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Expos de Montréal


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Il y a 8 heures, Exposteve a dit :

Ça fait pleurer.

Je suis d'accord. Depuis un bout, Bronfman parlait de ces maquettes avec émotions. Imaginez.

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  • Administrateur
Le 2024-05-02 à 06:31, Brick a dit :

Dans le Devoir aujourd'hui:

«Nos Amours. La saga des Expos de Montréal»: entre espoir et nostalgie

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Le réalisateur Robbie Hart sur l’Esplanade du Parc olympique à Montréal

Le documentaire commence par une citation du poète britannique Alfred Tennyson qui campe bien l’état d’esprit dans lequel baigne tout le film : « Mieux vaut avoir aimé et perdu que de n’avoir jamais aimé du tout. »

Au tournant des années 2000, le cinéaste montréalais Robbie Hart avait déjà consacré cinq années à la réalisation d’un premier documentaire intitulé simplement Nos Amours, qui suivait les efforts qui avaient alors été déployés en vain pour garder les Expos à Montréal. Vingt ans après le déménagement de l’équipe de baseball à Washington, il récidive aujourd’hui avec un autre documentaire, intitulé cette fois Nos Amours. La saga des Expos de Montréal. Il y suit dix autres années d’efforts, tout aussi infructueux, visant à ramener au bercail ne serait-ce qu’une demi-équipe.

L’espoir

Cette nouvelle histoire commence lorsqu’un ancien joueur vedette de l’équipe, Warren Cromartie, se fait le porte-étendard du retour des Expos à partir de 2012. L’expressif ex-voltigeur passera un jour le relais à un groupe de gens d’affaires dirigé par Stephen Bronfman, le fils de Charles, qui avait établi à Montréal en 1969 la première équipe des ligues majeures de baseball hors des États-Unis.

On y montre de quoi aurait eu l’air le nouveau stade dont ils rêvaient au centre-ville, au bassin Peel. On y voit comment le projet de retour a semblé gagner de l’allant avec la tenue à Montréal de matchs présaison dans un Stade olympique plein à craquer.

 Je ne pense pas qu’il y ait eu une équipe plus malchanceuse que les Expos

— Philippe Cantin

On y rappelle aussi comment on avait fini par se laisser convaincre par l’idée d’une équipe en garde partagée avec la ville de Tampa Bay, en Floride, jusqu’à ce que les bonzes du baseball majeur la tuent en 2022. Et enterrent, encore une fois, les espoirs des partisans québécois.

L’amour

Le film de 90 minutes passe en revue quelques-uns des grands moments des 36 saisons de l’équipe. On y revoit en action Rusty Staub, Gary Carter, l’incroyable équipe dirigée par Felipe Alou, et Youppi. On retrouve aussi plusieurs anciens joueurs étoiles, comme Andre Dawson, Bill « Spaceman » Lee, John Wetteland, Larry Walker, Moise Alou et Cliff Floyd, qui ont vieilli, comme le souvenir de leurs exploits.

Ils sont accompagnés par d’autres acteurs du drame, journalistes, élus et simples partisans, qui ont tous à raconter au moins un souvenir d’enfance, un moment précieux ou une anecdote qui les lie personnellement à l’ancienne équipe de baseball.

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Une image tirée du documentaire «Nos amours. La saga des Expos de Montréal» de Robbie Hart

C’est aussi l’occasion de raviver les anciennes blessures. Le funeste coup de circuit en neuvième manche du joueur des Dodgers, Rick Monday, qui a claqué la porte de la Série mondiale de baseball au nez des Expos lors d’un match décisif en octobre 1981. La grève qui a forcé la première annulation de l’histoire de cette même Série mondiale lors d’une saison 1994 jusque-là dominée par Montréal. L’incompréhensible braderie des joueurs de cette équipe de rêve dès le lendemain de ce terrible coup du sort. Le système de partage des revenus qui est arrivé trop tard dans le baseball majeur. La duplicité de l’homme d’affaires américain Jeffrey Loria et la naïveté de ses partenaires québécois qui ont conduit au départ du club.

« Je ne pense pas qu’il y ait eu une équipe plus malchanceuse que les Expos », dit dans le documentaire le journaliste sportif Philippe Cantin. Notre ancien collègue au Devoir Jean Dion parlait quant à lui d’une équipe apparemment « condamnée à passer proche ».

La nostalgie

On aurait pu s’attendre à voir, dans le film, beaucoup plus d’extraits de matchs et de jeux spectaculaires. À la place, on a souvent droit à des images de différents coins de la ville et à une multitude de témoignages, en anglais comme en français.

« J’ai voulu rendre un hommage cinématographique à Montréal. Parce que l’histoire que je voulais raconter était surtout sociale », raconte Robbie Hart, qui a plus de 60 films documentaires à son actif. « C’est une histoire d’amour qui couvre presque 40 ans et qui montre l’incroyable pouvoir fédérateur du sport. Et comme, lorsque tu as aimé, tu peux continuer d’aimer éternellement, il est normal qu’encore plein de gens restent attachés aux Expos. »

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Une image tirée du documentaire «Nos amours. La saga des Expos de Montréal» de Robbie Hart

Peut-être que le souvenir de leurs exploits et l’espoir de leur retour s’atténuent petit à petit pour désormais ne plus laisser que de la nostalgie. Mais ça ne fait rien. « C’est quelque chose qui continuera quand même longtemps de nous habiter. »

Le sexagénaire ne s’explique pas que les Expos n’aient toujours pas « un parc, ou une place, ou une rue à leur nom à Montréal ». « Ils auront au moins mon film. »

Encore l’espoir

Le documentaire doit notamment prendre l’affiche dans les prochains jours dans la région de Montréal, dans des cinémas Guzzo ainsi qu’aux cinémas du Musée et Beaubien. Son auteur compte bien aussi pouvoir le montrer ailleurs au Québec.

Ce n’est pas la première fois que le documentariste décide de faire un second film sur le même sujet plusieurs années plus tard pour voir ce qu’il est advenu de ses personnages principaux. « Vous me direz que, dans le cas de mes histoires sur les Expos, j’en suis déjà rendu à deux prises. Mais qui sait ? Je ferai peut-être un jour un troisième film, qui racontera la venue à Montréal d’une nouvelle équipe de baseball professionnelle des ligues mineures, comme l’étaient les Royaux de Montréal au temps de Jackie Robinson ou comme l’est le Rocket de Montréal au hockey aujourd’hui ? Qui sait ce qui peut arriver ? Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini. »

Nos Amours. La saga des Expos de Montréal

Documentaire de Robbie Hart, Québec, 2024, 92 minutes. En salle dès le 3 mai.

http://url4076.ledevoir.com/ls/click?upn=u001.u5fP6CjschWVz-2B-2BJCjMy2d0DbLyoi6nGyDdbkcYjJF49pMIoZNvxMQSP2XeV4HsFhvxL084voYkLayNOxMFCDetSgYTW6VIRTGrQc6p5ibGHQjnawpfKWdtIMlkD2v19-2B20np5dx3VWBaLwf8iQoeg-3D-3DHTts_Xtt4-2FBpONRcUua7JLxmdyMhJQ-2B85d-2FEXCpPPJUB024mfwNrZK9Qh69rbLOgr11DEZEHC5bs8DDNZtLdZ18cXEKLUYGV8sRxt2bSQ3mxDOJRwGa8BDtRFoOjcaPHqFuISwfzmwlxCA44JVXxG0Anmt5DmK5EbWA7ujEbOEQZFAUX5FzWxUkDpCRToNd0oXzD6kEOWWk2BMpj2-2BdGagDZRPw-3D-3D

 

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