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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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  • Administrateur

Maison en vente à 299 000$ à Montréal: «il y en a plus sur la valeur du terrain que sur le bâtiment!»

TVA Nouvelles5 novembre 2022 à 13:30

Malgré le léger recul des prix de l’immobilier au Québec dans les trois derniers mois, l’accès à la propriété pour les premiers acheteurs demeure difficile dans plusieurs régions de la province.

 

En une année, les transactions immobilières ont même diminué de 59%.

Le Journal de Montréal a tenté de se mettre dans la peau d’un acheteur qui souhaite faire l’acquisition d’une maison à 315 000$ ou moins au Québec.

À Montréal, seulement deux résidences étaient affichées à un montant de vente inférieur à 315 000$. 

De ce nombre, une maison située dans l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, à 299 000$, semble être dans un état qui laisse à désirer.

Un citoyen rencontré au centre-ville de la Métropole a réagi aux prix exorbitants du marché immobilier, et sur ce cas particulier à Montréal.

«Il y en a plus sur la valeur du terrain que sur le bâtiment! Aujourd’hui, à 315 000$, peu importe la cité où vous habitez, que ce soit Montréal, Joliette, Trois-Rivières, Sherbrooke, ce n’est pas suffisant», souligne un homme.

 

Un marché de plus en plus propice aux acheteurs ?

 

Les vendeurs ont beaucoup profité de la situation du marché immobilier pendant la pandémie, mais la tendance semble s’inverser.

«La roue est en train de tourner dans la région de Montréal. Ce n’est pas forcément le cas ailleurs au Québec. Étant donné que le marché de Montréal est en avance dans son cycle sur les autres, et que les prix ont monté beaucoup plus vite, mais surtout à des niveaux très élevés», affirme Charles Brant, économiste principal à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.

On savait que l’activité immobilière roulait au ralenti. On sait maintenant qu’elle a atteint son plus bas niveau des dix dernières années. 

Selon les plus récentes données disponibles, le territoire de l’île de Montréal a connu en octobre une chute de 59 % du nombre de transactions résidentielles, par rapport à la même date un an plus tôt. En septembre, les ventes résidentielles n’avaient baissé que de 41 %.

«Depuis 2011, je n’ai jamais vu une chose pareille, soutient Daniel Langlois, le cofondateur de Terram, qui se spécialise dans l’analyse de données foncières et commerciales au Québec.

Il s’est vendu en octobre sur l’île de Montréal, seulement 1377 résidences. En octobre 2021, alors qu’on sentait déjà l’approche d’un ralentissement, l’activité résidentielle (tout genre confondu) s’était soldée par 2 192, soit 59 % de plus que le mois dernier.

L’insécurité financière des ménages, la crainte de récession, les poussées inflationnistes sur les biens et services et les hausses successives des taux directeurs pourraient expliquer selon M. Langlois le phénomène observé.

L’Outaouais et les couronnes

Un phénomène que l’on retrouve d’ailleurs un peu partout sur le territoire de la province. L’Outaouais, par exemple, affiche une chute de 55 % du nombre de transactions en octobre par rapport à l’année précédente.

À Laval et en Montérégie, qui comprend Longueuil, on parle d’une chute de 51 %, en Estrie d’une baisse de 47 %, et de la région de la Capitale-Nationale, de 23 %. Pour l’ensemble du territoire du Québec, on parle d’une baisse de 38 % en octobre, ou de 27 % lorsqu’on calcule les dix premiers mois de l’année.

Difficile, dans ces circonstances, d’imaginer à court terme le moindre signe d’embellie, reconnaît le PDG de Terram. Même que, s’appuyant sur ses trente ans d’expériences dans le domaine, la tendance à la baisse risque bien de se poursuivre.

«La Fed a encore haussé son taux directeur hier. Tout le monde s’attend à ce que la Banque du Canada l’imite... Qu’est ce que tu fais quand les taux sont trop élevés? Normalement, tu n’empruntes pas et tu n’achètes pas. C’est ce à quoi on assiste présentement.»

Un creux historique

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), qui regroupe les courtiers de la plupart des régions de la province, semble avoir la même lecture.

Selon les données qu’elle vient de diffuser, en s’appuyant que sur les seules statistiques de Centris, dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, le nombre transactions a diminué en octobre de 35 % par rapport à octobre 2021, et de 43 % si l’on ne prend en compte que l’île de Montréal.

«La chute des ventes s’est accentuée en octobre, observe Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ. D’ailleurs, poursuit-il, le système Centris n’avait jamais enregistré un aussi faible niveau de transactions à cette période habituellement active de l’année, soit depuis 2000.»

Pour la province dans son ensemble, le nombre de transactions a chuté de 29 % le mois dernier, par rapport à la même période en 2021. Les plex (-39 %) et les copropriétés (-37 %) ont été les plus durement frappés par ce recul.

Québec épargnée

La RMR de Québec semble pour sa part être épargnée des chutes abruptes d’activités enregistrées ailleurs. Elle a fait face en octobre à un effritement des transactions de 17 % comparativement à octobre 2021, une baisse significativement moins importante que la moyenne provinciale.

Dans cette région, estime Charles Brandt, le marché est surtout stimulé — en particulier dans le segment haut de gamme — par une masse d’acheteurs expérimentés. Le niveau moins élevé des prix des propriétés face à la capacité financière des ménages constituerait également un facteur. 

https://www.tvanouvelles.ca/2022/11/05/maison-en-vente-a-299-000-a-montreal-il-y-en-a-plus-sur-la-valeur-du-terrain-que-sur-le-batiment

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  • Administrateur

Acheter une maison à Laval, trop dispendieux pour de nombreuses familles

Clara Loiseau

Samedi, 5 novembre 2022 00:00

Pourcentage d’augmentation du prix médian des maisons unifamiliales en cinq ans à Laval.

Très prisée par les familles, Laval rivalise avec Montréal pour la palme de la ville où les maisons se vendent le plus cher. 

«Montréal a souvent été trop chère pour bien du monde, alors Laval a toujours été prisée comme coin, surtout pour les maisons unifamiliales», explique Francis Ortuso, courtier immobilier chez RE/MAX du Cartier, à Montréal. 

Grâce à sa proximité avec Montréal, Laval a été un endroit de choix pour ceux qui souhaitaient un milieu de vie plus grand, alors que la pandémie enfermait tout le monde chez soi. «Pendant la pandémie, on partait en surenchères quasiment automatiquement, surtout si c’était une propriété clé en main», ajoute M. Ortuso. 

Photo courtoisie Centris

Résultat : «Des gens qui cherchaient de petites maisons dans les 315 000 $ se sont repliés à acheter des condos de bonne dimension. Beaucoup de gens se sont faits à l’idée d’aller en copropriété parce qu’ils voyaient qu’ils allaient devoir se battre en surenchère pendant la COVID», renchérit-il. 

Même si le marché lavallois commence à se stabiliser, le nombre de propriétés à vendre est encore très faible. L’inventaire ne devrait pas augmenter tout de suite, croit Eryck Véziau, courtier immobilier pour RE/MAX 2001, à Laval et dans les Laurentides. 

«Les gens sont très hésitants à aller sur le marché parce que les gens ont peur de perdre de la valeur sur leur maison à cause de la hausse des taux d’intérêt. Ils préfèrent laisser passer la vague», explique-t-il. 

«À Laval, il n’y a presque rien dans ces prix-là, quand on cherche, par exemple, à Fabreville dans le quartier type avec des maisons moyennes, familial, avec des services. Il n’y avait pas de choix», ajoute-t-il. 

Dans ces conditions, les futurs acheteurs acceptent d’agrandir leur zone de recherche, allant même jusqu’à regarder des maisons à Saint-Jérôme, par exemple, affirme M. Ortuso. «C’est tellement rendu cher à Laval, que les gens commencent à planifier leur recherche en ayant une ouverture d’esprit à aller plus loin, surtout après des dizaines de visites», confie-t-il. 

https://www.journaldemontreal.com/2022/11/05/acheter-une-maison-a-laval-trop-dispendieux-pour-de-nombreuses-familles

 

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  • Administrateur

Hausse des taxes foncières Entre 2 % et 8 %, « on va trouver un équilibre »

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Valérie Plante, mairesse de Montréal, en entrevue avec La Presse

Les Montréalais doivent s’attendre à une hausse de leurs taxes municipales plus importante que celles des dernières années, mais sous les 8 %, a affirmé Valérie Plante lundi. 

Publié à 5h00

Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Isabelle Ducas La Presse

En entrevue-bilan pour sa cinquième année de pouvoir, la mairesse a fait valoir qu’elle tente de « trouver un équilibre » en vue de son budget de la fin novembre, mais que la dépendance de la métropole aux taxes foncières est problématique. 

Le sujet inquiète beaucoup de Montréalais, qui ont reçu ces dernières semaines leur évaluation municipale souvent en hausse vertigineuse. 

« Moi, je ne veux pas augmenter les taxes des citoyens, ce n’est pas ça mon but dans la vie », a-t-elle dit. Objectif : « trouver une façon de respecter la capacité de payer des Montréalais — avec l’inflation et le nouveau rôle foncier —, mais aussi s’assurer que la Ville est capable d’assurer les services aux citoyens », a-t-elle dit, installée sur un canapé de son bureau. Elle a évoqué une augmentation de 8 % (soit l’inflation canadienne en juin, à son point le plus élevé) comme étant « hors de question ». Mais « on ne pourra pas geler les taxes non plus », a-t-elle ajouté, rappelant les augmentations de 2 % ou moins des dernières années. 

Un an après sa réélection, Valérie Plante a affirmé que sa plus grande fierté des 12 derniers mois était justement d’avoir mis le débat sur la fiscalité municipale à l’avant-scène. « Ce modèle archaïque ne tient plus la route », a-t-elle laissé tomber, tranchante. 

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

La mairesse de Montréal, lors de sa réélection, le soir du 7 novembre 2021

L’une des solutions, selon Mme Plante : s’entendre avec Québec sur des transferts plus généreux et plus stables vers la métropole. Chaque année, « je quête de l’argent pour des choses que je fais », notamment pour l’itinérance, le logement et la lutte contre les changements climatiques, a-t-elle déploré. Sur le plan personnel, « c’est très difficile. C’est difficile parce que nous, on les voit, les besoins, et on les entend ». Une lueur d’espoir, tout de même : « ça va bien » avec la vice-première ministre, a assuré la mairesse. 

Autre solution : trouver de nouvelles sources de revenus, notamment à travers la taxation des gestions non écologiques (écofiscalité). Un forum sur la question est prévu lundi. Mme Plante n’a pas voulu mettre de proposition sur la table avant d’avoir entendu le résultat de cet évènement. 

Le pont-tunnel, antidote à l’auto ? 

La congestion qui frappe la métropole plus que jamais depuis le début du chantier du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine pourrait être l’élément déclencheur pour inciter un plus grand nombre d’automobilistes à se tourner vers les transports en commun, selon la mairesse, qui s’en réjouit. 

« J’espère que les travaux au pont-tunnel vont donner le goût à beaucoup de monde d’aller dans le transport collectif, a-t-elle dit. S’ils sont pris dans leur voiture pendant de longues minutes, ou même une heure ou deux, ils vont peut-être se dire qu’il est temps d’essayer le transport collectif. Le transport collectif, c’est la clé de voûte. »

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Valérie Plante, mairesse de Montréal, en entrevue avec La Presse

Le nombre de voitures n’arrête pas d’augmenter à Montréal, donc c’est normal que le réseau soit à saturation.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

En plus de faire perdre du temps aux automobilistes, les embouteillages affectent le transport de marchandises et perturbent la chaîne logistique, ce qui a des conséquences sur l’économie, a fait remarquer Mme Plante. 

Même si les sociétés de transport ont mis en place des mesures pour inciter les navetteurs à opter pour les transports en commun, la mairesse s’est désolée que certains projets n’aient pas vu le jour plus tôt. Elle a notamment cité le prolongement de la ligne bleue, et un tramway dans l’axe de l’avenue Notre-Dame, qui a déjà été évoqué dans le passé. 

« Si on avait eu ça, imaginez comment la situation serait différente. Les gens auraient déjà fait le transfert modal, ou encore ils auraient des options », a-t-elle affirmé. « Ces projets, en développement avec le fédéral et le gouvernement du Québec, auraient dû être faits avant. » 

Pour l’avenir, elle s’est toutefois montrée optimiste devant l’avancement des projets de transport collectif. Elle souligne que les travaux pour le prolongement de la ligne bleue sont en cours, notamment la publication d’un appel d’offres pour le tunnelier, que la Ville participe à l’aménagement des stations du REM de l’Ouest, que le projet de REM de l’Est est toujours sur les rails et que sa proposition de ligne rose entre le centre-ville et Lachine est inscrite au Plan québécois des infrastructures 2022-2032. 

REM au centre-ville, « dans une deuxième étape » 

D’ailleurs, Mme Plante s’est félicitée du prolongement possible de l’éventuel REM de l’Est vers Rivière-des-Prairies. La Presse révélait vendredi que cette possibilité était étudiée par le groupe de travail qui a pris le relais de CDPQ Infra en mai 2022 et qui réunit le gouvernement du Québec, Montréal et la Société de transport de Montréal (STM). Des prolongements vers Laval et vers Lanaudière sont aussi étudiés. 

« Je suis très heureuse que ce soit là », s’est-elle réjouie, visiblement satisfaite de son coup. « Rivière-des-Prairies, ça faisait partie de nos demandes. C’est un secteur très enclavé pour lequel il y a peu d’options [de transport en commun]. En autobus, venir de Rivière-des-Prairies au centre-ville, c’est une heure et demie. » 

Lorsqu’il est question du centre-ville, toutefois, l’enthousiasme de Mme Plante s’atténue. Le « tracé de référence » actuel du REM de l’Est n’est pas connecté au cœur de Montréal, mais plutôt aux lignes bleue et verte à la hauteur du boulevard Lacordaire. 

« Moi, je crois qu’il faut vraiment le considérer dans une deuxième étape », a-t-elle dit. « Un lien vers le centre-ville demeure pertinent. Maintenant, ce qu’on voulait dans un premier temps, c’est reprendre les travaux de CDPQ Infra, monter une nouvelle mouture, montrer ce à quoi ça pourrait ressembler. » 

Bilan en vrac


Quel est votre principal regret de la dernière année ?

La sécurisation de la voie Camillien-Houde, ça ne va pas assez vite à mon goût. C’était un engagement qu’on avait pris pendant le dernier mandat. […] On travaille à faire un chemin de parc en bonne et due forme, mais on a un enjeu à cause de la configuration en haut, avec le col [de roc].

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Cyclistes sur la voie Camillien-Houde

À ce sujet, pourriez-vous revenir à une interdiction du transit automobile à travers la montagne, comme en 2018 ?

On verra.

Avez-vous voulu profiter de cette première année de mandat pour prendre des décisions impopulaires, comme le font souvent les gouvernements ?

Je n’ai jamais gouverné avec un tel calendrier. Je le comprends, mais ça s’inscrit dans une certaine façon de faire de la politique. Alors que depuis le début, nous, on est hyper-transparents.

Avez-vous décidé si ce mandat serait votre dernier ?

À ce moment-ci, je n’ai absolument pas pris de décision, mais je pense que je vais continuer. Tant et aussi longtemps que la population va dire que la mairesse, on la veut, on souhaite qu’elle soit là, je pense que je vais continuer.

Ces réponses ont été reformulées par souci de clarté et de concision.

 

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-11-05/hausse-des-taxes-foncieres/entre-2-et-8-on-va-trouver-un-equilibre.php

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Groupe Sélection Un géant des résidences pour personnes âgées en péril

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PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

La résidence Sélection Retraite Rosemont, à Montréal, appartenant au Groupe Sélection

Groupe Sélection, l’un des plus importants propriétaires de résidences pour personnes âgées, est en sérieuses difficultés financières, a appris La Presse.

André Dubuc
André Dubuc La Presse
Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Selon nos informations, confirmées par deux sources près des parties impliquées, la précarité de la situation financière de Sélection est telle que son syndicat bancaire, dans lequel se trouve la Banque Nationale, a mandaté la firme de redressement PricewaterhouseCoopers pour le représenter. Le cabinet comptable n’a pas voulu commenter.

De son côté, Sélection a mandaté la firme multinationale FTI Consulting pour lui trouver des sources de fonds et évaluer ses options. FTI a récemment remplacé Raymond Chabot à ce titre, selon deux sources qui suivent le dossier de près.

En date du 30 septembre dernier, Groupe Sélection avait déjà reçu des aides totalisant 120 millions de dollars pendant la pandémie de COVID-19, par le truchement d’Investissement Québec (IQ) — le bras investisseur de l’État québécois —, dans le cadre du Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE).

Ces prêts ont fait de Groupe Sélection le plus important bénéficiaire de cette aide pandémique, selon une compilation réalisée en février 2022 par Le Journal de Montréal.

Hormis Sélection, on trouve peu ou pas de gestionnaires de résidences pour personnes âgées (RPA) parmi les bénéficiaires du PACTE.

Dans une déclaration transmise dimanche soir, l’entreprise n’a par ailleurs pas nié des informations obtenues par La Presse selon lesquelles des sous-traitants tardaient à se faire payer.

Les impacts de la pandémie, de l’inflation, et des hausses successives des taux d’intérêt des derniers mois ont eu des effets non négligeables sur les activités liées à notre plan de croissance accélérée. Cette situation [concernant les sous-traitants] est temporaire.

Groupe Sélection, dans un courriel

Sélection exploite plus de 40 RPA, qui logent l’essentiel des 15 000 résidants du groupe. En ajoutant ses autres propriétés, Sélection compte plus de 70 complexes d’habitation en exploitation et en développement au Canada et aux États-Unis, dont la valeur dépasse 5 milliards de dollars. Sélection est partenaire dans le projet à usages multiples Espace Montmorency, à Laval. Il est aussi membre du consortium devant redévelopper le secteur de l’ancienne Brasserie Molson dans le Vieux-Montréal.

L’entreprise fondée en 1989 par son président Réal Bouclin emploie plus de 5000 personnes.

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PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Réal Bouclin, président de Groupe Sélection, en 2019

Multiples départs

Les départs ont été nombreux depuis un an parmi les dirigeants de Groupe Sélection.

Par exemple, Richard Dansereau, président de la division immobilière, et Heather Kirk, cheffe des finances, ont quitté le navire en 2022.

Ancien de Fiera, de la Caisse de dépôt et placement et d’une firme new-yorkaise de capitaux privés, M. Dansereau a été engagé en février dernier, selon un communiqué de l’entreprise. Il devait voir au développement de Sélection hors Québec. Son passage n’a duré que quelques mois.

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Dans sa réponse, Groupe Sélection dit que le roulement des dirigeants frappe beaucoup d’organisations dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et souligne que 12 de ses 16 hauts dirigeants sont en poste depuis plus de cinq ans.

Le Groupe n’a pas commenté davantage ses problèmes financiers.

Avec Richard Dufour et la collaboration de Francis Vailles, La Presse

 
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