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Malek, il va falloir s'attendre a dépenser encore plus d'argent en santé dans les 10-15-20 prochaines années. Les Baby Boomers s'en viennent vieux et ils auront besoins de plus en plus de services pour la santé.

 

Ça fait 10 ans qu'on nous dit ça, et jusqu'a maintenant l'économie croit plus rapidement en % que les dépenses de santé en chiffres avant inflation... Je suis pas trop inquiet jusqu'a maintenant.

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  • 2 semaines plus tard...
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Membres prolifiques

Radio-Canada:

 

Exploration pétrolière

L'activité reprend à Haldimand

 

 

Mise à jour le mercredi 9 juillet 2008, 8 h 25 .

 

 

 

Pétrolia relance les travaux de mise en valeur du gisement pétrolier de Haldimand en Gaspésie.

 

L'entreprise de Rimouski et ses partenaires, Junex et Gastem, investiront 5 millions en Gaspésie afin de délimiter les zones productrices du puits no 1 de Pétrolia Haldimand. Pétrolia poursuivra le pompage du puits Haldimand et entreprendra le forage d'un second puits en ciblant des zones productrices déjà repérées.

 

À ces travaux de terrain s'ajouteront des analyses géologiques plus poussées des différentes formations rencontrées lors du forage.

 

Le chef de l'exploitation de Junex, Peter Dorens, indique que l'ensemble du chantier vise à évaluer la capacité de production du champ pétrolier et à trouver la meilleure méthode de production. « À partir de ces données de pétrole, les analyses que nous allons faire ainsi que les données de pression, nous allons définir un plan, comme un essai de production », précise-t-il.

 

Le président de Petrolia, André Proulx, explique que l'entente intervenue il y a un mois avec Junex et Gastem ouvre la porte à la relance des travaux, mais aussi à l'exploitation du puits, découvert en juin 2006. Selon cet accord, Petrolia et Junex détiennent 45 % des actions du projet et Gastem, 10 %.

 

Le puits Haldimand deviendrait le premier au Québec à produire du pétrole. André Proulx croit que cela aura un impact important sur l'industrie: « Juste de dire aux gens à l'international qu'on est une zone productrice, vous allez voir que les gens vont venir s'accoler aux travaux qu'on fait. On va multiplier nos partenariats au niveau international. »

 

L'essai de production devrait durer de deux à trois mois.

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  • 4 semaines plus tard...

L'or noir gaspésien convoité

 

Mise à jour le mardi 5 août 2008, 14 h 28 .

 

Pétrolia, qui possède des permis d'exploration minière sur le cinquième du territoire gaspésien, vient de conclure une entente de 20 millions pour des travaux sur une de ses propriétés de la région de Gaspé.

 

Cette entente permettra à Pétrolia d'entreprendre des levés sismiques et le forage d'un puits de 3000 mètres sur la propriété Bourque, située au nord-ouest de Gaspé, tout près de Murdochville. Pétrolia agira comme opérateur pour une société pétrolière, dont l'identité n'a pas été dévoilée.

 

Le président de Pétrolia, André Proulx, explique qu'au-delà de l'investissement monétaire, Pétrolia pourra profiter de l'expertise technique d'une entreprise d'importance. « On est une petite entreprise et on a besoin de s'associer avec des partenaires pas juste financiers », fait valoir M. Proulx.

 

L'argent sera investi sur une période de cinq ans. Un premier forage au coût de 5 millions de dollars pourrait être effectué à l'automne dans un secteur d'environ 70 km carrés à l'est de Murdochville.

 

Selon le géologue associé à Pétrolia, Bernard Granger, plusieurs formations géologiques de la propriété pourraient contenir des hydrocarbures. Le géologue compare ces structures à celles du champ pétrolifère Leduc en Alberta qui ont produit jusqu'à 100 millions de barils de pétrole.

 

Le potentiel est là, croit-il: « Je ne dis pas qu'il y a 100 millions de barils, je dis que volumétriquement [...] c'est énorme. On ne sait pas s'il y a du pétrole, si ce sera rempli à capacité, mais ce sont quand même des structures gigantesques. »

 

Il y a 400 millions d'années, le climat et la situation géographique de la Gaspésie, près de l'équateur, favorisaient le développement de formations géologiques caractéristiques des champs pétrolifères.

 

Les recherches d'hydrocarbures dans le golfe et sur la pointe de la Gaspésie ne sont pas nouvelles.

 

Dans les années 1970 et 1980, une société d'État, la Société québécoise d'initiatives pétrolières (SOQUIP) avait effectué de nombreux relevés sismiques sur la pointe de Gaspésie, notamment dans le secteur de Murdochville.

 

La société Pétrolia, avec ses partenaires Junex et Gastem, a d'ailleurs lancé ce printemps un programme de forage de 5 millions de dollars dans le puits Haldimand nº 1, près de Gaspé. Des essais de pompage, en 2006, avaient permis de produire environ 40 barils de pétrole et de gaz naturel par jour.

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  • 1 mois plus tard...

Le Québec voit naître ses premiers entrepreneurs gaziers

 

18 septembre 2008 - 07h32

Collaboration spéciale

La Presse

François Riverin

 

Une poignée d’entrepreneurs québécois ont réussi à préserver un morceau de la future industrie gazière québécoise du grappin des multinationales.

 

Jean-Yves Lavoie, président et chef de la direction de Junex, est l’un d’eux.

 

«Ça prend de la ténacité. Parler avec des petits, ça ne les intéresse pas. Les grandes compagnies veulent tout acheter», confie-t-il.

 

Âgé de 58 ans, cet ingénieur pétrolier natif de Chicoutimi, marié et père de cinq enfants, a commencé à travailler pour Soquip en 1974. Ce travail, ainsi que bien d’autres par la suite, lui ont fait découvrir les principales régions pétrolières canadiennes et américaines.

 

Il fonde sa propre entreprise de forage, Ressources naturelles Jaltin, qui prospecte pour des tiers les zones propices aux hydrocarbures. M. Lavoie devient une véritable bible de l’industrie pétrolière québécoise.

 

En 1999, avec Jacques Aubert, il fonde la société Junex, dont le mandat est de chercher du gaz et du pétrole au Québec.

 

La petite société, inscrite en Bourse en 2001, est maintenant un explorateur bien structuré et qui aspire à devenir sous peu un producteur gazier.

 

Junex a été la première à exploiter de la saumure au Québec, à faire jaillir en Gaspésie une quantité notable de pétrole, et à produire et vendre du gaz naturel.

 

«Nous exploiterons un jour nos propres puits», a dit M. Lavoie à La Presse.

Il mijote bien d’autres idées, comme la séquestration de gaz à effet de serre dans des réservoirs souterrains.

 

Avec l’émission d’actions pour une valeur de 22 M$ (à 6,20 $ l’unité), en juin, là aussi M. Lavoie et M. Aubert ont marqué l’histoire: les quelque sept millions d’actions que chacun détient ont fait d’eux les premiers multimillionnaires sur papier du gaz naturel québécois.

 

Un ancien ministre dans le gaz naturel

 

Raymond Savoie, président et chef de la direction de Gastem, a suivi un cheminement différent mais tout aussi intéressant.

 

Diplomé en droit de l’Université Laval, il pratique dans la région de Val-d’Or, puis devient député en 1985. Il est promu ministre délégué aux mines, puis ministre du Revenu du Québec jusqu’en 1994.

 

Il travaille brièvement pour la Banque Mondiale. À l’âge de 50 ans, en 1997, il devient promoteur minier avec Ressources Arca, une expérience qu’il préfère oublier.

 

En 2000, il prend la tête de Ditem, une société qui explorait le diamant et qui est maintenant très active dans l’uranium. Ditem regroupe sa division pétrolière dans Gastem, qui est inscrite en Bourse depuis 2004.

 

Les premiers puits recèlent des traces de gaz, mais pas suffisamment. Le titre plonge. «J’ai utilisé ma carte de crédit pour la maintenir», se rappelle M. Savoie.

Sa persévérance porte fruit.

 

En 2005 le concept de l’exploitation des gaz naturels des shales se développe au Texas. Ce qui lui donne l’idée d’examiner les shales de l’Utica au Québec et leur prolongement aux États-Unis. Il signe des ententes avec Forest Oil.

 

Aujourd’hui, l’équipe de Gastem compte 14 employés, dont des géologues et des géophysiciens.

 

La société a ouvert un bureau à New York. Gastem retire 25 000$ à 30 000$ par mois de revenus gaziers de ses propriétés américaines.

 

M. Savoie possède 1,5 million d’actions (incluant les options) de Gastem. «Je n’ai jamais été très gourmand là-dessus. Je fais ça pour bâtir quelque chose», a dit M. Savoie.

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Des plateformes de forage dans le paysage québécois

 

18 septembre 2008 - 07h38

Collaboration spéciale

La Presse

François Riverin

 

Les sites de forage gazier pourraient pousser comme des champignons au cours des prochains mois dans les basses terres du Saint-Laurent. Mais leur empreinte permanente sera minime une fois les travaux terminés.

 

L’apparence se limite à une tête de puits protégée d’une clôture au milieu d’une surface ensablée de quelques centaines de mètres carrés, a constaté La Presse lors d’une visite de plusieurs sites.

 

À Saint-François-du-Lac, près de Drummondville, la multinationale Schlumberger venait de terminer un puits horizontal pour le compte de Gastem et son partenaire Forest Oil.

 

De loin, les installations font penser aux silos des fermes voisines. À mesure qu’on s’approche, toutefois, le derrick apparaît plus clairement et, à partir de 150 mètres, le bruit des moteurs augmente rapidement.

 

Click here to find out more!

 

Surprise: la plateforme de forage est installée à l’arrière d’un dépotoir de ferraille, sur un terrain de 80 mètres par 75 mètres.

 

«On recherche ce genre d’endroit facile d’accès, qui est zoné blanc et où les permis sont plus faciles à obtenir», explique Marc-André Lavoie, président de Gastem.

 

Nous restons dans le camion pour faire le tour des lieux. La visite est teintée d’une atmosphère de secret parce que Forest craint l’espionnage industriel ou boursier.

 

Des foreurs auraient même aperçu des personnes avec des jumelles dans les bois voisins. Selon la rumeur, ces espions compteraient les tiges de forage, pour estimer la profondeur, et la longueur de la torche à la sortie de la buse pour deviner la pression et la quantité de gaz.

 

Deux équipes de huit hommes se relaient sur deux quarts par jour pendant 20 à 30 jours pour forer le puits. L’équipe peut grimper à une soixante de personnes pendant deux ou trois jours.

 

Le coût des premiers forages varie entre 3 et 5 millions, puis décroît avec la quantité effectuée.

 

À Bécancour, Jean-Yves Lavoie, président et chef de la direction de Junex, bénéficie de l’avantage d’explorer dans le parc industriel ou autour.

 

Nous visitons le puits Becancour no 8, là où a vraiment commencé l’aventure du gaz des shales de l’Utica.

 

«C’est dans ce puits que Forest Oil a effectué ses premières analyses des shales en 2005. Je voulais m’associer à une compagnie qui connaissait ça», raconte M. Lavoie.

 

L’endroit est inactif et seule une tête de puits, qui peut être ouverte au besoin, émerge d’un carré de sable d’environ 30 mètres par 30 mètres.

 

Nous visitons aussi le puits Bécancour no 9, qui doit atteindre 2000 mètres de profondeur. L’équipe de Foragaz, la filiale de forage de Junex, se prépare à cimenter les parois du trou.

 

Une impression de puissance, mais aussi de danger, se dégage de cette machinerie. Les employés doivent composer avec du gaz inflammable, des équipements lourds, des tensions et des pressions énormes dans les câbles de levage et les tiges.

 

Malgré tout, ils semblent fiers de participer à ce qui pourrait être le début de la production gazière d’envergure au Québec.

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L'or noir jaillira-t-il du sol québécois ?

 

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18 septembre 2008 - 07h43

Collaboration spéciale

La Presse

Caroline Rodgers

 

Quand on parle de découvrir du pétrole au Québec, il y a beaucoup de sceptiques. Mais chez Pétrolia, une «junior» québécoise d’exploration pétrolière et gazière, on est optimiste.

 

«Nous sommes à surveiller durant la prochaine année», assure André Proulx, son président. Six ans après la fondation de l’entreprise, les efforts sont sur le point de porter leurs fruits, croit-il.

 

Pétrolia, qui a aussi des projets dans le gaz naturel, a annoncé le 5 août dernier la signature d’une entente de 20 millions de dollars avec une société pétrolière importante dont l’identité demeure confidentielle.

 

Cet argent sera investi en travaux d’exploration et de développement sur un site appelé Bourque se trouvant à 50 km de Gaspé.

 

«Actuellement nous faisons un relevé sismique de cet endroit, le plus important jamais réalisé au Québec», explique André Proulx.

 

Le site de Bourque pourrait s’avérer plus intéressant que celui d’Haldimand, l’autre site gaspésien où du pétrole a été découvert en 2005.

 

Bourque présente certaines caractéristiques géologiques similaires à celles du champ pétrolier de Leduc, en Alberta, dont la découverte en 1947 avait été un tournant dans l’exploration pétrolière de cette province.

 

«S’il y a une découverte, ce sera majeur, dit-il. Notre objectif est d’avoir des puits qui produiront au-dessus de 1000 barils par jour», ajoute André Proulx.

 

Par ailleurs, les travaux ont repris sur Haldimand. Ceux-ci avaient été interrompus il y a un an et demi après des tests de pompage qui avaient permis d’extraire 571 barils.

 

Les trois partenaires dans la mise en valeur de ce site, Pétrolia, Junex et Gastem, viennent d’y investir 5 millions. Ils poursuivront les analyses et les essais sur le puits Pétrolia Haldimand numéro 1 et entreprendront le forage d’un second puits.

Anticosti

 

En dehors de la Gaspésie, la zone la plus propice pour la découverte de pétrole à forte concentration est l’île d’Anticosti.

 

Depuis les premières tentatives d’exploration effectuées par Shell, vers 1996, la technologie a grandement évolué, ce qui permet des analyses plus poussées du sous-sol.

 

L’hiver dernier, Pétrolia a acquis tous les intérêts d’Hydro-Québec sur les permis d’exploration de pétrole et de gaz sur l’île, qui portent sur un territoire de 6381 km2.

 

Cette dernière acquisition faisant de Pétrolia la propriétaire de 21% de tous les permis d’exploration au Québec, l’entreprise est bien positionnée sur l’échiquier d’une éventuelle industrie pétrolière québécoise.

 

«Si tout se passe bien, nous souhaitons être en mesure de produire 5 % de la consommation du Québec d’ici cinq ans», dit André Proulx.

 

Il va sans dire que le tout se fera en partenariat avec les grands acteurs de l’industrie mondiale, qui disposent des capitaux nécessaires pour investir dans l’aventure.

 

«Notre stratégie, c’est de demeurer leur partenaire et de conserver environ 30 % des droits, dit l’homme d’affaires. On veut laisser ceux qui ont plus de moyens assumer les risques de l’exploration. Il est impossible de penser que l’on va avoir 100% du pétrole. Mais ça ne nous empêche pas de devenir des acteurs de moyenne envergure.»

 

Par ailleurs, un autre investissement de 25 à 30 millions est à prévoir dans les prochaines années, ce qui porte le total investi à court terme à une cinquantaine de millions.

 

«Le Québec n’a jamais eu autant d’investissements dans le pétrole en aussi peu de temps!» lance M. Proulx.

 

Les sceptiques seront-ils enfin confondus? «D’ici deux ans, vous allez avoir l’heure juste!» conclut le président.

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Gaz naturel: l'exploration donne des résultats positifs

 

18 septembre 2008 - 07h27

Collaboration spéciale

La Presse

François Riverin

 

L’exploration gazière des shales de l’Utica a déjà des impacts sur l’économie du Québec. Et ils seront multipliés advenant une exploitation à grande échelle.

 

Le gouvernement sera l’un des premiers à en tirer des bénéfices.

 

Sauf quelques rares exceptions, le gaz naturel du sous-sol appartient à l’État québécois. Québec impose une redevance de 10 % du prix de vente à la sortie du puits sur la partie de la production gazière quotidienne moyenne inférieure à 3000 Mpc/j (1000 pieds cubes par jour).

 

Au-delà de ce volume, la redevance grimpe à 12,5%.

 

Par exemple si la province produisait du gaz naturel équivalant à sa consommation annuelle de 200 bcf (milliards de pieds cubes), la redevance atteindrait au minimum 200 millions, à un prix du gaz de 10 $ le Mpc.

 

Alain Lefebvre, directeur du développement des hydrocarbures pour le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, reconnaît que ces redevances sont très inférieures à celles, par exemple, de Terre-Neuve pour son pétrole.

 

«Le taux de redevance doit être établi pour attirer les investissements, dit-il. Les régions pétrolières et gazières plus matures peuvent exiger des taux plus élevés.»

 

Entre-temps, le Ministère touche aussi des droits sur les permis émis à hauteur de 10 cents l’hectare au début puis à 50 cents après la cinquième année. Ces droits rapportent environ 800 000 $ par année.

 

Par contre, Québec accorde une déduction fiscale aux acheteurs d’actions accréditives destinées à financier l’exploration pétrolière jusqu’à 150 % des sommes investies.

 

Pour les travaux financés par d’autres moyens, Québec rembourse aux entreprises non productrices jusqu’à 35 % des dépenses d’exploration, et jusqu’à 15 % aux sociétés productrices.

 

Des dépenses d’exploration en hausse

 

Les dépenses d’exploration pétrolière et gazière atteignent déjà 30 M$ au Québec pour l’exercice financier débuté le 1er avril 2008. La moyenne des 10 dernières années est de 18 M$, mais elle était seulement de 10 M$ avant le boom de 2007-2008.

 

Selon M. Lefebvre, ces dépenses d’exploration génèrent des retombées économiques importantes.

 

Selon lui, un forage peut nécessiter jusqu’à 150 fournisseurs différents, notamment pour le transport, la main-d’œuvre, le logement, la nourriture, les actes juridiques, etc.

 

Un puits d’exploration coûte de 3 à 4 M$ et une exploitation à grande échelle nécessitera des centaines de puits.

 

Selon Jean-Yves Lavoie, président et chef de la direction de Junex, une dépense d’un dollar d’exploration ou de mise en production au Texas engendre jusqu’à sept dollars d’activité économique.

 

«Des entreprises se créeront pour servir la nouvelle industrie gazière», souligne M. Lavoie, qui a longtemps exploité sa propre société de forage.

 

Selon M. Lefebvre, le réseau actuel de pipeline a une capacité de 850 000 Mpc/j dont seulement 60 % est utilisé. Il faudra seulement des tuyaux secondaires pour raccorder les puits

 

Selon M. Lavoie, le gaz des shales québécois est exempt de gaz toxiques et d’eau, au contraire de plusieurs gisements albertains, et pourra être pompé directement dans le réseau.

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Gaz naturel: la question à 100 milliards

 

18 septembre 2008 - 07h18

Collaboration spéciale

La Presse

Francois Riverin

La plaine du Saint-Laurent, entre Montréal et Québec, est le théâtre d’un des plus grands suspenses économiques de l’histoire de la province.

 

Il s’agit d’une question à 100 G$.

 

Les sociétés d’exploration pourront-elles extraire le gaz naturel des roches poreuses qui se trouvent dans le sous-sol des basses terres ?

 

Si elles parviennent à le tirer de façon rentable de cette formation argileuse, qu’on appelle shale de l’Utica, le Québec deviendra un important producteur de gaz naturel dès 2010.

 

Quelques années plus tard, il pourrait être autosuffisant et même exporter ce précieux combustible.

 

Ce serait tout à fait exceptionnel puisque le Québec ne produit pas de gaz naturel !

 

Pour l’instant, la partie n’est pas encore gagnée. Mais on en saura plus en décembre prochain quand on connaîtra les résultats des tests effectués par Forest Oil, Junex, Gastem, Talisman Energy et autres.

 

Des enjeux importants

 

Les enjeux financiers et fiscaux sont importants. Les revenus de la vente de gaz, répartis sur plusieurs années, pourraient atteindre des dizaines, voire des centaines, de milliards de dollars.

 

Selon des estimations, on pourrait libérer au moins 4000 milliards de pieds cubes de gaz. C’est 20 fois plus que la consommation annuelle dans la province ...

 

«C’est la première fois que le Québec est aussi près d’une production significative de gaz naturel», constate Raymond Savoie.

 

Le président et chef de la direction de Gastem précise toutefois que l’état des travaux de recherche est exploratoire.

 

«L’impact économique serait majeur pour l’ensemble de la région des basses terres du Saint-Laurent», rappelle celui qui a été ministre délégué aux Mines et à l’Énergie du Québec de 1985 à 1994.

 

Jean-Yves Lavoie, président et chef de la direction de Junex, pense qu’il est possible de démarrer une exploitation gazière d’ici deux à trois ans.

 

«Le travail de défrichage et de géologie est fait, dit-il. C’est maintenant aux comptables de faire leur travail et d’évaluer comment tout ça peut être rentabilisé.»

Attentes et précautions

 

Les différents spécialistes interrogés par La Presse corroborent, avec les nuances et les précautions nécessaires, les attentes des acteurs de l’industrie.

 

Spécialiste texane des shales et analyste pour le courtier Canaccord Adams, Irene Haas a étudié à fond l’exploration de l’Utica au Québec.

 

Elle qualifie les résultats de «favorables». D’autant plus, ajoute-t-elle, que des grandes sociétés comme Forest Oil et Talisman y apportent leur expertise.

 

«Il ne s’agit que de la première étape, dit-elle. Il faut attendre les résultats de forage d’une trentaine d’autres puits avant de préciser les paramètres de production.»

 

La spécialiste reconnaît que les volumes en jeux sont importants.

 

Il y a trois ans, la géante canadienne EnCana a étudié la question. Elle a estimé le volume récupérable des shales du Québec, principalement ceux de l’Utica, à 24 tcf (24 000 milliards de pieds cubes), sur un volume présent dans la roche d’entre 35 et 163 tcf.

 

Au prix actuel de 7,50$ les 1000 pieds cubes, cela rapporterait plus de 180 milliards de revenus.

 

«Je pense que 24 tcf est maintenant un chiffre un peu bas pour la partie supérieure de l’estimation de la fourchette du volume de gaz récupérable», estime Irene Haas.

 

Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec n’est pas en mesure de chiffrer le potentiel des shales.

 

Son directeur du développement des hydrocarbures, Alain Lefebvre, réfère lui aussi à l’étude d’EnCana comme outil d’estimation primaire.

 

«Ce que l’on peut dire, c’est que le gaz naturel du Québec est de très grande qualité, soutient-il. Et la présence de pipelines à proximité est un avantage.»

 

Les prochains mois seront donc déterminants pour l’avenir énergétique de la province.

 

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire ce cahier PORTFOLIO portant sur l’exploration de gaz naturel au Québec.

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Intéressant le Gaz Naturel. Quel sont les chances de voir le QUébec devenir un exportateur de Gaz Naturel important?

 

Exportateur je ne sais pas, mais on pourrait couvrir une bonne partie de nos importations sur plusieurs décennie s'ils arrivent à exploiter les gisements qu'ils ont découvert. On parle de dizaines de milliards de $ de retombées économiques pour la province. Mais les shales gas, ça coûte très chers et c'est encore expérimental comme technique. Contrairement à ce que racontait le prof. Lauzon dans metro l'autre jour, ce sont des projets très risqués car les coûts fixes sont énormes et qui peut prédire le prix de l'énergie dans 10 ans???

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On parle de dizaines de milliards de $ de retombées économiques pour la province.

 

Par Année?

 

Quand Même, je trouve ça très intéressant. Il faudrait regarder ça sérieusement! Si jamais nous y allons de l'avant, au moins 50% des profits de cette aventure devraient être investit dans le paiement de la dette.

 

Si nous voulons avoir notre propre pays dans un avenir assez raproché, il va falloir réduire notre dette le plus possible, car une fois que nous aurons notre pays, il va falloir prendre notre part de la dette canadienne (ce qui avoisine les 125 milliards$) Si nous faisons rien, nous allons nous retrouver avec une dette de 250 milliards$. Pour un tout petit pays comme le Québec, ce serait catastrophique!

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  • 2 mois plus tard...

Le Québec, prochain Fort Worth du Nord ?

 

27 novembre 2008 - 07h27

Le Soleil

Pierre Couture

 

Le potentiel gazier du Québec fait rêver André Caillé. «Les retombées économiques annuelles se compteront en milliards de dollars. Le Québec sera le prochain Fort Worth du Nord», prédit-il.

 

Dans une forme exemplaire, l'ancien pdg d'Hydro-Québec était de passage hier dans la capitale au forum Exploration Québec 2008.

 

Trop occupé pour la retraite, André Caillé siège maintenant au sein de plusieurs conseils d'administration dont celui de Junex (JNX), une société d'exploration gazière de Québec. Chez Junex, André Caillé occupe également un poste de conseiller stratégique.

 

Selon ce dernier, la production de gaz naturel pourrait débuter rapidement au Québec. «Dans le cas de Junex, on parle pour 2010», a-t-il laissé entendre.

 

L'ancien patron de Gaz Métro (GZM.UN) se dit d'ailleurs emballé par les récentes découvertes de Forest Oil, un partenaire de Junex . La pétrolière de Denver estime que le potentiel gazier de ses réserves québécoises pourrait s'élever à 4000 milliards de pieds cubes, soit une valeur de 24 milliards $US.

 

«Lorsque la production partira au Québec, je peux vous assurer que les retombées économiques seront significatives pour la province. On parle de 10 000 emplois par année», a indiqué M. Caillé.

 

D'après lui, la situation du Québec est comparable à celle de Fort Worth, une ville du Texas où les retombées du gaz naturel n'arrêtent plus de créer de la richesse.

 

André Caillé estime que les réserves de gaz naturel situées entre Québec et Montréal n'ont pas fini de faire parler d'elles. «On est au début d'une grande aventure.»

 

Gros potentiel

 

Selon la pétrolière EnCana, la réserve potentielle gazière de la zone des basses-terres du Saint-Laurent (entre Québec et Montréal) pourrait varier entre 35 et 163 trillions de pieds cubes (tcf).

 

Le gaz naturel québécois serait surtout concentré dans la formation géologique des shales de l'Utica, qui courent en sol québécois de la rive sud du Saint-Laurent, entre Québec et Montréal.

 

À l'échelle nord-américaine, le potentiel des basses-terres ne serait pas le plus imposant. Dans les États de l'Ohio et du Texas, des bassins (déjà en exploitation) regorgent davantage de gaz naturel.

 

Au Québec, plusieurs joueurs de l'industrie possèdent un nombre important de propriétés. Junex détient des permis sur plus d'un million d'acres dans les basses-terres du Saint-Laurent, tout comme Questerre (près de 371 000 acres), Gastem (140 000 acres), Petrolympic (230 000 acres) et Molopo d'Australie.

 

À ces petites juniors, des producteurs de gaz naturel d'importance comme Forest Oil (FST à New York), de Denver, et Talisman (TLM), de Calgary, font également partie des joueurs.

 

Aux États-Unis, Forest Oil et Talisman sont très actives dans la structure géologique de l'Utica, où elles ont mis à jour des techniques uniques de production (injection d'eau et de sable) à partir des shales gas.

 

Les shales gas émanent notamment de matière organique non transformée contenue dans des couches sédimentaires se trouvant à des profondeurs de 800 à 1000 mètres.

 

6000 puits en activité

 

Cette nouvelle forme d'extraction de gaz non conventionnels connaît d'ailleurs une véritable explosion chez nos voisins du Sud, où plus de 6000 puits sont présentement en activité.

 

Les gaz non conventionnels alimentent aujourd'hui 25 % de la consommation de gaz naturel aux États-Unis. D'ici quelques années, cette proportion pourrait grimper à 50 %, estiment certains analystes financiers.

 

Ainsi, chez Cannacord, l'analyste Irene Haas croit que la production de gaz naturel pourrait débuter dès 2010 au Québec.

 

Pour l'analyste Kim Page de la firme Wellington West Capital Market, le potentiel des shales de l'Utica du Québec pourrait varier entre 10 et 25 tcf.

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