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Je crois que quelqu'un devrait m'expliquer en quoi cette dette peut être une si grande source d'angoisse...

 

7 à 8 milliards$ par année juste pour financer cette Dette! 130 milliards$ de dette total et ça continue de grimper(de 2 à 3 milliards$ cette année seulement)!

 

Si la dette du Québec se situait aux alentours de 75 milliards$(donc environs 10,000$ par citoyen) je crois que ce serait un montant beaucoup plus facile à gérer et à vivre avec...mais de la façon dont les choses avancent...nous continuons à faire augmenter la dette...sansse soucier de rien! Nous n'avons qu'a empiler les milliards de dette...c'est pas grave. Qulequ'un d'autre va payer pour nous!:rolleyes:

 

Je te vois venir Malek!;) Je sais que la population du Québec s'accroît, et que par conséquent la dette par habitant rétrécit, mais elle demeurre quand même très élevée! Quand nous passons au travers des moments difficiles comme l'année 2009 semble vouloir être, nous accumulons des déficits (2 à 3 milliards pour l'année 2009) et notre Dette continue d'augmenter. Je te gage que d'ici 10 ans, la dette sera rendue à 150 milliards$.

 

La population du Québec s'accroitra pas pour toujours! Tout les démographes prévoient que notre population va stagner d'ici 15-30 années, et à ce moment, la dette par habitant va augmenter encore plus vite...sans parler du fait que la population du Québec est vieille, et contniue de vieillir. Est ce que t'imagines de quoi ça aura d'lair quand tout les baby-boomers seront retraités?! 40% de notre population aura plus de 65ans et ne travaillerons pas...ça va être à nous de les faire vivre.

 

Je comprends que c'est bein d'avoir de la dette...un certain montant de dette peut être sain, mais au niveau où le Québec est rendu, ce n'est plus bon pour la santé de la Province...nous avons de la misère à nager...nous faisons du sur-place et bientôt, ça va prendre tout note petit change pour ne pas noyer!

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Non seulement la population s'accroit mais la dette doit être mis en perspective par rapport à la capacité de repaiement (qui est corrélée à l'augmentation des revenus de l'état). Dans la mesure où la capacité de repaiement augmente plus vite que la dette, il n'y a pas lieu de s'inquiéter outre mesure de l'augmentation en $ de la dette. Du simple fait de l'inflation, la dette peut augmenter de 2 MM$ par année sans que cela affecte la part relative du service de la dette. En gros une dette d'100 milliards de dollars en 1979 est beaucoup plus lourde qu'une dette de 200 milliards de dollars en 2009. Les sensationalistes te diront que la dette a doublée, ce qui est vrai, mais ça ne dresse pas un juste portrait de la situation financière.

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Non seulement la population s'accroit mais la dette doit être mis en perspective par rapport à la capacité de repaiement (qui est corrélée à l'augmentation des revenus de l'état).

 

Oui, tu as raison, mais qu'allons nous faire quand 50% de la population Québecois sera retraitée??? Qu'allons nous faire quand notre capacité de repayer la dette sera 20 ou 30% importante?? Devons attendre ce jour?

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Charest reste ouvert à un accord sur Churchill avec Terre-Neuve

 

La Presse canadienne

Édition du samedi 07 et du dimanche 08 février 2009

 

Même si Terre-Neuve-et-Labrador fait pour l'instant cavalier seul dans le projet hydroélectrique du Bas-Churchill, le gouvernement du Québec demeure intéressé à y participer, soutient le premier ministre Jean Charest.

 

«La porte reste toujours ouverte», a récemment déclaré M. Charest, en marge du Forum économique mondial de Davos, en Suisse.

 

Cela fait des années que le gouvernement terre-neuvien veut développer ce projet de deux centrales au Labrador (pour 2800 mégawatts), qui s'ajouterait à la centrale de la partie supérieure du Churchill (5429 MW), en exploitation depuis 1971.

 

Les anciens premiers ministres Lucien Bouchard et Brian Tobin avaient conclu une entente de principe en 1998, mais celle-ci s'est évanouie au tournant des années 2000.

 

En 2005, le Québec, l'Ontario et la firme d'ingénierie SNC-Lavalin avaient répondu à un appel d'offres pour le développement du projet, mais le gouvernement de Danny Williams a mis fin à celui-ci en 2006, préférant procéder seul. Au lieu de passer par le réseau d'Hydro-Québec pour vendre l'énergie à l'Ontario et aux États-Unis, Terre-Neuve devra donc installer des câbles sous-marins dans les Maritimes.

 

Pas de négociation formelle

 

«On n'aura jamais ouvert une négociation formelle», a reconnu Jean Charest, en assurant qu'il n'était pas déçu de la tournure des événements.

 

«Ce n'était pas à nous de forcer le jeu, a-t-il soutenu. C'est vraiment à eux de décider s'ils veulent [relancer les discussions]. S'ils choisissent de le faire, bravo, on s'assoit ensemble, mais sinon, on respecte le choix qu'ils font.»

 

Le premier ministre a souligné que depuis la décision de Terre-Neuve-et-Labrador de faire cavalier seul, le Québec s'est doté, en 2006, d'une politique énergétique dans laquelle figure notamment la construction du complexe de la rivière Romaine, sur la Côte-Nord, d'une puissance de 1550 MW. Les travaux doivent commencer cet été.

 

Dans ce dossier, le gouvernement terre-neuvien accuse Hydro-Québec de ne pas avoir rencontré ses représentants et d'avoir mal évalué les impacts environnementaux du complexe, en plus de mettre en doute la frontière interprovinciale proposée pour l'étude du projet.

 

Ottawa et Saint-Jean ont annoncé le mois dernier l'établissement d'une commission d'examen conjoint qui se penchera sur le projet du fleuve Churchill. Le ministère de l'Environnement de la province analysera pour sa part le projet de transmission par câble sous-marin entre les centrales du Labrador et l'île de Terre-Neuve.

 

Les habitants de Terre-Neuve-et-Labrador ont gardé en travers de la gorge l'accord énergétique conclu avec le Québec en 1969, qui prévoit la vente de la quasi-totalité de l'électricité produite à la centrale du Haut-Churchill à des tarifs préférentiels, et ce jusqu'en 2041.

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  • 2 semaines plus tard...

L'enjeu hydroélectrique

 

Mise à jour le lundi 16 février 2009 à 23 h 06

RDI

Le président des États-Unis Barack Obama s'apprête à effectuer son premier voyage à l'étranger en faisant un arrêt à Ottawa, jeudi.

 

En prévision de cette visite, le premier ministre du Québec, Jean Charest, s'est entretenu avec son homologue fédéral Stephen Harper ce week-end. Lors de l'entretien, M. Charest a fait part de ses inquiétudes au sujet de la montée du protectionnisme aux États-Unis, mais il a surtout demandé à son homologue fédéral de faire la promotion de l'hydroélectricité.

 

En effet, l'administration Obama entend investir 20 milliards de dollars dans les énergies renouvelables. Québec aimerait bien en profiter et exporter davantage d'électricité aux États-Unis.

 

Le hic, c'est que Washington ne reconnaît pas l'électricité produite par les gros ouvrages hydroélectriques, comme ceux de la baie James, comme étant de l'énergie propre. Les États-Unis estiment que la production en grande quantité d'électricité a un impact sur l'environnement. Ils montrent notamment du doigt les inondations qui ont changé le paysage naturel et ils s'interrogent aussi sur les conséquences des lignes à haute tension sur la santé.

 

Québec veut changer cette perception et souhaite que les Américains modifient leur politique énergétique, afin de considérer l'hydroélectricité produite par les grands barrages comme une énergie propre.

 

L'enjeu est de taille, car l'exportation d'à peine 5 % de son électricité compte pour 25 % des bénéfices d'Hydro-Québec.

 

« Ça représente des profits, je ne veux pas les chiffrer [...] Depuis 5 ans que nous travaillons d'arrache-pied pour développer le marché américain. [...] Si le gouvernement américain fait ce changement-là, ça va beaucoup favoriser la vente d'énergie du Québec vers les États-Unis », dit le premier ministre Charest.

 

Le gouvernement Charest a un imposant défi devant lui, car en plus des réticences de Washington, bon nombre de lobbies américains, comme celui des producteurs d'énergie éolienne, vont s'opposer à son projet.

 

« Ce qui pourrait faire changer les Américains, ce sont leurs engagements à l'égard des gaz à effet de serre, s'ils adoptent une attitude relativement agressive à cet égard, ils devront se tourner vers des énergies plus vertes », soutient Jean-Thomas Bernard, spécialiste des questions énergétiques à l'Université Laval.

 

Le ministre des Relations internationales du Québec, Pierre Arcand, dit avoir bon espoir de pouvoir faire changer d'opinion les États-Unis.

 

« Nos meilleurs alliés ce sont les gouverneurs américains parce que les gouverneurs américains qui signent des contrats importants avec Hydro-Québec, en particulier celui de New York, reconnaissent donc l'importance que nous avons », affirme-t-il.

 

Le ministre Arcand se rendra d'ailleurs dès mardi à New York pour en parler aux autorités américaines. Il se rendra ensuite à Washington.

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Barack Obama à Ottawa - L'hydroélectricité à l'ordre du jour

 

Antoine Robitaille

Édition du jeudi 19 février 2009, Le Devoir

 

Québec compte sur Harper pour promouvoir l'énergie hydroélectrique auprès du président américain

 

Québec -- Jean Charest compte sur Stephen Harper pour promouvoir l'hydroélectricité auprès de Barack Obama, lors de leur rencontre d'aujourd'hui à Ottawa. Québec se désole que l'hydroélectricité ne soit pas considérée comme une énergie «renouvelable» par le gouvernement fédéral aux États-Unis en raison d'antiques décisions du département d'État.

 

Le premier ministre québécois le soulignait hier matin à l'entrée du conseil des ministres: «Les lois américaines ne reconnaissent pas la "grande hydraulique" comme étant une énergie renouvelable. La grande hydraulique, c'est de l'énergie qui nous vient des grands barrages hydroélectriques québécois.» Abordant la question «du plafonnement et de l'échange des crédits pour les réductions de gaz à effet de serre», qui serait selon lui à l'avantage de l'économie du Québec, M. Charest a lancé: «On attend des signaux de M. Obama là-dessus aussi.»

 

Lors d'un entretien téléphonique samedi, Jean Charest a explicitement demandé à Stephen Harper d'aborder la question avec le président américain, qui fera un passage éclair à Ottawa aujourd'hui. Marquant une rupture avec l'administration Bush, Barack Obama veut encourager le développement d'énergies «vertes» et compte y investir 20 milliards $US. Québec y voit une occasion à ne pas rater. Estimant qu'Hydro-Québec n'avait pas suffisamment intégré cette occasion à sa planification stratégique, le ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard, a d'ailleurs exigé que la société d'État refasse sa planification.

 

L'énergie à l'ordre du jour

 

Jeudi dernier, le ministre des Relations internationales, Pierre Arcand, s'est rendu à Ottawa où il a rencontré Lawrence Cannon et Stockwell Day. M. Day, ministre fédéral du Commerce international, aurait assuré M. Arcand que le premier ministre du Canada discuterait de la question énergétique avec M. Obama.

 

L'appel de samedi de M. Charest à M. Harper visait à réitérer cette demande au plus haut niveau, a indiqué M. Arcand. Ce dernier juge qu'en ces matières, le Québec «n'a pas reçu de fin de non-recevoir, au contraire». Le ministre estime qu'à Ottawa, on «comprend très bien la situation. Eux aussi sont en déficit et eux aussi veulent s'en sortir, alors ils ont tout intérêt à nous aider».

 

Dimitri Soudas, l'attaché de presse de M. Harper, a confirmé hier qu'un des sujets à l'ordre du jour du premier ministre et du président américain serait l'environnement et l'énergie. «Je ne peux toutefois préciser quels items spécifiques vont être discutés dans ce dossier-là. Mais l'énergie et l'environnement vont être une question qui va être abordée entre les deux», a-t-il dit.

 

Arcand aux États-Unis

 

Le ministre québécois des Relations internationales est depuis mardi en mission aux États-Unis, entre autres pour faire valoir les intérêts québécois en matière d'hydroélectricité.

 

Joint hier après-midi à New York par Le Devoir, M. Arcand s'est montré confiant que la position américaine sur l'hydroélectricité pourrait évoluer à moyen terme. «Elle ne sera pas résolue demain, mais il faut à chaque occasion frapper sur ce clou.» M. Charest dit l'avoir fait sans relâche depuis cinq ans.

 

Pierre Arcand explique que cette vision anti-hydro a été «élaborée par le département d'État et réitérée à quelques reprises». Elle a été développée principalement en réaction à l'édification de certains barrages en Chine qui avaient été construits sans aucune étude d'impact sur l'environnement. De même, la lutte de certains écologistes américains contre les projets hydroélectriques québécois, au début des années 1990, a aussi contribué à nuire à la perception de l'hydroélectricité, considérée comme un massacreur de paysage.

 

Il ne faut toutefois pas oublier, a insisté le ministre, les nombreux lobbys qui font pression pour exclure l'hydroélectricité: celui du charbon, qui promeut son «clean coal» -- «une expression qui me fait bien rire!», ajoute Pierre Arcand au passage --, mais aussi celui, plus récent, des éoliennes. «C'est évident que tous ces gens ne sont pas intéressés à nous voir arriver dans le décor», note le ministre.

 

Jusqu'à maintenant, M. Arcand se réjouit d'avoir entendu à plusieurs reprises, dans l'État de New York, que l'«hydro fait partie de la solution». Pour accroître les échanges d'électricité avec New York, une ligne de transmission, dans l'État américain, doit être refaite. Or, selon ce qu'on lui a confié, cette ligne pourrait faire partie de projets d'infrastructure découlant du plan de relance du gouvernement fédéral. «Dans ce plan, beaucoup de choses devront être faites par les États», note M. Arcand.

 

À ses yeux, les meilleurs alliés du Québec sont les gouverneurs des États. «Ce sont eux qui signent les contrats avec Hydro-Québec.» Samedi, M. Arcand se rendra d'ailleurs à Washington pour participer à la réunion de la National Governors Association, qui rassemble tous les gouverneurs américains et qui a pour mission de promouvoir le rôle des États dans la fédération américaine.

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Quebec looking to sell hydro across the border

 

RHÉAL SÉGUIN

From Saturday's Globe and Mail

February 20, 2009 at 11:57 PM EST

 

QUEBEC — Quebec Premier Jean Charest is already moving to take full advantage of any Canada-U.S. clean-energy agreement, seeing it as an excellent opportunity to sell the province's surplus hydroelectric power.

 

During Thursday's meeting in Ottawa between U.S. President Barack Obama and Prime Minister Stephen Harper, the leaders agreed to a new environmental initiative aimed at developing clean energy to reduce greenhouse gases.

 

“How we produce and use energy is fundamental to our economic recovery, but also our security and our planet,” Mr. Obama said at their news conference. “And we know we can't afford to tackle these issues in isolation.”

 

The Prime Minister suggested Canada is ready to follow the U.S. lead: “We'll be watching what the United States does,” he said next to Mr. Obama. “We will be looking ourselves, for our own sake, at opportunities for harmonization to make our policies as effective as we can.”

 

But Quebec, believing the Harper government will have no choice but to negotiate an agreement on cleaner energy, has started to move.

 

Last week, Mr. Charest urged the Prime Minister to argue Quebec's case at the meeting with Mr. Obama, knowing that in some eastern states, governors may adopt legislation calling for renewable energy to make up 40 per cent of their energy needs. For Quebec, this could represent a significant boost in hydroelectricity sales to the U.S. and much needed revenue.

 

“For instance, I was told by the state of New York that, in their mind, hydroelectricity would be part of this 40-per-cent target. That means we are part of the solution,” Quebec's International Relations Minister Pierre Arcand said on Thursday after a meeting with New York state officials.

 

On Monday, Mr. Charest will deliver a speech at the Weatherhead Center for International Affairs at Harvard University in Cambridge, Mass. He will reiterate his support for the Kyoto accord and strict greenhouse-gas-emission targets that Mr. Obama suggested his government may have in place in time for the climate-change conference in Copenhagen in December.

 

“The environment is a big issue for us,” Mr. Charest said earlier this week. “[The Copenhagen meeting] is a follow-up to the Kyoto protocol. ... It's important for the economy. It's important for the environment also. Quebec is very well positioned,” Mr. Charest said.

 

He added that “2009 will be decisive with regards to the world environment. Not only is there an economic crisis in the world, there is an environmental crisis going on as well.”

 

But to take full advantage of the changing U.S. policy on climate change under the Obama administration, Quebec needs to persuade Washington that hydroelectric development poses no harm to the environment. Images of vast territories being flooded, causing mercury pollution of lakes and waterways on First Nation land as a result of hydro projects still troubles some Americans.

 

Mr. Arcand is in Washington today to dispel perceptions that hydro projects are detrimental to the environment. “Some people in Washington still live with the old notions that date back to the 1980s or 1990s,” Mr. Arcand said yesterday. “I've had the opportunity to talk to Hydro-Québec and for the time being there are possibilities of agreement with Massachusetts and others.”

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Trouvé sur Cyberpresse.ca

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200902/22/01-830031-le-quebec-future-alberta-de-lelectricite.php

 

Publié le 23 février 2009

 

 

Le Québec, future Alberta de l'électricité

 

Martin Croteau

La Presse

 

 

Le Québec pourrait bien devenir la prochaine Alberta si les projets énergétiques discutés par Stephen Harper et Barack Obama se concrétisent, estime le ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard. Mais la province doit se donner les moyens de ses ambitions en poursuivant le développement de son potentiel électrique, a-t-il soutenu en entrevue à La Presse.

 

«Le virage d'Obama sur le plan de l'énergie verte veut dire presque autant pour nous que la volonté de l'administration précédente sur le plan du pétrole pour l'Alberta», a indiqué M. Béchard au cours d'un entretien téléphonique.

 

À l'occasion de la première visite à l'étranger du nouveau président, le Canada et les États-Unis se sont engagés jeudi à coopérer pour développer l'énergie propre. Et en conférence de presse, le nouveau président a parlé de moderniser le réseau de distribution électrique nord-américain.

 

Le gouvernement Harper tente aussi de faire reconnaître l'hydroélectricité comme une énergie propre et renouvelable. Un tel statut pourrait rendre l'électricité québécoise beaucoup plus attrayante pour les entreprises américaines.

 

 

«Chaque fois que M. Obama ouvre la bouche et parle d'énergie, c'est presque un réajustement automatique pour nos plans stratégiques», a affirmé Claude Béchard.

 

En 2007, l'exportation d'électricité et les activités financières à l'étranger ont rapporté 1,1 milliard à Hydro-Québec. La société d'État a récolté un bénéfice de 730 millions de ces opérations. Même s'il refuse de prédire combien les nouvelles politiques américaines rapporteront, le ministre estime que ce n'est qu'un début.

 

En améliorant leur réseau électrique, a-t-il dit, les États-Unis offrent une double occasion à Hydro. Elle pourra bien sûr exporter davantage, mais aussi vendre son expertise aux compagnies qui amélioreront leurs lignes de transport.

 

«Ça veut dire autant de possibilités sur le plan de la vente comme telle que des occasions sur le plan de la connaissance des technologies et des façons de faire», a dit M. Béchard.

 

Le ministre a renvoyé Hydro-Québec à la planche à dessin, il y a trois semaines, exigeant qu'elle révise sa planification stratégique. Il estimait que la société d'État n'avait pas tenu compte des occasions d'affaires liées à l'élection du candidat démocrate. Pour la première fois de son histoire, a-t-il fait valoir, le Québec aura donc une stratégie énergétique axée sur l'exportation.

 

Le gouvernement souhaite poursuivre le développement électrique de plus belle. Le controversé projet de Eastmain-1A-Rupert est déjà en construction et des audiences sont en cours dans le projet hydroélectrique de La Romaine. Hydro-Québec lorgne aussi le Grand Nord, des projets hydroélectriques et éoliens que Claude Béchard souhaite mettre en branle d'ici six ans.

 

«On a la chance, au tournant énergétique vert des Américains, d'être une des seules sources d'énergie verte en Amérique du Nord qui offre un aussi gros potentiel de développement, a-t-il affirmé. Alors soit on enrichit le Québec avec ça, soit on met une cloche sur le Québec et on dit qu'on garde ça juste pour nous.»

 

 

J'espère que ce sera vraiment le cas. Notre Hydro-électricité est notre ressource la plus importante...il faut en profiter!

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