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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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Augmentation de 48% des inscriptions de condos à vendre ce trimestre vs trimestre 2019, yet les prix augmentent de 10% dans cette catégorie. Complètement dément. Baisse des inscriptions du côté des unifamiliales, et les prix explosent de 21%. On est rendu là.

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11 hours ago, Rocco said:

Augmentation de 48% des inscriptions de condos à vendre ce trimestre vs trimestre 2019, yet les prix augmentent de 10% dans cette catégorie. Complètement dément. Baisse des inscriptions du côté des unifamiliales, et les prix explosent de 21%. On est rendu là.

Irrational exuberance?

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Il y a 22 heures, Rocco a dit :

More like interest rates to the floor

C'est un facteur explicatif majeur, possiblement le plus important, mais ce n'est pas le seul.  La hausse des coûts de construction et celle des matériaux, toutes deux largement causées par la covid (mesures de distanciation, pénuries) y contribuent aussi.  Les prix des constructions existantes, érigées/complétées pré-covide, suivent le même mouvement à la hausse par effet de comparabilité.

Tous les facteurs mentionnés ci-dessus n'auraient toutefois pas d'effet, ou pas autant, si la demande n'était pas au rendez-vous.  Or la demande demeure forte, à cause 1) de la croissance démographique récente qui n'avait pas été intégralement satisfaite par l'offre disponible; 2) de l'optimisme quant à la croissance future; et 3) du maintien du revenu disponible d'une forte proportion des ménages parmi ceux qui ont les moyens d'acquérir un bien résidentiel.  Si au contraire la demande s'était effondrée et/ou que le pessimisme avait pris le dessus quant aux perspectives d'avenir, l'ajustement de l'offre se serait manifestée de deux façons distinctes mais cohérentes, soit: 1) une forte diminution des nouvelles mises en chantier; et 2) une stagnation ou une baisse de prix des habitations existantes: dans ces cas, les bas taux d'intérêts n'auraient fait que ralentir le mouvement de baisse.

Les effets des taux d'intérêt à un niveau plancher ne se limitent pas à l'immobilier, mais sauf exception ils ne sont pas aussi spectaculaires.  1) Les cours de la bourse ont été/demeurent fortement soutenus par les bas taux d'intérêt, mais ils n'ont pas conduit à une hausse générale (des cours)  parce que ceux-ci subissent simultanément les effets négatifs/déprimants de la covid sur les profits (et les perspectives de profits) des entreprises cotées.  Naturellement, les  quelques secteurs qui bénéficient (au lieu de souffrir) des effets de la covid voient leurs cours s'envoler.  2) Les prix des biens durables (autres que l'immobilier) n'évoluent pas dans une direction aussi claire, parce que 1) il y a de grandes différences dans leur composition (intrants, provenance) et aussi 2) parce que leur financement par les acheteurs s'étend sur une période beaucoup plus courte, ce qui atténue la variation totale des paiements périodiques (par exemple par mois).

Les prix de l'immobilier non-résidentiel (commercial/industriel) peuvent évoluer dans tous les sens; d'une part ils bénéficient des plus bas taux d'intérêt, à l'instar du secteur résidentiel; mais d'autre part, leur valeur peut chuter si les transformations de l'économie a pour effet de diminuer la demande pour cette catégorie d'actifs.  On en saura davantage en observant l'évolution des mises en chantier pour cette catégorie.  Les prix ont une plus grande "capacité" de s'ajuster à la baisse parce que leurs propriétaires ne sont généralement pas de simples particuliers (individus).  Les décisions d'acheter ou de vendre avec profit ou perte ne sont pas prises dans la même perspective ni avec les mêmes conséquences.

Le maintien des taux d'intéret à un niveau plancher a d'autres conséquences macroéconomiques, mais elles débordent du cadre des discussions sur l'immobilier  -- je m'abstiens ici sur ce forum.. 

 

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https://journalmetro.com/le-choix-de-la-redac/2565164/coronavirus-lexode-vers-la-banlieue-touche-particulierement-griffintown/

05:30 6 novembre 2020 | mise à jour le: 6 novembre 2020 à 16:19 temps de lecture: 5 minutesPar:  Zacharie GoudreaultMétro

Coronavirus: l’exode vers la banlieue touche particulièrement Griffintown

Photo: Josie Desmarais/MétroDe nombreux logements résidentiels sont en construction dans le quartier Griffintown.

Le nombre de ménages qui quittent Griffintown et le centre-ville pour aller s’installer en banlieue de Montréal est en forte augmentation, constate un rapport, qui fait aussi état d’une hausse importante du nombre de logements locatifs disponibles dans la métropole.

Métro a obtenu sous embargo les résultats d’une vaste étude menée par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), mise en ligne aujourd’hui. Celle-ci dresse un portrait des impacts de la pandémie sur la mise en vente de copropriétés dans le Grand Montréal ainsi que sur le marché locatif.

À lire aussi:

Les résidents de L’Île-des-Sœurs veulent éviter un autre Griffintown

Logement: vers une hausse du taux d’inoccupation à Montréal?

Coronavirus: des logements de type Airbnb mis en location à long terme

Après avoir diminué pendant la première vague du coronavirus, le nombre de condos mis en vente a remonté en moyenne de 15% dans la région métropolitaine entre avril et août 2020, par rapport à la même période l’an dernier. Cette croissance varie toutefois grandement d’un secteur à l’autre. Ainsi, elle n’est que de 4% en banlieue, contre 24% dans la ville de Montréal.

«Depuis le début de la pandémie, on a constaté qu’il y avait plus de gens qui achetaient dans la banlieue qu’auparavant», souligne à Métro l’analyste Francis Cortellino, de la SCHL.

Quitter Griffintown pour la banlieue

C’est d’ailleurs dans le quartier Griffintown (+141%) que la hausse des copropriétés rendues disponibles pour les acheteurs a été la plus forte depuis le début de la pandémie, constate la SCHL, qui se base sur des données de Centris.

La SCHL constate pourtant que le nombre d’inscriptions provenant d’investisseurs n’est pas plus importante cette année que dans le passé. C’est donc dire que de nombreux ménages propriétaires dans ce quartier de l’arrondissement du Sud-Ouest ont décidé de se départir de leur logement dans les derniers mois.

Les données colligées par la SCHL permettent d’ailleurs de confirmer une hausse du nombre de résidents de Griffintown et d’une partie de Ville-Marie qui ont quitté leur logement dans les derniers mois pour aller s’établir dans une maison unifamiliale à l’extérieur de l’île de Montréal.

«C’est le seul secteur où on voit une telle hausse des transactions pour aller en banlieue.» -Francis Cortellino, analyste à la SCHL

Le centre-ville écope

Globalement, dans Ville-Marie, les inscriptions de condos à vendre ont augmenté de 16% d’une année sur l’autre. Cette hausse est toutefois beaucoup plus marquée au centre-ville, où elle atteint 40%. Des chiffres qui font écho à la popularité grandissante du télétravail, de même qu’à la chute du tourisme et du nombre d’étudiants étrangers, qui ont grandement affecté le coeur de la métropole dans les derniers mois.

«C’est sûr que l’environnement de travail et la possibilité d’avoir un logement plus grand peuvent influencer [les départs vers la banlieue]», estime M. Cortellino

Dans les autres quartiers centraux, la hausse des ventes atteint entre autres 23% dans le Plateau-Mont-Royal, 39% dans Rosemont–La Petite-Patrie et 72% dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.

Dans un tel contexte, devrait-on s’attendre à une baisse de la valeur des logements à vendre à Montréal? Il est trop pour le dire, répond l’analyste. Pour l’instant, précise-t-il, les prix des logements continuent d’augmenter dans la métropole.

«Si la tendance continue, c’est sûr qu’on pourrait avoir moins de pression sur les prix [des logements à Montréal]», ajoute-t-il cependant, en référence aux départs de nombreux Montréalais vers la banlieue.

Plus de logements à louer

Le rapport constate par ailleurs une forte augmentation du nombre de logements mis en location sur la plateforme Centris dans les derniers mois dans les quartiers centraux de Montréal. Une situation qui ne serait pas étrangère à la chute du tourisme, qui aurait incité des propriétaires de logements qui louaient ceux-ci sur des plateformes comme Airbnb à se tourner vers la location à long terme.

«Il n’y a pas beaucoup d’étudiants dans les secteurs centraux présentement. Les locations à court terme reviennent probablement dans la location à long terme», soulève M. Cortellino.

Ainsi, l’ajout de nouvelles unités de logement à louer à long terme a gonflé de 37% d’avril à août 2020 à Montréal, par rapport à la même période l’an dernier. Cette hausse se fait particulièrement sentir dans les quartiers centraux, qui attirent normalement beaucoup d’étudiants et de travailleurs étrangers. Il s’agit principalement de Ville-Marie (+59%), de Rosemont–La Petite-Patrie (+67%), du Plateau-Mont-Royal (+45%) et du Sud-Ouest (+52%).

Dans ces secteurs, ce sont ainsi plusieurs milliers de logements locatifs qui ont fait leur arrivée sur le marché dans les derniers mois. Une situation qui pourrait entraîner une hausse du taux d’inoccupation des logements, qui a chuté à un creux de 1,5% l’an dernier.

«Dans l’ensemble, on peut prévoir une hausse du taux d’inoccupation dans le Grand Montréal, analyse M. Cortellino. Mais peut-être que dans certains secteurs, ce sera plus élevé que dans d’autres.»

La prochaine période des déménagements pourrait ainsi s’avérer plus clémente pour les locataires montréalais l’an prochain, qui auront probablement moins de difficultés à trouver un logement disponible.

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Mettre en location c'est une chose, mettre en vente c'en est une autre.  Deuxièmement, les intentions originelles des acheteurs sont un facteur déterminant dans la prise de décision suite à des changements radicaux dans le marché.

Je ne pense pas que beaucoup d'acheteurs récents de condos (et d'autres types de logements) avec l'intention avérée d'y habiter "eux-mêmes"  se précipent pour les mettre en vente ou en location.  Ce sont les autres types d'acheteurs qui sont plus susceptibles de modifier leurs plans.  Dès le départ, leurs intentions étaient de louer, soit selon la formule "airbnb", soit sur une base saisonnière, ou soit encore sur une base à long terme.  Dans le premier cas, le marché visé est le tourisme; dans le second les étudiants, et dans le troisième les personnes qui préfèrent demeurer locataires et/ou qui veulent habiter pour un temps au centre-ville ou à proximité sans disposer des moyens ou avoir la volonté d'acheter à prix fort.  

Dans les trois cas ci-dessus (donc excluant les acheteurs qui résident dans leur logement), les acheteurs étaient/sont des investisseurs; parmi ceux-ci, on trouve des "petits", qui possèdent seulement une ou quelques unités, et des "gros", individus ou sociétés d'investissement qui ont normalement un portefeuille diversifié.  Pour les "petits", un logement inoccupé peut représenter une sérieuse perte financière: j'estime par conséquent qu'ils seraient les plus susceptibles de mettre en vente pour limiter leurs pertes avant d'être acculés à la faillite.  Les "gros" sont normalement en meilleure position pour faire face à des interruptions de revenus;  ils ont le "luxe" d'adopter une perspective à plus long terme; un logement devenu vacant devient simplement un logement mis de nouveau en location; on mettra en vente seulement si on calcule que les pertes encourues durant la période d'inoccupation sont susceptibles d'excéder celles qui viendraient avec une vente à perte.

Si je disposais des informations quant aux types de propriétaires qui mettent leurs unités en vente, et les autres qui les mettent en location à long terme, je serais en mesure de confirmer (ou au contraire d'infirmer, le cas échéant) mes impressions telles que décrites dans ce commentaire.  Ce serait bien aussi de connaître l'opinion et les intentions  de ceux qui possèdent un condo et qui y habitent en permanence.

Mais on n'a pas encore abordé l'autre côté de la médaille: ceux qui seraient susceptibles d'acheter ou de louer les condos mis en vente ou en location par les propriétaires actuels: à suivre.  

   

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Il y a 2 heures, Né entre les rapides a dit :

Mettre en location c'est une chose, mettre en vente c'en est une autre.  Deuxièmement, les intentions originelles des acheteurs sont un facteur déterminant dans la prise de décision suite à des changements radicaux dans le marché.

Je ne pense pas que beaucoup d'acheteurs récents de condos (et d'autres types de logements) avec l'intention avérée d'y habiter "eux-mêmes"  se précipent pour les mettre en vente ou en location.  Ce sont les autres types d'acheteurs qui sont plus susceptibles de modifier leurs plans.  Dès le départ, leurs intentions étaient de louer, soit selon la formule "airbnb", soit sur une base saisonnière, ou soit encore sur une base à long terme.  Dans le premier cas, le marché visé est le tourisme; dans le second les étudiants, et dans le troisième les personnes qui préfèrent demeurer locataires et/ou qui veulent habiter pour un temps au centre-ville ou à proximité sans disposer des moyens ou avoir la volonté d'acheter à prix fort.  

Dans les trois cas ci-dessus (donc excluant les acheteurs qui résident dans leur logement), les acheteurs étaient/sont des investisseurs; parmi ceux-ci, on trouve des "petits", qui possèdent seulement une ou quelques unités, et des "gros", individus ou sociétés d'investissement qui ont normalement un portefeuille diversifié.  Pour les "petits", un logement inoccupé peut représenter une sérieuse perte financière: j'estime par conséquent qu'ils seraient les plus susceptibles de mettre en vente pour limiter leurs pertes avant d'être acculés à la faillite.  Les "gros" sont normalement en meilleure position pour faire face à des interruptions de revenus;  ils ont le "luxe" d'adopter une perspective à plus long terme; un logement devenu vacant devient simplement un logement mis de nouveau en location; on mettra en vente seulement si on calcule que les pertes encourues durant la période d'inoccupation sont susceptibles d'excéder celles qui viendraient avec une vente à perte.

Si je disposais des informations quant aux types de propriétaires qui mettent leurs unités en vente, et les autres qui les mettent en location à long terme, je serais en mesure de confirmer (ou au contraire d'infirmer, le cas échéant) mes impressions telles que décrites dans ce commentaire.  Ce serait bien aussi de connaître l'opinion et les intentions  de ceux qui possèdent un condo et qui y habitent en permanence.

Mais on n'a pas encore abordé l'autre côté de la médaille: ceux qui seraient susceptibles d'acheter ou de louer les condos mis en vente ou en location par les propriétaires actuels: à suivre.  

   

Tu as bien résumé les possibilités des différents types d'acheteurs/locateurs dans le quartier. Griffintown est une mini ville en soit, il y a une faune qui ne cesse d'arriver et qui augmente de jour en jour. C'est du jamais vu à Montréal. Il y a présentement 18 édifices en constructions. Je ne parle pas de ceux qui sont terminés depuis 6 mois ou des autres à venir, mais bel et bien de projets en constructions et qui vont être livrés d'ici peu.

Pour y vivre depuis 6 ans, je constate qu'une bonne partie des gens semblent n’être que de passage en attendant autre chose ailleurs. C'est surtout un point de chute pour beaucoup de jeunes arrivant de Paris, de Rivière-du-loup, de Toronto ou de la Chine (entre autre) avant de mieux connaitre la ville et de réemménager éventuellement dans un endroit qui convient à leur besoin.

Un exemple: Une dame de 50 ans vient de s'installer pour 6 mois dans l'immeuble d'en face. Elle vient de la banlieue de Toronto. Elle aimerait venir s'installer à Montréal pour de bon mais ne connaissant pas trop la ville, elle a décidé de louer dans ce qu'elle considère être très central pour être près de tout. Et après son 6 mois, soit elle retourne à Toronto ou soit elle reste ici mais ça sera dans le ''West-Island''.

Donc tout cela provoque un roulement incroyable et crée un dynamisme fou qu'on ne retrouve nulle part ailleurs à Montréal. En contre-partie, le quartier est un peu impersonnel car ça bouge et ça change beaucoup. Plusieurs de ceux qui sont ici aujourd'hui auront quitté en juillet prochain mais plusieurs autres arriveront pour les remplacer dans ce brouhaha très urbain et très stimulant !

En un mot, je dirais que Griffintown est un ''méga complexe hôtelier''.

Aussi, non négligeable sont les nombreux travaux qui causent beaucoup de bruits et de désagréments. Problème de stationnement et de circulation, de la poussière, des rues fermés, des trottoirs défoncés, des camions lourds partout, des grues, des travailleurs de la construction, la rue Peel sens dessus dessous à cause du REV, la construction du REM, 3 parcs loin d’être terminés etc...cela est très difficile pour plusieurs personnes qui ne s'attendaient pas à autant de ''chaos''. Et je suis conscient qu'ils puissent vouloir quitter ce ''ground zéro'' de la construction à Montréal car un chantier de cet ampleur, ce n'est pas pour tout le monde.

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Il n'y a pas beaucoup d'écoles à Griffintown, pour une jeune famille ce n'est pas un bon quartier durant une pandémie avec le travail à la maison. Tous les petits condos, que ce soit à Montréal ou Toronto, sont beaucoup moins en demande, et l'offre est en hausse. La demande est en baisse en même temps. Les gens veulent du pied carré, pas 1,000-1,200pi², mais 8,000pi² aka maison avec terrain.

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