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Expos de Montréal


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 Même si par exemple Bell Media ne pourrait surement pas rivaliser avec FoxSS à Tampa pour les revenus télé locaux, ils pourraient changer la donne vs Rogers pour les droits nationaux canadiens. C'est surtout là que je crois que MTL peut se démarquer et représenter une occasion de croissance pour les autres propriétaires de la MLB.

Selon moi, Bronfmann a déjà une entente avec Bell Media si jamais les Expos revenaient!

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On 2019-01-26 at 9:27 AM, Habsfan said:

Selon moi, Bronfmann a déjà une entente avec Bell Media si jamais les Expos revenaient!

Une sorte d'entente préliminaire(p-ê déjà présentée à la MLB) pour le nom du stade et surtout les droits télé ferait en effet beaucoup de sens. TSN direct et ses 5 chaines/RDS direct et ses 3 chaines ont un besoin de contenu entre la fin et le début de la saison régulière de la NHL, ils avaient plus de 5 milliards sur la table pour les droits nationaux de la NHL jusqu'en 2026 perdus contre Rogers/Quebecor, tant que Rogers sera propriétaire des Jays ceux-ci demeureront sur Sportsnet et TVA Sports, ...

J’espérais voir Bell dans la liste d'investisseurs qui a été communiquée en décembre, mais c'est compréhensible de ne pas publiquement inclure une compagnie comme Bell(cotée en bourse) à ce moment-ci... Si la MLB revient à MTL, je vois Bell comme diffuseur, commanditaire et surement propriétaire. Bell détient 18% du CH depuis la vente aux frères Molson, ca pourrait ressembler +/- à cela avec les Expos.

Ma phrase préférée de Bronfman le mois dernier est quand il a parlé de l'unité et de la fierté des gens d'affaires montréalais pour la ville(et il a pris soin d'ajouter qu'ils n'ont pas cela à Toronto). Qu'il le ressent au sein de son groupe et notamment dans l'intérêt et les appuis qu'ils recoivent pour le projet du retour des Expos. Bref, je vois parfaitement Bell(même si l'on sait qu'il ne reste plus beaucoup de Montréalais sur le CA de BCE) s'inscrire dans ce qu'il leur reste à annoncer.

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Publié le 04 février 2019 à 06h30 | Mis à jour à 06h30

https://www.lapresse.ca/affaires/economie/immobilier/201902/04/01-5213415-quel-terrain-pour-nos-futurs-expos.php

Quel terrain pour nos futurs Expos?

À la demande de La Presse, la firme... (Photo Bernard Brault, archives La Presse)

À la demande de La Presse, la firme d'experts immobiliers Groupe Altus a désigné 10 terrains capables d'abriter un stade de balle de quelque 32 000 sièges, comme l'envisage le groupe piloté par Stephen Bronfman.

Photo Bernard Brault, archives La Presse

André Dubuc
André Dubuc
La Presse
 

Où joueront Nos Z'Amours en cas de renaissance ? À la demande de La Presse, la firme d'experts immobiliers Groupe Altus a désigné 10 terrains capables d'abriter un stade de balle de quelque 32 000 sièges, comme l'envisage le groupe piloté par Stephen Bronfman.
Un dossier d'André Dubuc

Le premier choix : le bassin Peel

Le terrain du bassin Peel convoité par Stephen Bronfman vaudrait au minimum 50 millions de dollars, selon des estimations, voire plus si le train de la Caisse de dépôt s'y arrête directement.

Ce terrain, en grande partie vacant et sous le contrôle du gouvernement fédéral, s'étend sur un peu moins de 1 million de pieds carrés. L'endroit pourrait être desservi par le Réseau express métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt, ce qui relierait le futur stade au centre-ville en moins de temps qu'il n'en faut pour engloutir un trio « hot dog-patate-liqueur ».

 

« On ne peut pas l'affirmer de façon définitive et finale, mais c'est de loin le meilleur emplacement », confie Pierre Boivin, président et chef de la direction de Claridge, dans un entretien téléphonique. 

« Il y a la taille, ça commence avec ça. C'est le plus proche du centre-ville. C'est voisin d'un quartier en effervescence [Griffintown] et c'est aussi sur le chemin du REM. »

L'emplacement exact de cette gare est toujours inconnu publiquement, mais il y aura assurément une station du REM au bassin Peel et son coût est compris dans le budget de référence du REM, assure Vincent Lacroix, porte-parole de CDPQ Infra.

De quoi parle-t-on ?

Le gouvernement fédéral, par le truchement de la Société immobilière du Canada (SIC), a la responsabilité d'un terrain de 900 000 pi2 occupant la moitié nord-est du quadrant formé par le canal de Lachine, le bassin Peel, les rues Mill et Bridge.

L'extrémité sud du quadrilatère est occupée par Loto-Québec, qui y a aménagé des bureaux administratifs, un centre de la petite enfance et un stationnement étagé.

Il faut au minimum 350 000 pi2 pour ériger un stade de baseball des ligues majeures. À titre d'exemple, Altus a calculé que le stade AT&T (capacité de 42 000 sièges) des Giants de San Francisco occupe 362 000 pi2.

Pouvoir mettre la main sur un vaste terrain permet de mieux rentabiliser l'achat en permettant de construire dans le voisinage du futur stade un projet axé sur le résidentiel ou le divertissement avec des commerces et des restaurants, à l'image de ce que fait Cadillac Fairview aux alentours du Centre Bell.

Le terrain en question est en bonne partie vacant. Des lots appartenant pour le moment au Port de Montréal sont loués à P&H Milling, entreprise de transport de céréales et producteur de farine. Le bail se termine en 2024, après quoi le terrain sera remis à Transports Canada, indique Mélanie Nadeau, porte-parole de l'administration portuaire.

« On respecte le bail qui expire en 2024 », confirme Manon Lapensée, porte-parole de la SIC, dans un entretien téléphonique.

« Les terrains ne sont pas sur le marché en ce moment. En temps et lieu, je ne peux pas dire quand, il y aura un exercice [de mise en valeur] qui se fera de façon collaborative avec la Ville et transparente avec le public. C'est la façon dont on fonctionne. »

La SIC contrôle les terrains depuis le 1er novembre 2010 dans le cadre de l'initiative du Nouveau Havre de Montréal.

À quel prix ?

Sur la base des transactions récentes, M. Bronfman et ses principaux partenaires connus - Alain Bouchard (Couche-Tard), Mitch Garber (Investissement Canada, Cirque du Soleil, etc.), Eric Boyko (Stingray) et Stéphan Crétier (GardaWorld) - devraient débourser au bas mot au moins 50 millions pour le terrain au complet, à moins de mauvaises surprises comme une contamination des sols plus forte que prévu.

Ce total est beaucoup plus élevé que l'évaluation municipale, à environ 6 millions.

Par exemple, Daniel Assouline et ses partenaires ont payé 42 millions pour le terrain de 540 000 pi2 du Carré Décarie, en bordure de l'autoroute Décarie. Ce qui revient à un prix de 77 $ le pied carré. Les nouveaux maîtres des lieux veulent reconstruire le centre commercial en plus petit et ajouter 700 logements.

Un expert consulté, qui n'a pas voulu être nommé pour ne pas nuire à ses affaires, considère un prix entre 50 $ et 60 $ par pied carré comme étant réaliste à ce moment-ci. Si on prend l'entre-deux, à 55 $ le pied carré, ça donne une facture de 50 millions. Une gare du REM augmenterait assurément la valeur des terrains, soutient notre source.

Évidemment, il s'agit d'une estimation préliminaire. Les usages permis, la densification supplémentaire, le nombre de pieds carrés constructibles sont tous susceptibles d'influencer à la hausse la valeur des lots.

Autre facteur à considérer, la Ville de Montréal a un droit de préemption sur le lot qui longe la voie ferrée du REM au nord du terrain, soit une sorte de droit de veto sur une prochaine transaction.

Le propriétaire, la SIC, a pour mandat de se financer en vendant des propriétés du gouvernement à leur valeur marchande. On ne doit toutefois pas totalement exclure que la SIC consente à vendre le terrain à prix d'ami, une façon pour le fédéral d'aider au retour des ligues majeures dans la ville qui a vu jouer Jackie Robinson.

En septembre 1997, à l'époque du projet mort-né du stade Labatt au sud de la rue Saint-Jacques, le ministre responsable de la SIC, Alfonso Gagliano, avait indiqué à La Presse que dans une négociation, on pouvait toujours négocier la valeur marchande. Le directeur des opérations de la SIC pour le Québec avait été plus explicite en affirmant qu'« il y avait une sensibilité de leur part à jouer le rôle de bon citoyen corporatif si ça pouvait aider les Expos ».

Quel serait le plan B ?

Où joueront Nos Z'Amours s'ils renaissent dans la ville de Russell Martin ? Quel serait le plan B du Groupe de Montréal si le scénario privilégié tombait dans l'eau du bassin Peel ?

À la demande de La Presse, la firme d'experts immobiliers Groupe Altus a passé le territoire montréalais au crible pour trouver les sites les plus prometteurs.

Soulignons que, dans le cadre d'un exercice semblable réalisé en 2017, Altus avait correctement identifié le terrain sur lequel Molson construit sa nouvelle brasserie, dans l'arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil.

Récemment, la Ville de St. Petersburg, où se trouve le domicile des Rays de Tampa Bay, n'a pas exclu de négocier avec le club de baseball avant l'échéance de son bail en 2027 ; un tel scénario ouvrirait la porte à un déménagement de l'équipe à court ou moyen terme.

Pour la maison de ses rêves, Youppi ! pourrait afficher sur Kijiji : « Cherche terrain d'au moins 350 000 pi2 à proximité du centre-ville ; accessible par métro ou par le REM ; lots peu ou pas contaminés ; propriétaires institutionnels de préférence, vendeurs motivés. »

Avec des critères aussi restrictifs, les occasions ne sont pas légion, surtout au coeur du centre-ville. En élargissant le périmètre, Noémie Lefebvre et son équipe chez Altus ont néanmoins trouvé un total de dix terrains potentiels, dont celui déjà privilégié par le Groupe de Montréal (voir onglet précédent). Parmi ces dix sites, quatre se démarquent (dont l'option A) et constituent les coups de coeurs de la firme spécialisée.

Bassin Peel, au nord du canal

Dans le cas de figure où la gare du REM serait érigée au nord du canal de Lachine plutôt qu'au sud, l'option qui se démarquerait, selon le Groupe Altus, est la pointe de terrain coincée entre la voie ferrée et l'autoroute Bonaventure.

Le terrain est exigu, mais juste assez grand pour le domicile du club qui a porté l'uniforme bleu poudre à ses premières années. De coûteux travaux de remblayage paraissent toutefois nécessaires, analyse Mme Lefebvre.

« Si ce n'est pas au bassin Peel, le stade devrait être construit dans un lieu structurant comme le Royalmount ou les terrains de Radio-Canada », ajoute-t-elle.

Royalmount

Le terrain du futur complexe Royalmount se trouve éloigné du centre-ville. La circulation routière y est peut-être ardue, mais l'espace abonde sur ce terrain, fait remarquer Altus. Et puis, l'endroit serait bientôt relié au métro au moyen d'une passerelle.

« Comme c'est un lieu axé sur le commercial et le divertissement, l'achalandage touristique serait un plus pour un stade », indique Mme Lefebvre. De nos jours, les propriétaires construisent un quartier axé sur le divertissement autour de leur stade. Avec Royalmount, ce serait l'inverse : le divertissement précéderait le sport.

« On ne nous a pas approchés, répond Claude Marcotte, vice-président principal et associé chez Carbonleo, promoteur de Royalmount. Notre projet va très bien. On l'a déjà commencé. Mais si vous avez d'autres bonnes idées, ajoute-t-il avec un sourire dans la voix, rappelez-moi. Un stade de baseball ? On ne sait jamais. » 

Radio-Canada

Le Groupe Mach a une entente de développement sur les terrains de Radio-Canada dans la partie sud-est du centre-ville. Le terrain de 400 000 pi2, immédiatement à l'ouest de la tour, serait assez vaste pour y intégrer le domicile des Expos. 

« On veut construire quelque chose de bien plus payant qu'un stade de baseball », a dit en riant Pierre-Jacques Lefaivre, premier vice-président du Groupe Mach, quand on a sondé son intérêt pour ce type de projet.

Autres terrains

D'autres terrains sont envisageables : le garage Saint-Denis de la Société de transport de Montréal dans Rosemont, la partie ouest du campus Mil de l'Université de Montréal à Outremont, les entrepôts de la rue William, dans Griffintown, le terrain de l'ancien hippodrome, le Carré Décarie ou les terrains au nord de l'ancienne prison du Pied-du-Courant, sur l'avenue De Lorimier, qui viennent de tomber sous le contrôle du Groupe Prével.

« Ma préoccupation première, c'est de faire rouler ma business », dit cependant Laurence Vincent, coprésidente de Prével, une entreprise qui a bâti les 1716 logements du Lowney, dans Griffintown. « Étant donné que j'ai tellement bien vendu en 2018, j'aime mieux garder mon terrain pour avoir d'autres logements à vendre en 2019. »

Quant au terrain de la brasserie Molson, trop étroit, il a été rejeté.

Dix sites potentiels, quatre coups de coeur

Voici les dix terrains de l'île de Montréal que le Groupe Altus juge susceptibles d'accueillir un stade de baseball professionnel. Les quatre premiers sont les « coups de coeur » de la firme spécialisée en immobilier commercial.

1. Bassin Peel, rive sud

 

  • Superficie : 898 700 pi2
  • Propriétaire : Société immobilière du Canada (SIC)
  • Transports collectifs à proximité : future gare du REM
  • Avantages : près du centre-ville, propriétaire institutionnel unique, grand terrain disponible, entrée de la ville, bail échéant en 2024, possibilité d'y adjoindre un ensemble résidentiel et commercial 
  • Inconvénients : terrain potentiellement contaminé et quartier industriel peu hospitalier

 

2. Bassin Peel, rive nord

 

  • Superficie : 410 000 pi2
  • Propriétaires : Société immobilière du Canada (SIC)
  • Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), Peter Varadi
  • Transports collectifs à proximité : future gare du REM
  • Avantages : près du centre-ville, entrée de la ville
  • Inconvénients : terrain enclavé, remblayage coûteux

 

3. Quartier Royalmount

 

  • Superficie : plus de 1 million de pieds carrés
  • Propriétaires : Quartier Royalmount Limited Partnership
  • Transports collectifs : métro De la Savane (10 minutes à pied avec la future passerelle promise)
  • Avantages : propriétaire unique, quartier de divertissement prévu, grande superficie, près des axes routiers
  • Inconvénients : éloigné du centre-ville, congestion routière, coût élevé du terrain

 

4. Radio-Canada (partie ouest)

 

  • Superficie : 430 000 pi2
  • Propriétaire : Groupe Mach
  • Transports collectifs : métro Beaudry (3 minutes à pied)
  • Avantages : propriétaire unique, quartier en réaménagement, près des transports en commun
  • Inconvénients : est du centre-ville, projet résidentiel plus payant déjà prévu

 

5. Griffintown, rues Ottawa et de la Montagne

 

  • Superficie : 380 000 pi2
  • Propriétaires : Garage Jean St-Laurent et autres
  • Transports collectifs : métro Lucien-L'Allier (6 minutes à pied), future gare du REM 
  • Avantages : près du centre-ville, près du Centre Bell, quartier en vogue
  • Inconvénients : multiples propriétaires privés, remembrement coûteux, projet résidentiel prévu sur le lot voisin à l'ouest du terrain

 

6. Campus Outremont (partie ouest)

 

  • Superficie : 370 000 pi2
  • Propriétaires : Université de Montréal et Ville de Montréal 
  • Transports collectifs : métro Outremont (6 minutes à pied), métro Acadie (9 minutes à pied), gare Canora (15 minutes à pied)
  • Avantages : près du métro, pôle d'emplois et quartier en vogue : Mile Ex
  • Inconvénients : loin du centre-ville, loin des axes routiers, un éventuel stade empiéterait sur une aire de construction institutionnelle où l'UdeM prévoit un pavillon universitaire, la Ville de Montréal y prévoit 1300 nouveaux logements

 

7. Garages de la STM dans Rosemont

 

  • Superficie : environ 800 000 pi2
  • Propriétaires : Société de transport de Montréal (STM), Ville de Montréal 
  • Transports collectifs : métro Rosemont (5 minutes à pied)
  • Avantages : grande superficie, quartier central, la STM libérera le terrain du 6000, rue Saint-Denis en 2022
  • Inconvénients : loin du centre-ville, accessibilité routière difficile, la Ville veut y réaliser un éco-quartier principalement résidentiel (des consultations sont prévues en 2020)

 

8. Carré Décarie

 

  • Superficie : 540 000 pi2
  • Propriétaire : SEC Centre commercial Carré Décarie
  • Transports collectifs : métro Namur (10 minutes à pied)
  • Avantages : propriétaire unique, près des axes routiers
  • Inconvénients : éloigné du centre-ville, projet résidentiel prévu, congestion routière, coût élevé du terrain

 

9. Quai De Lorimier

 

  • Superficie : 400 000 pi2
  • Propriétaire : Groupe Prével
  • Transports collectifs : métro Papineau (3 minutes à pied)
  • Avantages : emplacement de choix (entrée de la ville), près des axes routiers
  • Inconvénients : est du centre-ville, terrain contaminé, un promoteur résidentiel contrôle le site, coût élevé du terrain

 

10. Hippodrome de Montréal

 

  • Superficie : plus de 1 million de pieds carrés
  • Propriétaire : Ville de Montréal 
  • Transports collectifs à proximité : métro Namur (6 minutes à pied)
  • Avantages : propriétaire institutionnel unique, grande superficie, près des axes routiers, la Ville doit modifier le zonage et vendre les premiers terrains d'ici la fin de 2023
  • Inconvénients : éloigné du centre-ville, congestion routière
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Publié le 04 février 2019 à 06h30 | Mis à jour à 07h01

 
Quel terrain pour nos futurs Expos?
 
À la demande de La Presse, la firme... (Photo Bernard Brault, archives La Presse)

À la demande de La Presse, la firme d'experts immobiliers Groupe Altus a désigné 10 terrains capables d'abriter un stade de balle de quelque 32 000 sièges, comme l'envisage le groupe piloté par Stephen Bronfman.

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

ANDRÉ DUBUC
La Presse

Où joueront Nos Z'Amours en cas de renaissance ? À la demande de La Presse, la firme d'experts immobiliers Groupe Altus a désigné 10 terrains capables d'abriter un stade de balle de quelque 32 000 sièges, comme l'envisage le groupe piloté par Stephen Bronfman.

Le premier choix : le bassin Peel

Le terrain du bassin Peel convoité par Stephen Bronfman vaudrait au minimum 50 millions de dollars, selon des estimations, voire plus si le train de la Caisse de dépôt s'y arrête directement.

Ce terrain, en grande partie vacant et sous le contrôle du gouvernement fédéral, s'étend sur un peu moins de 1 million de pieds carrés. L'endroit pourrait être desservi par le Réseau express métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt, ce qui relierait le futur stade au centre-ville en moins de temps qu'il n'en faut pour engloutir un trio « hot dog-patate-liqueur ».

 

« On ne peut pas l'affirmer de façon définitive et finale, mais c'est de loin le meilleur emplacement », confie Pierre Boivin, président et chef de la direction de Claridge, dans un entretien téléphonique. 

« Il y a la taille, ça commence avec ça. C'est le plus proche du centre-ville. C'est voisin d'un quartier en effervescence [Griffintown] et c'est aussi sur le chemin du REM. »

L'emplacement exact de cette gare est toujours inconnu publiquement, mais il y aura assurément une station du REM au bassin Peel et son coût est compris dans le budget de référence du REM, assure Vincent Lacroix, porte-parole de CDPQ Infra.

De quoi parle-t-on ?

Le gouvernement fédéral, par le truchement de la Société immobilière du Canada (SIC), a la responsabilité d'un terrain de 900 000 pi2 occupant la moitié nord-est du quadrant formé par le canal de Lachine, le bassin Peel, les rues Mill et Bridge.

L'extrémité sud du quadrilatère est occupée par Loto-Québec, qui y a aménagé des bureaux administratifs, un centre de la petite enfance et un stationnement étagé.

Il faut au minimum 350 000 pi2 pour ériger un stade de baseball des ligues majeures. À titre d'exemple, Altus a calculé que le stade AT&T (capacité de 42 000 sièges) des Giants de San Francisco occupe 362 000 pi2.

Pouvoir mettre la main sur un vaste terrain permet de mieux rentabiliser l'achat en permettant de construire dans le voisinage du futur stade un projet axé sur le résidentiel ou le divertissement avec des commerces et des restaurants, à l'image de ce que fait Cadillac Fairview aux alentours du Centre Bell.

Le terrain en question est en bonne partie vacant. Des lots appartenant pour le moment au Port de Montréal sont loués à P&H Milling, entreprise de transport de céréales et producteur de farine. Le bail se termine en 2024, après quoi le terrain sera remis à Transports Canada, indique Mélanie Nadeau, porte-parole de l'administration portuaire.

« On respecte le bail qui expire en 2024 », confirme Manon Lapensée, porte-parole de la SIC, dans un entretien téléphonique.

« Les terrains ne sont pas sur le marché en ce moment. En temps et lieu, je ne peux pas dire quand, il y aura un exercice [de mise en valeur] qui se fera de façon collaborative avec la Ville et transparente avec le public. C'est la façon dont on fonctionne. »

La SIC contrôle les terrains depuis le 1er novembre 2010 dans le cadre de l'initiative du Nouveau Havre de Montréal.

À quel prix ?

Sur la base des transactions récentes, M. Bronfman et ses principaux partenaires connus - Alain Bouchard (Couche-Tard), Mitch Garber (Investissement Canada, Cirque du Soleil, etc.), Eric Boyko (Stingray) et Stéphan Crétier (GardaWorld) - devraient débourser au bas mot au moins 50 millions pour le terrain au complet, à moins de mauvaises surprises comme une contamination des sols plus forte que prévu.

Ce total est beaucoup plus élevé que l'évaluation municipale, à environ 6 millions.

Par exemple, Daniel Assouline et ses partenaires ont payé 42 millions pour le terrain de 540 000 pi2 du Carré Décarie, en bordure de l'autoroute Décarie. Ce qui revient à un prix de 77 $ le pied carré. Les nouveaux maîtres des lieux veulent reconstruire le centre commercial en plus petit et ajouter 700 logements.

Un expert consulté, qui n'a pas voulu être nommé pour ne pas nuire à ses affaires, considère un prix entre 50 $ et 60 $ par pied carré comme étant réaliste à ce moment-ci. Si on prend l'entre-deux, à 55 $ le pied carré, ça donne une facture de 50 millions. Une gare du REM augmenterait assurément la valeur des terrains, soutient notre source.

Évidemment, il s'agit d'une estimation préliminaire. Les usages permis, la densification supplémentaire, le nombre de pieds carrés constructibles sont tous susceptibles d'influencer à la hausse la valeur des lots.

Autre facteur à considérer, la Ville de Montréal a un droit de préemption sur le lot qui longe la voie ferrée du REM au nord du terrain, soit une sorte de droit de veto sur une prochaine transaction.

Le propriétaire, la SIC, a pour mandat de se financer en vendant des propriétés du gouvernement à leur valeur marchande. On ne doit toutefois pas totalement exclure que la SIC consente à vendre le terrain à prix d'ami, une façon pour le fédéral d'aider au retour des ligues majeures dans la ville qui a vu jouer Jackie Robinson.

En septembre 1997, à l'époque du projet mort-né du stade Labatt au sud de la rue Saint-Jacques, le ministre responsable de la SIC, Alfonso Gagliano, avait indiqué à La Presse que dans une négociation, on pouvait toujours négocier la valeur marchande. Le directeur des opérations de la SIC pour le Québec avait été plus explicite en affirmant qu'« il y avait une sensibilité de leur part à jouer le rôle de bon citoyen corporatif si ça pouvait aider les Expos ».

Quel serait le plan B ?

Où joueront Nos Z'Amours s'ils renaissent dans la ville de Russell Martin ? Quel serait le plan B du Groupe de Montréal si le scénario privilégié tombait dans l'eau du bassin Peel ?

À la demande de La Presse, la firme d'experts immobiliers Groupe Altus a passé le territoire montréalais au crible pour trouver les sites les plus prometteurs.

Soulignons que, dans le cadre d'un exercice semblable réalisé en 2017, Altus avait correctement identifié le terrain sur lequel Molson construit sa nouvelle brasserie, dans l'arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil.

Récemment, la Ville de St. Petersburg, où se trouve le domicile des Rays de Tampa Bay, n'a pas exclu de négocier avec le club de baseball avant l'échéance de son bail en 2027 ; un tel scénario ouvrirait la porte à un déménagement de l'équipe à court ou moyen terme.

Pour la maison de ses rêves, Youppi ! pourrait afficher sur Kijiji : « Cherche terrain d'au moins 350 000 pi2 à proximité du centre-ville ; accessible par métro ou par le REM ; lots peu ou pas contaminés ; propriétaires institutionnels de préférence, vendeurs motivés. »

Avec des critères aussi restrictifs, les occasions ne sont pas légion, surtout au coeur du centre-ville. En élargissant le périmètre, Noémie Lefebvre et son équipe chez Altus ont néanmoins trouvé un total de dix terrains potentiels, dont celui déjà privilégié par le Groupe de Montréal (voir onglet précédent). Parmi ces dix sites, quatre se démarquent (dont l'option A) et constituent les coups de coeurs de la firme spécialisée.

Bassin Peel, au nord du canal

Dans le cas de figure où la gare du REM serait érigée au nord du canal de Lachine plutôt qu'au sud, l'option qui se démarquerait, selon le Groupe Altus, est la pointe de terrain coincée entre la voie ferrée et l'autoroute Bonaventure. 

Le terrain est exigu, mais juste assez grand pour le domicile du club qui a porté l'uniforme bleu poudre à ses premières années. De coûteux travaux de remblayage paraissent toutefois nécessaires, analyse Mme Lefebvre.

« Si ce n'est pas au bassin Peel, le stade devrait être construit dans un lieu structurant comme le Royalmount ou les terrains de Radio-Canada », ajoute-t-elle.

Royalmount

Le terrain du futur complexe Royalmount se trouve éloigné du centre-ville. La circulation routière y est peut-être ardue, mais l'espace abonde sur ce terrain, fait remarquer Altus. Et puis, l'endroit serait bientôt relié au métro au moyen d'une passerelle.

« Comme c'est un lieu axé sur le commercial et le divertissement, l'achalandage touristique serait un plus pour un stade », indique Mme Lefebvre. De nos jours, les propriétaires construisent un quartier axé sur le divertissement autour de leur stade. Avec Royalmount, ce serait l'inverse : le divertissement précéderait le sport.

« On ne nous a pas approchés, répond Claude Marcotte, vice-président principal et associé chez Carbonleo, promoteur de Royalmount. Notre projet va très bien. On l'a déjà commencé. Mais si vous avez d'autres bonnes idées, ajoute-t-il avec un sourire dans la voix, rappelez-moi. Un stade de baseball ? On ne sait jamais. » 

Radio-Canada

Le Groupe Mach a une entente de développement sur les terrains de Radio-Canada dans la partie sud-est du centre-ville. Le terrain de 400 000 pi2, immédiatement à l'ouest de la tour, serait assez vaste pour y intégrer le domicile des Expos. 

« On veut construire quelque chose de bien plus payant qu'un stade de baseball », a dit en riant Pierre-Jacques Lefaivre, premier vice-président du Groupe Mach, quand on a sondé son intérêt pour ce type de projet.

Autres terrains

D'autres terrains sont envisageables : le garage Saint-Denis de la Société de transport de Montréal dans Rosemont, la partie ouest du campus Mil de l'Université de Montréal à Outremont, les entrepôts de la rue William, dans Griffintown, le terrain de l'ancien hippodrome, le Carré Décarie ou les terrains au nord de l'ancienne prison du Pied-du-Courant, sur l'avenue De Lorimier, qui viennent de tomber sous le contrôle du Groupe Prével.

« Ma préoccupation première, c'est de faire rouler ma business », dit cependant Laurence Vincent, coprésidente de Prével, une entreprise qui a bâti les 1716 logements du Lowney, dans Griffintown. « Étant donné que j'ai tellement bien vendu en 2018, j'aime mieux garder mon terrain pour avoir d'autres logements à vendre en 2019. »

Quant au terrain de la brasserie Molson, trop étroit, il a été rejeté.

Dix sites potentiels, quatre coups de coeur

Voici les dix terrains de l'île de Montréal que le Groupe Altus juge susceptibles d'accueillir un stade de baseball professionnel. Les quatre premiers sont les « coups de coeur » de la firme spécialisée en immobilier commercial.

1. Bassin Peel, rive sud

Superficie : 898 700 pi2

Propriétaire : Société immobilière du Canada (SIC)

Transports collectifs à proximité : future gare du REM

Avantages : près du centre-ville, propriétaire institutionnel unique, grand terrain disponible, entrée de la ville, bail échéant en 2024, possibilité d'y adjoindre un ensemble résidentiel et commercial

Inconvénients : terrain potentiellement contaminé et quartier industriel peu hospitalier

2. Bassin Peel, rive nord

Superficie : 410 000 pi2

Propriétaires : Société immobilière du Canada (SIC)

Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), Peter Varadi

Transports collectifs à proximité : future gare du REM

Avantages : près du centre-ville, entrée de la ville

Inconvénients : terrain enclavé, remblayage coûteux

3. Quartier Royalmount

Superficie : plus de 1 million de pieds carrés

Propriétaires : Quartier Royalmount Limited Partnership

Transports collectifs : métro De la Savane (10 minutes à pied avec la future passerelle promise)

Avantages : propriétaire unique, quartier de divertissement prévu, grande superficie, près des axes routiers

Inconvénients : éloigné du centre-ville, congestion routière, coût élevé du terrain

4. Radio-Canada (partie ouest)

Superficie : 430 000 pi2

Propriétaire : Groupe Mach

Transports collectifs : métro Beaudry (3 minutes à pied)

Avantages : propriétaire unique, quartier en réaménagement, près des transports en commun

Inconvénients : est du centre-ville, projet résidentiel plus payant déjà prévu

5. Griffintown, rues Ottawa et de la Montagne

Superficie : 380 000 pi2

Propriétaires : Garage Jean St-Laurent et autres

Transports collectifs : métro Lucien-L'Allier (6 minutes à pied), future gare du REM 

Avantages : près du centre-ville, près du Centre Bell, quartier en vogue

Inconvénients : multiples propriétaires privés, remembrement coûteux, projet résidentiel prévu sur le lot voisin à l'ouest du terrain

6. Campus Outremont (partie ouest)

Superficie : 370 000 pi2

Propriétaires : Université de Montréal et Ville de Montréal 

Transports collectifs : métro Outremont (6 minutes à pied), métro Acadie (9 minutes à pied), gare Canora (15 minutes à pied)

Avantages : près du métro, pôle d'emplois et quartier en vogue : Mile Ex

Inconvénients : loin du centre-ville, loin des axes routiers, un éventuel stade empiéterait sur une aire de construction institutionnelle où l'UdeM prévoit un pavillon universitaire, la Ville de Montréal y prévoit 1300 nouveaux logements

7. Garages de la STM dans Rosemont

Superficie : environ 800 000 pi2

Propriétaires : Société de transport de Montréal (STM), Ville de Montréal

Transports collectifs : métro Rosemont (5 minutes à pied)

Avantages : grande superficie, quartier central, la STM libérera le terrain du 6000, rue Saint-Denis en 2022

Inconvénients : loin du centre-ville, accessibilité routière difficile, la Ville veut y réaliser un éco-quartier principalement résidentiel (des consultations sont prévues en 2020)

8. Carré Décarie

Superficie : 540 000 pi2

Propriétaire : SEC Centre commercial Carré Décarie

Transports collectifs : métro Namur (10 minutes à pied)

Avantages : propriétaire unique, près des axes routiers

Inconvénients : éloigné du centre-ville, projet résidentiel prévu, congestion routière, coût élevé du terrain

9. Quai De Lorimier

Superficie : 400 000 pi2

Propriétaire : Groupe Prével

Transports collectifs : métro Papineau (3 minutes à pied)

Avantages : emplacement de choix (entrée de la ville), près des axes routiers

Inconvénients : est du centre-ville, terrain contaminé, un promoteur résidentiel contrôle le site, coût élevé du terrain

10. Hippodrome de Montréal

Superficie : plus de 1 million de pieds carrés

Propriétaire : Ville de Montréal

Transports collectifs à proximité : métro Namur (6 minutes à pied)

Avantages : propriétaire institutionnel unique, grande superficie, près des axes routiers, la Ville doit modifier le zonage et vendre les premiers terrains d'ici la fin de 2023

Inconvénients : éloigné du centre-ville, congestion routière

 

Source: https://www.lapresse.ca/affaires/economie/immobilier/201902/04/01-5213415-quel-terrain-pour-nos-futurs-expos.php

Modifié par chl94
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Ne pas inclure les terrains aux abords de l'autoroute Bonaventure ne fait pas bien paraître leur recherche d'alternatives. Je fais ici référence au terrain plus au sud et juste au nord de l'autoroute(là où Joey Saputo voulait construire son stade avant que les travaux de l'autoroute l'emmène à négocier avec le gouvernement et la RIO) et surtout les lots à l'est de l'autoroute et au sud du Silo no 5).

Mais bon, je ne crois pas qu'il faut s'attarder longtemps sur le plan B au Bassin Peel.

Le texte a essentiellement pour but de montrer l'importance des lots au sud du Bassin et de chiffrer publiquement ce que représenterait un cadeau d'amis de la SIC/APM/Loto-Québec au groupe de Bronfman.

Il y a une certaine importance pour eux à agir au cours des prochains mois, considérant la grande proximité de Bronfman et Trudeau/PLC et la campagne électorale qui va s'en venir...

Modifié par JayDee
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http://mi.lapresse.ca/screens/05719816-9d6a-43b3-a9b5-b60f8fee72fd__7C___0.html

 
 
TERRAINS DU BASSIN PEEL

LA VILLE AURA SON MOT À DIRE AVANT UNE VENTE

La Société immobilière du Canada (SIC) attendra le O.K. de la Ville de Montréal avant de mettre en vente ses terrains du bassin Peel, que convoitent les gens d’affaires qui préparent le retour des Expos à Montréal.

 

Le groupe piloté par Stephen Bronfman a indiqué publiquement que ce secteur précis constituait de loin le meilleur endroit disponible pour construire un nouveau stade de baseball de quelque 32 000 sièges près du centre-ville.

La SIC contrôle la majeure partie du quadrilatère composé des rues Wellington, Bridge, Mill et le bassin Peel.

« Pour le moment, il n’y a pas de discussions », a répondu Pierre-Marc Mongeau, vice-président du Vieux-Port de Montréal et de la SIC pour le Québec, quand on lui a demandé si les terrains faisaient l’objet d’une offre ou s’ils faisaient l’objet de discussions avec le groupe de M. Bronfman.

La Presse a rencontré M. Mongeau vendredi dans la foulée de l’annonce du processus d’appel de propositions pour la revitalisation de la Pointe-du-Moulin et du silo no 5.

« Actuellement, on travaille avec la Ville de Montréal parce qu’on veut garder des excellentes relations avec la Ville », explique M. Mongeau. 

« On travaille avec la Ville pour pouvoir regarder quel est le meilleur usage qu’on peut faire de ce site-là, a-t-il poursuivi en parlant des terrains du bassin Peel. M. Mongeau est arrivé en poste l’été dernier.

UN DROIT DE PRÉEMPTION

Montréal s’est voté un droit de préemption sur un des lots sous la responsabilité de la SIC. Ce droit permet à la Ville d’égaler une éventuelle offre d’achat acceptée sur le lot et d’acquérir elle-même le terrain au même prix. Le Réseau express métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt et placement doit longer un de ces lots. La Caisse a budgété la construction d’une gare desservant le secteur du bassin Peel.

« On est en train de regarder avec les gens de la Ville quel est l’échéancier pour eux pour faire la consultation publique et pour faire ensuite tout ce qui doit être fait pour obtenir un plan particulier d’urbanisme pour le secteur », a indiqué M. Mongeau.

Un programme particulier d’urbanisme (PPU) est une composante du plan d’urbanisme qui permet d’apporter plus de précisions quant à la planification d’un secteur spécifique.

Il n’y a pas d’échéancier d’arrêté quant à la tenue d’une consultation publique, a précisé le vice-président. Le processus en est plutôt à l’étape de la préparation des études préliminaires.

« Mon intention aujourd’hui, c’est de développer ce secteur-là pour en faire un quartier intégré », a-t-il ajouté.

La Presse a aussi demandé à M. Mongeau s’il était déjà arrivé à la SIC de vendre des terrains sous leur valeur marchande, en dépit de l’obligation de l’organisme de s’autofinancer. « On le regarderait dans des cas extrêmement particuliers, mais ce n’est pas le cas pour le moment. »

— André Dubuc, La Presse

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Il me semble qu'il est impératif que le site soit à proximité du centre des affaires, ce qui veut dire Bassin Peel.  Les autres sites potentiels mentionnés dans l'article  n'ont pas de réels avantages sur le Parc Olympique qu'on trouvait trop éloigné, bien qu'il soit desservi par deux stations de métro.

Si les futurs EXPOS veulent avoir du succès, ils ne devraient pas lésiner sur le prix du terrain pour le stade, même si d'importants déboursés sont nécessaires pour le décontaminer.  Ce n'est qu'une goutte d'eau dans le coût total (stade, franchise, sans compter les coûts d'opération).  Il faut que les revenus soient à la hauteur, et pour cela, le site a son importance.  On joue dans le milliard+, on ne commencera pas à compter les cents!

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Le 2019-02-06 à 02:42, Né entre les rapides a dit :

Il me semble qu'il est impératif que le site soit à proximité du centre des affaires, ce qui veut dire Bassin Peel.  Les autres sites potentiels mentionnés dans l'article  n'ont pas de réels avantages sur le Parc Olympique qu'on trouvait trop éloigné, bien qu'il soit desservi par deux stations de métro.

Si les futurs EXPOS veulent avoir du succès, ils ne devraient pas lésiner sur le prix du terrain pour le stade, même si d'importants déboursés sont nécessaires pour le décontaminer.  Ce n'est qu'une goutte d'eau dans le coût total (stade, franchise, sans compter les coûts d'opération).  Il faut que les revenus soient à la hauteur, et pour cela, le site a son importance.  On joue dans le milliard+, on ne commencera pas à compter les cents!

D'accord avec toi, le site du bassin Peel est de loin le meilleur, je dirais même qu'il est le site idéal. L'exercise d'analyse était cependant nécessaire afin de convaincre tout le monde des avantages supérieurs du bassin Peel sur tous les autres étudiés. En éliminant les doutes ont a de meilleurs chances d'obtenir un solide consensus dans le milieu des affaires et une acceptabilité sociale nettement plus élevée.

Il est clair en même temps qu'un projet de cette envergure aura un effet consolidant pour l'ensemble du territoire urbain voisin, en renforçant au passage sa composante résidentielle et de services dans un quartier intégré.

Aucun doute qu'un stade de baseball à cet endroit stratégique deviendra, à mon avis, un puissant catalyseur de développement, qui pourra s'étaler sur quelques décennies et à quelques kilomètres à la ronde (particulièrement sur les deux berges du canal), offrant en même temps une alternative de plus pour contrer l'étalement urbain.

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Du nouveau et un peu de positif pour les arguments en faveur d'un possible déménagement des Rays à MTL. La lucrative entente pour les droits télé locaux de Rays dont il était question depuis un an a finalement été revue à la baisse(de près du tiers!) :  

https://www.tampabay.com/sports/2019/02/10/rays-tales-new-tv-deal-is-going-to-happen-but-bucks-wont-be-as-big/

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On 2019-02-06 at 2:42 AM, Né entre les rapides said:

Il me semble qu'il est impératif que le site soit à proximité du centre des affaires, ce qui veut dire Bassin Peel.  Les autres sites potentiels mentionnés dans l'article  n'ont pas de réels avantages sur le Parc Olympique qu'on trouvait trop éloigné, bien qu'il soit desservi par deux stations de métro.

Si les futurs EXPOS veulent avoir du succès, ils ne devraient pas lésiner sur le prix du terrain pour le stade, même si d'importants déboursés sont nécessaires pour le décontaminer.  Ce n'est qu'une goutte d'eau dans le coût total (stade, franchise, sans compter les coûts d'opération).  Il faut que les revenus soient à la hauteur, et pour cela, le site a son importance.  On joue dans le milliard+, on ne commencera pas à compter les cents!

Entièrement en accord avec toi. Si c'est 50 millions qu'il faut payer pour le Bassin Peel, c'est ce que ça prend. Il n'y pas pas d'autres terrains assez proches du C-V et ça va prendre quelque chose de près du C-V. Il ne faut pas refaire la même erreur du passé!

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