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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Ne sous-estimez pas la Banque du Canada Ces derniers mois, plusieurs se sont mis à douter de l’efficacité des taux d’intérêt de la Banque du Canada pour recadrer l’économie en surchauffe. À quoi bon monter les taux si les détenteurs d’hypothèques souffrent sans que l’économie et l’inflation se dégonflent ? https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2023-09-02/ne-sous-estimez-pas-la-banque-du-canada.php
  2. Je suis totalement d'accord sur ce point. Cependant on peut dire exactement la même chose des barrages et je pourrais citer plusieurs exemples. Pour ce qui est du nucléaire en Ontario, les réfections qui ont cours présentement vont extrêmement bien et la facture finale demeurera à l'intérieur des limites de l'acceptable. Cela ne réduira certes pas leurs factures d'électricité mais leur assurera néanmoins un apport constant d'électricité pour quelques décennies à venir. Pour ce qui est des SMR nous n'en savons pas encore assez pour être en mesure de nous prononcer. Il faudra laisser le temps à cette technologie de faire ou non ses preuves. En attendant il se pourrait bien que l'Ontario aille de l'avant avec la réfection de Pickering, une centrale que j'ai eu le plaisir de visiter en 1991.
  3. 34G USD est l'équivalent de 47G CAD. Aucun réacteur ne coûte aussi cher. Il s'agit d'une anomalie engendrée par la faillite de Westinghouse. Le réacteur le plus cher que je connais est Flamanville qui a coûté 27G CAD et il est plus puissant, 1 600 MW vs 1 100 MW; tandis que Olkiluoto en Finlande, avec la même puissance (et la même technologie), a coûté "seulement" 15G CAD, soit le double de La Romaine pour la même puissance: ce qui est dans la norme.
  4. Yves Beauchamp a été vice-recteur à l'Université de Montréal et directeur général du Campus MIL avant d'être nommé vice-recteur à McGill où il était responsable de l'administration et des finances. Il a également oeuvré 25 ans à l'École de technologie supérieure (ÉTS), dont 10 ans comme directeur général.
  5. Philippe Rainville prendra sa retraite en septembre et sera remplacé par Yves Beauchamp.
  6. Total des passagers en juillet: 2019 = 2,097,407 2023 = 2,220,241 L'écart est donc d'environ 6 % entre 2019 et 2023. Si on fait une projection pour l'ensemble de l'année courante, en conservant le même écart, on arrive à 21,494,268 passagers à la fin de 2023.
  7. Voici une version avec le logo à l'écart.
  8. Si cela s'avérait être le cas on sera alors à peine plus haut qu'en 2019 où on avait atteint 20,3 M. Mais je ne serais pas surpris que l'on dépasse 2019 avec une marge plus importante.
  9. L’espérance de vie fait un bond au Québec Après avoir trébuché en 2020, l’espérance de vie a repris sa progression au Québec en 2021. Mais ce n’est pas le cas pour les autres provinces canadiennes, selon les plus récentes données dévoilées par Statistique Canada lundi. On meurt plus jeune au Canada L’année 2020 avait déjà signé un point de rupture sur la longue courbe ascendante de l’augmentation de l’espérance de vie au pays. Mais le Québec s’est rapidement relevé : un an plus tard, en 2021, l’espérance de vie était désormais de 83 ans, soit quelques mois de plus qu’au niveau prépandémique, en 2019. Ailleurs au Canada, selon les données dévoilées lundi par Statistique Canada, la situation est beaucoup moins réjouissante. En 2021, les citoyens de l’Ontario, de l’Alberta, du Manitoba et de Terre-Neuve-et-Labrador pouvaient espérer vivre quelques mois de moins qu’en 2019. La Colombie-Britannique, elle, accusait un an de retard sur l’espérance de vie de 2019, tandis que celle la Saskatchewan avait dégringolé au niveau de… 1999. https://www.lapresse.ca/actualites/2023-08-28/l-esperance-de-vie-fait-un-bond-au-quebec.php
  10. Comment Montréal est-elle devenue une plaque tournante des arts technologiques? Que ce soit dans les musées, sur les scènes de spectacle ou encore au cirque, les arts numériques sont partout. À Montréal, une poignée de personnes passionnées ont flairé la bonne affaire, il y a près de 30 ans, permettant à la métropole de se hisser comme leader de cette forme d’art tentaculaire. Le festival MUTEK, qui se déroule jusqu'au 27 août, a été l’un des fers de lance de cette petite révolution, avec ses spectacles de musique et de création numérique avant-gardiste. À l'époque de sa fondation, dans les années 1990, peu de gens pouvaient imaginer que les nouvelles technologies allaient bientôt populariser des expositions sans tableaux, comme celle de Frida Khalo, ou encore permettre des expériences de réalité virtuelle qui allaient nous transporter jusque dans l’espace. La création numérique était vue comme un phénomène éphémère, réservé aux adeptes de soirées dansantes et de substances psychoactives. Le fondateur de MUTEK, Alain Mongeau, lui, mesurait son immense potentiel culturel. J’étais un peu frustré parce que je voyais que Montréal et l’Amérique du Nord avaient plusieurs trains de retard par rapport à ce qui se passait en Europe, se rappelle-t-il. Et je ne pouvais pas déménager, car je venais d’avoir un enfant. Alors, j’ai décidé de mettre la main à la pâte pour essayer de rendre Montréal intéressante. C'est ainsi qu'en 1996, Alain Mongeau a cofondé avec Monique Savoie et Luc Courchesne la Société des arts technologiques (SAT), un centre de recherche, de création et de formation devenu incontournable à Montréal. Puis, en 1999, c’était au tour de MUTEK de prendre son envol. Alain Mongeau a été assez visionnaire, car parler d’art et de technologie en 1996, 1997, ce n’était pas très accepté, les outils n’étaient pas très démocratisés, estime Jenny Thibault, directrice générale de la SAT. Moi, j’ai eu ma boîte courriel en 2000! Au même moment, un politicien décidait, lui aussi, de miser sur les nouvelles technologies. Bernard Landry, alors ministre des Finances du Québec, a lancé en 1996 un généreux crédit d’impôt aux entreprises multimédias, faisant de la province une terre promise pour l’industrie des jeux vidéo. Il a également convaincu Ubisoft de s’installer à Montréal. Ça a créé un écosystème fertile et fécond pour former des talents, poursuit Jenny Thibault. À Montréal, on est bon pour former des développeurs, des intégrateurs, des programmeurs, et on a beaucoup d’écoles spécialisées, car on avait cette industrie des jeux vidéo à nourrir. La naissance d'une industrie Durant cette période bouillonnante, on a notamment vu naître Elektra (1999), qui est à l’origine de la Biennale internationale d'art numérique à Montréal, et Moment Factory (2001), un studio de divertissement multimédia montréalais de renommée internationale. Les raves et les afterhours étaient vraiment des lieux où on pouvait faire de l’expérimentation, où l’innovation était encouragée, et c’est devenu une locomotive pour le milieu des arts numériques, raconte Catherine Turp, directrice de la création et de l’innovation chez Moment Factory. Des lieux comme la SAT et des événements comme MUTEK nous ont permis de nous rassembler, d’avoir un croisement entre les disciplines, de créer une communauté, mais aussi d'asseoir ces pratiques-là à l’intérieur d’une nouvelle forme d’art. Aujourd’hui, on retrouve les bureaux de Moment Factory à Paris, à Tokyo, à New York et à Singapour. L’entreprise collabore avec des artistes comme The Killers et Billie Eilish, et pilote des projets immersifs en tout genre dans plusieurs des grandes villes de la planète. Montréal est aussi choyée par son riche écosystème étudiant, fait remarquer Robert Normandeau, professeur associé à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, et poids lourd de la musique électroacoustique au Québec. Avec ses quatre universités et son conservatoire de musique, la métropole est abreuvée d’une quantité impressionnante de jeunes talents, ce qui contribue à en faire la capitale des musiques expérimentales et électroacoustiques en Amérique du Nord, selon lui. Le professeur souligne que l’écologie artistique importante de Montréal permet à beaucoup de finissants et de finissantes de sa faculté de gagner leur pain en composant de la musique pour le milieu du théâtre, de la danse, des jeux vidéo ou encore de la postproduction. Soutenir l'art technologique N’empêche, l’art technologique n’est pas encore reconnu à sa juste valeur par les institutions gouvernementales, selon plusieurs intervenants et intervenantes rencontrés. Et ce, malgré l’intérêt grandissant du public et des artistes pour le numérique. Oasis immersion, plus grand lieu destiné à l’art immersif déambulatoire au Canada, a ouvert ses portes au Palais des congrès de Montréal durant la pandémie. MUTEK, quant à lui, a reçu un nombre record de propositions de projets cette année. Et le Conseil des arts de Montréal, de son côté, dit être de plus en plus sollicité par des d’artistes adeptes de création numérique. On avait une longueur d’avance [sur les autres pays], mais est-ce qu’on l’a encore? Je ne sais pas, laisse tomber Jenny Thibault. La directrice générale de la SAT montre du doigt la vision de la France ou encore de Taiwan, qui ont investi massivement la scène numérique ces dernières années. Car la créativité numérique coûte cher. La SAT le sait bien, elle qui vient de rouvrir son dôme, une immense structure de projection immersive, après de coûteux travaux. Et contrairement au secteur des jeux vidéo, celui des arts numériques est encore en train de prouver ses modèles d’affaires, ce qui complique les demandes de financement. On commence à avoir des success-stories. On commence à avoir des projets qui ont rayonné à l’international et qui ont eu des retombées commerciales intéressantes, souligne toutefois Jenny Thibault. Alain Mongeau, qui a piloté MUTEK jusqu'à Barcelone, Buenos Aires, Mexico et Tokyo, reste vigilant lui aussi. On ne peut pas s’asseoir sur nos lauriers. Le financement reste toujours un problème, surtout avec la sortie de la pandémie, et le coût de la vie qui a explosé. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2006147/montreal-art-technologique-mutek-sat-industrie
  11. Photo: @digital_memory_tool
  12. Il s'en est passé des choses depuis 23 ans: Claude Provencher est décédé en 2022, les Expos ont connu leur dernière saison à Montréal en 2004 et Sonia Gagné (l'architecte de la tour) n'était pas encore à l'emploi de la firme Provencher_Roy en 2000.
  13. Auparavant les véhicules avaient accès à l'ensemble du site, y compris les hauteurs. Dorénavant ils seront limités à l'unique aire de stationnement situé entre Queen-Mary et le centre d'accueil.
  14. L'ensemble du site sera très végétalisé. Cependant la partie où l'on voit présentement les ballots sera mixte, avec une section minéralisée pour accueillir les visiteurs et une section gazonnée. Pour ce qui est des toits à l'arrière où l'on aperçoit un revêtement de géotextile ils seront entièrement verts.
  15. Montréal International Notre belle métropole a officiellement été reconnue comme meilleure ville étudiante au monde! Félicitations Montréal… Et félicitations à tous ceux qui ont choisi cette destination pour leurs études et ainsi concrétisé leurs ambitions! Montréal a l’habitude de ce type de classement, mais ce dernier se démarque tout particulièrement des autres. Helpful Professor, un site web spécialisé d’aide aux études, a répertorié plus de 1 300 universités pour ensuite analyser en détail les 339 meilleures villes étudiantes au monde. Montréal a donc réussi à se distinguer de métropoles comme Boston, Tokyo, Melbourne et Paris! https://helpfulprofessor.com/best-cities-to-study-in-across-the-world/
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