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Le Québec : encore une fois champion de la création d'emplois au pays


monctezuma

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La péréquation est un des aspects du fédéralisme qui n'est aucunement garanti, Ottawa a le pouvoir de la modifier et pourrait même l'annuler s'il le voulait. C'est un système de répartition de la richesse qui s'adresse à toutes les provinces et territoires. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9r%C3%A9quation_f%C3%A9d%C3%A9rale_au_Canada

 

Maintenant il n'y a aucune honte à recevoir ces sommes d'argent, qui ne relèvent pas de la charité, mais plutôt d'une intention de donner des chances égales à tous les canadiens pour qu'ils recoivent des services comparables d'un océan à l'autre. Finalement ce sont les provinces qui décident du panier de services qu'elles jugent nécessaires et l'appliquent dans leurs politiques et budgets respectifs.

 

C'est vrai que les paiements de péréquations concernent les revenus et pas les dépenses. Quand j'entends des gens du ROC se plaindre qu'on peut se payer des garderies à 7$ et qu'eux ne le peuvent pas, je me dis qu'il n'ont qu'à augmenter leurs taxes. On a des taxes plus élevées pour se payer des services plus grands (pour le meilleur et pour le pire, soyons honnêtes). De plus, il semblerait que le programme des garderies se payerait tout seul et permettrait même un léger surplus au gouvernement du Québec (et de gros surplus pour le gouvernement fédéral qui ne met pas d'argent dans le programme...).

 

Tu dis qu'il n'y a pas de honte à recevoir des payements de péréquation. Voyons ça! Y a-t-il quelque chose e honteux à recevoir du BS? Si quelqu'un est incapable de travailler suite à des problèmes de santé ou bien si cette personne a besoin d'aide temporairement le temps de retomber sur ses pieds, alors il n'y a absolument aucune honte à recevoir du BS. Le programme existe spécifiquement pour ce genre de situations. Cependant, si on est sur le BS et qu'on peut travailler, mais qu'on ne veut pas (ou qu'aucun emploi ne soit digne de nous jusqu'à ce qu'un poste de gardien de but chez le Canadien s'ouvre), alors là ça devient honteux, au point même que certains vont vouloir couper complètement le programme même pour les gens qui en ont légitimement besoin. C'est la même chose pour la péréquation. Si on refuse d'exploiter nos ressources ou si on pousse les méchants riches dehors avec des impôts abusifs (dont une trop grande partie ne se rend même pas aux personnes qui en ont vraiment besoin ou sont dirigés de façon à rendre ces personnes dépendantes de ces revenus), alors ça commence à devenir honteux. Si on chasse les riches vers l'Ontario (de même que les diplômés) par exemple, alors on améliore la situation de l'Ontario et on est en quelque sorte "compensés" par la péréquation. Mais comme tu l'as dit,. le gouvernement fédéral peut décider n'importe quand de couper dans ce programme (ou tout simplement de changer la mystérieuse formule magique qui calcule ces paiements), alors l'Ontario gardera les riches que nous aurons chassés, mais nous perdrons quand même les revenus d'impôts que ces riches auraient payés.

 

Le Québec tient plusieurs rôles au Canada, parmi ceux-ci en voici trois qui ne sont pas vraiment glorieux: bouc émissaire, club-école de Toronto et marché pour les produits Canadian. Notre rôle de bouc émissaire est très bien rempli par le fait qu'on accepte année après année plusieurs milliards en péréquation. Toronto adore recevoir nos riches et nos entreprises que nous chassons (et ne se gênera pas pour courtiser nos organisations internationales et pour directement concurrencer nos festivals dans l'espoir de remporter le tout). Tant qu'il nous restera de l'argent pour consommer, nous continuerons à acheter des produits Made in Canada, mais pas nécessairement faits au Québec, ni même distribués à partir de centres de distribution situés au Québec (regardez tous les centres de distributions qui se construisent à Cornwall pour desservir le Québec). Et ne me parlez pas de souveraineté, tout ce que ça accomplirait présentement, c'est de nous pousser au bord de la faillite (au grand plaisir des Québec Bashers) tout en permettant au Canada d'épargner des milliards en paiements de péréquation, en donnant un fort coup à l'émigration vers le Canada de riches et de diplômés (pas tous, mais certainement un nombre suffisamment pour faire un très grand trou dans notre budget et donner beaucoup de revenus au Canada), et fort probablement en augmentant notre déficit commercial avec l'Ontario (à moins de se lancer sur une guerre de tarifs avec nos partenaires commerciaux, ce qui serait suicidaire, le Québec signerait probablement un traité commercial avec le Canada. Et bien qu'il soit possible que ce traité ne modifie que légèrement la quantité de biens en provenance du Canada, la colère du ROC serait bien visible est les produits québécois en paieraient très certainement le prix. Cette situation ne serait certainement pas à notre avantage).

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Membres prolifiques

Nous sommes dans une position effectivement inconfortable, le statu-quo n'est pas satisfaisant, la souveraineté est pleine d'imprévus et insécurise une bonne partie des québécois. Le fruit n'est pas mûr, le sera-t-il un jour? Qui sait? Cependant il ne faudrait pas trop dramatiser la situation économique actuelle, surtout l'allusion injustifiée au BS dont la péréquation serait un exemple. Je croyais avoir bien expliqué une des bonnes raisons qui explique cette péréquation, avec la situation des régions et le chômage saisonnier, mais on revient à la charge avec des explications basées davantage sur des émotions, des suppositions et des interprétations douteuses.

 

Je crois qu'encore une fois, plusieurs succombent au chantage des riches et s'imaginent un tableau beaucoup plus sombre que la réalité. On ne lit peut-être pas les mêmes journaux? D'autant que l'Ontario, la riche, reçoit elle aussi du BS sous forme de péréquation, et qu'elle s'enlise actuellement plus vite dans l'endettement (sans avoir rejoint le Québec pour le moment) que nous. Elle qui est pourtant le coeur financier du pays et l'unique centre de l'industrie automobile du pays, qui maintient des centaines de milliers d'emplois directs et indirects, bien subventionnés par le fédéral.

 

Incidemment on dirait que certains membres sur ce forum savent toujours mieux que quiconque ce qui est bon pour le Québec et le Canada. C'est un discours qui devient lourd et redondant avec le temps, rempli d'émotions et d'hypothèses plus ou moins fondées, de beaucoup d'approximations et de demi-vérités. Allons-nous enfin cesser de crier au loup constamment, comme le fait The Gazette, en devenant des porte-voix de la seule frustration anglo? Pouvons-nous seulement apprécier ce que nous avons et faire un peu confiance à l'avenir?

 

Le Québec, comme toutes les sociétés du monde, est en mouvement et en changement perpétuel, rien n'est permanent et l'idéal appartient bien davantage au rêve qu'à la réalité. Une chose est sûre cependant, nous avons un grand potentiel et la volonté d'améliorer les choses. Personne ne peut se satisfaire de la médiocrité et ce n'est certainement pas le discours du gouvernement actuel, ni le précédent, ni le prochain. Chaque parti politique a son programme avec des plus et des moins, on ne fera jamais consensus là-dessus. C'est le rapport de force qui s'exprime par les débats en chambre et la démocratie qui se vit sur le terrain.

 

De là nous avançons, parfois en favorisant certains dossiers, parfois d'autres, mais en bout de ligne c'est toute la société qui se développe avec des objectifs précis à réaliser. Je ne dénonce pas la critique constructive, elle joue un rôle positif en nous éclairant sur la voie du progrès. C'est la critique basée sur les émotions et toutes les questions hypothétiques qui me pèse et m'irrite, parce que les gens ne sont jamais contents. Ils voudraient que les choses changent instantanément en fonction de leur vision personnelle, au lieu de la volonté collective supportée par une majorité de citoyens.

 

Le Québec va bien, il a un bel avenir, et il poursuivra son développement à sa manière et en fonction de ses priorités nationales. Il tentera comme toute les sociétés d'améliorer son sort et essaiera peut-être des formules avec plus ou moins de succès, mais tout de même avec un bilan positif en bout de ligne. Nous n'essayons pas de faire compétition avec tout le monde, même si c'est le nerf de la guerre en économie, mais d'être vraiment ce que nous sommes avec nos idéaux et nos aspirations bien légitimes.

 

Je laisse le reste au futur, et essaie d'apprécier le présent dans sa pleine mesure. Nous avons fait des pas de géant depuis de décennies, en tant que société distincte et nous ne nous arrêterons pas de tendre vers le meilleur, un jour à la fois.

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Investir au Québec peut rapporter gros

 

 

 

Pas besoin d’aller bien loin ni de payer très cher en gestion pour obtenir du rendement en Bourse. Un fonds négocié en Bourse (FNB) axé sur les compagnies québécoises a généré un rendement total de plus de 14% depuis sa création, il y a un peu plus d’un an.

 

Le fonds FNB Morningstar Québec Banque Nationale (QXM) inscrit à la Bourse de Toronto le 7 février dernier au prix de 9,96$ l’action a touché un sommet de 11,26$ vendredi dernier. S’ajoute un rendement en dividendes indiqué de 1,8% pour cette période, moins 0,5% de frais de gestion, pour un rendement net de 14,3%. En comparaison, l’indice global S&P TSX affiche un rendement de moins de 3% pour cette période.

 

Le QXM est le premier FNB qui reflète la performance des compagnies québécoises en Bourse. Il a été créé pour permettre aux gens d’investir dans leur propre jardin suivant une vieille règle en placement consiste à investir dans des sociétés qu’on connaît bien et qu’on apprécie.

 

On y retrouve 54 entreprises dont le véritable siège social est au Québec. Les 10 plus importantes constituantes du portefeuille sont Saputo (5,7%), Metro (5,3%), Alimentation Couche-Tard (5,3%), Corporation Power Financière (5,3%), SNC-Lavalin (5,3%), Power Corporation (5,2%), Valeant Pharmaceuticals (5,2%), Banque Nationale (5,1%), CN (5,1%) et BCE (4,8%). Celles-ci composent 52% du portefeuille.

 

Le fonds est mieux diversifié que l’indice de la Bourse de Toronto, qui est très concentré en ressources naturelles. Ici, le secteur commercial domine avec 18% du portefeuille suivi par les sociétés financières (17%) et les industrielles (14%).

 

Le fonds, qui cumule un actif de 31 millions$ seulement, est toutefois relativement peu liquide. Les initiateurs espéraient recueillir 100 millions de dollars en 12 mois dans le fonds.

 

Les frais de gestion annuels sont de 0,5% (1,25% pour les investisseurs qui l’achètent par l’entremise d’un conseiller en placement). C’est pratiquement cinq fois moins élevé que les frais des quelques fonds communs de placement qui se concentrent sur le Québec, notamment le fonds Altamira croissance Québec ou encore le fonds Desjardins Équilibré Québec.

 

 

http://blogues.lapresse.ca/lapresseaffaires/durivage/2013/02/18/investir-au-quebec-peut-rapporter-gros/

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De plus en plus, je tente de passé mes RÉER de fond commun géré par les banques vers un RÉER que je gèrent moi même.

 

J'achète plusieurs fond coté en bourse, (Ishare, Fond indiciel, etc...) et je me fait un portefeuille similaire au niveau de risque que je prenais avec les fond commun. (bonne part de ishare contenant principalement des obligations et cie), et je diversifie le reste avec ce genre de fond. Ensuite je les enregistre dans des DRIP ou les dividendes sont réinvestit lorsque qu'il y en a suffisamment. Et franchement, malgré que je sois un peu débutant, mon taux de rendement na rien à envier au fond que j'ai toujours dans des fond communs. La clé, c'est les frais de gestion beaucoup plus bas !

 

Je connaissait pas et bon, je crois que lors de mon prochain achat, je vais prendre un bon chunk de QXM ;) surtout que ça va encouragé l'économie d'ici.

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  • 1 mois plus tard...

Donc, plus que jamais, la ville de Québec se porte bien. Très bien meme. Ce qui est une bonne chose. Honnetement je suis content que la ville de Québec se porte bien car cela enlève un fardeau au gouvernement du Québec. Il y a Québec et quelques régions qui se portent bien donc tant mieux. Mais il y a d'autres régions qui ne se portent pas trop bien et il y a Montréal. Montréal ne va pas si mal mais on pourrait faire mieux. Beaucoup mieux. On s'entend pour dire qu'il n'y a pas grand monde pour aider Montréal. Ottawa se concentre à Calgary, Edmonton, Ottawa et Toronto. Québec se contentre sur Québec.

 

Je pense qu'il serait temps que Québec (le gouvernement) se concentre plus sur Montréal. Pendant que le gouvernement engage des cadres et des milliers d'employés supplémentaires, surtout à Québec, et bien il fait du tort à Montréal avec des lois linguistiques qui sont défavorables principalement pour Montréal (à Québec il y a très peu de gens, commercants ou entreprises affectés par cela), il taxes les plus riches dont beaucoup sont à Montréal, il néglige les infrastructures majeurs de Montréal et il n'arrete pas de tergiverser avec le transport en commun dont Montréal à tant besoin..

 

Je crois de plus en plus qu'il devrait y avoir une sorte de ''zone franche'' pour Montréal car pendant qu'on envoie nos taxes et impots à Québec et à Ottawa, on ne semble pas trop s'occuper de Montréal.

 

Emploi: Québec championne canadienne

Valérie Lesage . les affaires.com . 05-04-2013

 

Une autre bonne nouvelle pour l’économie de la capitale nationale: la région métropolitaine de Québec se classe première au Canada au chapitre de la création d’emplois au premier trimestre de 2013. Elle enregistre un gain de 9400 emplois par rapport au trimestre précédent et son taux de chômage a reculé à 4,4%.

 

Il n’avait pas été aussi bas depuis les premiers mois de 2010 et actuellement, seule Edmonton affiche un taux de chômage plus bas à 4,2%.

 

«La tenue exceptionnelle de l’emploi dans la région métropolitaine de Québec en ce début d’année provient du secteur des services et de l’industrie de la construction. Ces domaines ne devraient pas dérougir dans les prochains mois. Des entreprises ont fait le plein de contrats et la période des chantiers reprend son cours. Quant au secteur manufacturier, le niveau d’emploi continue de baisser, mais la relance des activités du côté du Chantier Davie laisse entrevoir un peu de répit pour ce secteur», constate Louis Gagnon, économiste principal chez Québec International.

 

En mars, le nombre d’emplois dans la région métropolitaine de Québec a fait un bond de 4900 postes, portant le nombre d’emplois à 428 100. Une performance à contre-courant dans la province puisque le Québec a perdu 16 800 emplois en mars, ce qui a fait progresser le taux de chômage de 0,3% à 7,7%.

 

À Montréal, le taux de chômage atteint 7,8% et, parmi les régions métropolitaines canadiennes, il n’est devancé que par Toronto à 8,4%.

 

Le faible taux de chômage à Québec provoque des pénuries de main d’œuvre dans certains secteurs et force les entreprises à recruter à l’international. En 2012 seulement, 343 travailleurs étrangers ont été recrutés lors des missions organisées par QI.

 

La Foire de l’emploi bat d’ailleurs son plein à Québec ce vendredi et ce samedi au Centre de foires. Quelque 160 employeurs tentent de combler 8850 postes.

[/Quote]

 

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/general/emploi-quebec-championne-canadienne/556099

Modifié par steve_36
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