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:thumbsup: Les pays Scandinaves ont un des systèmes parmi les plus égalitaires de la planète, nourri par un niveau élevé de partage de la richesse sous forme de taxes et d'impôts appropriés. Et même en dépit du coût élevé des redevances à l'État, rien n'empêche ceux qui le souhaitent de s'enrichir comme partout où il y a une économie de libre entreprise.

 

Ce partage de la richesse engendre de nombreux services de qualité, une meilleure santé publique, beaucoup moins de pauvreté et un niveau de sécurité social enviable. De tout cela découle un taux de criminalité parmi les plus bas et une paix sociale stable qui fait qu'il fait bon vivre partout dans ces pays incluant toutes les grandes villes, sans exception, où il n'y a pas de quartiers véritablement défavorisés.

 

En Amérique on parle beaucoup de bonheur individuel mais il est rarement atteint parce qu'on oublie que la solidarité avec les autres en fait partie intégrante. Là-bas on vit davantage le "bonheur collectif", le bien vivre ensemble qui favorise nécessairement le bien-être individuel par surcroit.

 

La mentalité américaine m'apparait bien primitive à côté de ces pays évolués socialement. Personne ne sent le besoin de s'armer pour se protéger, ni de s'enfermer dans des villes clôturées en empêchant quiconque d'y entrer sans permission. Personne ne meurt de mauvais soins de santé, ni n'est laissé pour compte dans la pauvreté. Les riches paient légitimement leur dû à la société, sans tenter par tous les moyens l'évasion fiscale et les plus faibles sont pris en charge afin de préserver à eux aussi leur propre dignité.

 

Les gens qui ont une conscience sociale développée choisiront toujours ce genre de système qui unit au lieu de séparer. Les autres tenteront de réaliser leur rêve individuel, sans égards aux autres dans l'esprit américain du chacun pour soi.

 

Le Québec ressemble davantage au premier choix et je suis fier de cet avancement social qui est une de nos forces en tant que nation. Reste maintenant à bien gérer les nouvelles richesses que nous commençons à développer, pour premièrement en conserver le contrôle et s'assurer qu'elles profiteront premièrement à l'ensemble de la collectivité avant de le faire sur le plan individuel.

 

Ensemble nous serons toujours plus forts, même sur le plan individuel, parce que la solidarité engendre nécessairement la richesse collective.

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:thumbsup: Les pays Scandinaves ont un des systèmes parmi les plus égalitaires de la planète, nourri par un niveau élevé de partage de la richesse sous forme de taxes et d'impôts appropriés. Et même en dépit du coût élevé des redevances à l'État, rien n'empêche ceux qui le souhaitent de s'enrichir comme partout où il y a une économie de libre entreprise.

 

Ce partage de la richesse engendre de nombreux services de qualité, une meilleure santé publique, beaucoup moins de pauvreté et un niveau de sécurité social enviable. De tout cela découle un taux de criminalité parmi les plus bas et une paix sociale stable qui fait qu'il fait bon vivre partout dans ces pays incluant toutes les grandes villes, sans exception, où il n'y a pas de quartiers véritablement défavorisés.

 

En Amérique on parle beaucoup de bonheur individuel mais il est rarement atteint parce qu'on oublie que la solidarité avec les autres en fait partie intégrante. Là-bas on vit davantage le "bonheur collectif", le bien vivre ensemble qui favorise nécessairement le bien-être individuel par surcroit.

 

La mentalité américaine m'apparait bien primitive à côté de ces pays évolués socialement. Personne ne sent le besoin de s'armer pour se protéger, ni de s'enfermer dans des villes clôturées en empêchant quiconque d'y entrer sans permission. Personne ne meurt de mauvais soins de santé, ni n'est laissé pour compte dans la pauvreté. Les riches paient légitimement leur dû à la société, sans tenter par tous les moyens l'évasion fiscale et les plus faibles sont pris en charge afin de préserver à eux aussi leur propre dignité.

 

Les gens qui ont une conscience sociale développée choisiront toujours ce genre de système qui unit au lieu de séparer. Les autres tenteront de réaliser leur rêve individuel, sans égards aux autres dans l'esprit américain du chacun pour soi.

 

Le Québec ressemble davantage au premier choix et je suis fier de cet avancement social qui est une de nos forces en tant que nation. Reste maintenant à bien gérer les nouvelles richesses que nous commençons à développer, pour premièrement en conserver le contrôle et s'assurer qu'elles profiteront premièrement à l'ensemble de la collectivité avant de le faire sur le plan individuel.

 

Ensemble nous serons toujours plus forts, même sur le plan individuel, parce que la solidarité engendre nécessairement la richesse collective.

 

 

Bien dit.

 

C'est un peu comme l'histoire du bien être sociale

 

Oui il y a des crosseurs qui travail au noir, oui il y a des paresseux qui se pogne le cul. Mais au final, la vrai question qui faut se demander c'est:

 

Est-il plus rentable d'aider les pauvres en leur donnant le minimum ou le les laisser à eux même?

 

On voit bien ce que les gens font lorsqu'ils sont laisser à eux même. Cela entraine la violence et des vols.

 

Donc sans bien être, on serait probablement obligé d'être armée comme aux états-unis, nos assurance augmenterait et notre sécurité diminuerait de beaucoup. Il suffit d'aller dans un pays comme le Venezuela ou la classe moyenne se fait construire des murs en béton de 12 pied surmonté de barbelé autour de leur maison pour comprendre réellement ce que cela impliquerait de laisser la population à eux même. Sans parler des gardes de sécurité avec leur 12 pompeux bien prêt devant les magasins...

 

Un être humain qui a fait est plus animal qu'humain.

 

Il y a moyen pour que ce soit profitable à tous et que les compagnies fassent des profits. Ils faut tenir notre bout sinon ces dernières vont tout empocher et mettre ces sous dans des paradis fiscaux.

 

En affaire, il faut se tenir debout sinon on se fait déculotté plus rapidement qu'autrement...

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:thumbsup: Les pays Scandinaves ont un des systèmes parmi les plus égalitaires de la planète, nourri par un niveau élevé de partage de la richesse sous forme de taxes et d'impôts appropriés. Et même en dépit du coût élevé des redevances à l'État, rien n'empêche ceux qui le souhaitent de s'enrichir comme partout où il y a une économie de libre entreprise.

 

Ce partage de la richesse engendre de nombreux services de qualité, une meilleure santé publique, beaucoup moins de pauvreté et un niveau de sécurité social enviable. De tout cela découle un taux de criminalité parmi les plus bas et une paix sociale stable qui fait qu'il fait bon vivre partout dans ces pays incluant toutes les grandes villes, sans exception, où il n'y a pas de quartiers véritablement défavorisés.

 

En Amérique on parle beaucoup de bonheur individuel mais il est rarement atteint parce qu'on oublie que la solidarité avec les autres en fait partie intégrante. Là-bas on vit davantage le "bonheur collectif", le bien vivre ensemble qui favorise nécessairement le bien-être individuel par surcroit.

 

La mentalité américaine m'apparait bien primitive à côté de ces pays évolués socialement. Personne ne sent le besoin de s'armer pour se protéger, ni de s'enfermer dans des villes clôturées en empêchant quiconque d'y entrer sans permission. Personne ne meurt de mauvais soins de santé, ni n'est laissé pour compte dans la pauvreté. Les riches paient légitimement leur dû à la société, sans tenter par tous les moyens l'évasion fiscale et les plus faibles sont pris en charge afin de préserver à eux aussi leur propre dignité.

 

Les gens qui ont une conscience sociale développée choisiront toujours ce genre de système qui unit au lieu de séparer. Les autres tenteront de réaliser leur rêve individuel, sans égards aux autres dans l'esprit américain du chacun pour soi.

 

Le Québec ressemble davantage au premier choix et je suis fier de cet avancement social qui est une de nos forces en tant que nation. Reste maintenant à bien gérer les nouvelles richesses que nous commençons à développer, pour premièrement en conserver le contrôle et s'assurer qu'elles profiteront premièrement à l'ensemble de la collectivité avant de le faire sur le plan individuel.

 

Ensemble nous serons toujours plus forts, même sur le plan individuel, parce que la solidarité engendre nécessairement la richesse collective.

 

Bien dit, mais il ne faut pas oublier que le modèle Scandinave a ses défauts. Je crois que notre système (que je considère être entre celui des Américains et celui des Scandinaves) est bien. C'est sûr qu'il doit être amélioré, mais je ne suis pas prêts à payer 80% d'impôts comme le font les Scandinaves. JE trouve ça innaccaptable. 50% de ton salaire en impôts ça devrait suffire. Si le gouv. n'est pas capable de balancer les livres en allant chercher 50% du salaire au gens qui gagnent les plus gros salaires, il y a de quoi que ne marche pas avec la façon de faire du gouv.

 

Je suis prêt à partager avec mes concitoyens, mais il y a des limites à ce que je suis prêt à partager!

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Un ancien du gouvernement passe à l'industrie

 

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La démission récente d'un chef de cabinet au sein du gouvernement Charest et sa réembauche lundi en tant que directeur de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) éveille des soupçons quant à des activités cachées de lobbyisme à l'intérieur du gouvernement libéral.

 

Stéphane Gosselin a quitté vendredi dernier son poste de directeur de cabinet du ministre du Développement économique du Québec, Clément Gignac. Il a été réembauché lundi à l'APGQ, le jour du lancement d'une offensive de communication sur l'industrie des gaz de schiste. M. Gosselin a pour mandat de mettre en oeuvre cette campagne d'information annoncée par le président de l'APGQ, André Caillé, lui-même un ancien d'Hydro-Québec.

 

M. Gosselin affirme de son côté que son passage du gouvernement à l'APGQ n'a rien d'illégal et qu'il respecte toutes les règles. Il ajoute n'avoir jamais eu de lien avec l'APGQ dans le passé, et n'avoir jamais touché au dossier des gaz de schiste lors de son passage dans les trois ministères. L'APGQ a été créée en 2009.

 

 

Une « proximité inquiétante » selon l'opposition

 

En marge du caucus du Parti québécois à Salaberry-de-Valleyfield, jeudi, le leader parlementaire de l'opposition officielle, Stéphane Bédard, a qualifié le passage de M. Gosselin à l'APGQ de « totalement inacceptable » sur le plan éthique.

 

Pour M. Bédard, ce changement de carrière révèle une « proximité inquiétante » entre le gouvernement et l'industrie gazière dans un dossier qui suscite l'inquiétude des citoyens.

 

« L'impression donnée aux Québécois c'est qu'on privilégie les intérêts particuliers plutôt que les intérêts collectifs », a plaidé M. Bédard en point de presse.

 

Pour sa part, Pauline Marois a parlé d'un « fait troublant ». Elle considère que « le commissaire au lobbyisme devrait faire un travail d'expertise plus complet ».

 

Règles sur le lobbyisme

Une directive du premier ministre stipule qu'un membre du personnel d'un cabinet ministériel qui quitte ses fonctions ne peut, pendant un an après son départ, occuper une fonction au sein d'organismes ou d'entreprises avec lesquels il a eu des rapports au cours de l'année précédant son départ.

 

L'APGQ compte 38 représentants inscrits au registre des lobbyistes depuis 2009. Selon le registre, l'APGQ fait du lobbyisme auprès de neuf ministères et du cabinet du premier ministre en vue de la mise en place une nouvelle loi sur les hydrocarbures.

 

M. Gosselin dit ne pas avoir été associé à la décision du gouvernement de faire appel au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) pour des consultations publiques et de rejeter un moratoire sur l'exploitation des gaz de schiste. Le gouvernement a mandaté le BAPE à cet effet dimanche.

 

En conférence de presse, André Caillé a nié l'existence d'un « complot » de la part du gouvernement pour convaincre les Québécois des bienfaits de l'exploitation des gaz de schiste.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a l'air bien sympathique le bonhomme. Je suis sur qu'il excellera à convaincre tout le monde ;)

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C'est pourquoi il faut être prudent avant de laisser partir cette machine. Il y a des gens qui ont manifestement des intérêts importants dans l'affaire, et ce ne sont pas forcément ceux du Québec dans son ensemble. Alors, OUI OUI OUI, il faut développer cette industrie, mais PAS LA BRADER aux amis du parti (Charest) en place maintenant! Faisons les choses pour que le Québec prospère, et non seulement quelques travailleurs et une ou deux multinationales. Ce n'est pas du communisme, c'est du pragmatisme intéressé.:stirthepot:

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C'est pourquoi il faut être prudent avant de laisser partir cette machine. Il y a des gens qui ont manifestement des intérêts importants dans l'affaire, et ce ne sont pas forcément ceux du Québec dans son ensemble. Alors, OUI OUI OUI, il faut développer cette industrie, mais PAS LA BRADER aux amis du parti (Charest) en place maintenant! Faisons les choses pour que le Québec prospère, et non seulement quelques travailleurs et une ou deux multinationales. Ce n'est pas du communisme, c'est du pragmatisme intéressé.:stirthepot:

 

Ben la, on est au Quebec, faut etre realiste...

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Y'a-t-il vraiment quelqu'un qui s'imagine que la collectivité va profiter de tout ça ??

Il risque d'y avoir des redevances de quelques dizaines de millions par années, qui seront annulées par des crédits d'impôts à l'exploration minière et énergétique.

Les emplois spécialisés seront importés d'Alberta et de New York, où ils ont déjà une longueur d'avance et toute l'expertise nécessaire.

Il y aura bel et bien quelques dizaines d'emplois de camionneurs, soudeurs, manoeuvres, etc.

 

Il y a quelques chanceux, comme André Caillé, ou encore l'autre imbécile qui a démissionné le vendredi pour être embauché le lundi,qui feront des millions dans cette histoire.

Vous? Moi? Je suis cynique ( surprenant ?)

 

Les sièges sociaux ??? Ne vous faites pas d'illusions. À ma connaissance, la Pennsylvanie et New York ne sont pas devenus des centres de décision du gaz naturel lorsqu'on y a découvert du gaz.

Les petites juniors québécoises seront rachetées et leur siège déménagé à Houston, Dallas ou Calgary.

 

 

Voilà ce que la collectivité va en retirer:

- Des puits d'eau douce contaminés

- Des chantiers interminables de gazoducs et autres

- Des hausses de prime d'assurance pour les collectivités habitant près des puits.

 

Si quelqu'un tient à me contredire, je suis prêt à en débattre !

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Il risque d'y avoir des redevances de quelques dizaines de millions par années, qui seront annulées par des crédits d'impôts à l'exploration minière et énergétique.

 

Je suis très perplexe face a cette affirmation qui me semble totalement infondé et sans aucune sources.

 

 

et pour les employés, s'ils gagnent 100 000$ par ans et paye leur impots au québec, je me fou un peu d'ou qu'ils proviennent...

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Je suis très perplexe face a cette affirmation qui me semble totalement infondé et sans aucune sources.

 

 

et pour les employés, s'ils gagnent 100 000$ par ans et paye leur impots au québec, je me fou un peu d'ou qu'ils proviennent...

 

Je préfère me fier aux chiffres concrets et aux experts plutôt qu'à l'opinion de quelqu'un de non renseigné sur internet.

 

http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-federales-2009/enjeux/environnement/201009/03/01-4312621-gaz-de-schiste-a-t-on-manque-le-bateau.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1

Gaz de schiste: a-t-on manqué le bateau?

 

 

La Colombie-Britannique engrange des milliards avec le gaz de schiste, mais il est trop tard pour le Québec, dit un expert.

 

La Colombie-Britannique engrange des milliards en vendant aux enchères des permis de prospection de gaz naturel, alors que le Québec se contente de percevoir un loyer minime de l'industrie, a pu constater La Presse.

 

«On a manqué le bateau», dit Denis L'Homme, ancien sous-ministre adjoint à l'Énergie et membre du groupe Maître chez nous 21e siècle (MCN21).

 

Depuis 10 ans, les enchères pétrolières et surtout gazières rapportent en moyenne 750 millions par année en Colombie-Britannique, selon les données fournies par le ministère des Ressources naturelles de cette province.

 

En 2009, les sociétés pétrolières et gazières ont versé 893 millions au Trésor de la Colombie-Britannique pour obtenir le droit d'y faire de la prospection. En 2008, elles ont versé 2,7 milliards.

 

En comparaison, en 2008-2009 et en 2009-2010, au Québec, les permis d'exploration pétrolière et gazière ont rapporté en tout 3,5 millions depuis deux ans, selon une réponse donnée au Parti québécois par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) le printemps dernier lors de l'étude des crédits.

 

C'est surtout l'industrie du gaz de schiste qui s'arrache les permis d'exploration en Colombie-Britannique: en moins de deux ans, elle a versé 1,5 milliard simplement pour avoir le droit d'en explorer le sous-sol. C'est plus de 90% du total des enchères dans l'ensemble du secteur pétrolier et gazier pour cette période.

 

Les titulaires de permis d'exploration au Québec payent un loyer de 10 cents l'hectare pour la première année. Le loyer augmente à 50 cents l'hectare à partir de la sixième année.

 

Pour une société comme Junex, qui détient des permis d'exploration pour 400 000 hectares au Québec, cela signifie un loyer annuel total variant de 40 000$ jusqu'à un maximum de 200 000$ environ. Junex a pour conseiller spécial André Caillé, président de l'Association pétrolière et gazière du Québec. Il n'était pas disponible pour une entrevue hier.

 

En Colombie-Britannique, pour chaque hectare, les enchères rapportent régulièrement plus de 1000$, le prix frôlant parfois les 10 000$, pour une durée variant de cinq à dix ans.

 

Cela n'empêche pas la Colombie-Britannique d'imposer une redevance moyenne de 13% sur le gaz extrait de son sous-sol, un taux comparable à celui applicable au Québec, qui est de 10% à 12%. Ces redevances sur la production gazière ont rapporté en moyenne 1,1 milliard chaque année depuis 2000.

 

Un bon modèle

 

Le modèle de la Colombie-Britannique, en place depuis 1990, aurait été un bon modèle à suivre. Le gouvernement a laissé entendre qu'il pourrait s'en inspirer. Mais pour ce qui est des enchères sur l'exploration, ce sera difficile.

 

En effet, les permis d'exploration québécois sont assortis d'un droit exclusif d'exploitation pendant 20 ans, renouvelable. «Tout le territoire intéressant est déjà visé par un permis, dit M. L'Homme. La seule façon qu'on a pour se reprendre, c'est avec les redevances. Et si on se fie à ce qu'on fait jusqu'ici dans les forêts et les mines, on n'ira pas chercher une fortune là-dedans.»

En laissant en place le régime désuet de la Loi sur les mines, le Québec s'est privé d'une richesse collective au profit des investisseurs privés, affirme-t-il. «On est des triples cons, dit M. L'Homme, qui est ingénieur et économiste. Les prospecteurs et les entreprises partent carrément avec la caisse.»

 

Selon Daniel Breton, président de MCN21, les Québécois se sont fait avoir: «Présentement, le gouvernement du Québec et l'industrie ne travaillent pas pour l'enrichissement collectif des Québécois, dit-il. C'est évident. Ils parlent de créer de la richesse. C'est plutôt créer quelques riches au détriment de la collectivité québécoise.»

 

 

 

Si jusqu'à présent on s'est fait fourrer, pourquoi cela changerait d'ici 2 ans, 5 ans ? Parce qu'ils viennent d'engager les amis du gouvernement ? Dude, réveille un peu !! On vient de donner nos permis d'exploration. Le Québec est reconnu par l'industrie minière comme une des jurisdictions les 'meilleures' où investir ( lire: avec le moins de redevances au monde). Qu'est ce que tu t'imagines ?

 

Dans 50 ans quand le gouvernement va devoir débourser des dizaines de millions pour nettoyer des puits d'eau et d'autres millions pour des poursuites sur des cas de cancer, c'est les actionnaires de Junex qui vont payer? ou c'est tes enfants ?

Modifié par cjb
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Je préfère me fier aux chiffres concrets et aux experts plutôt qu'à l'opinion de quelqu'un de non renseigné sur internet.

 

Tu as demander une discutions polie alors soit polie sinon on va te laisser parler seul.

 

Tu es bien chanceux que l'article ai sortit aujourd'hui. Cela explique aussi peut être pourquoi tu n'as pas répondu avant.

 

Sinon pour ma part, j'ai de la famille qui travail dans la comptabilité de compagnie minière et ces dernières paient leur redevance à l'état. Ils pourraient payer plus, c'est certain mais ils paient des redevance. Et ces dernières ont été augmenté par leur petit amis au gouvernement dernièrement d'ailleurs...

 

Plus haut dans ton article, c'est écrit:

 

Cela n'empêche pas la Colombie-Britannique d'imposer une redevance moyenne de 13% sur le gaz extrait de son sous-sol, un taux comparable à celui applicable au Québec, qui est de 10% à 12%. Ces redevances sur la production gazière ont rapporté en moyenne 1,1 milliard chaque année depuis 2000.7

 

Mais c'est pas nouveau que les compagnie fassent tout pour maximiser le profits. Mais la tendance au gouvernement ces temps si, est plus de se prendre une part de plus en plus grande vu que ce gouvernement est en grand manque d'argent du à sa grande inefficacité. Taxer plus la population est risquer. Taxer les mines alors qu'elle génère d'excellent profits est une solution moins risquer politiquement.

 

Ah et j'ai aussi un article pour toi:

 

(Québec) Considéré depuis trois ans com me le meilleur endroit au monde pour l'investissement minier, le Québec vient de perdre cette suprématie et recule au troisième rang du classement mondial de l'Institut Fraser.

Cette décote était prévisible selon les porte-parole de l'industrie minière, depuis que le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, a annoncé, dans son budget d'avril, une hausse de 74,3 % des redevances minières.

 

Quelques semaines plus tard, l'Enquête 2010 sur les sociétés minières avait maintenu le Québec en tête des 51 territoires considérés, mais elle était basée sur un sondage réalisé en décembre 2009.

 

La mise à jour de juin ne révise pas l'évaluation du potentiel géologique, mais actualise les indicateurs liés au contexte réglementaire de chaque pays, province ou état.

 

Elle accorde maintenant la première place à l'Alberta, classée quatrième dans la précédente étude, suivie de la Finlande qui était au troisième rang.

 

«Quoique les résultats globaux du Canada demeurent bons, la réputation du Québec en termes de stabilité de sa politique minière a été ternie», a affirmé Fred McMahon, vice-président de l'Institut Fraser et coordonnateur de l'étude.

 

Un autre économiste du groupe de recherche, Jean-François Minardi, a commenté le recul du Québec en disant : «il semble que la confiance des compagnies minières envers la province ait été ébranlée par l'augmentation des droits miniers annoncée sans consultations préalables par le gouvernement».

 

«S'il y a eu des consultations, nous n'étions pas au courant», a ajouté Dan Tolgyesi, président-directeur général de l'Association minière du Québec (AMQ).

 

«Nous sommes déçus du résultat du nouveau sondage, mais pas surpris», a-t-il précisé en entrevue téléphonique au Soleil.

 

De plus, le rapport rappelle que la Loi sur les mines du Québec doit être modifiée cet automne.

 

Si les auteurs parlent d'une «hausse modérée des droits miniers», l'AMQ soutient qu'elle n'est pas si modérée que cela, puisqu'elle procurera 74,3 % de plus de revenus au Trésor québécois d'ici cinq ans. Si le taux des redevances passe graduellement de 12 à 16 %, ce sont surtout leurs nouveaux critères d'application qui relèvent la facture.

 

Les réponses des personnes sondées révèlent par ailleurs une préoccupation quant à une hostilité croissante envers les mines au Québec qui est de nature à inquiéter l'AMQ.

 

M. Tolgyesi ne peut s'empêcher de relier cette perception à la résistance minoritaire dans la communauté en Abitibi contre la mise en exploitation par fosse à ciel ouvert du gisement Canadian Malartic par la société Osisko.

 

Parmi les commentaires des répondants, les auteurs de l'étude ont cité celui d'un président de société d'exploration minière pour qui «le Québec décline comme endroit pour faire des affaires. Le gouvernement n'a pas de politique claire et se laisse guider par l'opinion publique plutôt que par le bon sens».

 

Les plus grands perdants dans le nouveau résultat, et à une échelle beaucoup plus importante que le Québec, ont été diverses régions de l'Australie. Ce pays a annoncé puis retiré une politique de «super taxation minière», ce qui a créé beaucoup d'incertitude sur l'avenir dans ce domaine.

 

L'étude de l'Institut Fraser est fondée sur l'opinion de 429 compagnies d'exploration et de développement minier. Sa mise à jour de mi-année a été effectuée pour la première fois à la suite de la remontée mondiale des prix des produits de base qui aurait incité plusieurs gouvernements à relever leurs exigences fiscales face aux sociétés minières et à mettre en place de nouveaux obstacles réglementaires

 

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201008/11/01-4305834-investissement-minier-limage-du-quebec-ternie.php

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