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- La vente D'Hydro-Québec serait faite à une compagnie étrangère...ce n'est jamais une bonne chose.

 

- Nos factures d'électricité augmenterais de 50 à 150%, dépenemment de notre utilisation.

 

Voir l'article de Claude Garcia paru dans LaPresse du 2 juin 2007 (Vous pouvez retrouver cet article dnas le premier post de ce fil!

 

Assez de sièges sociaux ont déjà quitté Montréal.

Il est temps d'arrêter l'hémoragie.

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Exportations d'électricité - Retour des contrats à long terme avec les États-Unis

 

La Presse canadienne

Édition du mercredi 04 février 2009

 

Béchard met le plan stratégique d'Hydro-Québec à la poubelle

Québec -- Même si Hydro-Québec tire de juteux profits du marché à court terme (spot) aux États-Unis, le gouvernement Charest entend revenir aux contrats à long terme pour la vente d'électricité aux Américains, une formule chère à Robert Bourassa au moment du développement de la Baie James.

 

Il s'agit d'un changement majeur dans les orientations stratégiques d'Hydro-Québec qui, depuis l'arrivée au pouvoir des libéraux en 2003, mettait l'accent sur la sécurité énergétique des Québécois et la vente dans le marché spot. «À partir du moment où l'administration américaine parle d'énergie verte [...], ça veut dire, potentiellement pour nous, plus d'exportations», a fait valoir Claude Béchard, ministre des Ressources naturelles et de la Faune, en annonçant que le plan stratégique d'Hydro-Québec 2009-13, que la société d'État devait présenter il y a quelques jours, était bon pour la poubelle. Son dévoilement est reporté au 1er août prochain et il sera étudié en commission parlementaire à l'automne. Le ministre a indiqué qu'il n'était «pas satisfait» des grandes orientations de ce plan.

 

La nouvelle politique énergétique de l'administration Obama -- exigence en matière d'énergie renouvelable, mise sur pied d'un système national de droits d'échange d'émissions et promotion des véhicules électriques -- représente «une occasion unique d'affaires pour l'avenir», a soutenu M. Béchard. «C'est de faire en sorte que nous soyons le réservoir d'énergie verte des Américains» comme l'est l'Alberta pour le pétrole.

 

Le ministre a aussi mentionné que le plan stratégique d'Hydro-Québec devait davantage insister sur le Plan Nord, un plan de développement du Grand Nord québécois dont le premier ministre Jean Charest a fait la promotion durant la campagne électorale.

 

Alors qu'en 2003 Hydro-Québec affirmait que le projet de centrale du Suroît était essentiel à la sécurité énergétique du Québec, un projet avorté, le producteur d'électricité est aujourd'hui aux prises avec un surplus d'électricité que le ralentissement économique n'a fait qu'accentuer. Il s'agit d'un facteur conjoncturel, mais les prévisions sont à la hausse de toute façon. Selon l'analyste Jean-François Blain, les surplus d'électricité passeront de 16 TWh en 2009 à 24,5 TWh puis à 32 TWh une fois le complexe de la rivière Romaine en service vers 2020.

 

Aussi, Hydro-Québec entend tripler sa capacité actuelle d'exportation d'électricité avec la construction d'une ligne de 1200 MW avec l'Ontario et d'une ligne de même puissance avec les États-Unis.

 

En décembre dernier, Hydro-Québec, par l'entremise de sa filiale HQ Energy Services (US), s'est associée à deux distributeurs d'électricité américains pour présenter une demande auprès de la Federal Energy Regulatory Commission américaine (FERC) en vue de la construction d'une ligne de haute tension de la frontière du Québec au sud du New Hampshire. Le coût du projet, mené par Northeast Utilities Service Company (NUSCO) et NSTAR Electric Company, pourrait atteindre un milliard de dollars. Ce projet est lié à un contrat d'approvisionnement ferme d'une durée de 20 ans qu'Hydro-Québec et les deux distributeurs de la Nouvelle-Angleterre doivent conclure. La demande présentée devant la FERC ne vise que la «structure» de l'entente, notamment le fait qu'il s'agit d'une ligne qui est réservée aux signataires et n'est donc pas accessible à d'autres compagnies d'électricité. Les tarifs feront l'objet d'une demande ultérieure.

 

Selon Marie Archambault, porte-parole d'Hydro-Québec, la société d'État suit «le même principe que pour le complexe La Grande», c'est-à-dire conclure des contrats à long terme jusqu'à ce que la demande québécoise soit suffisante pour absorber la production supplémentaire de la centrale de la Romaine.

 

Ces dernières années, Hydro-Québec a fait son pain et son beurre du marché spot américain. Ainsi, en 2007, Hydro-Québec a réalisé un peu moins de 10 % de ses ventes totales sur ce marché à raison de 8 cents le kW. Or la société d'État tire la moitié de ses profits de ses ventes aux États-Unis.

 

Sylvain Gaudreault, député de Jonquière et porte-parole en matière d'énergie de l'opposition officielle, a dit ne pas comprendre pourquoi le gouvernement retient le plan stratégique d'Hydro-Québec. Il a rappelé que ce plan devait être déposé il y a un an. «Ça veut dire que le gouvernement Charest cache quelque chose aux actionnaires d'Hydro-Québec, c'est-à-dire à tous les Québécois», juge-t-il.

 

Du côté des écologistes, on soutient toujours que le projet de la Romaine n'est aucunement justifié. Anne-Marie Saint-Cerny, de la Fondation Rivières, croit que le Québec est en train de manquer le train des technologies vertes. «Ça me rappelle beaucoup le "Drill, baby, drill" lors de la présidentielle américaine. Mais, ici, c'est "Dam, baby, dam".»

 

Pas de privatisation

 

Claude Béchard a rejeté du revers de la main, hier, la proposition de Claude Garcia, ancien président de la Standard Life, de privatiser complètement Hydro-Québec. Son gouvernement est «un héritier de la philosophie» de Robert Bourassa, de René Lévesque et de Jean Lesage, a-t-il souligné. «J'aime mieux voir les bénéfices d'Hydro-Québec [...] revenir dans les poches de tous les Québécois plutôt que dans les poches de quelques actionnaires.»

 

Selon l'étude de Claude Garcia, faite pour le compte de l'Institut économique de Montréal, la privatisation d'Hydro-Québec enrichirait l'État québécois ainsi que tous les Québécois. Toutefois, l'opération se traduirait par une hausse importante des tarifs d'électricité et même par un exode de certaines entreprises énergivores, a-t-il reconnu.

 

Claude Garcia en a faire rire quelques-uns lorsqu'il a évoqué les bienfaits de payer l'électricité au prix du marché, «de la même façon qu'on paie notre pétrole». «Pourquoi l'État se mêle-t-il de produire de l'électricité?, a-t-il demandé. On ne produit pas la nourriture alors que c'est un bien encore plus essentiel.»

 

Le chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont, tenait à être présent au lancement de l'étude, lui qui a proposé une privatisation partielle d'Hydro lors de la dernière campagne électorale.

 

M. Dumont a noté que les «prémisses de départ» de Claude Garcia étaient les mêmes que celles de son parti, mais il a soutenu que le modèle de l'ancien assureur était «plus radical» que celui de l'ADQ. «Moi, je ne suis pas prêt à aller aussi loin que ça», a-t-il dit.

 

Avec La Presse canadienne

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Nourrir les alumineries coûte 2,5 milliards par année

 

Publié le 03 février 2009 à 06h54 | Mis à jour le 03 février 2009 à 06h57

 

(Montréal) Nourrir les alumineries affamées d'électricité coûte 2,5 milliards de dollars par année à l'État québécois, ce qui revient à donner une subvention d'environ 250 000$ par année à chaque employé d'Alcan et d'Alcoa (AA), selon l'ancien patron de la Standard Life, Claude Garcia, qui publie aujourd'hui une étude en faveur de la privatisation d'Hydro-Québec.

 

La somme de 2,5 milliards provient de la différence entre les tarifs d'électricité consentis aux alumineries et le prix de vente de cette énergie sur le marché américain. Ainsi, en 2005, les alumineries ont payé leur électricité 3 cents le kilowattheure alors qu'Hydro-Québec a obtenu 9,6 cents pour le même kilowattheure vendu aux États-Unis, estime M. Garcia.Cette subvention aux alumineries varie d'année en année en fonction du prix de l'aluminium et serait sans doute plus élevée en 2009, alors que le prix du métal a chuté, a-t-il expliqué au cours d'un entretien avec La Presse Affaires.

 

Chose certaine, selon lui, le coût de la subvention accordée aux alumineries par l'entremise des bas tarifs d'électricité est supérieur aux retombées économiques de l'industrie, estimées à 2 milliards par année par les entreprises elles-mêmes.

 

La présence des alumineries dans les régions au aussi un effet pervers, selon lui, en empêchant les PME de s'installer là où Alcan et Alcoa sont présentes, parce qu'elles ne peuvent offrir des salaires aussi élevés que ces multinationales. Résultat, le taux de chômage n'est pas plus bas que la moyenne québécoise dans les régions où se trouvent les alumineries et il est même plus élevé dans certaines d'entre elles.

 

«Nous n'avons pas les moyens et il n'est pas dans notre intérêt de continuer à subventionner ainsi la production d'aluminium», soutient Claude Garcia dans son plaidoyer en faveur de la privatisation d'Hydro-Québec.

 

Une fois privatisée, Hydro refuserait de vendre son produit moins cher que ce qu'elle pourrait obtenir sur le marché et le gouvernement du Québec serait mal placé pour faire lui-même un chèque de 2 milliards par année à des grandes entreprises qui font beaucoup de profits, estime-t-il.

 

Actuellement, ce sont les Américains qui profitent des largesses d'Hydro-Québec, souligne-t-il. Dans le secteur du bois d'oeuvre des subventions de 2 milliards par année déclencherait une guerre commerciale avec les États-Unis. Si ce n'est pas le cas dans le secteur de l'aluminium, c'est que 90% du métal produit au Québec est exporté aux États-Unis.

 

«Pourquoi subventionner notre voisin du Sud aussi grassement?» demande Claude Garcia. Aux États-Unis, où l'électricité coûte plus cher qu'au Québec, la production d'aluminium est en baisse, illustre-t-il, en précisant qu'Alcoa vient de fermer une aluminerie au Texas et demande plus d'électricité pour augmenter sa production au Québec.

 

Le Québec peut vendre son électricité à Boston et à New York où les tarifs sont parmi les plus élevés aux États-Unis, plaide encore Claude Garcia. Il n'est pas dans la situation de l'Islande, qui n'a aucun marché à proximité pour son énergie.

 

Selon Claude Garcia, il n'est pas trop tard pour annuler les ententes conclues par le gouvernement québécois en 2008 et qui assure l'approvisionnement des alumineries existantes jusqu'en 2045.

 

«Tant que les travaux (d'agrandissement ou de modernisation) ne sont pas commencés, le gouvernement pourrait rompre ces accords en versant une compensation», explique-t-il.

 

Mettre fin aux ententes conclues avec les alumineries est d'autant plus important que l'entente qui permet à Hydro-Québec d'acheter à très bas prix l'électricité produite à Terre-Neuve prendra fin en 2041.

 

Les coûts d'Hydro-Québec augmenteront alors considérablement et l'approvisionnement des alumineries coûtera encore plus cher qu'actuellement. «Il n'y a pas lieu de consentir de nouvelles ententes et il est plutôt indiqué d'avertir l'industrie que les ententes actuelles ne seront pas renouvelées à un tarif préférentiel à leur échéance», soutient Claude Garcia.

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Assez de sièges sociaux ont déjà quitté Montréal.

Il est temps d'arrêter l'hémoragie.

 

 

Oui mais si ça veut dire que le Québec n'aurait plus de Dette, et par consequent nous aurions 7 à 8 milliards$ de plaus à chaque année...ça vaudrait peut être la peine!?

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Oui mais si ça veut dire que le Québec n'aurait plus de Dette, et par consequent nous aurions 7 à 8 milliards$ de plaus à chaque année...ça vaudrait peut être la peine!?

 

Nous perdrions aussi les revenus d'Hydro-Québec. Il faut aussi considérer que les revenus d'Hydro monteraient puisqu'il n'y aurait plus de contrats avec les alumineries et que le prix de l'électricité monterait sans que le Québec n'en bénéfiecie.

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le 7 à 8 milliards$ par année serait plus que suffisant pour contrebalancer la perte des 2 ou 3 milliards$ en revenus de H-Q. Pour ce qui est des prix de l'électricité, on peut utiliser un autre 2 ou 3 milliards en subventions aux gens moins fortunés pour compenser la hausse des prix. Les autres gens gaspilleraient moins d'électricité!

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le 7 à 8 milliards$ par année serait plus que suffisant pour contrebalancer la perte des 2 ou 3 milliards$ en revenus de H-Q. Pour ce qui est des prix de l'électricité, on peut utiliser un autre 2 ou 3 milliards en subventions aux gens moins fortunés pour compenser la hausse des prix. Les autres gens gaspilleraient moins d'électricité!

 

 

Il n'en reste pas moins que, globalement, on paierait plus cher pour notre électricité. En payant plus du double pour le kw/h comme il est suggéré, il est presque impossible d'espérer que nos factures d'électricité restent semblable par l'effet de privation de notre part. On a beau tenter de réduire notre consommation, la réduire de moitié est quelque chose de techniquement impossible pour la plupart des gens.

 

On se retrouverait donc à payer plus cher notre électricité pour être en mesure de vendre plus d'électricité à NY ce qui entraînera plus de profit pour Hydro... ah, j'oubliais, qui sera devenue partie privée et donc desquels on ne profitera que peu puisque l'acheteur sera probablement un étranger. Vouloir hausser les tarifs, c'est considérer Hydro comme une corporation privée dont le but est d'enrichir ses actionnaires. Hors, c'est faux. Hydro a comme mission d'assurer la distribution de l'électricité au Québec et de permettre l'accessibilité à cette ressource à tous. Bien qu'elle dégage ses surplus, ce n'est pas son objectif primaire.

 

Tant qu'à faire payer les gens plus pour enrichir une multinationale basée à l'étranger et encourager les fuites de capital, pourquoi ne pas simplement hausser les taxes du même montant et allouer ce montant au service de la dette? Serait-ce parce que c'est moins populaire comme thème électoral? Si on n'est pas prêt à accepter une mesure du genre, c'est peut-être parce que, finalement, la dette n'est pas une si grande plaie!

 

Vivre avec une dette est quelque chose de totallement normal pour un État, et au point où on en est, ça ne vaut pas la peine de faire des politiques à la FMI qui, de toute façon, on été déclarées par cet organisme même comme étant une des cause de la pauvreté insurmontable des pays du tiers-monde en ce moment.

 

Je crois que quelqu'un devrait m'expliquer en quoi cette dette peut être une si grande source d'angoisse...

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Le Québec pourra sous peu exporter deux fois plus d'électricité vers l'Ontario

 

Il y a 4 heures

 

L'ANGE-GARDIEN — Le Québec pourra sous peu exporter deux fois plus d'électricité vers l'Ontario.

 

Le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Claude Béchard, ainsi que le ministre délégué aux Transports et ministre responsable de la région de l'Outaouais, Norman MacMillan, ont annoncé, mercredi, le début des travaux de construction de la ligne Chénier-Outaouais.

 

La ligne de 115 kilomètres reliera le poste Chénier, à Mirabel, au poste de l'Outaouais, à L'Ange-Gardien.

 

Elle permettra l'interconnexion avec l'Ontario pour exporter jusqu'à 1250 mégawatts d'électricité. Elle renforcera également le réseau québécois en cas de panne.

 

Selon le ministre Béchard, ce projet contribue à la création de richesse au Québec en permettant d'accroître les exportations d'électricité vers nos voisins ontariens.

 

Le ministre MacMillan a ajouté que ce projet va générer des retombées économiques évaluées à plus de 214 millions de dollars, dont 20 millions seulement pour la région de l'Outaouais.

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Je préfère que l'argent reste ici au québec que pas avoir de dette mais avec de l'argent qui quitte le québec.

 

La grosse partie de la dette québecoise est achetée par des citoyens du québec... donc imposable ici.

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