Aller au contenu
publicité

Né entre les rapides

Membre
  • Compteur de contenus

    7 429
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11

Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. Le changement d'atmosphère dans le quartier finira par emporter les derniers vestiges du passé. Point n'est besoin d'user de force pour y arriver: le marché (le capitalisme, pas les victuailles!) s'en chargera--les opportunités de profit se tariront pour certaines activités, tandis qu'elles s'accroîtront pour d'autres. Dans ce quartier, la transformation n'est pas encore complétée, mais elle est suffisamment avancée pour faire définitivement pencher la balance dans un sens. Pour ceux qui des aptitudes en cartographie, il serait possible d'illustrer les transformations majeures dans les secteurs en périphérie depuis une soixantaine d'années--D'abord les démolitions massives, suivies de la Place des Arts et du Quartier de Spectacles à l'ouest, la construction/expansion du campus principal de l'UQUAM à l'est, la revalorisation du Vieux-Montréal au sud, et plus récemment la construction du CHUM plus loin au sud-est. La zone située au milieu de ces transformations ne pouvait pas ne pas changer à son tour. Un phénomène semblable (mais pas identique) touche Griffintown. Dans les deux cas, des interventions publiques importantes y ont contribué, de pair avec des tendances sociétales universelles, notamment un regain d'intérêt pour habiter au centre, la tertiarisation de l'économie et l'abandon des activités industrielles désuètes. Cependant, la transformation n'est pas automatiquement un succès; tous les «bons» ingrédients doivent être en place, sinon on «obtient» plutôt le déclin, la désertion et la désolation, dont Detroit est un exemple célèbre.
  2. Très bien! Dans l'esprit du Bauhaus: modernisme classique, lignes simples et pures, en réaction à la prolifération des lourdeurs et des fioritures (souvent kitsch) qui avaient caractérisé l'époque précédente. Le centième anniversaire de sa fondation (1919) approche!
  3. Re: revenu médian comparatif des ménages. Sur cet indice, la tendance est incontestablement favorable pour Montréal en comparaison de Toronto. Toutefois, il faut réaliser qu'aucun indice statistique ne peut à lui seul représenter l'ensemble de la réalité: - «Revenu des ménages» ne tient pas compte de la taille de ceux-ci (1, 2, 3, 4 personnes et plus); souvent, dans une grande ville, la proportion de ménages composés d'une personne seule est plus élevée. L'indice «revenu par habitant» corrige cette lacune, mais en introduit une autre (due au coût de la vie plus élevé par personne--pas d'économies d'échelle). - Médiane versus moyenne: la médiane ne fournit aucune indication sur les données globales afférentes à la moitié en dessous et la moitié au dessus; la moyenne pour sa part peut ne pas être représentative si une minorité reçoit des revenus extrêmement élevés. - Considérer en même temps la médiane ET la moyenne représente un progrès, MAIS ce n'est pas encore suffisant pour fournir un portait représentatif. (Ce serait trop long d'élaborer là-dessus ici). Bref retour sur Toronto--Montréal: j'aimerais examiner en détail une cause «possible», parmi d'autres, du déclin relatif de Toronto en termes de «revenu médian par ménage», soit: l'afflux beaucoup plus massif d'immigrants, sachant par ailleurs que, contrairement aux tendances antérieures, les nouveaux arrivants ne parviennent plus, en moyenne, à rejoindre le niveau national de revenus même après quelques années passées ici. (Un dossier à part entière)
  4. Une «maison de ville» (cottage attaché)? --Rien contre, j'en ai déjà eu une de 1680 pi carrés (2x28x30) face à un grand parc, beau terrain avant et arrière avec stationnement dans une ruelle privée à l'arrière, et un autre (petit) parc derrière. A Londres, certaines sont de véritables palais. Et à Montréal (Ile-des-Soeurs, Bois Franc, Westmount, etc.) ils y en a de très belles aussi. Bien mieux que certains cottages «détachés» alignés sur d'étroits terrains avec stationnement à l'avant sans place pour de la verdure. Quant à ces cottages «Miss Brown», je trouve les bâtiments corrects, mais je suggère de faire attention aux images idylliques fournies (écluse de Lachine et lac Saint-Louis--à 1.5 km au sud), mais qui font abstraction des environs immédiats (coin de la 1 ère avenue, autoroute 20 à 200m, secteur industriel). Allez vous y promener un jour de semaine, pour voir si ça vous convient.
  5. Le caveat (avertissement) se trouve précisément dans la conclusion:«...lorsqu'on tient compte des différences de structure industrielle...». Evidemment--pas de surprise pour moi, d'autant que c'est vrai depuis fort longtemps. Mais ça soulève une question, puis une autre encore: 1) Pourquoi?, et surtout 2) Peut-on changer cet état de fait à l'avantage du Québec? --La réponse courte est que ce n'est pas impossible, mais que ça ne se fait pas par un coup de baguette magique, ou par une quelconque invocation: on parle de changements structurels. Quant à la réponse «longue»: vraiment trop longue --mettons-là dans l'enveloppe des options de politique économique à long terme...
  6. Mine de rien, ton affirmation ouvre la voie à une analyse intéressante: pourquoi plus ou moins relax, et plus ou moins «watcheux» qu'un autre sport professionnel, quand on est spectateur? Réponse de base: justement, ça dépend du spectateur. Spécifiquement: 1) On prend «ça» plus ou moins relax selon qu'on est très, moyennement, peu ou pas du tout partisan. Si on est très partisan, on sera très content si notre équipe l'emporte, et très déprimé si elle perd. Le reste (le déroulement de la partie, l'intensité, les coups d'éclat, etc.) importe moins pour «lui». 2) Re «watcheux»: quand on connait peu ou pas un sport, et/ou quand on ne l'a jamais pratiqué sérieusement, on n'est guère à même d'apprécier ni les bons coups individuels, ni la qualité du jeu d'ensemble (jeu d'équipe), ni la stratégie face à l'adversaire du moment--sachant qu'il est essentiel d'adapter sa stratégie aux forces et faiblesses de l'adversaire en cause. Au total, le spectateur «ignorant» n'éprouve guère d'émotions (à moins qu'il ne soit par ailleurs un ultra partisan--une situation apparemment paradoxale mais qui peut néanmoins exister quand la partisanerie porte essentiellement sur la ville/l'équipe, sans égard au sport proprement dit). A l'opposé, un fin connaisseur d'un sport a la faculté d'apprécier intensément une joute, indépendamment du résultat final (perd ou gagne), si elle est captivante. Et ce même connaisseur sera au contraire déçu, même au cas où son équipe favorite l'emporte, si la joute a été terne et ennuyeuse. Conclusions: 1) Pour avoir beaucoup de partisans, ça prend une équipe gagnante (sinon ils bouderont l'équipe) 2) Pour avoir beaucoup de spectateurs «fins connaisseurs», ça prend une large base de sportifs amateurs qui pratiquent ce sport (ou l'ont pratiqué dans leur jeunesse). 3) Pour avoir encore plus de spectateurs qui assisteront assidûment aux joutes locales, ça prend LES DEUX.
  7. Un moratoire, je ne sais pas. Mais je ne vois pas l'intérêt esthétique des (tours) jumelles, bien que je sois (comme nous tous) bien conscient que ce phénomène architectural soit répandu de par le monde.
  8. Les questions ne se limitent pas à: 1) combien ça coûterait?; et 2) quel usage pourrait-faire des terrains libérés (une fois décontaminés)? --plan spécifique d'urbanisme. Les autres questions, toutes aussi importantes, portent sur le remplacement de cette infrastructure d'une importance majeure pour l'économie montréalaise: 1) Déménagement à quel nouvel emplacement? (on présume que ça ne serait pas sur l'île de Montréal); 2) Impacts sur le transport intermodal (eau-rail-route-air); 3) Impacts sur les entreprises existantes dont la localisation fut souvent déterminée par la proximité de cette gare de triage, directement (usagers) ou indirectement (entreprises qui sont des clients et/ou des fournisseurs de biens et/ou de services aux usagers directs). Malgré les apparences, le site actuel de cette gare de triage n'est pas situé en plein dans le centre de gravité démographique et économique de la RMR. Si l'on admet que cette gare de triage fait obstacle au développement de certains axes routiers, il serait moins compliqué (et moins lourd de conséquences) de construire un nombre limité de voies en viaduc ou en tunnel. Les autres avantages invoqués (libération de terrains pour d'autres fonctions--résidentielles et commerciales) ne feraient pas le poids en comparaison des coûts et des désavantages induits.
  9. Dans ce cas, j'utiliserais un terme à la mode, ce qui donnerait: «diversité architecturale», un reflet fidèle de ««l'esprit»» du secteur.
  10. Déjà au milieu des années 1970, plus de 20 ans avant l'ouverture du Centre Bell, je trouvais que ce secteur de la ville avait des allures négligées/de laisser-aller/«shabby». Ce n'était pas qu'une affaire de vitrines de seconde classe sur Sainte-Catherine. Le tissu résidentiel m'était apparu moche, lorsque examiné de près: d'une part une forte concentration de tours résidentielles assez neuves à l'époque mais renfermant (pour certaines d'entre elles) de tous petits logements de qualité médiocre; et d'autre part, des maisons victoriennes en rangées qui avaient certes conservé une fière allure vues de l'extérieur, mais qui avaient été converties en petits appartements pas chers. Ces observations, parce que personnelles, étaient certes très parcellaires et pourraient fort bien ne pas avoir été représentatives de l'ensemble. Mais elles étaient bien réelles pour autant. La principale raison pour laquelle je rappelle ce souvenir est de suggérer que la fermeture du Forum de Montréal n'est probablement pas la cause unique du profond déclin du secteur et de ses problèmes sociaux actuels. Je soupçonne plutôt que la déstructuration provoquée par la construction des tours résidentielles sus-mentionnées a entraîné la dévalorisation du stock de logements anciens ayant subsisté. La composition socio-économique du quartier a dû s'en trouver considérablement chamboulée. Les répercussions se sont alors fait sentir sur la trame commerciale de la rue Sainte-Catherine, au grand étonnement de ceux qui se souvenaient du temps d'avant et qui ne comprenaient pas que cette transformation était un effet, et non pas une cause en soi. Par la suite, on aurait pu s'attendre à ce que la reprise de l'expansion à Montréal, combinée à un fort mouvement de «retour en ville» redore le blason du quartier. Mais voilà que d'autres secteurs, d'abord le Plateau Mont-Royal et plus récemment Griffintown (et bien d'autres que je mentionne pas par souci de brièveté...) ont absorbé la plus grande part de cet élan. A l'heure actuelle, les problèmes socio-économiques qui affligent (une bonne partie du) secteur constituent un défi qu'il faut relever de front avec toutes tentatives potentiellement réussies de redressement urbanistique.
  11. Pour mieux comprendre ce dossier, il serait très utile de connaître les (véritables) positions/exigences de Québec (gouvernement) et Montréal (ville) en vue d'une entente de transfert de propriété. Posée d'une autre façon, la question est: qu'est-ce qui achoppe dans ces négociations?
  12. Pratiquer un sport (à titre de joueur/acteur individuel, c'est selon) et assister à une joute comme spectateur/téléspectateur, sont deux choses différentes. La propension à faire l'un ou l'autre dépend de trop nombreux facteurs, dont évidemment nos capacités physiques et mentales, pour prétendre postuler une corrélation significative. Par exemple, qui fait de la course automobile ou de la boxe? Vaut donc mieux s'en remettre aux enquêtes/sondages portant directement sur l'intérêt à assister à un match sportif à titre de SPECTATEUR, puisqu'il s'agit de cette dimension dans ce fil (retour des Expos). Une étude plus complète introduira évidemment des considérations économiques (eg. revenus personnels de la population visée) et s'intéressera aux variantes liées à la localisation des événements), etc. Par contre, quand il s'agit de prendre des décisions d'investissements (publics ou privés) pour la construction d'infrastructures sportives destinées aux «actifs» (ou joueurs), on fait des études qui portent sur la croissance de la demande --une approche simple et peu coûteuse consiste à observer l'évolution du taux d'utilisation des infrastructures existantes; au besoin, on approfondit (changements démographiques, etc.)
  13. Facile à dire, mais «c'est pas comme ça que ça marche», à moins d'être dans la position du dictateur disposant des pleins pouvoirs. La question du stade olympique demeure très chargée émotivement, 40 ans après les J.O. de 1976, même parmi ceux qui n'étaient pas nés à l'époque, mais qui en ont constamment entendu parlé depuis. Comment peut-on en être inconscient?
  14. En «harmonie» avec ses voisins immédiats de ce segment de la rue Jean-Talon (côté sud). D'ailleurs, je me demande quelle était la vocation originelle de la partie existante. Mais au moins ce n'est pas situé en plein champ, et la très verte Ville Mont-Royal s'étend pas très loin au nord--deux considérations qui peuvent plaire à certains.
  15. Le principal obstacle est probablement d'ordre politique: il faut «être capable» de faire avaler la facture à la majorité des électeurs récalcitrants. Seul un appui inconditionnel de la part des trois partis politiques provinciaux, avant, pendant et après une campagne électorale, est susceptible d'amener le parti au pouvoir à prendre une décision favorable à cette fin. Alors, pour ceux qui souhaitent ardemment qu'une toile rétractable et fonctionnelle (ou toute autre solution semblable, si elle existe) soit installée, le programme devrait être clair: faites-en vigoureusement la promotion auprès des représentants de ces partis politiques.
  16. C'est indéniablement une bonne nouvelle. Cependant, j'ai pris le temps de lire le rapport au complet, et on y découvre que sur base annuelle, Montréal arrive au 47 e rang, ex equo avec Toronto, sur 110 villes. Le rapport trimestriel indique une tendance côté demande, mais il ne fournit pas d'indices sur l'état (d'équilibre) du marché. Un indice utile (bien qu'incomplet) serait fourni par l'évolution des prix durant la période considérée. Le taux de vacance (et son évolution) serait aussi important. En attendant, j'accueille favorablement cette note d'optimisme, mais je ne suis pas rendu au point de m'impatienter devant l'absence (pour l'instant) d'annonces de nouveaux projets importants.
  17. Avant de rêver à une autre ligne de métro franchissant le fleuve, il faudrait absolument réussir à optimiser l'utilisation de la ligne jaune, ce qui implique de prolonger celle-ci, non seulement sur le territoire de Longueuil, mais aussi à Montréal au-delà de Berri-Uquam. Après cela (qui apparaît déjà lointain dans le temps, parce que le prolongement de la ligne bleue aura préséance), il faudra réévaluer les priorités, un exercice périodique obligé (qui tiendra notamment compte de l'impact de la réalisation du segment Rive-Sud du futur REM). Il y a longtemps que je pense que les «plans» grandioses qui avaient été élaborés (vers la fin des années 1960?) pour des extensions tout azimut du métro de Montréal étaient (pour une large part) de pures fantaisies, nullement basées sur les tendances déjà observables à cette époque. Aussi bien dire que je ne leur accorde pas la moindre crédibilité (et que je préfère les conserver dans ma «boîte» d'amusement). Evidemment, certains rêves deviennent réalité, ce qui n'exclut pas la possibilité que certaines (réalisations) s'avèrent être des éléphants blancs. Montréal, et le Québec tout entier, n'ont toutefois pas le monopole de ces choses. Et on réussit parfois des très bons coups.
  18. Et n'oubliez surtout pas que ce n'est pas par caprice qu'il faut procéder rapidement, c'est même impératif, considérant l'ouverture prévue du «nouveau Pont Champlain», qui devrait être accompagnée de l'entrée en fonction du train léger, à défaut de quoi des complications inutiles et coûteuses surgiraient pour assurer la continuation (temporaire) du service de bus sur voies réservées.
  19. En apercevant le logo du CH en haut de trois tours, un Martien à moitié bien informé se demandera s'il y a trois clubs de hockey de la LNH à Montréal. Peut-être bien que oui! :hyper:
  20. J'estime que le potentiel de re-développement de ce site réside bien davantage dans le résidentiel qu'à titre de pôle d'emplois. Si c'est le cas, c'est l'accès au métro en direction du cente-ville et de l'UdeM qui est le plus crucial: un lien piétonnier (surplombant les voies ferrées) vers la station Namur serait alors l'investissement public le plus indiqué. Même chose si on y construit aussi un hôtel.
  21. Le concept de «captation foncière» est peu connu au Québec et, les rares fois qu'on en a parlé, c'était surtout pour exprimer la crainte que son application résulterait en une hausse des prix pour les acheteurs. En d'autres mots, c'est vu comme une «nouvelle taxe». Cette compréhension est erronée. Certes, on on voit bien que l'apparition d'une infrastructure de transport qui facilite les déplacements (comme l'accès au centre-ville) fait augmenter la valeur des immeubles et des terrains se trouvant à proximité. Mais on semble refuser d'en accepter les implications. Au point de départ de cette erreur se trouve l'idée que les terrains constructibles ont une valeur intrinsèque. La réalité, c'est que la valeur de ces terrains dépend 1) du zonage et 2) de leur facilité d'accès (par rapport aux destinations dominantes, par exemple le centre-ville), et 3) des pressions anticipées de la demande (ainsi, dans une ville/région en forte croissance, les prix seront plus élevés que dans une ville/région en stagnation). Dans ces perspectives, la spéculation (l'anticipation de la hausse de la valeur de marché) porte sur l'évolution prévue de ces facteurs. Aucun individu n'est capable à lui seul d'infléchir substantiellement la croissance d'une grande ville; cependant, il est parfois possible d'agir sur le facteur «accès», en cherchant à influencer le tracé de futures routes/autoroutes/lignes de métro etc. Une opération «réussie», c'est d'avoir acheté des terrains à vil prix et les revendre beaucoup plus cher lorsque des investissements publics ont été effectués (ou dans certains cas, simplement annoncés) La captation foncière, c'est un acte par lequel l'investisseur public cherche à récupérer la plus grande partie possible de la plus-value conférée à des terrains appartenant à des tiers par suite de l'investissement en infrastructure. Il existe en principe plusieurs méthodes pour y arriver, mais il faut que les outils légaux soient en place. La méthode évoquée dans l'article cité en est une, mais c'est loin d'être la seule. (Il y a un certain temps sur ce forum, j'avais évoqué le cas de la Jubilee Line du métro (tube) de Londres, à laquelle les développeurs de Canary Wharf, Olympia and York, ont contribué une importante somme). Ceci dit, au Québec, tout cela semble être nouveau--on aura besoin de bien des discussions (objectives, non pas biaisées par les acteurs qui profitent du statu quo). Et, en passant: les opérations de changement de zonage--en ville, relevant des municipalités, et en zones rurales (zone verte à zone blanche), relevant du gouvernement du Québec, soulèvent les mêmes enjeux, même s'ils n'impliquent pas d'investissements directs. Je trouve déplorable que cet aspect soit passé sous silence dans les discussions portant sur ces changements.
  22. Ce qui illustre bien le fait que la «centralité» ne se limite pas (nécessairement) à un point sur la carte. Je considère que le Palais des Congrès de Paris, malgré sa localisation aux abords du Boulevard Périphérique, et donc des limites du département des Hauts-de-Seine, est assez «central», d'autant plus que le grand quartier des affaires de La Défense est tout près, à l'OUEST. Ceci dit, à Montréal la quasi-totalité des points d'intérêt significatifs se trouvent justement dans le seul véritable centre; pas un seul lieu à 3-5 kilomètres (ou plus) dudit centre ne rassemble les caractéristiques souhaitables (pour ne pas dire essentielles) pour l'établissement d'un centre des congrès d'envergure internationale. Ces lieux (à 5-20 km du centre) peuvent seulement convenir pour des centres d'envergure régionale, voire parfois provinciale--comme il en existe déjà d'ailleurs.
  23. Ce qui retient particulièrement mon attention, concernant l'île de Montréal, est que «37% sont des logements locatifs», pour la période d'avril à juin. D'autres chiffres intéressants, portant cette fois sur l'ensemble du premier semestre, peuvent être obtenus en effectuant des opérations arithmétiques simples pour obtenir les résultats des composantes suivantes: - Région de Montréal moins île de Montréal: 7510-4751=2759 - Province de Québec (centres de 10,000 h et plus) moins région de Montréal: 14441-7510=6931 A vue d'oeil, la région de M. hors de l'île est en perte de vitesse, la province hors région de M. suit la progression générale de près, tandis que la grande gagnante est l'île de M. proprement dite.
×
×
  • Créer...