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Jesseps.... Hydro-Québec is a state-owned company. It has been nationalized in the sixties by René Lévesque when he was minister of natural resources in Jean Lessage's Liberal government. Most of their profits are given to the government.

 

If you want to make a comparison, even thought their situations are different, Ontario privatized his electric company and I think it was more a mistake than a good move.

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Jesseps.... Hydro-Québec is a state-owned company. It has been nationalized in the sixties by René Lévesque when he was minister of natural resources in Jean Lessage's Liberal government. Most of their profits are given to the government.

 

If you want to make a comparison, even thought their situations are different, Ontario privatized his electric company and I think it was more a mistake than a good move.

 

I meant nationalized. As long as it stays in the hands of the Quebec government I am happy.

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Cela sera très difficile au Québec comparativement à l'Alberta.

 

Les nombreux groupes de pression de préservation de l'environnement et artistes et autochtones, etc. vont convaincre la population de ne pas détuire/contourner/dévier les rivières du Québec.

 

L'Alberta pollue avec les sables et sa population ne semblent pas mettre de bâtons dans les rues aux promoteurs. Ici, je prédit une guerre sans merci entre ceux qui veulent faire du Québec un Alberta de l'electricité.....et les autres, qui préfèrent conserver des rivières vierges.

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Un compromis serait peut-être de vendre l'électricité aux concitoyens Québécois à un prix plus en corrélation avec les prix offerts sur le marché.

 

En ce sens, peut-être que les gens auront le réflexe d'économiser et ainsi permettre à Hydro de revendre le surplus sur le marché.

 

Mon compte d'électricité est facilement le double de ce qu'il était au Québec, en ce sens, si les gens du NB sont en mesure d'absorber cette braquette de prix... les Québécois encore plus.

 

Dans la vrai vie, tout ceci doit être beaucoup trop risqué politiquement...

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  • 3 semaines plus tard...

Publié le 13 mars 2009 à 07h17 | Mis à jour le 13 mars 2009 à 07h33

Une insulte pour les Québécois

 

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L'auteur est président-directeur général de l'Association de l'industrie électrique du Québec (AIEQ).

 

Nos voisins du Sud demandent une solution de remplacement à leur dépendance au charbon. Or, estime le PDG de l'Association de l'industrie électrique du Québec, l'exportation d'hydroélectricité québécoise est la solution de rechange et tous en bénéficieront, mis à par les lobbys du thermique.

 

Qui tirera profit de la campagne d'obstruction qui se met en marche aux États-Unis contre l'achat d'hydroélectricité québécoise? Que certains groupes soient en désaccord avec l'exportation d'électricité est une chose. Qu'ils s'allient avec des groupes américains pour s'opposer à la vente aux États-Unis d'une électricité propre et renouvelable, et de surcroît sans émission de GES, en est une autre.

 

Rappelons que l'opinion publique dominante au Québec est favorable à l'accroissement de la production d'électricité et à l'exportation de nos surplus. En tant que Québécois, il nous revient donc de nous demander à qui profite l'opposition? Qui sera l'ultime perdant si cette campagne obtient gain de cause?

 

Les grands gagnants seront sans doute les producteurs de charbon et les compagnies d'électricité qui tirent leur énergie de centrales thermiques qui s'en alimentent. Les grands perdants seront les Québécois qui ne récolteront pas la richesse collective de la vente de leur hydroélectricité et qui, de surcroît, respireront un air contenant plus de polluants atmosphériques.

 

Le BAPE et la commission fédérale-provinciale d'examen conjoint viennent de rendre public un rapport d'enquête sur le projet hydroélectrique de la Romaine dans lequel ils rendent un avis favorable à sa réalisation. La commission conclut que le projet n'est pas susceptible d'entraîner des effets environnementaux négatifs importants, ceci étant conditionnel à la mise en oeuvre de mesures d'atténuation, de compensation et de suivi environnemental.

 

Ses recommandations reflètent la forte adhésion de la grande majorité de la population, pour qui l'amélioration durable de la qualité de vie passe par un accroissement des revenus provenant des exportations d'électricité. Pour la majorité des Québécois, la qualité de vie veut aussi dire une réduction des émissions de GES et de la dépendance sur le pétrole, et un accroissement de l'utilisation d'électricité du côté des transports collectifs et individuels.

 

Les commissions reconnaissent également l'avantage concurrentiel dont le Québec dispose pour profiter des occasions d'affaires sur les marchés d'exportation. L'augmentation continue de la demande de ces marchés devra être comblée par de nouvelles installations ou par des échanges. La construction de nouvelles centrales avec réservoir facilite l'intégration d'autres filières renouvelables intermittentes, comme l'éolienne, en permettant de fournir la puissance d'équilibrage requise pour pallier à la variabilité du vent, et ce, sans émission de GES.

 

Nos voisins américains reconnaissent la contribution exceptionnelle de la filière hydroélectrique à la stabilité des réseaux électriques. À preuve, un programme visant la remise en valeur de plus de 160 000 MW d'hydroélectricité est en cours. L'Europe n'est pas en reste. Elle entend accroître sa production hydroélectrique pour maximiser l'intégration éolienne et réduire le rythme d'implantation des centrales thermiques alimentées au charbon.

 

Bien qu'il soit important de poursuivre la lutte pour faire reconnaître notre hydroélectricité comme renouvelable au sud de la frontière, la situation présente ne limite en rien notre capacité d'exporter. Elle limite notre accès au marché des crédits de carbone et aux subventions pour les énergies renouvelables de nouvelle génération. Somme toute, l'étiquette «énergie verte» ne prend d'importance que si le Québec veut obtenir des subventions américaines pour la production d'électricité. Que les États-Unis résistent à rendre l'hydroélectricité du Québec éligible au marché des crédits en lui accordant le statut d'énergie renouvelable n'a donc rien de surprenant: règle générale les subventions sont destinées à l'industrie locale naissante et non à l'industrie mature des voisins.

 

Par contre, dans les États du nord-est américain, notre marché naturel d'exportation, l'hydroélectricité du Québec est considérée comme une source non émettrice de GES. Ainsi, les importations d'hydroélectricité permettent à ces États de réduire leurs achats de coûteux crédits de carbone pour respecter leurs quotas d'émissions de GES. Il y a donc là un marché colossal pour notre hydroélectricité. Nos voisins demandent une alternative à leur dépendance au charbon. L'exportation d'hydroélectricité québécoise est la solution de rechange et tous en bénéficieront, mis à part les lobbys du thermique.

 

L'AIEQ met donc en garde ceux qui seraient tentés de fossoyer l'économie du Québec en cherchant à freiner notre développement. Faire campagne chez nos voisins pour miner la crédibilité d'une industrie structurante pour le Québec - une industrie qui produit plus de 5% de son PIB - est, en cette période économique difficile, une véritable insulte pour tous les Québécois.

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L'électricité québécoise en mal de reconnaissance

 

Marc-Olivier Bherer

13/03/2009 12h37 - Mise à jour 13/03/2009 14h41

 

Le Québec vu d'ailleurs - L'électricité québécoise en mal de reconnaissance. Le Québec souhaite devenir «l'Alberta de l'hydroélectricité». Mais des questions d'image menacent de lui barrer la route.

 

L'intégration de différentes sources d'énergie sur une même centrale électrique se fait lentement. Le renouvelable et le conventionnel ne forment pas toujours des duos efficaces. Par exemple, l'éolien a besoin de l'apport d'une source capable d'augmenter ou de diminuer rapidement sa production au gré du vent tombe. Le nucléaire et le charbon, malheureusement, ne permettent pas de tels ajustements. Mais l'eau retenue dans un réservoir peut très bien agir comme une immense batterie.

 

Hydro-Québec s'est engagé à suivre à brève échéance ce modèle d'intégration entre l'hydraulique et l'éolien, souligne l'agence de presse Reuters dans une dépêche reprise par le blog Green Inc. du New York Times. «Plus de 95% de l'énergie produite par Hydro-Québec sont tirés de gigantesques et controversés barrages. Mais le gouvernement québécois a demandé à des entreprises privées de produire 4500 mégawatts d'énergie éolienne à l'horizon 2015, soit 10% de la production énergétique de la province. Au cours des dernières années, plusieurs éoliennes ont été construites en Gaspésie. D'autres producteurs, comme BC Hydro de Colombie-Britannique, n'ont pas encore tiré profit de ce type de synergie, estime Sean Whittaker de l'Association canadienne de l'énergie éolienne.»

 

Et pourtant cette exemplarité ne semble pas payer. Le Québec est sous le coup d'une nouvelle campagne opposée à ses projets de développement. De nombreux groupes environnementalistes ainsi que la communauté Innue d'Uashat-Maliotenam vivant à proximité de rivière Romaine se sont rendus ensemble à Albany, mardi 10 mars, pour demander au gouverneur de l'État de New York de ne pas augmenter ses exportations d'hydroélectricité québécoise.

 

La cause des Innus doit être entendue, comme l'affirme Konrad Yakabuski dans le Globe and Mail. «Le désaccord entre le Québec et la communauté innue Uashaunnuat est à l'image des dizaines d'occasions perdues à travers le Canada alors que les gouvernements continuent d'imposer leur volonté aux Premières Nations dans l'exploitation des ressources naturelles sans penser aux conséquences sur leur santé. Plutôt que de les voir comme des partenaires, les gouvernements continuent de les voir comme un problème qu'il faut gérer.»

 

Mais Yakabuski accable un peu trop le Québec et oublie que la dernière manche avait été remporté par les Autochtones. Au cours des années 1990, les Crees s'étaient opposés avec succès au projet de la Grande-Baleine sur leur territoire. Au contraire, l'Alberta a développé l'exploitation de ses sables bitumineux dans l'indifférence générale et sans écouter les communautés autochtones directement affectées par ce désert créé de main d'hommes en route pour atteindre la taille de l'État de la Floride.

 

Indian Country, le plus grand quotidien américain couvrant l'actualité des Premières Nations, se fait d'ailleurs l'écho des nouvelles protestations menées par des communautés autochtones et métis contre l'industrie pétrolière en Alberta soulevées lors de la visite à Washington le 2 mars du ministre de l'Environnement canadien Jim Prentice. La pollution engendrée et les traités bafoués n'empêchent pas les États-Unis d'acheter massivement le pétrole albertain. L'hydroélectricité ne loge décidément pas à la même enseigne que les hydrocarbures....

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Il me sembole que c'est tellement logique d'augmenter nos exportations aux USa et en Ontario...Quel est le problème? Nous avons besoins des retombés de plus. notre Province a besoins de cet argent!

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