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STM: Prolongement de la ligne 05 Bleue vers l'Est


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Il y a 1 heure, Rocco a dit :

7 ans pour construire 5 stations alors que ça pris 4 ans pour construire 26 stations dans les années 60. Yé où le maudit problème?

Tu connais les réponses: une combinaison de facteurs, dont:

-  Un moindre appétit (pour obtenir des résultats rapidement).  Le projet initial faisait consensus et était attendu par pratiquement tous les Montréalais, tandis que le projet de prolongement de la ligne bleue n'intéresse qu'une minorité*.  Ce n'est pas pour rien que la décision ferme d'aller de l'avant (au-delà des promesses et des études) n'est venue qu'après de longues hésitations dissimulées sous toutes sortes de prétexte, et ce sous plusieurs mandats gouvernementaux du PQ et du PLQ.

- Le projet initial du métro a été conçu, décidé et financé par un acteur unique, la Ville de Montréal.  Et il fallait bien que l'envergure initiale du "réseau" soit suffisante pour être efficace;  seulement 4-5 km aurait été ridicule.

- Le secteur de la construction des grands projets d'infrastructures a une capacité limitée**, qui est déjà fortement sollicitée par de nombreux autres projets en cours ou à venir; on s'en aperçoit notamment quand des appels d'offre sont annulés/reportés parce que les prix exigés sont trop élevés.  Beaucoup de ressources*** sont consacrées à la réfection/reconstruction d'infrastructures existantes, ce qui n'était pas le cas dans les années 1960.

- Les normes en tous genres ont été rehaussées.  Et les coûts ont monté en flèche (pas uniquement à Montréal: regarde Toronto ou New York).

* Ceci dit non pas pour minimiser l'importance du prolongement pour la population concernée, mais pour contraster l'enthousiasme suscité dans la population en général au début des années 1960.

** Si on veut faire une comparaison avec la construction du (nouveau) pont Samuel-de-Champlain, on remarquera: 1) Plusieurs années se sont écoulées avant qu'une décision soit prise, entraînant d'énormes dépenses d'entretion/réparations/"maintien" du vieux pont;  2) En situation d'extrême urgence, le gouvernement fédéral (PJCCI) a fixé des délais exceptionnellement courts pour la réalisation du projet; et 3) on a dû faire appel à des fournisseurs étrangers pour rencontrer les délais.

*** Et si on parle d'efforts budgétaires, j'ai déjà noté précédemment que le gros des dépenses**** attribuables au prolongement de la ligne bleue sera imputé aux années suivant le présent mandat du gouvernement, c'est-à-dire 2023-26 plutôt que 2019-22.  De la même façon, la promesse faite par le PLQ lors de la campagne électorale de 2018 ne lui coûtait rien (n'affectait pas son équilibre/surplus budgétaire dont il pouvait se targuer). 

**** En réalité, les investissements sont "capitalisés", ce qui implique que ce qui apparaît dans la colonne des dépenses pour une année est uniquement l'accroissement du service de la dette imputable; par contre, la dette s'accroît du montant investi  --ce qui explique l'apparente incongruité d'un surplus budgétaire alors même que la dette est en croissance.  C'est la même chose si tu empruntes pour t'acheter une maison (oups à Montréal un condo): l'effet sur ton budget  sera "seulement" des paiements de C+I (+T, mais c'est une autre histoire); et tu pourras même soustraire de ton calcul le loyer que tu payais auparavant!.

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1153829/montreal-bureau-de-projet-ligne-bleue-metro

Prolongement de la ligne bleue, c'est parti!

René Saint-Louis

Publié aujourd'hui à 16 h 31

Le Bureau de projets du prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal est maintenant pleinement opérationnel. Une centaine de personnes y travaillent et ce chiffre doit doubler d'ici la fin de l'année.

Ça sent le neuf lorsqu'on entre dans les locaux fraîchement aménagés du 7e étage de la Place Bonaventure. Sur un mur à côté de l'accueil, l'oeil est attiré par une gigantesque carte du métro de Montréal sur laquelle figurent les cinq nouvelles stations de la ligne bleue.

À l'inverse, un détail somme toute très significatif peut facilement passer inaperçu : le nom du Bureau de projets... Tout y est au pluriel : projets, prolongements, grands projets...

Pourquoi ? « Au cas où », répond-on simplement!

Il est intéressant de souligner le choix du pluriel au comptoir d'accueil du nouveau bureau de projet de la ligne bleue. Photo : Radio-Canada / René Saint-Louis

Le bureau est déjà opérationnel, souligne le responsable des projets majeurs à la Société de transport de Montréal (STM), François Chamberland. Les ressources internes de la STM y sont à pied d'oeuvre. « On a des gens qui connaissent bien la construction de métro. On a le projet du garage Côte-Vertu qui est un mini-prolongement de métro. Il y a quand même un kilomètre et demi de tunnels dans ce projet-là. »

Divers professionnels de l'extérieur de la STM, dont des ingénieurs, se joignent aussi au Bureau de projets. Les plus nombreux sont ceux du consortium GPLB, composé des firmes AECOM, EXP et Tetra Tech, qui a remporté un important appel d'offres l'automne dernier pour fournir l'expertise en géotechnique, en structure, en planification et en gestion de projet.

Le nombre d'employés augmente au fur et à mesure qu'on forme les équipes. À la fin janvier, le consortium d'architectes formé des firmes Barin et Jodoin-Lamarre-Pratte architectes s'est joint au projet, lui aussi après avoir remporté un appel d'offres. Tous travaillent dans un grand espace ouvert où le bleu domine.

De grandes salles ont aussi été prévues pour des rencontres avec des entrepreneurs, la Ville, des journalistes, et les éventuels comités de citoyens.

Prochaine station...

Le projet ne sera pas réalisé en partenariat public-privé, indique le cabinet du ministre des Transports François Bonnardel.

L'équipe du Bureau de projets travaillera donc au cours de la prochaine année à préparer le dossier d'affaires. « Les plans du métro ont été faits à 30 %, précise François Chamberland. Donc on n'a pas répondu à toutes les questions comme la qualité du roc, des choses comme ça. Tout ça reste à préciser. En faisant les plans complets, on va répondre à toutes les questions techniques. On va pouvoir avoir un prix beaucoup plus précis et identifier des risques ou en éliminer. »

L'appel d'offres pour trouver un ou des maîtres d'oeuvre devrait avoir lieu à la fin de 2020 ou au début 2021. Les travaux pourraient commencer dès 2021. L'ouverture complète de la ligne bleue est prévue pour 2026, mais François Chamberland n'écarte pas la possibilité qu'elle survienne plus tôt selon la rapidité d'exécution du constructeur.

prolongement-metro-montreal-ligne-bleue.
Les nouveaux locaux du Bureau de projets de la STM Photo : Radio-Canada / René Saint-Louis

Le grand tunnelier?

La construction des cinq stations et des 5,8 km de tunnel se fera comme par le passé, c'est-à-dire qu'il faudra excaver les stations et les relier entre elles en creusant un tunnel dont la profondeur variera de 25 à 30 mètres. La rue Jean-Talon ne sera donc pas éventrée sur toute sa longueur.

Pour ce qui est de la technologie utilisée pour creuser le tunnel, François Chamberland précise que ce sera au soumissionnaire de l'éventuel appel d'offres de choisir.

« C'est à lui de prendre le risque avec sa méthode de construction pour que ça nous coûte le moins cher possible, pour que son offre soit la plus intéressante. Donc le choix du tunnelier, du dynamitage ou d'utiliser une haveuse... C'est laissé aux entrepreneurs de choisir la méthode. »

Expropriations

Les avis d'expropriation ont été envoyés au cours des dernières semaines, souligne François Chamberland. 45 terrains doivent être expropriés. Cela comprend un restaurant McDonald, un Pharmaprix, une clinique médicale, des résidences et même des immeubles d'habitation. L'emplacement de quatre des cinq futures stations est connu. Elles seront sur la rue Jean-Talon aux intersections du boulevard Pie-IX, de la rue Viau, du boulevard Lacordaire et du boulevard Langelier. L'emplacement de la dernière station demeure inconnu et fera l'objet d'une annonce ultérieure. Les négociations avec des partenaires « commerciaux et privés se poursuivent », dit François Chamberland.

Un budget de 305 millions de dollars a été prévu pour les expropriations.

Le budget de construction de la ligne bleue est estimé à 3,9 milliards de dollars.

Écoutez le reportage de René Saint-Louis à l'émission Le 15-18

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2 hours ago, ScarletCoral said:

Une centaine de personnes y travaillent et ce chiffre doit doubler d'ici la fin de l'année.

!!!!!!

mais voyons donc, 100!

ca c’est juste pour une autre étude ou on construit pour de vrai. 

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il y a 21 minutes, Malek a dit :

!!!!!!

mais voyons donc, 100!

ca c’est juste pour une autre étude ou on construit pour de vrai. 

Non, ce sont des archivistes qui classent toutes les études déjà faites.  Ils en ont pour un bon deux ans...

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