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Junex: il n'y a pas que l'électricité

 

7 février 2007 - 06h00

Le Soleil

Gilbert Leduc

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Junex (JNX), rencontre avec le président Jean-Yves Lavoie

 

Jean-Yves Lavoie débarque de Houston. Il assistait, la semaine dernière, à un congrès réunissant plus de 17 000 joueurs des secteurs pétrolier et gazier. Des représentants des gouvernements de plusieurs provinces y participaient.

 

Pas de trace, cependant, d'un quelconque émissaire du gouvernement du Québec. Sa société d'État - Hydro-Québec - a récemment mis sur la tablette sa filiale Pétrole et gaz et le programme de recherche prévoyant des investissements de plus de 300 millions $ d'ici 2010.

 

«Pour plusieurs, l'électricité est la seule source d'énergie que peut produire le Québec. Chez Junex, nous travaillons à démontrer qu'il y a aussi du potentiel pour le pétrole et le gaz naturel», affirme Jean-Yves Lavoie, président et chef de l'exploitation de cette entreprise de Québec spécialisée dans l'exploration gazière et pétrolière.

 

Au cours des dernières années, Junex - qui détient les droits d'exploration sur plus de quatre millions d'acres situés dans le bassin géologique des Appalaches - s'est attardé à mettre en valeur ses terrains, à réaliser des études géophysiques et à faire des présentations devant des sociétés savantes. Tout ça dans l'espoir d'attirer des partenaires de l'extérieur.

 

Ententes

 

 

Ce travail a porté ses fruits puisque Junex a conclu, l'an dernier, des ententes avec deux sociétés américaines qui vont investir environ 20 millions $US au cours des deux prochaines années.

 

Au moment de la visite du Soleil dans les bureaux de Junex, le vice-président aux affaires corporatives, Dave Pépin, montrait un communiqué de presse diffusé, la semaine dernière, dans lequel Talisman Energy, de Calgary, annonçait que l'entreprise allait commencer la production de gaz naturel dans l'État de New York et plus particulièrement dans le bassin géologique des Appalaches. Tiens, tiens...

 

De plus en plus, selon Jean-Yves Lavoie, les géants nord-américains de l'énergie cherchent des hydrocarbures sur le continent plutôt que d'aller chercher au Moyen-Orient. Il ne faut donc guère se surprendre de l'intérêt de l'industrie pour les sables bitumineux de l'Alberta.

 

Le shale gas - ces gaz non conventionnels que l'on trouve dans le corridor entre Québec et Montréal - en font saliver également plusieurs.

 

Plusieurs chaudrons sur le feu

 

Junex a fondé sa stratégie sur la conclusion de partenariats afin de réduire les risques financiers associés à la recherche de gaz naturel et de pétrole.

 

"Tranquillement, nous commençons à regarder les marchés de l'Ontario et du Nord-Est américain", a indiqué M. Lavoie. Pour le moment, toutefois, l'entreprise pilote de nombreux projets au Québec.

 

À une vingtaine de kilomètres de Gaspé, l'entreprise est associée avec Bernard Lemaire - patron de Cascades - dans le projet de production de pétrole et de gaz de Galt. "Nous venons de terminer un quatrième forage. Deux pompes de production sont déjà installées." Le pétrole tiré du puits Galt numéro 3 a permis à Junex de réaliser des ventes de 150 000 $.

 

L'entreprise a déjà investi environ 2 millions $ dans un autre projet - celui de la baie des Chaleurs -, où elle possède un permis d'exploration qui couvre une superficie de plus d'un million d'acres. "Aucun puits n'a jamais été creusé", informe Jean-Yves Lavoie en signalant que les études géophysiques réalisées démontraient un "potentiel intéressant".

 

Toujours en Gaspésie, Junex est partenaire avec Pétrolia dans un projet qui permettrait de produire 34 barils de pétrole par jour.

 

Pour "payer l'épicerie", la compagnie continue de pomper de la saumure dans la région de Bécancour qui est utilisée comme déglaçant l'hiver et abat-poussière l'été. "Nous évaluons la possibilité d'en faire une exploitation industrielle", fait-il remarquer en signalant que la vente de ce liquide représentait, l'an dernier, une somme de 750 000 $.

 

JunexAnnée de fondation : 1999

 

Direction : Jean-Yves Lavoie, président et chef de l'exploitation, et Jacques Aubert, président du conseil et chef de la direction

 

Secteur d'activité : exploration gazière et pétrolière

 

Chiffre d'affaires : 3 millions $

 

Nombre d'employés : il varie entre 15 et 40

 

Symbole boursier : JNX (TSX de croissance)

 

Valeur de l'action : 96 ¢

 

Adresse : 3075, chemin des Quatre-Bourgeois, bureau 103, Québec

 

Téléphone : 418 654-9661

 

Télécopieur : 418 654-9662

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  • 1 mois plus tard...
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Membres prolifiques

22 mars 2007

 

Après Talisman, Junex (JNX) confirme avoir trouvé elle aussi d'importants indices de gaz naturel en Mauricie, plus précisément à Champlain, près de Trois-Rivières.

 

«Il y a du gaz et il y a de la pression. C'est de bon augure», a fait valoir hier le vice-président des affaires corporatives de Junex, Dave Pépin.

 

En novembre, la société d'exploration de Québec disait avoir trouvé des traces de gaz naturel dans son puits de Champlain. «Après analyse, on pense que les quantités de gaz détectées pourraient être reliées à un réservoir plus profond», a précisé M. Pépin.

 

Le gaz naturel découvert par Junex se situe à des profondeurs variant entre 655 et 662 mètres. Avant de savoir si ce gisement trouvé peut justifier une exploitation commerciale, la société procédera à d'autres travaux de forage plus poussés, pouvant aller jusqu'à 900 mètres de profondeur.

 

Junex soutient que l'exploitation de son puits de Champlain pourrait se faire rapidement en raison de sa proximité avec les gazoducs exploités par Gaz Métro. Le puits Champlain pourrait également être converti à plus long terme en une zone de stockage souterrain de gaz naturel.

 

Sur les traces de Talisman

 

Active dans la recherche pétrolière depuis 2001, Junex détient un million d'acres sous permis d'exploration entre Québec et Montréal, dans les basses terres du Saint-Laurent.

 

La société espère trouver dans le secteur de Bécancour-Champlain la piste pouvant la mener à une découverte majeure.

 

«Notre bassin géologique, celui des Appalaches, est le même que l'on retrouve dans l'État de New York, là où des joueurs comme Talisman tirent des dizaines de millions de pieds cubes de gaz par jour», fait observer M. Pépin.

 

Il faut dire qu'à quelques kilomètres de son puits de Champlain, à Bécancour de l'autre côté du fleuve, Junex détient des permis d'exploration tout juste aux côtés du géant albertain Talisman et de la société Questerre.

 

La semaine dernière, Talisman et Questerre ont annoncé avoir découvert du gaz naturel dans la formation Trenton Black-River. Le puits Champlain no 1 de Junex se situe également dans le haut de la formation Trenton Black-River.

 

Pour l'heure, Talisman, dont la capitalisation boursière dépasse les 20 milliards $, parle d'un puits dans le secteur de Sainte-Sophie-de-Lévrard pouvant générer un débit journalier de 4,5 millions de pieds cubes de gaz naturel.

 

Junex pourrait bientôt démarrer dans ce secteur des travaux de forage. La société a en main un partenariat avec une firme américaine. La zone visée par l'entente regroupe quatre blocs de permis sur une superficie de 143 395 acres. «Les trouvailles de Talisman nous apparaissent très positives», croit M. Pépin.

 

Talisman est d'ailleurs convaincu que le sous-sol québécois partage d'étranges similitudes avec celui de l'État de New York, où la société albertaine a connu du succès au cours des dernières années.

 

Il y a deux ans, une filiale de Talisman, Fortuna Energy, a découvert dans le nord de l'État de New York un réservoir pouvant produire 38 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour. Fortuna est notamment reconnu dans l'industrie gazière pour avoir mis en pratique une nouvelle technologie de forage à l'horizontale.

 

Rappelons que Junex détient quatre millions d'acres sous permis d'exploration dans le bassin des Appalaches. En Gaspésie, la société fait aussi de l'exploration. Elle a réussi à extraire l'an dernier en partenariat avec la société Pétrolia près de 500 barils de pétrole d'assez bonne qualité d'un de ses puits situés près de Gaspé.

 

Mercredi, à la Bourse TSX croissance, le titre de la société a terminé la journée à 1,09 $, en hausse de 5 cents.

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  • 3 semaines plus tard...

11/04/2007(D'Après PC) - Le Canada doit nationaliser l'industrie du pétrole et du gaz naturel pour échapper aux grandes pétrolières qui ne cessent d'éliminer leurs concurrents et de verser leurs profits aux actionnaires plutôt que de les investir dans des raffineries, prône le titulaire de la Chaire d'études socio-économiques de l'UQAM, Léo-Paul Lauzon.

«À l'heure actuelle, le Canada autosuffisant en pétrole et en gaz, le troisième producteur pour le gaz naturel et le sixième pour le pétrole, se voit imposer des prix à la hausse en raison d'événements qui se produisent en Iran, en Irak ou en Arabie saoudite», a décrié M. Lauzon lors d'une conférence de presse tenue mercredi.

 

«Parmi les pays producteurs de pétrole, le Canada est à contresens. Il est le seul pays occidental à avoir privatisé cette ressource vitale, majoritairement à des intérêts étrangers. On n'a plus les moyens de continuer à s'appauvrir», a-t-il avancé.

 

À défaut de convaincre le gouvernement du Canada de l'urgence de nationaliser l'industrie du pétrole et du gaz naturel, le professeur au département des sciences comptables de l'UQAM propose que le Québec agisse par le biais de la Société québécoise d'initiatives pétrolières (SOQUIP), avec la Société générale de financement et la Caisse dépôt et placement du Québec, et en partenariat avec des détaillants indépendants pour la construction d'une raffinerie et la négociation directe avec les pays producteurs de pétrole que sont le Vénézuéla, le Mexique, la Bolivie ou l'Iran.

 

«Nationalisons cette ressource pour en prendre le contrôle pour que l'argent reste ici au lieu d'aller aux États-Unis ou en Grande-Bretagne», a-t-il dit.

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Les distributeurs indépendants ne sont pas contre. Selon Sonia Marcotte, économiste à l'Association québécoise des indépendants du pétrole, il manque de raffineries, et à défaut d'y aller d'une nationalisation, un important pays producteur pourrait être approché pour investir ici.

 

En janvier 2005, les distributeurs indépendants avaient même adressé une proposition semblable au gouvernement du Québec.

 

" Avoir plus de joueurs dans le domaine du raffinage est une idée très intéressante, car il s'agit d'un secteur très concentré, dans lequel on retrouve peu de joueurs ", a affirmé à ARGENT Mme Marcotte.

 

Selon Mme Marcotte, une raffinerie de plus en Amérique du Nord permettrait de mettre en marché un peu plus de pétrole, ce qui pourrait influer sur le prix du pétrole qui est déterminé à l'échelle nord-américaine. " Mais, c'est une première étape, ça prendrait plus qu'un joueur ", dit-elle.

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  • 9 mois plus tard...

Et voilà le Québec est la prochaine arabie Saoudite... :)

Junex est loadé de droits d'exploitation, c'est bien au moins que ce soit une compagnie québécoise :quebec:

L'autre problème c'est combien ca va couter pour l'extraire et que seront les consequences sur l'environnement...

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Bof, I'l believe it when i'll see it!

 

Combien voulez vous gager qu'on va trouver le moyen de fucker ça!?!?!

 

PI anyways, j'ai l'impression que si jamais on se déniaise, ce sera dans une trentaine ou une quarantaine d'années, et il sera trop tard pour que je puisse en profiter!

 

Et puis si jamais ce qu,ils nous racontent dans ces articles est vrai, que le Québec trouve un moyen d'exploiter cette richesse (dans un avenir rapproché) je crois qu'il serait priomordial d'utiliser les profits de cette ressource pour repayer la dette Québecoise.

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