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Autoroute - Pont de la 25 (2011)


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Ce qui accroche beaucoup c'est que l'on force tout le monde à sortir très tôt alors qu'il y a encore un long segment sur l'île et qu'une autre sortie plus loin aurait facilement été réalisable. L'impression de 2e classe se sent très bien, la cerise sur le sundae c'est que le tronçon jusqu'aux abords du pont a été financé par le public alors qu'il n'est virtuellement utilisable que par les utilisateurs du pont payant. Pour ajouter l'injure à l'insulte, l'A-25 se terminait auparavant à H-B et, au final, l'amélioration tant attendue est très discutable sinon inexistante, excepté l'accès au nord!

 

L'option qui semble être la plus populaire serait d'avoir une nouvelle paire entrée/sortie à P. Il serait possible d'en faire une pour Perras mais je crois que l'on risque de trop mettre de pression sur les petites rues pour "revenir" vers le sud. Je crois qu'il serait concevable d'inverser l'actuelle paire entrée/sortie au sud de M-D qui est axée vers le pont payant pour qu'elle soit plutôt vers le sud.

 

Une autre solution pourrait être de condamner le viaduc de la rue Larrey, ou du moins ses feux, ce qui aurait le double avantage de faciliter l'accès à H-B et Maurice-Duplessis par le nord et l'A-25 par le sud.

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  • 2 semaines plus tard...
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Sortie sur l’autoroute 25: les élus confiants

 

Les élus de Rivières-des-Prairies se disent «optimistes» après une rencontre avec le ministère des Transports du Québec durant laquelle ils ont à nouveau plaidé pour une sortie sur l’autoroute 25. Un projet estimé à plus de 10 millions $.

 

«La population de Rivière-des-Prairies mérite cette sortie, clame la mairesse Chantal Rouleau qui a tenté de convaincre le 15 février dans les bureaux montréalais du ministère, en compagnie de Giovani Rapanà, conseiller de la Ville, et de Nathalie Pierre-Antoine, conseillère d’arrondissement, la sous-ministre adjointe Marie-France Bérard de la pertinence d’une telle sortie réclamée depuis mai 2014 par le conseil d’arrondissement.

 

Ouvert en mai 2011 et construit dans le cadre d’un partenariat public-privé entre Québec et Concession A25, le tronçon de l’A25 reliant l’angle Henri-Bourassa à l’autoroute 440 à Laval ne compte aucune entrée ou sortie entre le boulevard Henri-Bourassa et le passage du pont Olivier-Charbonneau enjambant la rivière des Prairies.

 

Une anomalie pour Mme Rouleau qui évoque un nombre d’habitants croissant qui serait passé de 106 000 en 2011 à environ 111 000.

 

«Notre arrondissement est en plein développement. Dans ce secteur, il y a de nouveaux quartiers, des zones résidentiels et des zones d’emploi. On y croit fermement», assure-t-elle.

 

Une décision budgétaire

Soutenu par le député provincial Marc Tanguay, ce projet comprendrait une voie d’accès, dans les deux sens, entre les boulevards Maurice-Duplessis et Perras.

 

«La faisabilité de ce projet a été confirmée par des ingénieurs du ministère. Mais il va falloir l’étoffer, le rendre prioritaire car au final, ce sera une décision budgétaire», assure l’élu de La Fontaine, présent lors de cette rencontre, avant d’expliquer que seulement 12% du budget du dit ministère est consacré aux innovations.

 

Alors que des études vont être menées dans les prochains mois par Québec et qu’un dossier complet sera déposé par l’arrondissement, aucune date pour cette éventuelle réalisation n’a été avancée à ce jour.

 

 

http://journalmetro.com/local/riviere-des-prairies/actualites/918484/sortie-sur-lautoroute-25-les-elus-confiants/

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Je demeure en désaccord. Le quartier n'est-il pas déjà desservi par le boulevard Louis-H. Lafontaine, comportant au moins deux voies par direction et des intersections avec feux de circulation avec Perras et Maurice-Duplessis --EXACTEMENT le type de boulevard urbain que souhaitait la Ville de Montréal à l'époque?

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Je demeure en désaccord. Le quartier n'est-il pas déjà desservi par le boulevard Louis-H. Lafontaine, comportant au moins deux voies par direction et des intersections avec feux de circulation avec Perras et Maurice-Duplessis --EXACTEMENT le type de boulevard urbain que souhaitait la Ville de Montréal à l'époque?

 

Ce que la Ville veut n'est pas nécessairement ce que les citoyens veulent, aussi paradoxal que cela pourrait paraître!? La Ville veut favoriser les TECs, donc ils n'ont pas avantage à faciliter le transport automobile. C'était autant sinon plus rapide quand l'A-25 terminait à H-B, on avait pas à se taper Larry each and every time, pour aller à M-D on passe sous H-B mais ils ont quand-même trouvé moyen de mettre des feux en-dessous, en plus de se taper Larry, donc un feu de plus qu'avant, Perras on oublie ça, ça fait pas les séries.

 

La Ville multiplie les travaux pour diminuer la capacité routière sur son territoire, ce que je peux comprendre car ces infrastructure et leurs conséquences prennent beaucoup trop de place et ont un impact négatif important sur notre environnement et notre santé. Seulement, la contrepartie n'est pas au rendez-vous et les citoyens sont plus souvent qu'autrement prit en étau.

Modifié par Kodun
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Seulement, la contrepartie n'est pas au rendez-vous et les citoyens sont plus souvent qu'autrement prit en étau.

 

Sur ce point, je suis bien d'accord.

 

N'empêche, le cas que nous discutons illustre bien l'hypocrisie consistant à proclamer des choses comme «Installez-vous sur l'Île (de Montréal), vivez en ville, déplacez-vous en TEC, (sous-entendu Soyez des citoyens responsables), etc.», quand justement «la contrepartie n'est pas au rendez-vous», particulièrement dans les quartiers périphériques montréalais. Pourtant, les citoyens qui ont fait ce choix ont payé une prime (prix de l'immobilier résidentiel plus élevé), et il est donc normal qu'ils soient déçus.

 

Dans une perspective plus large, j'avancerais que cela reflète deux perceptions d'une même réalité. Selon la première, le territoire de l'île de Montréal, dans son intégralité, représente le coeur de l'agglomération, tandis que la banlieue s'étend au-delà des ponts. Selon une deuxième, le coeur a une forme plutôt circulaire, excluant les extrémités de l'île de Montréal mais incluant des franges des «banlieues» nord et sud dans l'axe central perpendiculaire au fleuve Saint-Laurent. Si la dichotomie n'était qu'une simple affaire académique, on ne s'en formaliserait guère; mais à cause des enjeux considérables que cela sous-tend en termes de futurs investissements publics, on ne peut en faire abstraction. Certes, la donne serait différente si l'ensemble des territoires constituant la RMR de Montréal relevait d'une administration municipale unique. Mais même dans ce cas, les intérêts de «factions» distinctes du secteur privé seraient en cause.

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  • 1 année plus tard...

Dans La Presse
http://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201801/23/01-5151098-pont-de-la25-nouvelle-action-collective-pour-frais-de-recouvrement-abusifs.php

Publié le 23 janvier 2018 à 09h59 | Mis à jour à 09h59

 

Pont de l'A25: nouvelle action collective pour frais de recouvrement abusifs

Le prix du péage du pont de l'A25... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE)
Le prix du péage du pont de l'A25 est de 2,28 $ en moyenne pour les utilisateurs réguliers qui disposent d'un transpondeur. Mais ceux qui n'en ont pas doivent verser des frais administratifs deux fois plus élevés (5,44 $).
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

STÉPHANIE GRAMMOND
La Presse

 

Le pont de l'autoroute 25 n'a pas fini de faire des vagues devant les tribunaux. Une nouvelle action collective vient d'être lancée par un automobiliste qui conteste les frais de recouvrement abusifs imposés par la société Concession A25.

Ian Poitras a traversé le pont près de 160 fois avant de se rendre compte qu'on lui avait facturé des frais d'environ 4000 $. Au lieu d'envoyer les avis à l'adresse qui figurait à son compte client, Concession A25 les avait expédiés à une ancienne adresse qui figurait dans les registres de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ).

Le prix du péage du pont qui enjambe la rivière des Prairies est de 2,28 $ en moyenne pour les utilisateurs réguliers qui disposent d'un transpondeur. Mais ceux qui n'en ont pas doivent verser des frais administratifs deux fois plus élevés (5,44 $).

Les automobilistes disposent de 30 jours pour payer la facture après la réception d'un premier avis par la poste. Sinon, ils reçoivent un deuxième avis dans lequel on ajoute des frais de recouvrement de 35 $.

 

Or, les frais de recouvrement sont totalement disproportionnés par rapport aux efforts minimes de Concession A25 pour l'envoi automatique d'un deuxième avis, considère Cory Verbauwhede, du cabinet Grenier Verbauwhede Avocats, qui pilote le dossier.

Selon lui, les frais sont abusifs et contraires à la Loi sur la protection du consommateur. Si on les exprimait sous forme de taux d'intérêt, ils représenteraient 453 % du coût du péage majoré des frais administratifs. C'est bien au-delà du taux criminel de 60 %.

En guise de comparaison, l'avocat ajoute que les frais de 35 $ sont presque six fois plus élevés que les frais de recouvrement de 6 $ qui sont prélevés par l'entreprise qui gère le pont de l'autoroute 30.

DE NOMBREUSES ACTIONS COLLECTIVES

Concession A25 n'a pas voulu faire de commentaires. « Nous allons en prendre connaissance [des documents] dans les prochains jours et ferons valoir nos arguments lors des procédures devant les tribunaux », a dit le chef des opérations Pierre Brien.

L'entreprise a déjà fait l'objet de nombreuses actions collectives.

En mai 2016, Concession A25 a accepté de verser 4,85 millions de dollars pour régler une action qui visait les frais administratifs. Au départ, les panneaux à l'entrée du pont annonçaient seulement le coût du péage, mais pas les frais administratifs pour ceux qui n'ont pas de transpondeur. Depuis, la situation a été corrigée.

Deux autres actions collectives suivent leur cours. L'une vise les frais mensuels jugés abusifs et l'autre, les changements de tarifs selon l'heure ainsi que les délais entre le moment où la personne aperçoit le tarif et celui où sa plaque est prise en photo pour la facturation.

 

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Le péage est une bonne chose à mon avis. (J'irais plus loin encore : tous les ponts majeurs + congestion pricing, mais ça c'est une discussion pour un autre fil ;) ) Avec le PPP, il y a toujours le danger que le public assume le risque et le privé obtient les profits.

Je n'excuse pas l'erreur de Concession A25, mais en même temps.. le gars n'a pas été très intelligent... si tu traverses le pont 160 fois sans facture, sachant que c'est un pont à péage, tu devrais te poser des questions et peut-être lâcher un coup de fil à la companie...

 

 

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Vous le savez sans doute, mais j'aimerais quand même rappeller que le péage et le PPP ne sont pas synonymes, et que par conséquent l'un ne va pas obligatoirement avec l'autre.  Ainsi, l'Etat propriétaire d'une infrastructure peut imposer un péage s'il le souhaite, pour des motifs qui relèvent de ses politiques.  D'autre part, l'Etat (=le Public) peut conclure un Partenariat avec le Privé  pour la construction et/ou l'entretien et/ou le financement d'une infrastructure (pas uniquement routière) sans que ne soit obligatoirement imposé un péage (ou plus généralement un droit d'usage) aux utilisateurs.  (Dans ce cas, le Privé est compensé autrement, directement par l'Etat)

Dans le cas de l'A-25, on a «eu» un arrangement en vertu duquel le Public (en l'occurrence le MTQ)  a construit et financé des infrastructures de raccordement au pont, tandis que le Partenaire Privé a construit et financé le pont, et l'entretiendra.  En retour, le Privé a obtenu le droit d'imposer un péage (modulé selon une formule d'achalandage), d'en recueillir les fruits (selon une formule de partage), ainsi que le pouvoir d'imposer des frais d'administration aux usagers (différents selon que ceux-ci font usage ou non d'un «transpondeur»).  Je pense que si des usagers ont à se plaindre des modalités, ces plaintes doivent d'abord être adressées aux autorités gouvernementales qui ont conclu l'entente (le «partenariat»).  

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