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Pareil pour moi , le pessimisme n améne a rien , il faut voir grand , avoir de la vision pour avancer ,comme Toronto a pu s avancer dans la culture pour arriver a ce qu elle est maintenant (surtout qu elle est était loin dériére Montreal ) Montreal peut le faire pareil sinon mieu si on voit grand et on garde la confiance en soie ,si on veut on peut je suis convaincu par ca.

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  • 4 mois plus tard...

Plus d'emplois sont créés à Montréal qu'à Toronto

Dominique Lemoine, Lesaffaires.com

 

En 2007, plus d'emplois ont été créés à Montréal qu'à Toronto, Boston, Washington, Philadelphie et New-York.La région de Montréal est en premier rang des plus grandes régions métropolitaines du nord-est de l’Amérique du Nord au niveau de la création d’emploi en 2007, selon le Bureau des statistiques du Département américain du travail et Montréal International.

 

 

Avec un taux de croissance de l’emploi de 2,5%, elle se classe devant Toronto (2,3%), Boston (0,8%), Washington (0,7%), Philadelphie (0,6%) et New-York (0,1%).

 

Montréal vient au quatrième rang des vingt plus grandes agglomérations métropolitaines de tout le continent, derrière Atlanta (2,9%), Phoenix (2,6%) et Seattle (2,5%).

 

Sur les dix dernières années, Montréal maintient sa première position dans le nord-est et sa quatrième position en Amérique du Nord en matière de création d’emploi.

 

«Cette bonne performance du Montréal métropolitain est d'autant plus digne de mention que sa croissance démographique le situe vers le milieu des vingt plus grandes agglomérations du continent, ce qui affecte tant la croissance de l'emploi que celle du PIB», souligne le président-directeur général de Montréal International, André Gamache.

 

Ce classement provient de l'analyse des données d'emploi 2007 sur les régions métropolitaines américaines récemment divulguées par le Bureau des statistiques du Département américain du travail (BLS).

 

Les analystes comparaient les données américaines avec celles de Statistique Canada sur les régions métropolitaines canadiennes. Les données ont été compilées par Montréal International.

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  • 3 semaines plus tard...

Toronto en voie de ravir à Montréal son titre de capitale de la mode

Suzanne Dansereau, Journal LesAffaires

09:51

 

La dernière édition du L'Oreal Fashion Week, qui avait lieu du 17 au 22 mars à Toronto, a réussi, une fois de plus, à attirer sur ses passerelles des designers montréalais parmi les plus prometteurs de la scène mondiale : Andy The-Ahn, Nadya Toto, Rudsak, Denis Gagnon...

 

Une semaine plus tard, au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, Rudsak parti- cipait à la Semaine de mode de Montréal. En revanche, Denis Gagnon, à peine sorti d'un congé sabbatique, s'est contenté d'y faire un petit saut, dans le cadre d'un défilé collectif. Nadya Toto, qui a un bureau de distribution et de vente à Toronto, n'y était pas du tout, pas davantage que Andy The-Ahn, qui a deux boutiques à Mont- réal, en plus de points de vente chez Simons, La Baie et Holt Renfrew.

 

Au grand regret des organisateurs de la semaine et de son commanditaire principal, le gouvernement du Québec, qui vient d'investir 29 millions de dollars d'argent neuf dans une nouvelle stratégie pour la mode et le vêtement.

 

" Ça me fait un pincement de coeur de ne pas être à la Semaine de mode de Montréal, confie Andy The-Ahn, rencontré dans sa boutique des Cours Mont-Royal. Après tout, Montréal, c'est ma ville, et je m'assure d'y faire au moins un défilé par année. Mais je ne peux pas participer aux deux semaines de la mode, c'est trop cher. " Montréal coûte environ 5 000 $ à un designer et Toronto, 15 000 $.

 

Mais c'est pendant la semaine de Toronto que M. The-Ahn a pris ses contacts pour ouvrir des boutiques à Londres et à Dubai. C'est à Toronto que se trouve ses meilleures perspectives canadiennes de croissance, et il vient d'ailleurs d'y ouvrir une boutique à son nom.

 

Le buzz de Toronto

 

Tant Andy The-Ahn que Denis Gagnon et Evik Asatoorian, président de Rudsak, affirment que la semaine de la mode de Toronto est mieux organisée que celle de Montréal. Contrairement à cette dernière, en grande partie financée par l'État, la L'Oreal Fashion Week vit presque entièrement de fonds privés. Son budget est deux fois plus élevé - même si celui de Montréal vient d'être doublé. Les commanditaires y sont plus nombreux, plus variés et plus généreux. La couverture médiatique en est meilleure, la visibilité plus grande et on y retrouve des acheteurs mieux nantis - des Canadiens comme des étrangers.

 

" Toronto a réussi à créer un buzz, elle offre le côté glamour si cher à notre industrie, résume Andy The-Ahn. Quand on va à Toronto, il y a des vedettes, des after-show parties dans plein de night-clubs, poursuit-il. Ça lève. "

 

Il faut dire que jusqu'en 2006, la Semaine de mode de Montréal vivotait. Peu financée, elle était portée à bout de bras par une coordonnatrice, son assistante et quelques pigistes. Elle voguait d'échec en échec.

 

Andy The-Ahn se souvient d'un incident révélateur du côté cahin-caha de l'événement. " J'ai eu une cliente d'Ottawa qui a été refoulée à la porte, lors de mon défilé. Et l'acheteur de Holt Renfrew - commanditaire de l'événement - s'est retrouvé à l'arrière de la salle, alors qu'il aurait dû être placé en avant. "

 

En 2005, lorsque l'événement a eu lieu au stade olympique, " il n'y avait presque personne ", se souvient de son côté Judith Desjardins, designer de Bodybag. Quant au patron de Parasuco - une des réussites exemplaires de la mode montréalaise, il a déjà confié au journal Les Affaires que la Semaine de mode de Montréal était une perte de temps pour lui.

 

Relever la barre

 

" Cette année, de grands progrès ont été accomplis lors de la semaine montréalaise de la mode ", dit Chantal Durivage, coprésidente de Sensation Mode, qui a repris la direction de l'événement en 2006. L'organisme compte sur une équipe permanente de 20 personnes. Avec l'appui du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE), elle a lancé cette année un volet commercial avec le Showroom, un salon où les exposants peuvent montrer leur marchandise sur le site même du marché Bonsecours, à côté de la salle des défilés. Sensation Mode a aussi conclu un partenariat avec le salon des créateurs émergents Who's Next, de Paris. La dernière édition comptait 75 participants et offrait une trentaine de défilés, dont un ouvert au public (à la semaine de Toronto, tous les défilés sont payants et publics).

 

Reste à voir si ce nouveau positionnement portera fruit. Pas si sûr, sachant que les budgets des acheteurs sont décidés fin février et que le Showroom de Montréal, fin mars, arrive trop tard dans la saison pour que les exposants y fassent des ventes importantes.

 

Un autre défi est de réussir à attirer les bons acheteurs, qui viennent aux frais du gouvernement. " J'aurais pu leur fournir une liste, mais ils ne m'ont pas consulté ", déplore Evik Asatoorian, qui n'est pas sûr que le MDEIE ait ciblé les bons acheteurs.

 

Benjamin Belton, un acheteur de la Caroline du Nord, nous a dit qu'à son avis, il faudrait au moins le double d'exposants pour que la Semaine soit vraiment considérée comme commerciale.

 

Mais Denis Gravel, du MDEIE, est satisfait du Showroom. " Les gens de Toronto vont vouloir nous imiter ", parie-t-il.

 

À Toronto, la Fashion Week reçoit quelques milliers de dollars de la Ville, mais cela ne l'a pas empêchée de recevoir une commandite du ministère du Tourisme de l'Alberta.

 

Et c'est là que le bât blesse, selon Andy The-Ahn : la promotion de la mode canadienne ne devrait pas être associée à des villes mais plutôt aux meilleurs de nos designers, qu'ils soient montréalais ou torontois.

 

Montréal, capitale de la mode?

 

" Mais la capitale de la mode au Canada, c'est Montréal ", réplique Denis Gravel. Si on se fie aux chiffres de l'industrie du vêtement, c'est vrai. Sauf que Toronto a de meilleures capacités de visibilité, de financement, de mise en marché, de ventes et d'achats. En outre, ajoute Andy The-Ahn, Toronto commence à développer une main-d'oeuvre d'artisans expérimentés dans la confection de vêtements de designer : des patronistes, des échantillonneurs, des " petites mains " talentueuses, qui sont en grande partie des immigrants chinois récemment installés dans la Ville Reine.

 

Qui plus est, les designers qui émergent à Toronto commencent à se faire une place sur l'échiquier international. Ils se nomment Lida Baday, David Dixon, DSquared, Arthur Mendoza... Ils ne manquent ni de financement ni de créativité, même si ceux de Montréal sont davantage réputés pour leur côté avant- gardiste.

 

" A Toronto, ils sont un peu moins artistes que nous, mais ils sont d'affaires ", souffle Andy The-Ahn.

 

Tandis que Montréal clame haut et fort qu'elle est la capitale de la mode et du vêtement, Toronto accueille des designers québécois - et va même parfois jusqu'à financer leur parti- cipation. Et pendant que les deux villes luttent pour dominer la mode canadienne, leurs designers-vedettes, eux, ont déjà un rayonnement mondial.

 

http://www.lesaffaires.com/article/0/publication--lesaffaires/2008-04-10/475796/toronto-en-voie-de-ravir-a-montreal-son-titre-de-capitale-de-la-mode.fr.html

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A chaque fois qu'une nouvelle semblable est publiée, je ne peux m'empêcher de penser qu'on a manqué le bateau pas une mais deux fois. Les deux référendums nous ont affaiblis. Montréal est probablement encore la deuxième ville canadienne mais je suis profondémment convaincu que notre ville tombera inexorablement au troisième rang (éclipsée par Vancouver ou Calgary) et peut-être même au quatrième rang. Le déclin de Montréal s'est fait en dépit du timide appui au fédéralisme du dernier référendum. Et ne venez pas me râbâchez avec les sempiternelles excuses que Montréal est déprimée. Il n'y absolument aucune raison pour la vigueur de notre jeunesse, de nos forces vives, de nos créteurs ne soient pas aussi compétitives que celles de Toronto par exemple. C'est seulement qu'ayant décidé de jouer le jeu du fédéralisme, les Québécois (les Montréalais) se sont enfermés dans un carcan dans lequel le reste du Canada a décidé que le Québec allait être marginalisé ; qu'on allait faire le Canada comme si de toute façon le Québec n'en faisait pas partie. Les designers de mode semblent le confirmer -eux qui commencent à bouder les évènements montréalais.

Nous aurions mieux fait de nous séparer. De toute façon, ça n'aurait pas pu être pire. Je ne sais pas pour vous mais pour moi le déclin de Montréal à l'intérieur du Canada ne me semble pas être un effet positif du fédéralisme.

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A chaque fois qu'une nouvelle semblable est publiée, je ne peux m'empêcher de penser qu'on a manqué le bateau pas une mais deux fois. Les deux référendums nous ont affaiblis. Montréal est probablement encore la deuxième ville canadienne mais je suis profondémment convaincu que notre ville tombera inexorablement au troisième rang (éclipsée par Vancouver ou Calgary) et peut-être même au quatrième rang. Le déclin de Montréal s'est fait en dépit du timide appui au fédéralisme du dernier référendum. Et ne venez pas me râbâchez avec les sempiternelles excuses que Montréal est déprimée. Il n'y absolument aucune raison pour la vigueur de notre jeunesse, de nos forces vives, de nos créteurs ne soient pas aussi compétitives que celles de Toronto par exemple. C'est seulement qu'ayant décidé de jouer le jeu du fédéralisme, les Québécois (les Montréalais) se sont enfermés dans un carcan dans lequel le reste du Canada a décidé que le Québec allait être marginalisé ; qu'on allait faire le Canada comme si de toute façon le Québec n'en faisait pas partie. Les designers de mode semblent le confirmer -eux qui commencent à bouder les évènements montréalais.

Nous aurions mieux fait de nous séparer. De toute façon, ça n'aurait pas pu être pire. Je ne sais pas pour vous mais pour moi le déclin de Montréal à l'intérieur du Canada ne me semble pas être un effet positif du fédéralisme.

 

Je partageais ce genre d'opinion auparavant, jusqu'à ce que je me rende compte que le vrai problème c'est notre perception d'être des perdants, et non pas d'avoir perdu ceci ou cela. Pendant ce temps, pendant qu'on s'apitoie sur notre pauvre sort, les autres font des contacts, continuent à visualiser leur succès et avancent. J'espère que collectivement, on va finir par changer notre perception d'être des éternels loosers... :begging:

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Donc. il se passe la même chose avec la semaine de la mode qu'avec le Festival des Films du monde: une organisation broche à foin, un manque évident du sens des affaires et l'excuse qui tue: «on est plus artistique qu'eux». Ouais, peut-être, mais une semaine de la mode, comme un marché du film, c'est du business. Les Torontois ont le sens des affaires. Ils attirent le fric et l'art finit par suivre. Vraiment désolant.

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