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Toronto et Montréal, les rivales

Simon-Pierre Goulet - Canoe.ca

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toronto - Toronto et Montréal, les rivales

 

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© Tourism Toronto

Dundas Square, Toronto, émule à plus petite échelle de Times Square à Manhattan

 

Toronto et Montréal, amies ou ennemies? La formule est clichée. Reste que les deux métropoles canadiennes, aux attributs autrefois si différents, mais qui ont fini par se rejoindre à plusieurs égards, sont plus rivales que jamais.

 

La grande sœur droite et pudique travaillant sur Bay Street ne s'offusque même plus relativement à la nonchalance de sa cadette qui déambule en jupe trop courte sur Saint-Laurent: elle l'imite!

 

 

Alors si les deux frangines portent aujourd'hui le même linge, en quoi se distinguent-elles l'une de l'autre? Pourquoi se rendraient-elles visite quand elles offrent une expérience plutôt similaire à ceux qui aiment les fréquenter?

 

À l'heure du passeport obligatoire pour les Américains qui veulent traverser la frontière, dont à peine 20% d'entre eux sont munis, la cité des affaires et l'île du plaisir ont osé l'impensable: s'unir dans l'adversité. Non pas pour attirer leurs voisins du sud, mais pour convaincre l'une d'aller visiter l'autre.

 

Similaires, Montréal et Toronto? Complémentaires, selon Tourisme Montréal et Tourism Toronto, qui ont conjointement investi 250 000$ dans une campagne marketing commune.

 

 

L'objectif des deux organismes: donner le goût aux résidants d'une ville d'aller découvrir l'autre. Canoe.ca s'est donc rendu dans la Ville-Reine avec une idée en tête: dénicher ce que Toronto a de plus, ou fait mieux que Montréal. Pari impossible? La chose s'est avérée plus facile que prévu...

 

Broadway à Toronto

 

Personne ne niera la grande diversité culturelle qu'offre Montréal à ses résidants et aux touristes de passage. La métropole est une ville de festivals, et certains d'entre eux (principalement son festival de jazz) sont reconnus à l'extérieur des frontières de la province.

 

 

Montréal fait toutefois plutôt piètre figure à un chapitre: les comédies musicales. Celles de type Broadway, telles «The Lion King», «Miss Saigon» ou «Billy Elliot». Certaines rares productions ont osé mettre les pieds au Québec, notamment «Mamma Mia!», à l'hiver 2008. Reste que ce sont plutôt des créations d'ici ou des adaptations, auxquelles le public québécois a droit.

 

«Les producteurs montréalais ne sont peut-être pas prêts à prendre le risque de financer ce type de comédie musicale», croit John Karastamatis. Le directeur des communications du groupe Mirvish Productions, qui possède quatre salles de spectacles à Toronto et dont les deux tiers de la programmation sont constitués de comédies musicales, rappelle que ce type de spectacle requiert un investissement de cinq à 20 millions $.

 

La barrière linguistique est-elle également un facteur? «Ça l'est dans certains cas», concède Mike Forrester, vice-président marketing de Dancap Productions, jeune compagnie ayant acquis les droits d'adaptation de Jersey Boys, qui a connu un succès retentissant sur Broadway.

 

«Mais ça l'est un peu moins lorsque l’histoire ou la musique est vraiment bien connue.»

 

Parmi la programmation des comédies musicales à l'affiche cet été à Toronto, mentionnons «Jersey Boys», «Miss Saigon», «Rock Of Ages», «Legally Blonde» et «RAIN: A Tribute to the Beatles».

 

Mais pourquoi aller voir une comédie musicale à Toronto quand on peut aller la voir à New York ? Pour le prix. Un billet au parterre pour aller voir «Wicked», le succès reprenant l'histoire du magicien d'Oz vue sous la loupe des sorcières, se vend 165 $ à New York, comparativement à 119 $ à Toronto. Une différence non négligeable, compte tenu de la quasi-parité du dollar.

 

Les plages

 

Oubliez la plage d'Oka, la plage Doré du parc Jean-Drapeau ou le Beach Club de Pointe-Calumet. Avec leur cachet de base de plein air, ces étendues de sable ont tout à envier aux plages de Toronto, situées à quelques minutes du centre-ville. Un secret qui ne veut pas en être un, mais qui l'est de toute évidence, si l'on en juge par la réaction des collègues quand on leur annonce leur existence.

 

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© Beach Business Improvement Association

Des amateurs de volleyball de plage se réunissent tous les week-ends sur la plage du quartier The Beach, dans l'est de Toronto.

 

Toronto Island

À quelques minutes de traversier, Toronto Island se trouve tout juste au sud du centre-ville de Toronto. Trois arrêts au cœur de ce parc d'îles vous mèneront à Ward's Island, Centre Island ou Hanlan's Point, toutes des zones dotées de plages. Si celles des deux premiers arrêts sont plutôt familiales, Hanlan's Point est particulièrement prisée par les communautés gaie et nudiste, où le port du maillot de bain est optionnel dans un segment précis de la plage.

 

Aussi, ne vous affolez pas si vous voyez des avions semblant être sur le point de s'écraser au sol: l'aéroport Billy Bishop, qui dessert la ligne aérienne Porter, se trouve sur la péninsule ouest de l'île.

 

The Beach

Certains utilisent le singulier (The Beach), d'autres le pluriel (The Beaches) pour nommer ce quartier tirant son nom de la plage qui le longe. Peu importe. Tant que le soleil est au rendez-vous !

 

Le quartier The Beach est situé dans la partie est de Toronto, à une trentaine de minutes du centre-ville en tramway, aux abords du lac Ontario. Ce coin de la Ville-Reine s'avère un petit paradis terrestre: assez près du centre-ville pour y avoir accès facilement, tout en étant assez loin pour décrocher et avoir l'impression d'être ailleurs. Pour joindre l'utile à l'agréable, il n'y a pas mieux. Artère principale du quartier, la rue Queen est fait penser à l'avenue du Mont-Royal avec ses nombreux petits commerces sympathiques. Mais la vraie raison pour aller visiter le quartier n'est pas tant pour aller y magasiner que pour aller s'y faire dorer la couenne! Pour un après-midi de farniente, débarquez de la ligne de tramway 501 aux alentours du parc Kew Gardens, marchez vers le sud tout en admirant l'architecture singulière des nombreux quadruplex unique à ce voisinage, et vous voici quelques minutes plus tard les pieds dans le sable.

 

Comme le dit elle-même Deborah Etsten, directrice du Beach Business Improvement Association, sorte de chambre de commerce du district, «c'est vraiment très détendu comme atmosphère ici.»

 

Avec sa piste cyclable et sa promenade (au ras du sol et dépourvue de commerces, contrairement aux boardwalks de Wildwood ou Atlantic City), le secteur invite à la pratique du vélo, du patin à roues alignées et de la marche. Et n'hésitez pas à y amener votre ballon ou votre chien. Les amateurs de volley-ball de plage s'y donnent rendez-vous tous les week-ends. Quant à votre fidèle compagnon, il est plus que la bienvenue à s'aventurer sur la plage, avec ou sans laisse; un tronçon de la plage est prévu pour laisser gambader les chiens en toute liberté.

 

Avis aux amateurs de sable blanc: sa qualité semble différer d'un secteur à l'autre. Plus fin à l'ouest du parc Kew Gardens, plus granuleux à l'est.

 

Et la baignade? Lors de notre visite, début juin, personne n'osait mettre le pied à l'eau. Vrai, un peu tôt en saison. Mais il faisait quand même très beau. Deborah Etsten jure que le week-end précédent, très chaud, les baigneurs étaient au rendez-vous.

 

Quant à la température de l'eau, elle n'est certainement pas élevée, sans être insupportablement basse. «L'eau n'est probablement pas aussi froide que celle du Maine!», de conclure la directrice. On ne lui donne pas tort.

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Toronto et Montréal, les rivales

Simon-Pierre Goulet - Canoe.ca

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20100701-162245-g.jpg

© Tourism Toronto

Dundas Square, Toronto, émule à plus petite échelle de Times Square à Manhattan

 

 

 

^^ although i'm not a big fan of dundas square, this is the kind of visual animation i would like to see more of on ste-catherine street. i don't think it would be too much for our commercial strip, and you would think that it's pretty much just a matter for someone, somewhere, at some point to just "push" things over the threshold, causing everybody else to jump in and things could escalate very quickly..

 

i'm actually a little perplexed as to why this hasn't happened already ... it even got me wondering if the arrondissement had some bylaw restricting that kind of thing from happening .. ?

Modifié par pedepy
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Beach in Toronto bahaha thats all I can say. Honestly people need to start using another word for sand on a lake.

 

This is what a beach should look like or should I mean have a view of.

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As for Broadway in Toronto... Lion King is so over done. It should be more considered Off Broadway.

 

What I would like to see here in Montreal. That the city uses QDS in the winter for something similar to Time Square with the Ball Drop at midnight.

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Toronto is just a New York wannabe!

Whatever their Broadway is, it is a replica of New York; SO creative!

At least Montreal creates its own shows!

Dundas Square? If you want to call it a square, fine, but it is not that exciting, again, trying to be like the Big Apple! Copy cat minds are not that artistic!

 

Last summer i brought my friend from Bancroft (small town of Ontario 3 hours away from the small apple, I mean Toronto,) and she was surprised by Montreal's identity and uniqueness! She doesn't even get it why we think that Montreal is in competition with Toronto! Toronto is all bling bling, lets try to be like Hollywood! (thinking of the TIFF)

Sure, Montreal must work to ensure that it has strong cultural infrastructures, but the bling bling culture will always move around, looking for the newest rich city... Someday it will leave Toronto to go out west.... But true culture will always remain, as long as the people cultivate it!

Modifié par ChrisDVD
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Not to involve myself in the greater Toronto-Montreal dispute, but I'd add that going to Toronto for its beaches would be like going to Manhattan for its general serenity, or to Kansas for alpine skiing. Even trying to find a place within a day's driving distance of Montreal, there's no lack of better beach locations. At least I can swim off the Iles de Boucherville or off Ile Notre Dame without contracting the plague, more than can be said for Toronto.

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Une plage quand l'eau du lac est trop polluée pour s'y baigner, c'est un peu poche.

 

It's just a myth the beaches in Toronto are polluted. They just have stricter standards for recommending when to swim. Beach culture is pretty entrenched there.

 

http://www.thestar.com/news/gta/article/834620--are-you-afraid-of-the-lake-chill-out?bn=1

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It's just a myth the beaches in Toronto are polluted. They just have stricter standards for recommending when to swim. Beach culture is pretty entrenched there.

 

http://www.thestar.com/news/gta/article/834620--are-you-afraid-of-the-lake-chill-out?bn=1

 

Honestly, I will not swim in a beach with 100 parts E. coli in 100 ml of water. In a lot of place around Montreal Island, E.Coli rate is below 25 parts per 100 ml of water (except after a storm...)

 

Here is an interesting link for water quality around Montreal (click on the small map on the right) http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=3216,3786490&_dad=portal&_schema=PORTAL

Modifié par Philippe
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  • 1 mois plus tard...

http://www.montrealgazette.com/opinion/editorials/Rivalry+rekindled+between+Montreal+Toronto+film+fests/3403365/story.html

 

By BRENDAN KELLY, The Gazette August 16, 2010

 

MONTREAL - It looks like the rivalry between the Montreal and Toronto film festivals is heating up again.

 

The two festivals have never got along particularly well, and over the years Montreal World Film Festival president Serge Losique has seldom been shy about voicing his disdain for the Toronto International Film Festival. But, pun intended, the tiff between Montreal and TIFF had died down in recent years, as the two events staked out quite different turf.

 

Toronto has become so huge that it seemingly didn't need to worry so much about duking it out with Losique's lower-profile get-together, and the result was that the two festivals were content to ignore each other.

 

But the hostilities were reignited last week when the Toronto fest decided to announce its Canadian films the same day Losique was unveiling his lineup at a press conference here. If you think that's a coincidence, you're remarkably naive. This was a deliberate shot across the bow at the World Film Festival, an attempt to underline that Toronto does more for Quebecois cinema than Montreal does.

 

This year, TIFF has way more A-list Quebec features than Montreal, and that is indeed an embarrassing state of affairs for the Montreal fest. T.O. will host the world premieres of Montreal filmmaker Jacob Tierney's Good Neighbours (formerly titled Notre Dame de Grace), the latest from The Trotsky director, once again starring Jay Baruchel, and noted Quebec director Robin Aubert's A L'origine d'un cri.

 

Polytechnique director Denis Villeneuve's Incendies, his adaptation of the acclaimed Wajdi Mouawad play, will have its North American premiere in Toronto, as will cool auteur Denis Cote's Curling. Toronto also has a couple of Quebec films already seen here, including Xavier Dolan's Les amours imaginaires and Catherine Martin's Trois temps apres la mort d'Anna. In addition, Louis Belanger's Route 132, which opens the Montreal festival, will have its English-Canadian premiere in Toronto.

 

This all just serves to highlight the lamentable fact that Montreal has only two made-in-Quebec features in its lineup: Route 132 and Julie Hivon's Tromper le Silence.

 

Following the Montreal and Toronto announcements Tuesday, Losique told Le Journal de Montreal that he wasn't unduly worried by the quantity of Quebec films going to Toronto, falling back on his familiar argument that the Toronto fest is all about star-studded Hollywood junkets while his event takes the high road and shines the spotlight on world-class arthouse cinema.

 

Losique couldn't have liked Incendies director Villeneuve's comments in La Presse about how Toronto has always been such a great supporter of Quebec film. "It's incredible the platform (Toronto) gives us to present our films to the entire world," said Villeneuve.

 

Of course, filmmakers should be free to premiere their films wherever they want to and it's nice to see Toronto providing a showcase for the best cinema made chez nous. But the timing of their announcement stinks. Why did they have to deliberately steal Losique's thunder last Tuesday? That was petty and totally unnecessary for a festival that is now one of the world's most significant film confabs.

 

The result? Just exactly what the Toronto fest bosses wanted. Everyone in the film milieu last week was talking about the Quebec contingent at TIFF rather than the Montreal lineup. Losique couldn't have been happy to open La Presse Wednesday morning and see that the lead story in the paper's Arts et Spectacles section was a celebration of the Quebec presence at the Toronto fest -under the title Le Quebec a l'honneur. The World Film Fest story was pushed to the bottom of the page by the TIFF news.

 

Don't get me wrong.

 

The meagre Quebecois content at the World Film Festival is a big problem and points to the still-frosty relations between the fest and the province's film distributors. Alliance Vivafilm, for example, has only one feature at the Montreal fest, Route 132, and the company is not even making the talent from that film available for individual interviews during the fest. Clearly there's something wrong with this picture.

 

But that doesn't justify Canada's top film festival deliberately bullying the struggling, cash-strapped fest from Montreal. Here's a thought for the TIFF brain trust -show a little class next time, guys.

 

bkelly@thegazette.canwest.com

 

© Copyright © The Montreal Gazette

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http://www.montrealgazette.com/opinion/editorials/Rivalry+rekindled+between+Montreal+Toronto+film+fests/3403365/story.html

 

By BRENDAN KELLY, The Gazette August 16, 2010

 

 

The meagre Quebecois content at the World Film Festival is a big problem and points to the still-frosty relations between the fest and the province's film distributors. Alliance Vivafilm, for example, has only one feature at the Montreal fest, Route 132, and the company is not even making the talent from that film available for individual interviews during the fest. Clearly there's something wrong with this picture.

 

 

Losique. Quel incompétent. Pis y colle encore, probablement pour les 250 prochaines années.........:eek:

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