerelle au-dessus de l'autoroute et qui reliera le tout à l'immense stationnement Autoparc Victoria, plus bas sur la photo http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ENVIRO_FR/MEDIA/DOCUMENTS/TECHNOPARC_67.PDF. Ce sera une des entrées principales de l'Expo 67, pour ceux qui arrivaient à Montréal en auto (dont une grande majorité d'américains).

 

La Place d'Accueil, construite tout en bois (passerelles incluses), était le terminus ouest de l'Expo-Express, la ligne de train construite spécifiquement pour l'occasion, qui reliait les principaux sites de l'Expo jusqu'à La Ronde, le point le plus à l'est. J'ai eu la chance de travailler sur ce site en 1968 pour les 5 étés consécutifs, dans la prolongation de Terre des Hommes, à titre de vendeur de cartes et guides du site de l'Expo. Bien que nous faisions une rotation dans les différents points de vente partout sur les terrains, les kiosques de vente de la Place d'Accueil étaient parmi les plus payants. On avait tous hâte d'y aller selon notre cédule. En effet c'était une marée d'américains et de canadians qui arrivaient en masse et chacun achetait les deux documents payés $1 pièce. Rémunéré à la commission (15%), on pouvait donc gagner jusqu'à plus de $100/jour sans impôt, une petite fortune à l'époque.

 

L'autre grand bâtiment blanc relié par la même grande passerelle à la Place d'Accueil (voisin des bureaux administratifs du Port de Montréal) logeait les bureaux et studios de la CBC/Radio-Canada. On devine aussi un peu plus à droite l'ancienne succursale du Musée d'Art Contemporain aujourd'hui lui aussi disparu. Ce fut une époque excitante qui a marqué mes dernières années d'adolescence (j'avais 17 ans en 68 et avait menti sur mon âge) Cette expérience a fait de moi le citoyen du monde que je suis devenu et m'a conduit à vouloir travailler dès 1973 au Comité Organisateur des Jeux de Montréal, l'autre événement grandiose de la métropole.

 

On peut d'ailleurs comprendre l'origine du nom du club montréalais de la Ligue de Baseball, les Expos, puisque cette exposition universelle avait marqué durablement les esprits sur tout le continent. Ainsi le mot expo était automatiquement associé à Montréal et a été certainement son meilleur vendeur de tous les temps.

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Et puis il y a ce nom, «autostade»: qu'est-ce que cela suggérait? --Moderne?, on s'y rend en auto?

 

Le nom viens du fait qu'il a été construit et payé par les constructeurs automobiles présent au Canada à l'époque (GM, Ford, Volvo, American Motors et Chrysler)

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Intéressante photo qui date de 1966 puisque l'immeuble Place du Canada http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=188642&type=bien#.VzxSXSHpzsY à côté du Château Champlain n'est pas encore terminé. L'autoroute Bonaventure est aussi en chantier et sera inaugurée en 1967. On peut voir juste à droite de l'Autostade, de l'autre côté de l'autoroute en construction, la future Place d'Accueil d'Expo 67 http://expo67.ncf.ca/laplacedaccueil_p1.html (les pignons blancs) dont il manque la passerelle au-dessus de l'autoroute et qui reliera le tout à l'immense stationnement Autoparc Victoria, plus bas sur la photo http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ENVIRO_FR/MEDIA/DOCUMENTS/TECHNOPARC_67.PDF. Ce sera une des entrées principales de l'Expo 67, pour ceux qui arrivaient à Montréal en auto (dont une grande majorité d'américains).

 

La Place d'Accueil, construite tout en bois (passerelles incluses), était le terminus ouest de l'Expo-Express, la ligne de train construite spécifiquement pour l'occasion, qui reliait les principaux sites de l'Expo jusqu'à La Ronde, le point le plus à l'est. J'ai eu la chance de travailler sur ce site en 1968 pour les 5 étés consécutifs, dans la prolongation de Terre des Hommes, à titre de vendeur de cartes et guides du site de l'Expo. Bien que nous faisions une rotation dans les différents points de vente partout sur les terrains, les kiosques de vente de la Place d'Accueil étaient parmi les plus payants. On avait tous hâte d'y aller selon notre cédule. En effet c'était une marée d'américains et de canadians qui arrivaient en masse et chacun achetait les deux documents payés $1 pièce. Rémunéré à la commission (15%), on pouvait donc gagner jusqu'à plus de $100/jour sans impôt, une petite fortune à l'époque.

 

L'autre grand bâtiment blanc relié par la même grande passerelle à la Place d'Accueil (voisin des bureaux administratifs du Port de Montréal) logeait les bureaux et studios de la CBC/Radio-Canada. On devine aussi un peu plus à droite l'ancienne succursale du Musée d'Art Contemporain aujourd'hui lui aussi disparu. Ce fut une époque excitante qui a marqué mes dernières années d'adolescence (j'avais 17 ans en 68 et avait menti sur mon âge) Cette expérience a fait de moi le citoyen du monde que je suis devenu et m'a conduit à vouloir travailler dès 1973 au Comité Organisateur des Jeux de Montréal, l'autre événement grandiose de la métropole.

 

On peut d'ailleurs comprendre l'origine du nom du club montréalais de la Ligue de Baseball, les Expos, puisque cette exposition universelle avait marqué durablement les esprits sur tout le continent. Ainsi le mot expo était automatiquement associé à Montréal et a été certainement son meilleur vendeur de tous les temps.

Merci d'avoir partagé cette anecdote personnelle très intéressante sur une des périodes les plus fastes de Montréal. Du bonbon.

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Merci d'avoir partagé cette anecdote personnelle très intéressante sur une des périodes les plus fastes de Montréal. Du bonbon.

 

Merci d'apprécier cette petite page personnelle de la petite et grande histoire de Montréal. Les anecdotes servent surtout à nous mettre dans le contexte de l'époque et parfois à mieux comprendre l'évolution de certains traits caractéristiques de la métropole. Je crois que c'est une chance d'avoir pu vivre ces grands événements de l'intérieur, et ainsi pouvoir témoigner de l'atmosphère électrisante qui prenait place dans les années 60-70.

 

Cela dit, c'est sans nostalgie que je le fais, puisque si Montréal est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est parce qu'elle a non seulement réussi ses rendez-vous avec le monde. Mais surtout qu'elle en a tiré une expérience, une réputation et un réseau international qui lui sert encore aujourd'hui. Le hasard voudra peut-être un jour, ramener un stade dédié aux Expos dans le même environnement (on le souhaite), en faisant au passage un clin d'oeil à Expo 67, d'où le rêve premier a pris naissance.

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La Caisse et ses milliards est devenu un acteur économique puissant. C'est le peuple sans l'être tout à fait. C'est l'argent des québécois, mais avec une vision d'investissements et de revenus. Ici pas question de dépense ni de subvention, les opérations doivent être rentables, payantes et pérennes, avec effets multiplicateurs. Finalement c'est notre premier levier financier, un outil de première catégorie qu'il faut gérer avec rigueur, pour qu'il puisse servir encore et encore.

 

Donc quand la Caisse s'intéresse à un projet, c'est pour faire de l'argent au même titre que tout investisseur, et en utilisant les mêmes moyens pour y arriver. Seule la finalité diffère, car les actionnaires que l'on cherche à enrichir est le peuple lui-même, autant pour grossir son bas de laine que pour subvenir aux retraites en bout de ligne. D'une certaine façon c'est le meilleur de tous les monde. Une sorte de capitalisme à visage humain, qui a un pouvoir de développement comme nul autre pareil. Comme la Caisse a les poches profondes, elle a un pouvoir de persuasion capable de convaincre tout partenaire, de la suivre dans l'aventure qu'elle aura choisie comme prochain défi.

 

J'en conclu que si la Caisse voit d'un bon oeil le partenariat éventuel dans un stade de baseball au bassin Peel. C'est que l'opération peut non seulement être rentable pour elle-même, mais aussi profitable pour Montréal et le Québec. Il y a bien sûr des conditions attachées à cela: que l'investissement soit véritablement compétitif avec les meilleurs rendements qu'elle obtiendrait dans ce même genre de risque. Elle doit donc faire en sorte de s'assurer en contre-partie d'une plus value intéressante au niveau immobilier, qui servira naturellement de garanti à long terme.

 

C'est en fait le même modèle mis en place pour le SLR, mais version sport de divertissement. Alors ici que l'équipe gagne ou perde, son argent ne sera jamais mis en jeu, puisqu'il aura été placé au bon endroit, c'est à dire dans le développement économique de la métropole. Ici on pourra dire avec une certaine assurance: si c'est bon pour la Caisse, alors ce sera bon pour Montréal.

Modifié par acpnc
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Je ne crois pas une seconde que la Caisse doit investir dans un nouveau stade. La raison est fort simple, la Caisse doit avoir un retour sur investissement donc ce qui signifie que la nouvelle franchise devra payer un loyer élevé pour rentabiliser l'investissement. Et si on parle de loyer élevé, cela signifie moins d'argent pour une masse salariale compétitif par rapport aux autres franchises du baseball majeur. Ce qu'il faut c'est le programme Immigrant-investisseur avec une subvention de la ville de Montréal pour financer la construction du stade.

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