Aller au contenu

Messages recommendés

Limiter la vente d'actions d'Hydro à des Québécois serait ardu, sinon impossible

Il y a 19 heures

 

MONTREAL — Vendre 7,5 pour cent des actifs d'Hydro-Québec sous forme d'actions en permettant uniquement aux Québécois d'en acheter, comme le propose l'Action démocratique du Québec (ADQ), serait impossible, sinon incroyablement compliqué, soutiennent des experts.

 

Pour Reuven Brenner, professeur de sciences économiques à la faculté de gestion Desautels de l'Université McGill, la proposition adéquiste conduirait à rien de moins qu'un "cauchemar bureaucratique".

 

D'une part, relève-t-il, il est difficile de définir avec précision ce qu'est un Québécois, même en s'appuyant sur la Loi sur l'impôt, comme le propose l'ADQ.

 

Ensuite, même si on parvenait à trouver une définition acceptable, l'appliquer convenablement nécessiterait toute une armée de fonctionnaires, selon lui.

 

"On peut toujours passer des lois, mais la question, c'est 'est-ce qu'on peut les appliquer ou pas?'" a-t-il déclaré au cours d'un entretien téléphonique.

 

Claude Laurin, professeur et directeur du Service de l'enseignement des sciences comptables à HEC-Montréal, ne voit pas, lui non plus, comment on pourrait s'y prendre pour restreindre la vente des actions d'Hydro aux Québécois de façon durable.

 

"C'est peut-être possible de cibler la vente d'actions (à des Québécois) pour la première offre", a-t-il avancé.

 

Mais le plus ardu serait de s'assurer que les actions restent entre des mains québécoises lors des reventes subséquentes, vraisemblablement sur le parquet de la Bourse de Toronto, a noté M. Laurin.

 

"Supposons qu'on réussit dans un premier temps, par un tour de force, à vendre les actions seulement à des Québécois, je me demande comment on pourrait interdire aux Québécois de les revendre, eux, à des étrangers, à des Américains ou à d'autres Canadiens, a-t-il analysé. Ca, à mon avis, ce n'est pas possible."

 

La législation fédérale impose aux entreprises de certains secteurs d'activités, comme les télécommunications et le transport aérien, un certain pourcentage d'actionnariat canadien. Ainsi, les étrangers ne peuvent pas acheter les actions de classe B d'Air Canada (TSX:AC.B), qui sont réservées aux Canadiens.

 

L'avocat Paul Martel, conseiller spécial au cabinet Blakes à Montréal et expert en droit des sociétés, est lui aussi d'accord pour dire que le contrôle de chaque transfert des actions d'Hydro serait "lourd" et "loin d'être simple". Il faudrait notamment prévoir un mécanisme de "confiscation" des titres qui seraient acquis erronément par des non-Québécois.

 

Me Martel croit toutefois que la proposition du parti de Mario Dumont "n'est pas trop flyée" et qu'elle est "pensable".

 

"Tout peut se faire par la loi", tranche-t-il.

 

Il reconnaît néanmoins qu'à sa connaissance, on n'a jamais ouvert le capital d'une société d'Etat canadienne en limitant la vente des actions aux résidants d'une seule province.

 

Interrogé sur la question, M. Dumont a assuré que son parti avait vérifié la faisabilité de la proposition, mais il est resté vague.

 

"C'est à voir de quelle façon (cela pourrait se faire), a-t-il affirmé la semaine dernière à L'Assomption. Il y a différents mécanismes. Mais il faut rendre ça disponible aux Québécois, que les Québécois puissent, par exemple, dans leur REER, mettre des titres de propriété d'Hydro-Québec."

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bullshit:

 

"C'est peut-être possible de cibler la vente d'actions (à des Québécois) pour la première offre", a-t-il avancé.

 

C'est tres possible.

Pas besoin de lister ces actions sur le TSX.

Un placement prive pourrait faire l'affaires (donc des titres prives dans un portefeuille qui donne droit au dividende) et ce serait pour les individus / societes demeurant au Qc (residant et payant de l'impot au Qc). Ce serait aussi une possibilite de lister ces actions mais plus compliquer c'est vrai.

 

Mais on s'enfargent avec les fleurs dans le tapis... l'idee est de tirer partie d'une monetisation tres minime de HQ. Pour ceux que ca interesse il y a deja eu des rapports d'economistes comme la TD l'an dernier (dont je me rappelle parfaitement) qui demontraient que ce serait tout un deal pour les finances publiques du Qc.

 

Il pourrait y avoir une multitude de possibilite pour rendre ceci possible. (comme mentionne dans l'article) C'est la politique du Qc personne n'ose dire que ca pourrait etre bon parce que personne ne voudrait se mouiller le premier:

 

Si un avocat te dit que ce n'est impensable, c'est parce que c'est tres faisable et qu'il veut pouvoir prendre la chance de travailler la dessus en facturant la max possible --> pour ceux qui ne lise pas le language d'avocat...)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une hausse de tarifs d'Hydro toucherait les moins nantis

 

28 novembre 2008 - 11h35

Presse Canadienne

 

Une nouvelle hausse des tarifs d'électricité en 2009 causerait une perte du pouvoir d'achat des ménages québécois, plus précisément ceux à faibles revenus.

 

C'est ce qu'a dénoncé vendredi la Coalition des associations de consommateurs du Québec (CACQ).

 

L'audience publique de la Régie de l'énergie sur la hausse tarifaire demandée par Hydro-Québec débutera lundi prochain, le premier décembre.

 

Selon Richard Dagenais, président de la CACQ, plus de 30% des ménages à faibles revenus dépensent plus que le client moyen chez Hydro-Québec. Une hausse des tarifs se fera donc davantage sentir sur leurs factures.

 

Les clients qui consomment beaucoup et ceux qui chauffent à l'électricité subiront des hausses plus importantes, selon l'évaluation de M. Dagenais. Les familles nombreuses, celles qui chauffent à l'électricité et qui, de surcroît, vivent dans des logements mal isolés, écoperont davantage.

 

Les programmes d'efficacité énergétique mis en place par Hydro-Québec ne permettraient d'absorber qu'une faible proportion des hausses de tarifs, croit la CACQ.

 

Selon Richard Dagenais, Hydro-Québec demanderait une hausse de 3,6% pour le secteur résidentiel en 2009 et 2,2% pour le secteur des affaires. Hydro-Québec a toutefois réfuté ces affirmations il y a deux semaines, déclarant qu'elle demanderait des hausses uniformes de 2% pour tous ses clients.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines plus tard...

Hydro et deux firmes américaines veulent construire une ligne

 

18 décembre 2008 - 16h31

Presse Canadienne

 

Hydro-Québec et deux fournisseurs d'électricité de la Nouvelle-Angleterre projettent d'ériger une ligne de transport de plus de 700 M$ US entre le Québec et le New Hampshire, que la société d'Etat utiliserait pour exporter 1200 mégawatts (MW) d'énergie.

 

H.Q. Energy Services US, la filiale américaine d'Hydro, a signé un protocole d'entente avec la Northeast Utilities, du Connecticut, et NStar, du Massachusetts, visant le développement de cette nouvelle ligne qui relierait le poste des Cantons, en Estrie, au sud du New Hampshire.

 

Le protocole prévoit la conclusion avec Hydro-Québec d'un accord d'approvisionnement d'au moins 20 ans pour 1200 MW, soit suffisamment d'électricité pour alimenter environ un million de foyers américains.

 

Northeast financerait la construction de la ligne à hauteur de quelque 500 M$ US, Nstar fournissant quant à lui 200 M$ US.

 

Pour sa part, Hydro-Québec s'engagerait à payer pour l'utilisation de la ligne, en plus d'assumer les coûts de l'infrastructure pour la portion québécoise, qui demeurent inconnus.

 

Si tout va comme prévu, la construction débutera en 2011 pour une mise en service en 2014.

 

Selon Northeast et Nstar, le projet pourrait permettre aux États de la Nouvelle-Angleterre d'atteindre près d'un tiers de leurs objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Privatiser Hydro enrichirait les Québécois de 10 G$, selon Claude Garcia

 

2 février 2009 - 17h34

Claude Garcia

ARGENT

 

Privatiser Hydro-Québec pourrait enrichir les Québécois de 10G $ par année, selon une étude réalisée par Claude Garcia pour le compte de l’Institut économique de Montréal.

 

L’administrateur de société et ex-président de la Standard Life doit préciser ses calculs demain (mardi)en conférence.

 

L’étude soutient qu’une fois privatisée, Hydro-Québec opérerait dans une situation qui serait bénéfique sous trois aspects au trésor québécois : 2,1 G$ seraient récoltés en amélioration de la productivité d’Hydro; 2G $ par la fin des subventions à l’industrie de l’aluminium; et 6,1 G$ par l’augmentation des redevances.

 

Il n’apparaît cependant pas clairement de l’étude comment cette rentabilité descendrait dans sa totalité aux contribuables québécois.

 

Meilleure efficacité : 2,1 G$

 

Après avoir étudié la rentabilité d’entreprises américaines de production et de transport, monsieur Garcia en vient à la conclusion qu’Hydro pourrait économiser au moins 1G $ chaque année si elle rendait ses frais d’exploitation comparables à ceux des entreprises privées les plus efficaces.

 

L’auteur ajoute qu’un autre milliard pourrait être économisé si Hydro faisait preuve d’une meilleure gestion de ses projets d’investissement. Selon son analyse, le coût de construction d’une centrale par la société d’État dépasse en moyenne de 26% le budget initialement prévu pour chaque projet. Une meilleure gestion des projets d’investissement permettrait à Hydro-Québec de diminuer les dépenses encourues chaque année pour le service de la dette et l’amortissement de ses immobilisations.

Fin des subventions aux alumineries : 2G$

 

Dans un second temps, Claude Garcia estime que le Québec se prive en moyenne d’une somme d’au moins 2G$ par année en continuant de subventionner l’électricité fournie aux alumineries. Il ne semble cependant pas discuter de l’impact qu’aurait la fin du tarif avantageux sur les emplois de ces alumineries.

 

Augmentation des redevances : 6,1G$

 

Monsieur Garcia propose enfin d’augmenter les tarifs d’électricité au Québec de manière à ce qu’ils soient au niveau du marché. Le rôle de la Régie de l’énergie serait revu et les Québécois auraient la possibilité de choisir leur fournisseur d’électricité.

 

_________________________________________________________________________________________

 

 

Pas le moment de privatiser Hydro, selon Pierre-Olivier Pineau

 

3 février 2009 - 11h09

Argent

 

L'expert en énergie, Pierre-Olivier Pineau, estime que le contexte actuel n'est pas propice à la vente d'Hydro-Québec. Le professeur des HEC évalue que le prix obtenu serait inférieur à la véritable valeur de la société d'État.

 

«Le profit potentiel d'Hydro-Québec est extrêmement bas comparé à ce qu'il serait si le prix atteignait le niveau du marché», a expliqué M. Pineau à ARGENT. Actuellement, les tarifs d'Hydro ne réflètent pas les prix du marché car ils sont réglementés.

 

Pierre-Olivier Pineau estime également qu'Hydro-Québec va prendre de la valeur à court terme. «Les émissions de gaz à effet de serre seront éventuellement payantes et Hydro n'aura pas de frais à débourser parce qu'elle produit de l'énergie extrêmement propre», a-t-il ajouté.

 

Le spécialiste va plus loin. Il est vivement opposé à l'idée de Claude Garcia. L'ancien patron de Standard Life a réalisé l'étude pour l'Institut économique de Montréal. Il conclut, entre autres, que la vente d'Hydro pourrait rapporter 10G$ au trésor québécois.

 

L'étude soutient aussi qu'une fois privatisée, Hydro-Québec pourrait réaliser des économies de plus de 2G$ en gain de productivité, en plus d'économiser 2 autres milliards en cessant les subventions à l'industrie de l'aluminium. «Rien indique dans la littérature que les producteurs d'électricité qui ont été privatisés sont maintenant plus performants», a souligné Pierre-Olivier Pineau en déplorant que la vente du fleuron québécois priverait le Québec de futurs profits.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est un dossier tellement "touché" qu,il faut vraiment savoir quelles seraient tout les "pours" et les "contres" de la vente d'Hydro Québec.

 

 

Pours

- La vente D'Hydro-Québec permettrais d'éffacer notre dette de 130 milliards$...ce qui nous libérerais de 7 à 8 milliards$ par année que nous payons actuellement pour financer cette dette énorme!

 

- Le Gouv. pourrait ensuite utiliser 3 à 4 milliards$ pour aider les gens avec des revenus plus bas avec leurs factures mensuelles d'Hydro. l'autre 3 à 4 milliards$ pourrait être investit dans les infrastructures, le système de santé ou l'éducation.

 

- Cette vente à des intérêts privés inciterait les gens à consommer plus intelligemment, donc moins de gaspillage d'électricité.

 

Contres

 

- La vente D'Hydro-Québec serait faite à une compagnie étrangère...ce n'est jamais une bonne chose.

 

- Nos factures d'électricité augmenterais de 50 à 150%, dépenemment de notre utilisation.

 

Voir l'article de Claude Garcia paru dans LaPresse du 2 juin 2007 (Vous pouvez retrouver cet article dnas le premier post de ce fil!

Au 31 mars 2006, la dette du Québec s'élevait à 122,6 milliards$. La valeur intrinsèque d'Hydro-Québec est donc supérieure à la dette actuelle du Québec. Un Québec sans dette économiserait 7,6 milliards$ par année au titre du service de la dette. Cette économie sera réduite à environ 5,5 milliards$ par année une fois prise en compte la réduction de la contribution d'Hydro-Québec aux revenus du Québec. Une telle somme permettrait au gouvernement de baisser l'impôt sur le revenu de 33%. Une baisse aussi marquée de l'impôt sur le revenu stimulerait énormément la croissance économique du Québec puisque nous disposerions alors d'un environnement fiscal très compétitif.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hydro-Québec s'intéresserait aux barrages d'AbitibiBowater

 

45134.jpg

 

Publié le 03 février 2009 à 12h37 | Mis à jour à 12h46

La Presse Canadienne, Montréal

 

Hydro-Québec serait intéressé par les barrages québécois d'AbitibiBowater si la papetière montréalaise, confrontée à d'importants problèmes de dette, les met en vente, affirme le premier ministre Jean Charest.

 

En décembre, la société a annoncé avoir accepté une offre non contraignante pour la vente de sa participation de 75% dans ses actifs hydroélectriques en Ontario. Ces derniers, d'une capacité totale de 136,8 mégawatts, sont évalués à 540 millions de dollars, et leur cession rapporterait un produit brut de 197,5 millions à AbitibiBowater.

 

L'entreprise a déjà indiqué qu'elle «examinait» la possibilité de se départir d'autres installations hydroélectriques. Elle en possède notamment à Baie-Comeau et à Jonquière.

 

Interrogé sur la question en marge du Forum économique mondial tenu la semaine dernière à Davos, en Suisse, M. Charest a soutenu qu'Hydro-Québec devait «absolument s'intéresser» aux actifs hydroélectriques d'AbitibiBowater s'ils devenaient disponibles, mais «pas à n'importe quel prix».

 

Il faut dire qu'au Québec, toute l'électricité produite par des barrages privés doit être consommée par le propriétaire des installations ou revendue à Hydro-Québec.

 

AbitibiBowater doit plus de 6 milliards, y compris un prêt non garanti de 347 millions US remboursable d'ici la fin mars, de même qu'une autre somme de 600 millions exigible cet été.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...