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REM (ligne A) - Discussion générale


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Deuxiemement, pour le gouvernement, ca représente oui un investissement de 2 milliards, mais on obtient presque 3x plus pour le même montant en laissant embarquer un partenaire dans le projet, on se doit de développer plus de projets de ce genre au Québec. Certains biens pensant de la gauche croient encore que tout ce qui est bénéficiaire monétairement se fait sur le dos de la population, ce qui est loin d'être le cas et que seul le gouvernement se doit d'investir en infrastructure, mais les décennies passées nous démontrent le contraire, que le gouvernement est incapable de gérer de façon responsable et rentable des projets d'infrastructures.

 

Un profit n'est qu'une prime à l'efficacité. J'ai mieux voir une opération faire 10 % de profits que d'avoir 30 % d’inefficacité. J'ajouterais même que le modèle du REM serait la solution idéale pour sauver notre système de santé.

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Troisiemement, si on peut ainsi s'affranchir un tant soit peu des syndicats qui auraient grugé tout rendement excédentaire d'un projet similaire pour le bénéfice unique de ses membres encore mieux. Au lieu d'enrichir une petite poignées de gens, soit les travailleurs syndiqués des TEC, on va enrichir l'ensemble de la population par le biais de la CDPQ.

 

Pas nécessairement au bénéfice des membres. Les profits (oh, excusez-moi ! les surplus) des syndicats servent trop souvent à financer la Cause (pour ne pas dire la Révolution).

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Je me permettrait deux remarques :

 

1) Le tunnel sous le mont Royal a été construit par une compagnie privée puis cette dernière a fait faillite et a été intégrée au CN (alors public). Une telle infrastructure n'aurait jamais été construite par la ville endettée ou la province à cette époque.

C'est la prospérité des années 60 qui permis à Montréal de se payer le métro qu'elle voulait depuis le début du siècle.

Et c'est parce que nous sommes revenus à une économie à croissance faible qu'aujourd'hui le gouvernement se tourne vers le privé.

Le modèle "public-public" de la CDPQ est appelé à se généraliser car les projets d'infrastructure sont des placements sûrs et le gouvernement fédéral veut attirer ces investissements au Canada.

 

2) J'ai l'impression que les critiques adréssées au REM, comme le choix technologique, se basent sur une comparaison avec ce qui se fait en Europe (RER, S-Bahn...).

Il est bon de se rappeler que les choses sont différentes en Amérique du Nord. Un bon exemple, le métro de Montréal, qui tant par sa longueur, le nombre de ses stations ou son achalandage serait un réseau banal en Europe est ici le troisième métro le plus fréquenté du continent, donc un superbe succès.

D'un autre côté (désolé si ça heurte la fierté de certains) le réseau de train de banlieue de Montréal, bien que relativement étendu, propose un service pitoyable comparé aux standards européens en la matière. Donc arrêtez de faire comme si des RER étaient en vue quand le réseau existant appartient à des compagnies qui ne veulent même pas de l'électrification. Dans une telle situation, à moins de renationaliser le CN, de nouveaux réseaux sont les bienvenus que ce soit pour les trains de VIA ou ceux de la Caisse.

 

Je n'accepte pas l'argument de la fiscalité:

 

Le secteur public dépense des milliards de dollars dans les infrastructures d'automobiles qui sont publics, gratuits et qui ne font aucun profit pour le gouvernement. On construit de nouvelles autoroutes en banlieue lointaine alors que les vieilles infrastructures tombent en ruine et sont même dangereuses.

 

Refuser de dépenser de l'argent à perte dans les transports en commun ou décider de privatiser ces services sont des choix idéologiques. Il faut qu'on décide si l'État existe pour soutenir le privé ou pour offrir la meilleure qualité de vie pour ses citoyens. La privatisation de la CN était une erreur monumentale—le public a du racheter les infrastructures à pertes à Toronto et Montréal alors que la CN, entreprise privée, a fait fortune.

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Autre point apporté par les détracteurs du REM, c'est la pseudo privatisation des transports en commun, qui en fait n'en est pas vraiment une!

 

De un, la CDPQ c'est notre caisse de retraite mais aussi notre fonds des générations pour réduire la dette, tant mieux si en donnant la latitude à la CDPQ de faire un projet de type PPP en transport en commun et qui est rentable c'est toute la collectivité qui en profite autant par l'amélioration de l'offre de transport, mais également par le rendement obtenu par le projet qui va profiter monétairement à tous! On ne parle tout de même pas d'envoyer les profits de ce projet à une entreprise étrangère ici!

 

C'est faux de dire qu'il ne s'agit pas d'une privatisation.

 

La valeur de l'investissement de la Caisse tient au fait qu'elle a la possibilité, dès la fin de la construction, de vendre à un tiers la propriété ou le contrôle du projet.

 

Autrement dit, si pour X raison ça devient la meilleure décision d'affaires pour la Caisse, le REM pourrait devenir la propriété d'une entreprise Chinoise dès 2022. La Caisse pourrait aussi vendre le REM au CN, si ça lui chante.

 

Appelons les choses comme elles sont. C'est une privatisation, pour le meilleur et pour le pire.

Modifié par nephersir7
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C'est faux de dire qu'il ne s'agit pas d'une privatisation.

 

La valeur de l'investissement de la Caisse tient au fait qu'elle a la possibilité, dès la fin de la construction, de vendre à un tiers la propriété ou le contrôle du projet.

 

Autrement dit, si pour X raison ça devient la meilleure décision d'affaires pour la Caisse, le REM pourrait devenir la propriété d'une entreprise Chinoise dès 2022. La Caisse pourrait aussi vendre le REM au CN, si ça lui chante.

 

Appelons les choses comme elles sont. C'est une privatisation, pour le meilleur et pour le pire.

 

 

 

Je n'ai pas le temps de regarder la loi, mais je croyais que la CDPQ ne pouvait devenir partenaire minoritaire, donc vendre ses actions à un contrôle étranger ne serait pas légal.

 

« 88.11. L’infrastructure de transport collectif visée à l’article 88.10 est et demeure affectée à l’utilité publique en quelques mains qu’elle passe.

« 88.12. La Caisse de dépôt et placement du Québec ne peut céder en tout ou en partie ses droits, titres et intérêts dans les terrains constituant l’assiette d’une infrastructure de transport collectif visée à l’article 88.10 avant la fin des travaux de construction.

« 88.13. Les modalités et conditions relatives à l’exploitation de l’infrastructure de transport collectif stipulées dans une entente conclue en vertu de l’article 88.10 lient tout acquéreur subséquent.

Modifié par p_xavier
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Je n'accepte pas l'argument de la fiscalité:

 

Le secteur public dépense des milliards de dollars dans les infrastructures d'automobiles qui sont publics, gratuits et qui ne font aucun profit pour le gouvernement. On construit de nouvelles autoroutes en banlieue lointaine alors que les vieilles infrastructures tombent en ruine et sont même dangereuses.

 

Refuser de dépenser de l'argent à perte dans les transports en commun ou décider de privatiser ces services sont des choix idéologiques.

Je suis d'accord avec ça, il s'agit de choix idéologiques. En Amérique du Nord le TEC passe après l'auto pour une bonne partie des politiques et de la population. D’où la rentabilité comme critère nécessaire d’acceptabilité auprès des générations actuelles en période de croissance faible.

Les nouvelles générations et les immigrants n'ayant respectivement pas le même rapport a l'automobile et la culture du train cela ne peut que changer dans le "bon" sens.

 

Regardez en Europe: dans une ville comme Barcelone (comparable en terme de population a Montréal) les TEC se sont développés depuis les années 90 pour atteindre aujourd’hui 467km de trains de banlieue, 144 km de métro, 30 km de tram et un TGV. Le tout rendu possible par l'argent de l'UE. Ici l'argent fédéral sert d'abord a rénover l'existant et a maintenir un semblant de service (VIA) parce que le modèle auto+avion domine encore. Il faut voir a ce propos la bataille menée en Californie pour le TGV alors qu'en Europe et en Asie c'est un no-brainer.

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Je n'ai pas le temps de regarder la loi, mais je croyais que la CDPQ ne pouvait devenir partenaire minoritaire, donc vendre ses actions à un contrôle étranger ne serait pas légal.

 

"La Caisse ne peut céder en tout ou en partie ses droits, titres et intérêts dans les terrains constituant l’assiette d’une infrastructure de transport collectif avant la fin des travaux de construction."

 

Après la fin de la construction, la Caisse peut décider á tout moment de vendre toutes ses parts du projet, c'est assez clair. Lorsque la Caisse décide de vendre, le gouvernement a l'option de les racheter pour quelques milliards. Sinon, c'est vendu pour de bon à une entité tierce.

 

L’entente octroie au gouvernement une option d’achat des actifs à leur juste valeur marchande, de même qu’un droit de première offre dans le cas où la Caisse souhaiterait transférer à des tiers la propriété ou le contrôle des projets. Comme pour ses autres investissements en infrastructure, la Caisse s’engage dans la présente entente avec la perspective d’une participation à long terme.

 

http://www.cdpq.com/sites/all/files/medias/fr/documents/faits-saillants-fr.pdf

 

 

M. MACKY TALL :

Oui. Alors, la réponse c’est que le... d’abord, un rappel que la Caisse va détenir ces actifs àlong terme. La CDPQ Infra va détenir ces actifs à long terme. CDPQ Infra est une filiale à cent pour cent (100 %) de la Caisse, donc ce sont les épargnants québécois indirectement donc qui les détiennent, et un rappel sur un des objectifs importants du modèle de partenariat public/public

que nous proposons, c’est de réaliser ce projet important sans impact sur le bilan du gouvernement [...]

 

Dernier point important de réponse, l’entente entre le gouvernement et CDPQ Infra offre au gouvernement du Québec l’option d’acquérir à plus long terme ces installations-là. C’est prévu.

 

LE PRÉSIDENT :

Il y a peut-être, sur le scénario catastrophe que Monsieur Vaillancourt présente, dire : est-ce que vous pourriez vous retrouver devant une situation dans cinq, dix, quinze ans où une éventuelle cession de l’actif, est-ce que vous avez une entière discrétion ou est-ce que le gouvernement prend une option de premier refus, ou comment ça fonctionne exactement?

 

M. MACKY TALL :

L’option du gouvernement reste valide en tout temps. Donc, le gouvernement a toujours le contrôle, la possibilité de récupérer ses actifs.

 

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