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Marianopolis

Les Sulpiciens sortent de leur mutisme

Mise à jour : 26/05/2009 18h42

 

Dossier du collège Marianopolis: les Sulpiciens sortent de leur mutisme.

 

Ils estiment avoir respecté les règles de l'art dans la vente du Séminaire de philosophie au promoteur immobilier Cato.

 

Et ils s'étonnent du débat provoqué par le projet d'aménagement de leur ancienne propriété.

 

Les Sulpiciens déposeront leur mémoire aux audiences publiques sur la vente du Collège Marianopolis, mardi.

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Collège Marianopolis: les opposants réclament un moratoire

 

Sara Champagne

La Presse

 

 

Les organismes de défense de la montagne et du patrimoine ont porté un dur coup, hier soir, à l'ambitieux projet de transformation de l'ancien collège Marianopolis. Faisant front commun aux audiences publiques, ils ont réclamé un moratoire sur la construction de condos et de maisons dans l'ancienne propriété des sulpiciens, à flanc de montagne.

 

Tant les Amis de la montagne qu'Héritage Montréal sont d'avis que, dans sa forme actuelle, le projet dénaturera une portion du mont Royal. Les deux groupes estiment que le projet est «trop gros, trop dense, trop haut, pas assez vert», et que la construction projetée d'une dizaine de bâtiments, de part et d'autre de l'ancien séminaire, mettra en péril le caractère public des lieux.

 

 

 

Selon les informations obtenues par La Presse, le Centre régional de l'environnement (CRE) de Montréal enfoncera le clou davantage, cet après-midi, au cours de la ronde finale des audiences, qui se termineront la semaine prochaine, en dénonçant l'absence «d'une zone tampon de construction de 30 mètres» autour des deux bois protégés en vertu du Pacte patrimonial. Ce pacte a été négocié entre la Ville et les institutions, en l'absence des organismes de protection. Il est enchâssé dans le Plan de protection de mise en valeur du mont Royal, adopté en avril.

 

 

Dans son mémoire, que La Presse a obtenu, le CRE plaide que le projet de 300 millions de la firme privée Développement Cato inc., ne respecte pas le principe du Plan de protection sur la «capacité limite de la montagne» à accueillir de nouvelles constructions. L'organisme estime par ailleurs qu'il est impossible de construire autour des bois sans affecter les espaces verts et la biodiversité du terrain.

 

Hier soir, un autre élément du projet a été critiqué: l'absence de logement sociaux et abordables. Habiter Ville-Marie, un regroupement d'organismes communautaires, a rappelé que la stratégie d'inclusion de logement abordable de Montréal stipule qu'un nouveau développement de plus de 200 unités devrait idéalement comprendre 15% de logement social et 15% de logement abordable.

 

Un projet raisonnable

 

À travers cette fronde, les sulpiciens se sont portés à la défense des promoteurs en justifiant la vente et le processus qui ont mené à une demande de changement de zonage, d'institutionnel à résidentiel, à la Ville de Montréal.

 

Dans un mémoire étoffé de 11 pages, l'avocat représentant les sulpiciens, Jean-Pierre Morin, accompagné du procureur provincial de la communauté, Guy Charland, a insisté pour dire que Marianopolis était d'abord et avant tout une entreprise «privée».

 

«Prétendre que cette propriété est un bien collectif est un sophisme qu'il nous faut dénoncer, a dit Me Morin. Les exemptions de taxes municipales prévues par la loi pour les oeuvres de bienfaisance, de culte, d'enseignement et de santé ne font pas de ces propriétés des biens publics.»

 

En ce qui concerne les vues sur la montagne à partir de l'avenue Cedar et du chemin de la Côte-des-Neiges, au nord-ouest de la propriété, le représentant des sulpiciens a concédé «qu'une certaine densité est créée» avec la construction des bâtiments projetée, et qu'en ce sens «il y a une modification de l'ensemble de la montagne».

 

«Mais, a ajouté Me Morin, il faut souligner que selon les études patrimoniales, cet espace a été identifié comme constructible. N'est-ce pas le fardeau nécessaire à la préservation de deux boisés patrimoniaux?» a-t-il demandé aux commissaires de l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM).

 

Le dépôt des mémoires se poursuit cet après-midi, ce soir, et deux jours la semaine prochaine.

 

«Non recevable», la lettre ouverte de Phyllis Lambert, à lire en page A25

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Un très bel exemple des forces en place à Montréal.

 

D'un côté les forces de densification de la ville, inévitable et même souhaitable, avec une horde de groupes financiers qui se frottent les mains pour en profiter, et de l'autre, les préservationnistes, ceux qui sont allergiques au développement (surtout en hauteur), les "oui, je le veux mais pas dans ma cour". Et on tourne en rond. D'un côté les droits rattachés à la propriété privée - nous sommes propriétaires et nous avons le droit de faire ce que nous voulons, et de l'autre, les droits et les "devoirs" de la vie commune, avec les accommodements raisonnables (et oui, même en urbanisme) qui se négocient entre les deux pôles.

 

Il faut être pragmatiques. On ne peut souhaiter la densification des villes pour ralentir l'étalement urbain, et stopper le développement au centre de la ville. Les acheteurs nantis de ces condos veulent vivre au centre-ville. Il y a une grande valeur à ce projet, à bien des niveaux. Conserver ou amener une population riche et affluente au centre-ville apporte beaucoup de valeur à l'ensemble du coeur de la ville. Nous sommes à deux pas du coin Sherbrooke et Guy ici.

 

D'un autre côté, ce flanc de montagne doit être accessible et valorisé en qualité de boisé, pour tous les montréalais. Il n'y a pas de tour sur ce terrain, ni d'hopital, il représente un des derniers coin de verdure du Mont-Royal que l'on pourrait préserver. Et les développeurs ne semblent pas apprécier ce fait.

 

J'opte donc pour une diminution de la densité du complexe. Les propriétaires et développeurs ont le droit d'exploiter ce terrain, mais il faut prendre en considération le contexte unique de cette propriété.

 

La densification du centre-ville doit s'accentuer. Il faut délaisser les voitures et attirer les gens en ville. Il faut que les groupes de pression laissent les développeurs et entrepreneurs ériger des tours d'habitation au centre-ville, et de la place il y en a, sur le boulevard René-Lévesque et autour du bassin Peel entre autres. Mais lorsqu'un flanc de montage se voit offert en pâture aux entrepreneurs, là je dis, attention! Préservons le, le plus possible, car ça aussi, c'est une grande richesse.

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:( Quand je regarde l'impact du développement et la disparition des espaces verts sur le Mont-Royal, des années 60 à aujourd'hui, bien mis en évidence dans la chronique de Michèle Ouimet samedi dans La Presse, je me réjouis de cette demande de moratoire qui j'espère arrêtera la privatisation de tous les espaces verts indispensables à l'écologie de la montagne.

 

Il y a au centre-ville et dans tout le sud-ouest de Montréal suffisamment d'espace de développement pour accommoder tous les projets de condos pour les prochaines décennies. En limitant le développement sur le Mont-Royal on réalise deux objectifs: préserver ce qui reste de naturel pour les générations futures et concentrer le développement là où le besoin est le plus pressant, c'est-à-dire: Griffintown, le canal Lachine, le Faubourg Québec, Radio-Canada etc.

 

Plus il y aura d'acheteurs sur la montagne moins il y en aura potentiellement dans la ville elle-même. Il faut consolider ce qui est déjà en développement et éviter de disperser les projets parce que le bassin de clients, lui, n'est pas extensible. La ville devrait d'ailleurs favoriser ces grands espaces du c-v sous-développés en offrant des incitatifs à la construction soit par des congés de taxe ou autres dispenses afin d'en accélérer l'occupation.

 

C'est en créant une masse critique importante dans ces secteurs qu'il y aura un véritable effet d'entrainement par la rénovation des rues et infrastructures tout en aménageant des places publiques et parcs qui attireront les investisseurs. Le potentiel est là et il faut qu'il soit la priorité.

 

Et pour ceux qui souhaitent une belle vue, même de leur sous-sol sur la montagne, je dis: installez-vous dans de belles tours modernes, du style rue MacKay, qui enrichiront le centre de la ville sans appauvrir le peu qui reste de ce poumon vert indispensable pour la qualité de vie de tous les urbains.

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En passant, les tours les plus heutes envisagées sur ce terrains auront 7 étqages, et non 9.

 

en dénonçant l'absence «d'une zone tampon de construction de 30 mètres» autour des deux bois protégés en vertu du Pacte patrimonial.

 

Donc protéger les boisés ce n'est passez, il faut protéger de l'asphalte et du gazon qui entoure les boisés! :rolleyes:

 

Un autre projet qui va mourir et un autre promoteur qui va ressortir de cette expérience avec un trà mauvais gout dans la bouche!

 

Continuez de chialer, tout ira bien!

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Plus il y aura d'acheteurs sur la montagne moins il y en aura potentiellement dans la ville elle-même. Il faut consolider ce qui est déjà en développement et éviter de disperser les projets parce que le bassin de clients, lui, n'est pas extensible. La ville devrait d'ailleurs favoriser ces grands espaces du c-v sous-développés en offrant des incitatifs à la construction soit par des congés de taxe ou autres dispenses afin d'en accélérer l'occupation.

 

Je ne suis pas sûr de comprendre?

 

Ce ne sont pas quelques centaines de personnes qui emménagent près du mont Royal qui vont changer le processus de densification de Montréal, si densification sérieuse il y a.

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Mont-Royal

Collège Marianopolis: les opposants haussent le ton

Agence QMI Julie Charette

28/05/2009 19h12

 

 

Après les Amis de la montagne, Héritage Montréal et Phyllis Lambert, le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Montréal ajoute sa voix au tonnerre de protestation contre le projet de construction de condos et de maisons dans l’ancien site du collège Marianopolis, situé sur les flancs du mont Royal.

 

Dans son mémoire qui présenté aujourd'hui lors des audiences de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), le CRE Montréal juge ce projet de projet de 300 millions $ de Développement Cato «inacceptable».

 

En dépit de tous ces hauts cris, la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre, n’entend pas s’en mêler puisqu’elle a confirmé jeudi qu’elle «analysera la situation» lorsque l’OCPM aura terminé ses travaux.

 

Protéger le mont Royal

 

Le CRE Montréal estime donc que «la capacité limite de la montagne à recevoir de nouvelles constructions» est déjà atteinte et s’oppose à tout développement immobilier sur le site.

 

Il en va selon cette organisation de la protection même du mont Royal.

 

Le projet de construction sur l’ex-propriété des sulpiciens est donc jugé «inconcevable», notamment parce qu’il constitue le premier projet à être soumis au Plan de protection et de mise en valeur du mont Royal depuis son adoption en avril dernier.

 

«Ce projet constitue donc un véritable test qui nous permettra d’évaluer la volonté de la ville de Montréal de véritablement protéger la Montagne et de mesurer l’efficacité du plan et des régimes de protection qui y sont associés», écrit le CRE Montréal.

 

Cet organisme déplore aussi «l’absence de zones tampons de 30 mètres autour des deux bois» où doivent être aménagés 17 nouveaux bâtiments.

 

Enfin, le CRE Montréal dénonce le nombre de cases de stationnement prévues pour les résidents.

 

Les 324 unités d’habitation disposeraient de 656 cases de stationnement, un nombre inacceptable dans un secteur pourtant bien desservi par les transports collectifs, soutient l’organisme.

 

Les audiences de l’OCPM se poursuivent les 1er et 2 juin.

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Bon, maintenant si le projet tombe à l'eau, on va se ramasser avec quoi encore, un collège abandonné, qui tombera en ruine dans quelque années, on promoteur frustré (développement Cato) qui peut être iras en banlieue où c'est plus facile le faire des affaires, le promoteur à quand même fait des efforts d'intégration sur le site en construisant des édifices bas plutôt qu'en hauteur.

 

En tous cas, ce serais dommage que le projet soit refusé. Il n'est pas situé SUR la montagne mais bien en BAS de la montagne.

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Non recevable

 

Publié dans La Presse du 28 mai 2009

 

Phyllis Lambert

 

La montagne est au coeur de la géographie, de l'histoire et de l'identité de Montréal à laquelle elle a donné son nom. Cet emblème extraordinaire est présent dans les débuts de Ville-Marie et dans l'oeuvre des Sulpiciens qui ont nommé leur domaine et leur fort en son honneur et l'ont représentée dans les vitraux de la basilique Notre-Dame.

 

Une première fois, elle fut protégée dans l'intérêt collectif par la création du parc du Mont-Royal inauguré en 1876 alors que les intérêts privés d'une ville en pleine expansion convoitaient ce territoire remarquable. Un siècle plus tard, la montagne était de nouveau menacée par les pressions d'institutions et de promoteurs. Les citoyens de Montréal se sont de nouveau mobilisés et, après 20 ans de luttes, ont obtenu une reconnaissance nationale exceptionnelle avec le classement du mont Royal comme arrondissement historique et naturel par le gouvernement du Québec en 2005.

 

Cette préoccupation enracinée dans une action citoyenne dure depuis près de 150 ans et a amené à plusieurs reprises les autorités de la Ville de Montréal et du gouvernement du Québec à agir en protecteurs du bien commun et du mont Royal. Pourtant, malgré cela, les promesses de protection ne sont pas tenues et Montréal s'apprête de nouveau à tuer ce qu'elle chérit le plus, sa montagne!

 

Après l'adoption d'un Plan de protection et de mise en valeur du Mont-Royal par le conseil municipal de Montréal le mois dernier, la présente consultation publique devrait être l'occasion d'établir les principes, les règles et les limites qu'une protection véritable impose au développement d'un site patrimonial comme celui de l'ancien Séminaire de philosophie. Mais, nous voilà devant un fait accompli.

 

Le plus grand architecte canadien, feu Arthur Erickson, a dit qu'il n'y avait pas de fondement plus saisissant du sens de l'architecture que dans l'acte de placer une construction dans son contexte. Le projet qu'on nous présente ici est aux antipodes de ce principe. Il est tellement loin de respecter les lois du Québec et des règles que la Ville de Montréal doit honorer à la suite du classement de la montagne, tellement loin de l'hommage qu'il devrait rendre au mont Royal, tellement loin d'une reconnaissance de la distinction du voisinage où il s'insère avec cette remarquable alignement de maisons sur Cedar ou de l'ensemble des grands immeubles Trafalgar et Gleneagles (que nous avons aussi dû lutter pour les protéger d'un projet de tour résidentielle) et si loin d'un respect des panoramas et des vues publiques qu'il n'est pas recevable.

 

J'enjoins donc à la Commission consultative de recommander qu'il soit rejeté et qu'un processus soit engagé pour définir concrètement les règles de protection pour ce site et établir les limites acceptables de développement qui sauront assurer la pérennité de ce site aussi exceptionnel dans le cadre d'un projet qui réponde véritablement à cette mission fondamentale de lui donner un sens à travers l'acte d'y réaliser la construction qui, par son envergure et son architecture, lui convienne.

 

L'auteure est directrice fondateur et présidente du conseil des fiduciaires du Centre canadien d'architecture.

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Non recevable

 

Publié dans La Presse du 28 mai 2009

 

Phyllis Lambert

 

La montagne est au coeur de la géographie, de l'histoire et de l'identité de Montréal à laquelle elle a donné son nom. Cet emblème extraordinaire est présent dans les débuts de Ville-Marie et dans l'oeuvre des Sulpiciens qui ont nommé leur domaine et leur fort en son honneur et l'ont représentée dans les vitraux de la basilique Notre-Dame.

 

Une première fois, elle fut protégée dans l'intérêt collectif par la création du parc du Mont-Royal inauguré en 1876 alors que les intérêts privés d'une ville en pleine expansion convoitaient ce territoire remarquable. Un siècle plus tard, la montagne était de nouveau menacée par les pressions d'institutions et de promoteurs. Les citoyens de Montréal se sont de nouveau mobilisés et, après 20 ans de luttes, ont obtenu une reconnaissance nationale exceptionnelle avec le classement du mont Royal comme arrondissement historique et naturel par le gouvernement du Québec en 2005.

 

Cette préoccupation enracinée dans une action citoyenne dure depuis près de 150 ans et a amené à plusieurs reprises les autorités de la Ville de Montréal et du gouvernement du Québec à agir en protecteurs du bien commun et du mont Royal. Pourtant, malgré cela, les promesses de protection ne sont pas tenues et Montréal s'apprête de nouveau à tuer ce qu'elle chérit le plus, sa montagne!

 

Après l'adoption d'un Plan de protection et de mise en valeur du Mont-Royal par le conseil municipal de Montréal le mois dernier, la présente consultation publique devrait être l'occasion d'établir les principes, les règles et les limites qu'une protection véritable impose au développement d'un site patrimonial comme celui de l'ancien Séminaire de philosophie. Mais, nous voilà devant un fait accompli.

 

Le plus grand architecte canadien, feu Arthur Erickson, a dit qu'il n'y avait pas de fondement plus saisissant du sens de l'architecture que dans l'acte de placer une construction dans son contexte. Le projet qu'on nous présente ici est aux antipodes de ce principe. Il est tellement loin de respecter les lois du Québec et des règles que la Ville de Montréal doit honorer à la suite du classement de la montagne, tellement loin de l'hommage qu'il devrait rendre au mont Royal, tellement loin d'une reconnaissance de la distinction du voisinage où il s'insère avec cette remarquable alignement de maisons sur Cedar ou de l'ensemble des grands immeubles Trafalgar et Gleneagles (que nous avons aussi dû lutter pour les protéger d'un projet de tour résidentielle) et si loin d'un respect des panoramas et des vues publiques qu'il n'est pas recevable.

 

J'enjoins donc à la Commission consultative de recommander qu'il soit rejeté et qu'un processus soit engagé pour définir concrètement les règles de protection pour ce site et établir les limites acceptables de développement qui sauront assurer la pérennité de ce site aussi exceptionnel dans le cadre d'un projet qui réponde véritablement à cette mission fondamentale de lui donner un sens à travers l'acte d'y réaliser la construction qui, par son envergure et son architecture, lui convienne.

 

L'auteure est directrice fondateur et présidente du conseil des fiduciaires du Centre canadien d'architecture.

 

:thumbsup: Je suis parfaitement en accord avec ce principe, on se doit de protéger ce qui fait de Montréal une ville unique par sa "montagne" et ce magnifique parc qui est grignoté depuis des décennies par des projets de plus en plus envahissants.

 

Que les pauvres promoteurs aillent ailleurs s'ils ne trouvent pas suffisamment de terrains disponibles à Montréal. Bien sûr ils choisissent l'endroit le plus en demande, (qui ne rêve pas d'habiter sur la montagne?) non pour rendre service mais pour simplement faire plus d'argent.

 

En dépit d'une nouvelle politique de protection et tous les règlements en place on doit encore se battre pour préserver la qualité d'un espace irremplaçable. Si on laissait faire les promoteurs il y a longtemps que le Mont-Royal serait couvert de maisons de prestige comme à Westmount (je n'ai rien contre cette belle ville en passant) mais est-ce que l'on souhaite vraiment?

 

Quand à l'édifice patrimonial, il sera repris et rénové dans un contexte qui respectera l'environnement dans lequel il est situé. D'accord pour en faire des condos si c'est la seule vocation qu'on peut lui trouver, mais de là à couvrir le site de nouvelles constructions il y a une marge à ne pas franchir. C'est ici que je proteste, le promoteur ne veut pas se contenter de contribuer à sauver un bel immeuble et faire un profit raisonnable. Il en veut plus et c'est encore la cupidité qui est le nerf de la guerre.

 

Je dis non! Pas à ce prix là. :mad:

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