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Hydro confirme son partenariat avec Mitsubishi

 

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14 janvier 2010 | 15h52

Carl Renaud

Argent

 

Hydro-Québec confirme qu'elle s'associe au constructeur Mitsubishi pour tester la voiture électrique i-Miev en sol québécois. Argent a révélé en primeur mercredi le partenariat des deux sociétés.

 

 

«On poursuit notre initiative qui favorise l'électrification du transport terrestre et on veut mettre des produits comme la i-Miev dans un marché comme le Québec avec ses conditions climatiques», a expliqué Thierry Vandal, PDG d'Hydro-Québec.

 

Hydro-Québec et Mitsubishi vont évaluer les performances de la i-Miev en collaboration avec la Ville de Boucherville. Un total de 50 véhicules i-Miev sera déployé sur le territoire de la municipalité de la Montérégie à compter de l'automne prochain.

 

Les trois premiers véhicules seront utilisés par des employés de la Ville de Boucherville dans le cadre de leur fonction et par la suite des entreprises commerciales et industrielles de la municipalité vont être sélectionnées pour participer aux essais routiers de la i-Miev.

 

Les essais vont permettre d'évaluer la performance de recharge des véhicules, l'expérience de conduite et la satisfaction des conducteurs.

 

«On va pouvoir aller chercher de l'information qui va être retournée à Mitsubishi pour continuer à améliorer le produit», a exprimé M. Vandal, soulignant que d'autres produits pourront être mis à l'essai.

 

La société d'état injecte 4,5 M$ dans le projet pour défrayer les frais d'utilisation des voitures et financer le réseau de bornes de recharge qui sera installé sur des terrains appartenant à la ville de Boucherville.

 

«On a un des parc industriels les plus importants au Québec et on aimerait qu'il s'oriente vers ce type de technologie verte», a exprimé Jean Martel, maire de Boucherville. La cinquantaine de véhicule sera d'ailleurs entretenue par le concessionnaire Mitsubishi de Boucherville.

 

Le fabricant nippon souhaite commercialiser la i-Miev en Amérique du Nord à compter de 2011 et son prix de détail devrait être fixé aux environs de 51 000$. «On veut savoir comment elle réagi à l'hiver québécois pour savoir si nous devons apporter des changements», a expliqué Tomoki Yanagawa, vice-président ventes et marketing chez Mitsubishi Canada.

 

La i-Miev est un véhicule entièrement électrique qui peut atteindre une vitesse maximale de 130 km/h avec une autonomie de 120 km. Sa batterie au lithium-ion peut être rechargée entre 7 et 14 heures selon la vigueur du voltage, soit 120 V ou 240 V.

 

Hydro-Québec poursuit actuellement des essais avec un autre constructeur en Norvège. La société d'état s'est associée à l'indien Tata Motors pour tester le moteur électrique de sa filiale TM4 dans le modèle Indica Vista. TM4 est également situé à Boucherville.

Modifié par ErickMontreal
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  • 4 semaines plus tard...

Les Grandes manoeuvres

Le seul groupe québécois susceptible d’avoir à la fois la capacité, les moyens et l’intérêt pour mener un tel projet à terme est Power Corporation

 

Richard Le Hir

mercredi 3 février 2010

 

Dans un commentaire sur un texte de Jacques Vaillancourt informant l’existence d’un site consacré à la « Malédiction de Churchill Falls », je soulevais la question suivante en parlant de l’acquisition par Hydro-Québec d’Énergie NB et d’un lien possible entre les deux affaires : « Qui donc a intérêt à ce qu’Hydro-Québec sorte de ses frontières territoriales et de son mandat pour faire cette transaction ? Car il faut comprendre que le jour où Hydro-Québec s’aventure à l’extérieur de ses frontières, elle tombe sous la compétence de l’Office national de l’énergie d’Ottawa, et elle s’expose à être déclarée à l’avantage général du Canada, selon les termes de l’article 92(10) de la Constitution de 1867, repris en 1982. Jolie porte ouverte à un scénario de privatisation... »

 

Notons d’entrée de jeu que d’autres que moi ont également évoqué cette perspective, notamment le professeur André Braën, avocat et professeur à l’Université d’Ottawa, dans une lettre au Devoir datée du 20 novembre 2009, pour ce qui est de la possibilité de voir Hydro-Québec être déclarée à l’avantage général du Canada, et Gabriel Ste-Marie dans L’Aut’Journal du 22 janvier, pour ce qui est d’une privatisation éventuelle.

 

En effet, qui pourrait avoir intérêt à ce qu’Hydro-Québec, passée sous contrôle fédéral, cesse d’être un outil privilégié de développement économique pour le Québec qui n’aurait alors plus d’autre intérêt que de la privatiser pour au moins en tirer tout le bénéfice financier auquel lui donnent droit les investissements consentis au fil des années depuis la nationalisation de 1962 ?

 

On voit d’ici les arguments qui pourraient nous être servis pour justifier une pareille manoeuvre :

 

1. le produit de la vente va servir à renflouer les caisses de l’État et réduire son endettement, comme cela a été le cas dans d’autres pays, notamment la France (où l’EDF est désormais privatisée). Le Québec pourra ainsi conserver ses acquis sociaux, et n’aura pas à effectuer de coupures radicales dans les services publics ;

 

2. une HQ privatisée parviendra à écouler plus facilement son énergie verte en Ontario, dans les provinces atlantiques, et dans le Nord-Est des États-Unis, ce qui ouvrira la perspective à de nouveaux projets de développement au Québec ;

 

3. la Caisse de dépôts, durement éprouvée par la crise du PCAA, va pouvoir se « refaire » en gérant pour le compte de l’État une part des actions d’une HQ privatisée, en recentrant son portefeuille sur le Québec, et en permettant aux Québécois de demeurer en partie propriétaires de l’entreprise, surtout si d’autres institutions québécoises se mettent de la partie (Mouvement Desjardins, Fonds de Solidarité, Banque Nationale, FondAction, etc.)

 

Et il faut admettre que certains de ces arguments ont le mérite d’être a priori séduisants et gagneraient à être creusés pour s’assurer que leur attrait apparent est bien réel.

 

Pour l’instant, il ne s’agit encore d’une hypothèse, mais elle a au moins le mérite d’expliquer des choses qui demeurent pour le moment inexplicables, ou à tout le moins inexpliquées.

 

Mais comme il ne s’agit encore que d’une hypothèse, il convient de prendre toutes les précautions qui s’imposent et de n’imputer d’intentions malveillantes à personne.

 

La liste des groupes susceptibles d’être intéressées à une privatisation éventuelle d’Hydro-Québec est au fond assez courte, ne serait-ce qu’en vertu des qualifications et des compétences qu’elle requiert. En effet, un tel projet ne peut intéresser que les groupes qui disposent d’une grande surface financière, une expertise technique dans le développement et l’exploitation de grands projets, et des compétences en gestion.

 

Pour ce qui est de la surface financière, en excluant d’emblée un groupe étranger (il n’y a qu’à voir la réaction au Nouveau-Brunswick pour voir combien l’attachement de la population à ses grandes institutions est viscéral, et il y a tout lieu de croire que cet attachement serait encore plus grand à l’endroit d’Hydro-Québec), le seul groupe québécois susceptible d’avoir à la fois la capacité, les moyens et l’intérêt pour mener un tel projet à terme est Power Corporation.

 

En effet, outre ses intérêts dans les services financiers, Power est déjà présente dans le secteur de l’énergie par le truchement de ses participations dans la pétrolière française Total, active dans l’exploitation des sables bitumineux en Alberta (Paul Desmarais Jr siège au conseil de Total), et dans le groupe français Suez qui a racheté Gaz de France. Suez FDF est intéressée au projet Rabaska, et a conclu une entente d’approvisionnement à long terme avec Énergie NB (tiens donc !). Il faut aussi rappeler que, comme son nom l’indique, Power Corporation était à ses origines un holding pour les intérêts que détenaient ses actionnaires dans des fournisseurs d’énergie, notamment au Québec. Retour aux sources ?

 

Power ne dispose évidemment pas des compétences techniques requises. Mais celles-ci abondent au Québec, chez Hydro-Québec même, et aussi chez SNC-Lavalin qui constitue un partenaire privilégié d’Hydro depuis toujours.

 

Il n’y a donc pas de problème à ce niveau, pas plus que pour ce qui est des compétences en gestion qui pullulent dans ces deux viviers.

 

***

 

En revenant maintenant au projet actuel de rachat d’une partie importante des activités d’Énergie NB par Hydro-Québec, on constate que sa première version a été tellement décriée que les deux parties ont été forcées de faire machine arrière et de renégocier leur entente. Il semble d’ores et déjà que la seconde subira le même sort que la première. En effet, les attaques se poursuivent et la mobilisation gagne en intensité. Un rapport commandé par le premier ministre Shawn Graham à un groupe de « sages » réunis par lui vient de rendre un rapport aussitôt qualifié « de complaisance ». Le président du groupe, l’industriel David Ganong, héritier d’une riche famille de confiseurs (dont les usines profiteront d’ailleurs de la transaction avec HQ), se fait tirer dessus à boulets rouges et voit son entreprise menacée de boycott. L’insistance du premier ministre Graham à imposer cette transaction risque de lui valoir la sanction de l’électorat aux prochaines élections générales prévues pour septembre prochain.

 

Tout ceci n’aurait qu’une importance secondaire si ce n’était qu’elle fait apparaître des liens troublants qui permettent de valider l’hypothèse des intentions de Power Corporation. En effet, que peuvent bien avoir en commun tous ces protagonistes. Une chose est certaine, ils se connaissent. Paul Desmarais Jr et David Gannon font partie d’un club sélect, le Conseil nord-américain de la compétitivité, un groupe officiel de travail américano-canado-mexicain regroupant des hauts dirigeants d’entreprises réunis dans le cadre du Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP) à son second sommet de Cancún, au Mexique en mars 2006.

 

Voici d’ailleurs la liste des membres canadiens de ce groupe :

 

Canada

 

• Dominic D’Alessandro, Président et chef de la direction, Financière Manuvie

 

• Paul Desmarais, jr, Président du conseil et co-chef de la direction de la Société, Power Corporation du Canada

 

• David A. Ganong, Président, Ganong Bros. Limited

 

• Richard L. George, Président et chef de la direction, Suncor Énergie Inc.

 

• E. Hunter Harrison, Président et chef de la direction, Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada

 

• Linda Hasenfratz, Chef de la direction, Linamar Corporation

 

• Michael Sabia, Président et chef de la direction, Bell Canada Entreprises (BCE)

 

• James A. Shepherd, Président et chef de la direction, Produits Forestiers du Canada Ltée

 

• Annette Verschuren, Présidente, Home Dépôt du Canada Inc.

 

• Richard E. Waugh, Président et chef de la direction, Banque Scotia

 

On aura reconnu au passage le nom de Michael Sabia, l’actuel président de la Caisse de dépôt et placements du Québec, nommé en remplacement d’Henri-Paul Rousseau, passé pour sa part au service de... Power Corporation. Et quand on sait que le président du conseil de la Caisse de dépôt est aujourd’hui Robert Tessier, l’ancien président de Gaz Métro vendue en catimini par Hydro-Québec à SNC-Lavalin, la Caisse de Dépôt et le Fonds de solidarité, 5 jours avant d’autoriser la construction de la centrale de Bécancour construite par SNC-Lavalin et approvisionnée par Gaz Métro.

 

***

 

Il y a de quoi donner le vertige à n’importe qui. Et toute cette information se trouve encore à soulever toutes sortes de questions sur ce qui s’est vraiment passé à la Caisse de dépôts.

 

Que des entreprises du secteur privé aient des projets visant éventuellement le secteur public et qu’ils préfèrent ne pas s’ouvrir publiquement de leurs intentions, rien de plus normal. En affaires, on ne télégraphie pas ses intentions à la concurrence, c’est bien connu.

 

Mais ici, il ne s’agit pas uniquement du secteur privé. Comme le secteur public est en jeu, il y a des gens qui ont des comptes à rendre à l’opinion publique. À commencer par le premier ministre Jean Charest.

 

L’ennui, c’est qu’aucun débat n’est engagé sur ces questions alors que certains intérêts sont peut-être déjà en train de se partager « la peau de l’ours » à l’insu des Québécois, convaincus qu’ils sont de pouvoir mettre la main dessus.

 

Il est grand temps que l’Opposition officielle se lève pour demander à Jean Charest s’il est dans les intentions de son gouvernement de procéder à la privatisation d’Hydro-Québec en totalité ou en partie à court ou à moyen terme.

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  • 5 mois plus tard...
Je suis quand même au courant de ce qui se passe dans ce projet, j'ai lu depuis 2 semaines environ 50 textes sur le sujet, certains en faveurs du projet, certains contre. Mais j'ai encore des questions où je n'ai pas de réponse.

 

Dans les médias en ce moment on ne parle que de la controverse interne chez les Cris et on parle quand même un peu de l'effet sur l'écologie qui après avoir lu des textes pro et contre, sera mineurs sur l'ampleur de la province. Sur ce je crois que ceux qui se disent écologistes doivent quand même avouer qu'Hydro a fait le maximum pour touché le minimum de faune.

 

Ceci étant dit, ils réussissent à déplacer une des plus grandes rivières du Québec. Oui il y a l'animation très intéressante ici comme explication, mais comment peuvent t'il garantir que cette eau qui s'écoulera à 31,800 pieds cube par seconde suivra bien le plan prédéfinie par l'homme. L'eau est un élément assez difficile à contrôler, demander au gens de la Louisianne.

 

Je ne suis pas du genre qui croit au complot, mais qu'elle est le niveau de réalisme des images avant après et quel est le niveau de propagande? Hydro est un fleurons et dans les années à venir, pourra surement aider le Québec à se sortir de dettes, L'hydro-électricité est au Québec ce que le pétrole est à l'Alberta mais n'oubliez surtout pas que l'Alberta n'a pas une très bonne réputation dans le monde justement à cause des sables.

 

Est-ce que des déplacement de rivière de la sorte peuvent nuire à la réputation de HQ?

 

Avez-vous une opinion sur ce sujet?

 

Je ne suis pas un spécialiste mais à première vue l'exploitation de la rivière Rupert, en dérivant l'eau vers les sites déjà aménagés de La Grande, me semble un excellent compromis tout en minimisant les impacts sur le territoire de la Rupert lui-même.

 

Bien sûr toutes les interventions humaines dans la nature ont un impact majeur, mais il me semble que ces travaux en diminue effectivement l'importance puisqu'on réduit considérablement l'étendue des territoires noyés par de nouveaux réservoirs.

 

C'est un projet relativement modeste quand on le compare à La Grande qui impliquait un territoire super vaste et des réservoirs gigantesques qui ont eu une influence sur le climat et l'humidité de la région à l'époque. Sans parler du niveau de mercure qui avait considérablement augmenté par le pourrissement de la végétation qu'on n'avait pas pu couper devant l'immensité de la tâche.

 

Depuis l'équilibre écologique s'est refait et les impacts négatifs se sont peu à peu atténués. Je pense donc que ce projet ressemble à une aubaine sur le plan environnemental compte tenu des moyens de remplacements qu'il faudrait pour produire l'équivalent d'électricité que l'addition de la Rupert apportera dans la balance.

 

 

Si ça peut vous aider à former votre opinion, voici des images de LA rivière Rupert.

 

Il y a une halte routière sur la Route de la baie James pour observer les cascades de la Rupert, et dans les informations touristiques on avertit d'y aller de préférence avant 2009, vu que Hydro-Québec faisait ses travaux de détournement...

 

Arrivé sur place, il y avait un homme avec sa famille (j'assume des Cris), qui observait la rivière et m'a dit que le débit a diminué de XX% (j'ai oublié le chiffre). Il m'a montré que les endroits rocailleux étaient submergés avant.

 

 

18 juillet 2010

 

IMG_0068.jpg

 

le pont (de la Route de la baie James) qui enjambe la rivière

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vue depuis le pont

IMG_0079.jpg

 

 

 

 

Les termes "détournement de la Rupert" peuvent porter à confusion, auparavant je pensais que la rivière était carrément détournée pour couler dans un complexe hydroélectrique, ce qui n'est pas du tout le cas. Il n'y a aucun déplacement de rivière.

 

Comme acpnc dit : ils ont détourné une partie du courant (Hydro-Québec dit que selon l'entente avec les Cris ça ne dépassera jamais 49%) pour amener l'eau dans un réservoir existant à des kilomètres au nord; donc mettre plus d'eau derrière un complexe hydroélectrique existant (Eastmain 1 je pense?).

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  • 6 mois plus tard...
Billionaire Russian industrialist Oleg Deripaska is seeking to join forces with Hydro-Québec, the world’s biggest hydroelectric utility, to develop international water projects.

 

Mr. Deripaska, chief executive officer of the diversified Russian industrial group Basic Element, is making a rare visit to Canada early next week to meet executives of Hydro-Québec, including chief executive officer Thierry Vandal. His goal is to form a partnership to build hydro plants in the developing world, such as Latin America.

 

“They have knowledge and expertise,” Mr. Deripaska, 43, said in an interview earlier this week. “We’re looking for a partner to build new hydro plants.”

 

Through a Basic Element subsidiary called En+ Group, Mr. Deripaska controls EuroSibEnergo, Russia’s biggest privately owned power producer, with 18 plants, most of them in Siberia. They supply electricity to UC Rusal, the world’s biggest producer of aluminum, which is 47.4-per-cent owned by Basic Element.

 

EuroSibEnergo, which reported revenues of $2.3-billion (U.S.) in 2009, will join the Hong Kong stock exchange next month through an initial public offering valued at between $1-billion and $1.5-billion. Mr. Deripaska described the company as one of his empire’s biggest growth opportunities. ‘I believe this company will double its capacity in the next 20 to 25 years,” he said.

 

EuroSibEnergo and Hydro-Québec have been holding exploratory talks for months about joint development of overseas projects, though the status of the talks is not known and Mr. Deripaska would not provide details. In Montreal, the communications office of the Quebec-owned electrical utility said it would not comment on “executive meeting schedules.”

 

Mr. Deripaska has high regard for Hydro-Québec’s technological and construction expertise and thinks the two companies could pool their resources to tackle international projects. “It’s always better to share with a knowledgeable partner, in my view, especially in a green field operation,” he said. “We know some things, they know some things. A utility company has a great opportunity to attract money. We and they [together] could reduce the cost of capital.”

 

Hydro power and nuclear energy are the best ways to limit carbon dioxide output, he said, adding that he thinks Latin America, with its vast undeveloped water resources, is ripe for hydro power. Both forms of power, however, have enormous capital costs and long approval and construction times, which is why spreading the risks through partnerships is fairly common.

 

Persuading Hydro-Québec to leap back into the international development market may take some doing. The utility has a subsidiary called Hydro-Québec International, though it has been shedding projects, not adding them.

 

HQI was once active in Latin American hydro and power-transmission projects. In 2006, it sold its 92-per-cent stake in Transelec Chile, a Chilean transmission provider, to a consortium led by Toronto’s Brookfield Asset Management Inc. for $1.7-billion. Hydro-Québec made a $750-million profit on the deal.

 

In the same year, Italian power giant Enel SpA bought an HQI subsidiary that owned 25 per cent of EGE Fortuna, a Panamanian hydropower company. HQI was also involved in power projects in the Dominican Republic in the 1990s.

 

Mr. Deripaska has no known business ties to Canada. During the 2008 financial crisis, a margin call deprived him of his $1.5-billion investment in Canadian auto parts company Magna International.

 

(Courtesy of The Globe and Mail)

 

Lets see how this turns out. Hydro Quebec make us proud :)

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Heureusement, les Russes n'auront pas les velléités anti-québécoises de Danny Williams, et d'une partie de la population anglo-canadienne. Car soyons honnêtes: c'était de l'anti-Québec primaire cette réaction contre le projet d'achat d'hydro NB. Si ç'avait été Terre-Neuve qui l'avait acheté, vous pensez que la réaction aurait été aussi viscérale? On est beaux pis on est fins quand il s'agit de nous faire voter Non au Référendum, mais si une société d'état québécoise veut acheter une entreprise d'une autre province, alors là, ça les fait royalement chier!

 

Fuck.....

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  • 3 mois plus tard...

 

It rolls out in all of Montreal and other areas by 2012.

 

 

 

Seeing Fortis bought Central Vermont Public Service and Gaz Metro owns Green Mountain Power Corp. I think Hydro-Quebec should buy one of the last major Vermont utilities; Vermont Electric Coop. With those 3 companies, Canadian companies would own 40-45% of the utilities in Vermont. Interesting thing is 33-50% of the electricity that is used in Vermont still comes from Canada.

Modifié par jesseps
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Seeing Fortis bought Central Vermont Public Service and Gaz Metro owns Green Mountain Power Corp. I think Hydro-Quebec should buy one of the last major Vermont utilities; Vermont Electric Coop. With those 3 companies, Canadian companies would own 40-45% of the utilities in Vermont. Interesting thing is 33-50% of the electricity that is used in Vermont still comes from Canada.

 

There is one major problem with that, a company like Fortis or Gaz Metro are not government owned, compared to Hydro-Québec, which makes it harder for hydro to go buy utilities in other jursidiction, especially, when our own backyard is not opened to competition

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