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Je suis étonné que le Thursday's ne se relocalise pas ailleurs dans le CV.

L'Hôtel de la Montagne c'est pas une grande perte(sauf la terrasse sur le toit pour la vue).

 

http://www.thursdaysbar.com/cms/modules/lucidnews/details.php?cid=&id=33

 

 

Le coté festif de Crescent va un peu disparaitre,mais la nature a horreur du vide donc

je suppose que d'autres lieux vont naitre,peut être en bas de St Cath?

Modifié par bxlmontreal
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Membres prolifiques

http://affaires.lapresse.ca/economie/201206/19/01-4536309-hotel-de-la-montagne-la-fermeture-touchera-200-salaries.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS7

 

 

Publié le 19 juin 2012 à 08h16 | Mis à jour à 08h16

 

513383-consortium-forme-selfridges-group-devimco.jpg

Photo André Pichette, archives La Presse

Un consortium formé de Selfridges Group, Devimco et du Fonds immobilier de solidarité FTQ transformera en profondeur le quadrilatère formé par les rues Sainte-Catherine, Crescent, de la Montagne et le boulevard De Maisonneuve.

 

 

Philippe Mercure

LA PRESSE

 

(Montréal) Déjà annoncée en mai, la fermeture de l'Hôtel de la Montagne et du pub Thursday's pour faire place à un nouveau complexe commercial et résidentiel a été confirmée aux employés.

 

Environ 200 travailleurs perdront leur emploi. «Certains membres sont en colère, d'autres sont très tristes. Plusieurs d'entre eux travaillent pour cet hôtel depuis le début de leur carrière», a dit Serge Bérubé, président de la Section locale 1999 du syndicat des Teamsters, qui représente les travailleurs en question.

 

Un consortium formé de Selfridges Group, Devimco et du Fonds immobilier de solidarité FTQ transformera en profondeur le quadrilatère formé par les rues Sainte-Catherine, Crescent, de la Montagne et le boulevard De Maisonneuve.

 

Le projet inclut un agrandissement considérable du magasin Ogilvy, la construction de 100 appartements en copropriété et l'aménagement d'un stationnement souterrain de 400 places. Un hôtel de 120 chambres est aussi prévu, mais les employés de l'Hôtel de la Montagne ont peu d'espoir d'y travailler un jour.

 

«Le complexe hôtelier sera prêt dans seulement un an et demi et les employés n'attendront pas tout ce temps», a dit à La Presse Affaires Stéphane Lacroix, directeur des communications de Teamsters Canada. Il affirme que les travailleurs en question sont très compétents et se replaceront facilement. Le syndicat a promis de les aider dans le processus.

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Oui en effet me semble que ce coin la serait ideal pour une tour a condo ou hotel. You can't beat the location.

 

C'est le dernier morceaux sur De La Montagne (assuming the other stuff gets built of course!) pour rendre cette rue une vraie rue d'un CV. Bleury est une autre exemple avec ca tour potentielle coin Ste. Cath, rumeur SNC au coin RL (which we haven't anything about in a while now) et le Marriott.

 

La reste la rue Guy a regler :)

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Est-ce que la construction de ces condos et la perte du Thursday's est le début d'un déclin de la vitalité commerciale et touristique de la rue Crescent ? Ça serait dommage qu'elle commence à perdre de son panache, une ville n'a jamais trop de ces lieux de rassemblement vivants et dynamiques. C'est le genre de destination (comme la rue St-Denis, le QDS, le Vieux-Montréal,...) qui donne un charme spécial à Montréal et qu'une ville comme Toronto manque à mon avis.

 

Article intéressant de Nathalie Petrowski dans La Presse à ce sujet aujourd'hui :

 

Publié le 20 juin 2012 à 07h28 | Mis à jour à 07h28

 

 

Montréal, l'ambiance

 

Nathalie Petrowski

La Presse

 

 

On passe l'année à chialer contre Montréal, contre ses artères craquelées et ses cratères sans fond, contre son papy prêcheur de maire, contre ses bouchons et ses boutons en forme de cônes orange, contre ses manifestants manifestifs qui surgissent à n'importe quel coin de rue pour vous bousiller l'horaire et vous parasiter le parcours. Si l'enfer est une ville, ça doit à coup sûr être Montréal, se plaît-on à clamer.

 

Mais il suffit de passer quelques jours dans une autre ville pour se rendre compte, au moment le plus inattendu, de tout ce qui fait le charme, la magie, l'esprit, en un mot l'ambiance de Montréal.

 

C'est ce qui m'est arrivé dernièrement. J'étais assise sur un muret au beau milieu de la place David Pecaut de Toronto, une place en forme d'enclos de béton ceinturé de gratte-ciels. L'air était doux, la nuit chaude. J'attendais le début du spectacle gratuit de Rufus Wainwright. Je ne pensais à rien en particulier, sinon que s'il y avait 2000 personnes autour de moi, c'était beaucoup, ce qui en dit long sur l'instinct grégaire des Torontois, manifestement plus difficile à allumer que celui des Montréalais.

 

Un Torontois d'environ 55 ans s'est assis à côté de moi sur le muret et a sorti de son sac à dos un dépliant.

 

 

- C'est la programmation de Luminato? lui ai-je demandé, convaincue qu'il allait se lancer dans l'apologie de ce festival des arts créé à Toronto il y a six ans avec un budget considérable, pour combattre les effets débilitants de la crise du SRAS sur le tourisme.

 

- Jamais de la vie, m'a répondu le Torontois. Ça, c'est la programmation du plus grand festival de musique au monde.

 

- Lequel?

 

- Il n'y en a qu'un! Le Festival de jazz de Montréal, là où on peut boire et écouter de la bonne musique partout, là où en 20 secondes j'ai eu plus de fun qu'en 50 ans à Toronto!

 

Sa déclaration d'amour impromptue m'a prise de court, d'autant plus que, n'ayant pas le mot «Montréal» écrit sur le front, le type ne pouvait pas se douter d'où je venais.

 

Sans s'en rendre compte, ce type venait de me réconcilier avec Montréal. Mais il n'avait pas grand mérite. Suffisait de regarder autour pour constater le manque d'ambiance criant à la place David Pecaut. Rufus avait beau se démener sur scène, les gens écoutaient sagement, poliment, en jetant des coups d'oeil discrets à leur montre comme s'ils avaient hâte de partir et encore plus hâte de rentrer au bureau.

 

Ambiance: atmosphère matérielle ou morale qui environne une personne ou une réunion de personnes, dit le Petit Robert. Montréal a peut-être bien des défauts, mais au rayon de l'ambiance, elle n'est à nulle autre pareille. On vient de le vivre avec les FrancoFolies, qui ont connu un succès record malgré l'état d'insurrection appréhendée par le gouvernement. Et nul doute que cette ambiance continuera à répandre son miel ou son houblon sur le Festival de jazz et tous les autres qui suivront.

 

Certains plaideront qu'on ne construit pas une ville uniquement avec l'ambiance. C'est vrai. À Toronto, on a remplacé l'ambiance par une forêt de condos qui surgissent à tous les coins de rue du centre-ville comme autant de manifestants avec leurs chaudrons.

 

En principe, ces tours qui se multiplient à la vitesse grand V sont le signe d'une grande vitalité économique. En pratique, comme le raconte le magazine Toronto Life de ce mois-ci, cette vitalité a pavé la voie à un festival de murs lézardés, de balcons qui s'effritent, de vitres qui éclatent et tombent du ciel sur fond de poursuites de plusieurs millions.

 

Un exemple parmi tant d'autres: la tour du Festival, un mammouth de 41 étages qui abrite les locaux du TIFF ainsi que le complexe de cinéma Bell Lightbox. Entre mai et août 2011, cinq panneaux de verre de cinq balcons se sont détachés et ont chuté dans la rue. Les propriétaires, qui ont payé leurs condos entre 500 000 et deux millions de dollars, ont été privés de balcons pendant trois mois.

 

C'est une histoire d'horreur parmi une dizaine d'autres.

 

Au cours des derniers mois, Jean Charest n'a cessé de marteler que Montréal était devenu la capitale de la violence et de l'intimidation. Vrai qu'il y a eu des vitrines fracassées, des briques et des bouteilles lancées au plus fort du conflit étudiant.

 

Mais pendant ce temps, à Toronto la prospère, on tirait à bout portant en pleine rue. Selon les chiffres officiels de la police de Toronto, depuis le début de 2012, 123 fusillades ont éclaté, faisant 153 victimes et 14 morts. Bonjour le champ de tir!

 

Comprenez-moi bien, mon intention ici n'est pas d'accabler Toronto, qui a son charme et son cachet, comme en témoigne notamment le dernier et sublime film de Sarah Polley, Take This Waltz, tourné entièrement dans la métropole ontarienne.

 

Mon intention est de profiter de ce moment béni de l'année où Montréal est en fleurs et en feuilles, pour laisser mon sens critique à Laval ou à Brossard. Et de saluer cette ville que de trop longues fréquentations m'empêchent parfois d'apprécier.

 

On ne construit pas une ville uniquement avec l'ambiance, mais c'est à coup sûr son ambiance qui nous donne envie d'y rester.

 

 

http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/nathalie-petrowski/201206/20/01-4536649-montreal-lambiance.php

Modifié par jerry
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Est-ce que la construction de ces condos et la perte du Thursday's est le début d'un déclin de la vitalité commerciale et touristique de la rue Crescent ? Ça serait dommage qu'elle commence à perdre de son panache, une ville n'a jamais trop de ces lieux de rassemblement vivants et dynamiques. C'est le genre de destination (comme la rue St-Denis, le QDS, le Vieux-Montréal,...) qui donne un charme spécial à Montréal et qu'une ville comme Toronto manque à mon avis.

 

 

On va voir, mais sincèrement, je ne m'inquiète pas tant que ça.

J'ai été à la séance d'info de ce projet. On pouvait apprendre certains points qui ne sont pas visibles sur des rendus.

 

Sur Crescent, il y aura deux ou trois commerces en plus d'une grande entrée pour le Olgilvy et de nouvelles terrasses pour des resto/bars qui s'y installeront.

 

C'est certain que la rue perdra un peu de son look "trash" pour quelque chose de plus neuf, peut-être plus chic (genre le Newtown).

"Trash" peut sonner négatif, mais ce n'est pas l'impression que je veux donner. St-Denis est un peu pareil : plein d'immeubles ne servant pas à ça au départ mais qu'on a patentés pour les transformer en restos/terrasses/bars.

 

Donc on verra. La clientèle changera peut-être un peu, mais je ne m'inquiète pas du tout de la survie de la rue.

Le seul élément qui pourrait lui nuire, c'est la durée des travaux : si c'est trop long, la clientèle ira ailleurs en attendant...et pourra décider de ne plus y retourner.

 

Par contre, selon ce qu'on peut lire, ils ne traîneront pas pour la construction!:)

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Un autre article de propagande d'une journaliste qui cherche désespérément à défendre Montréal.

 

Je ne sais même pas par où commencer avec toutes ses généralisations sans fondement.

 

Re le taux de criminalité à Toronto, il ne cesse de baisser... En fait, le nombre de meurtres est le plus bas depuis 1986.

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Crime_in_Toronto

 

Re les condos qui tombent en morceaux, n'oublions pas que la construction torontoise est sans précèdent. 2-3 projets défectueux parmi des centaines et voilà, selon Nathalie la ville tombe en ruine! Que dire de l’état de l’infrastructure au Québec??

 

Re l'ambiance qui manque à Toronto, j'invite Nathalie à passer un weekend avec moi pour qu'elle s'aventure à l'extérieur du (très grand) centre des affaires afin qu'elle puisse apprécier le charme de la ville: Petite Italie, Beaches, Bloor West Village, etc.

 

C'est selon moi un article désespéré... Il ne reste plus rien à défendre autre qu'un aspect aussi subjectif qu'immesurable qu'est l'ambiance d'une ville.

 

Pauvre Nathalie!

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On va voir, mais sincèrement, je ne m'inquiète pas tant que ça.

J'ai été à la séance d'info de ce projet. On pouvait apprendre certains points qui ne sont pas visibles sur des rendus.

 

Sur Crescent, il y aura deux ou trois commerces en plus d'une grande entrée pour le Olgilvy et de nouvelles terrasses pour des resto/bars qui s'y installeront.

 

C'est certain que la rue perdra un peu de son look "trash" pour quelque chose de plus neuf, peut-être plus chic (genre le Newtown).

"Trash" peut sonner négatif, mais ce n'est pas l'impression que je veux donner. St-Denis est un peu pareil : plein d'immeubles ne servant pas à ça au départ mais qu'on a patentés pour les transformer en restos/terrasses/bars.

 

Donc on verra. La clientèle changera peut-être un peu, mais je ne m'inquiète pas du tout de la survie de la rue.

Le seul élément qui pourrait lui nuire, c'est la durée des travaux : si c'est trop long, la clientèle ira ailleurs en attendant...et pourra décider de ne plus y retourner.

 

Par contre, selon ce qu'on peut lire, ils ne traîneront pas pour la construction!:)

 

C'est encourageant de savoir qu'il y aura une ou des terrasses pour restos/bars qui donnent sur la rue (c'est vrai qu'on ne voit pas ça sur les rendus); c'est ce qui lui donne un cachet spécial, il serait dommage que Crescent devienne tranquillement plus résidentielle et ennuyeuse. Merci de la réponse !

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