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REM (ligne A) - Discussion générale


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Pour le moment, on négocie et on se fixe des standards à portes closes, et on étudie les projets de transport en commun au cas par cas, au lieu d'avoir quelque chose qui encadre l'ensemble de ces gros projets, actuels ou à l'avenir, du même genre.

Tout les partisans du transports collectifs, et je pense qu'ils sont nombreux sur ce forum, sont d'accord avec ça. Mais ce dont vous parlez c'est un changement de politique voir de mentalité. Ça prend du temps et on en a marre d'attendre.

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Les profits reviendront aux Québécois puisque La Caisse gère les fonds de pensions. Dans 10-15 ans, lorsque l'achalandage aura doublé, le REM fera beaucoup plus d'argent. Et si les coûts dépassent un peu, ça va quand même coûter moins cher au provincial que s'il avait décidé d'injecter 5B$ dans le projet à lui seul.

 

Ce que le gouvernement n'aurait jamais fait de toute façon. *C'est une situation gagnant / gagnant pour les usagers des transports en commun.

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La cdpq infra parle "d’un réseau intégré où les paramètres de tarification seront unifiés" et d'une tarification " km-passagers" mit en place par ARTM est-ce que ca veut dire que la CAM ou (passe du mois) de la STM , STL ect ..n'existera plus pour tout le monde ? sinon comment ils vont faire savoir le nombre de kilometre qu'on parcourt puisque avec la carte opus on la scanne seulement a l'entré ?

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Ce qui rend les choses encore plus complexes dans ce cas ci, c'est qu'on est en pleine transition vers une nouvelle forme de gouvernance dans la grande région de Montréal. On est supposé annoncer une toute nouvelle grille tarifaire harmonisée dans toute la région d'ici juin 2017, avec un nouveau plan de gouvernance, un nouvel organisme. Clairement on n'a pas envie d'ébruiter ce nouveau plan avant qu'il soit finalisé.

 

Plus comme on a dit précédemment, ils ont beaucoup d'autres façons de faire des revenus (récurrents ou non) que le tarif des passagers. La publicité, la captation foncière, la location de locaux près des stations, le développement et la densification du secteur...

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Le point où je veux en venir est que puisqu'il s'agit du privé, il a pour objectif de générer un profit sur son activité et être capable de s'auto-financer. Par conséquent, il ne devrait pas avoir en plus besoin d'une quelconque subvention ou aide gouvernementale s'il fait face à l'échec.

 

Vous ne parvenez pas à générer un profit avec vos ventes et votre modèle d'affaire est déficient? Très bien, dans ce cas il y a le bureau du chômage qui vous attend à côté, car votre entreprise privée était à vos risques, pas au risque du public.

 

Premièrement, il s'agit de semi-privé, la Caisse appartenant au Québec. Elle ne déménagera pas à Toronto et les profits bénéficieront aux Québécois.

 

Aucune société de transport n'est rentable, mais je suis pas mal certain que le coût par passager du REM sera plus bas que celui de la STM ou de l'AMT. Ça voudra donc dire que le REM semi-privé sera un meilleur modèle d'affaires que nos sociétés de transport public. Et si ça peut inciter (ou forcer) la STM et les organisations qui succéderont à l'AMT à devenir plus efficaces, ce sera encore ça de pris.

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C'est un changement de culture que les québécois devront s'habituer. Le REM est un premier projet. J'espère qu'il sera reconduit avec le système de santé. Les soins de santé n'ont pas à être donnés par une entité publique, tant que les soins y soient gratuits.
Sans vouloir faire bifurquer le débat, tu as entièrement raison. Ce modèle est exactement ce qu'il nous faut pour sauver notre système de santé. Ainsi, on met les usagers (les patients ou les passagers, selon de quoi on parle) au centre et on fait en sorte que les subventions du gouvernement suivent ceux-ci. Ainsi, les organisations qui serviront le mieux leur clientèle feront plus d'argent. Et si ces organisations appartiennent au gouvernement, le montant des profits sera ça de moins qui devra être prélevé aux contribuables. Nous sommes gagnants sur toute la ligne.
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L'essentiel dans cet exercice, c'est que le REM ait un coût d'exploitation au passager/km (ie coût variable) suffisamment sous ceux des services qu'il remplace (Autobus Rive Sud, 747, Autobus Express du West Island et train DM) pour permettre d'amortir l'infrastructure (ie coût fixe) sur un délai acceptable sans augmenter le coût total par passager/km actuel actualisé. Ainsi, à long terme le coût du service de transport en commun sur ces axes sera moins élevé pour l'ensemble des contribuables. Au niveau du modèle, que l'investisseur ou l'exploitant soit Public, privé, ou disons semi-public n'a pas de réelle importance au final. Ce qui compte le plus c'est que nous ayons les meilleurs et plus efficaces services possible, au meilleur coût possible afin de contribuer à la réduction de la congestion sur nos routes. Je ne vois aucun problème si le coût total est plus faible que la situation actuelle pour les gouvernements et que la caisse réalise un profit qui servira à faire fructifier les avoirs de d'autres institutions.

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Premièrement, il s'agit de semi-privé, la Caisse appartenant au Québec. Elle ne déménagera pas à Toronto et les profits bénéficieront aux Québécois.

 

Aucune société de transport n'est rentable, mais je suis pas mal certain que le coût par passager du REM sera plus bas que celui de la STM ou de l'AMT. Ça voudra donc dire que le REM semi-privé sera un meilleur modèle d'affaires que nos sociétés de transport public. Et si ça peut inciter (ou forcer) la STM et les organisations qui succéderont à l'AMT à devenir plus efficaces, ce sera encore ça de pris.

 

Je crois que beaucoup (même beaucoup trop) de personnes ici ne sont pas conscients des enjeux et de la réalité beaucoup plus complexe qui se cache derrière tout cela. On dit: "On veut un train électrique! On veut un train électrique! On veut un train électrique!" et ce à n'importe quel prix...

 

Oui, moi aussi je voudrais avoir une véritablerévolution dans le transport en commun. Rien que pour les stations intermodales au niveau de McGill et Édouard-Montpetit, j'aurais appuyé le RÉM sans réserve, depuis le temps que je réclamais une connexion directe entre la ligne bleue du métro et la ligne Deux-Montagnes lorsque j'étais étudiant sur le campus de l'UDeM.... Mais je ne vais tout simplement pas faire preuve d'aveuglement volontaire et dire: "Ah bof... Tant pis pour ça, je l'accepte peu importe les conséquences à moyen ou long terme..." parce-que c'est véritablement la réponse que j'entends ici.

 

Et bon, encore une fois on m'accusera de ruiner le bonheur de certains ou encore de beaucoup trop réfléchir, comme plusieurs me le repproche, ou encore de ne pas savoir m'intégrer dans la société, etc, etc, etc... et toutes ces niaiseries du genre...

 

Par exemple, on se borne de dire que la Caisse appartient au Québecois et au public. Je suis désolé de vous apprendre cela au cas où vous l'ignoriez, mais le public et le gouvernement n'ont aucun contrôle sur la Caisse et ses avoirs, et c'est écrit noir sur blanc dans la loi. Drôle de façon de dire que la "Caisse appartient au Québecois" alors qu'on ne peut exercer en réalité aucun contrôle dessus. Et c'est là tout le principe d'une structure privée.

 

Lisez tout simplement l'entente sur l'accord qui a permis à la CDPQ d'être impliquée dans les projets d'infrastructure: https://www.cdpqinfra.com/sites/all/themes/custom/cdpq_infra/assets/pdf/Version-integrale_Entente.pdf

 

Encore une fois, écrit noir sur blanc:

 

Ainsi, pour que les principaux objectifs de l’entente puissent être atteints, il faut que la

portion des actifs ou des investissements financés par la Caisse réponde aux critères

suivants et qu’à cet effet le Gouvernement :

 

- n’exerce pas un contrôle sur l’utilisation des actifs du projet;

- n’assume pas de risques et ne tire aucun avantage inhérent à la propriété de ces actifs;

- ne devienne pas automatiquement propriétaire du projet et ne bénéficie pas d’une option d’achat à un prix de faveur;

- ne paie pas la majorité des actifs à même ses participations;

- n’ait jamais le pouvoir d’orienter les politiques financières et administratives de la Caisse.

 

Je ne sais pas pour vous, mais continuer ainsi à ignorer ces faits, ne pas réfléchir à leurs significations et aux conséquences possibles, pour ma part en tout cas, et je finirai sur ceci, c'est faire preuve réellement de beaucoup trop de complaisance...

Modifié par AMTFan1
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Faut voir plus loin que 2030, dans le futur, c'est un TGV que ça prendra, et ça, peu importe, il ne pourra pas passer sous le Mont-Royal. Oubliez le TGF, c'est de la soupe au pois, c'est la seule chose qui reste dans le garde-manger, on le prend, et le lendemain on est sul bol.

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