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MONTREAL (AFP) - Canada: une manne gazière dans la vallée du fleuve Saint-Laurent

 

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D'importantes réserves de gaz naturel viennent d'être découvertes dans la vallée du Saint-Laurent, au coeur de la zone la plus densément peuplée du Québec, représentant une manne potentielle de plusieurs dizaines de milliards de dollars.

 

 

La société américaine Forest Oil, basée à Denver, dans l'Etat du Colorado, a annoncé cette semaine les résultats de tests préliminaires sur un territoire de 1.100 kilomètres carrés entre Montréal et Québec, où elle détient des droits de prospection.

 

 

Le groupe évalue à 116 milliards de mètres cubes le potentiel de ce gisement, un pactole potentiel de 40 milliards de dollars au cours actuel du gaz naturel et qui pourrait n'être que la partie visible de l'iceberg.

 

 

Après cette annonce, la capitalisation des groupes gaziers québécois Gastem et Junex, qui détiennent des droits dans la vallée du Saint-Laurent et sont associés à Forest Oil, a doublé en moins d'une semaine.

 

 

"Nous détenons plus de 900.000 acres (3.600 kilomètres carrés) dans la vallée du St-Laurent... Si tout se confirme, comme Forest Oil l'anticipe, c'est certain que nos terres vont prendre de la valeur", jubile Dave Pépin, membre de la direction de Junex.

 

 

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Les tests de Forest Oil ont été réalisés dans un bassin géologique formé de schistes argileux. "On connaît depuis de nombreuses années ces schistes gazeux. La nouveauté tient au fait que Forest Oil et ses partenaires ont documenté qu'il restait encore des quantités significatives de gaz naturel dans cette roche", explique André Lavoie, chercheur à la Commission géologique du Canada.

 

 

Dans un schiste argileux, le gaz n'est pas concentré dans une poche, comme dans les réserves conventionnelles, mais est présent de manière diffuse dans la roche, ce qui complique son extraction.

 

 

Aux Etats-Unis, notamment au Texas, des compagnies exploitent le gaz naturel de schistes argileux, grâce au développement de techniques leur permettant de fracturer la roche pour en libérer le gaz avant de l'agglomérer et de le pomper.

 

 

"Les annonces et la frénésie actuelles sont basées sur une nouvelle approche d'exploration pour les hydrocarbures au Canada. Ce nouveau type de réserves est exploité aux Etats-Unis depuis de nombreuses années", dit M. Lavoie, à la tête d'un vaste projet de recherche visant à évaluer "d'ici un an" l'ensemble des ressources en hydrocarbures de l'Est du Canada.

 

 

"La production de gaz des sols argileux est minime au Canada, tandis qu'aux Etats-Unis elle est mature. Aujourd'hui, les entreprises appliquent au Canada, là où elles le peuvent, les techniques développées aux Etats-Unis", explique Chris Theal, analyste chez Tristone Capital.

 

 

Le Canada est le troisième producteur mondial de gaz naturel, mais l'exploitation des ressources conventionnelles commence à décliner, d'où l'intérêt croissant pour ce nouveau filon.

 

 

"Forest Oil a mis en lumière le potentiel de cette ressource. Mais il y a encore du travail afin de comprendre les caractéristiques du réservoir, la façon de fracturer la roche... Ces éléments seront clefs pour assurer le développement économique de la ressource", estime M. Theal.

 

 

Celle-ci intéresse déjà le grand groupe pétrolier albertain Talisman, qui détient 3.200 kilomètres carrés dans la vallée du Saint-Laurent et qui, selon une porte-parole, prévoit de réaliser des forages cette année dans la région pour en évaluer le potentiel. Forest Oil souhaite quant à lui commencer la production dès 2009.

 

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/080407095923.h5yi7e71.htm

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  • Administrateur

il y a une redevance qui va au gouvernement un certain pourcentage de la valeur de ce qui est extrait... en plus il y a un impot sur les profits.

 

Mais les redevances c'est un petit pourcentage, je vais dire n'importe quoi, peut etre 5 a 15%.

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  • 1 mois plus tard...

Stelmine se lance sur le marché des hydrocarbures au Québec

Il y a 1 heure

 

MONTREAL — Stelmine Canada (TSVX:STH) a annoncé lundi son intention d'acquérir un intérêt de 100 pour cent dans une licence d'exploration couvrant 34 000 hectares en Gaspésie dans l'espoir d'y découvrir des hydrocarbures.

 

La compagnie junior d'exploration acquiert son intérêt dans ce projet en payant une somme de 125 000 $ et en émettant 500 000 actions de son capital action à une société de prospection.

 

Le permis couvre un secteur aussi exploré par d'autres compagnies junior, dont Gastem (TSXV:GMR) et Junex (TSXV:JNX).

 

L'intérêt pour les basses-terres du Saint-Laurent s'est accru depuis que l'entreprise Forest Oil, de Denver, a annoncé, en avril, une importante découverte de gaz naturel dans le schiste de l'Utica, situés entre Montréal et Québec.

 

Forest Oil a accès au gaz ou peut en obtenir les droits grâce à des ententes avec Gastem, Junex et Questerre Energy (TSX:QEC).

 

L'action de Stelmine se transigeait lundi après-midi à 35 cents à la Bourse de croissance de Toronto.

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Ça brasse chez les prospecteurs de pétrole de Gaspésie

 

11 juin 2008 - 06h00

 

La Presse

 

Denis Arcand

 

Avec le baril de pétrole au dessus de 130$US et le litre d'essence à 1,50$, la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent attirent de nouveaux prospecteurs, investisseurs et aventuriers, et les avocats ne sont pas loin derrière.

 

Ressource et Énergie Squatex a 4460 km carrés de concessions pétrolières dans le Bas-Saint-Laurent et espère se lancer en Bourse à l'automne. Squatex n'est pas parmi les firmes qui ont des problèmes d'avocats; au contraire, elle fait l'objet d'une cour assidue de plusieurs gros acteurs de l'Ouest canadien, a dit hier son président et principal actionnaire, Jean-Claude Caron.

 

«On a des offres de partenariat de Calgary que je n'aurais même pas imaginées il y a trois mois, a dit M. Caron. Il y a seulement deux entreprises qui ont des concessions pétrolières au Québec et qui n'ont pas encore un partenaire majeur; et Squatex est l'une d'elles.»

 

L'autre est Prospection 2000, une entreprise qui n'est pas près de s'inscrire en Bourse: elle vient d'être condamnée pour 17 accusations pénales d'avoir vendu illégalement des actions. Son président, Bernard Gagnon, a plaidé coupable à 20 accusations semblables.

 

Squatex fera cet été la prospection sismique sur une zone géologique longue de 200 km dans le Bas-Saint-Laurent, entre le lac Témiscouata et Rimouski. Un programme de 1,8 million, dont la suite est conditionnelle à la signature d'un partenariat avec une grande firme de l'Alberta, dit M. Caron.

 

En mai, Squatex a déjà signé une entente de partage des dépenses et des revenus avec Petrolympic, firme cotée à la Bourse TSX-Croissance dont les actionnaires de contrôle sont Mendel Ekstein, de New York, et Andreas Jacob, de Boisbriand.

 

«Notre entente ne leur donne pas de participation au capital de Squatex, ils ont préféré injecter 2,5 millions en échange de 30% du rendement des puits, si on trouve», a dit M. Caron. De cette façon, Petrolympic versera 30 cents pour chaque tranche de 70 cents que Squatex investira dans la prospection.

 

Squatex a aussi 2260 km2 en concessions gazières en amont du fleuve Saint-Laurent.

 

Pétrolympic, qui a deux permis de recherche sur une petite concession en Gaspésie, va faire y faire un forage cet été, indépendamment de Squatex.

 

Les patrons de Petrolympic, MM. Ekstein et Jacob, n'ont pu être joints hier, mais ils espèrent sans doute avoir moins de problèmes cette fois qu'avec leur partenaire précédent, Prospection 2000, justement, avec qui ils se disputent en cour.

 

L'enjeu de leur litige avec Prospection 2000 et son controversé président, Bernard Gagnon, pourrait être les 19 permis de recherche appartenant à Prospection 2000, des concessions pétrolières totalisant 3800 km2 en aval de Matane.

 

Dans leur demande d'injonction déposée en Cour supérieure, à Montréal, ils affirment notamment que Prospection 2000 a trouvé un nouvel investisseur, qui deviendrait le nouveau titulaire des concessions et permis de recherche de Prospection 2000.

 

Les dirigeants de Petrolympic ont demandé un ordre de la cour bloquant toute transaction, dans l'attente de leur litige avec Prospection 2000 et son président, M. Gagnon. Ils ont aussi obtenu un ordre de cour empêchant le ministère des Ressources naturelles du Québec de révoquer les permis de recherche de Prospection 2000.

 

MM. Ekstein et Jacob affirment avoir signé en 2002 un partenariat de dépenses et de revenus avec Prospection 2000, qui leur conférait une participation de 49% dans toutes les concessions détenues par la firme de M. Gagnon.

 

Ils accusent Prospection 2000 de ne pas avoir respecté ses engagements. Ils ont déjà obtenu deux des concessions de Prospection 2000.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080611/LAINFORMER/806110800/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER

 

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  • 3 semaines plus tard...

Marois plaide pour l'exploitation du pétrole et du gaz

 

Martin Ouellet

 

Presse Canadienne

 

Québec

 

L'exploitation des gisements gaziers et pétroliers du Golfe Saint-Laurent pourrait rapporter 50 milliards $ dans les coffres de l'État québécois en cinq ans, a soutenu jeudi la chef péquiste Pauline Marois.

 

La leader du Parti québécois a plaidé en conférence de presse pour l'exploitation du gaz et du pétrole afin de «créer la richesse» et «améliorer» de ce fait même les services de santé et d'éducation au Québec.

 

En ce sens, il serait «irresponsable» d'ignorer le potentiel que recèle le fond du Golfe Saint-Laurent, a-t-elle dit.

 

Plus précisément, Mme Marois reluque la mégastructure offshore Old Harry, située à 80 kilomètres au nord-est des îles de la Madeleine, qui pourrait contenir jusqu'à 2 milliards de barils de pétrole.

 

Selon des analyses, la structure géologique comporterait, à elle seule, l'équivalent de la consommation actuelle de gaz au Québec pendant au moins une vingtaine d'années.

 

Mais l'exploitation de ces ressources devra se faire en vertu du principe de développement durable et dans le respect des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), a martelé Mme Marois.

 

Pour parvenir à concilier ces impératifs, la chef du PQ mènera une mission en Norvège du 20 au 26 juillet pour s'inspirer des méthodes d'exploitation «vertes» retenues par ce pays.

 

Mais avant d'encaisser les redevances et les impôts, le gouvernement du Québec devra résoudre le vieux litige qui l'oppose au fédéral sur le partage des compétences dans le golfe.

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Si jamais on découvre du gaz, j'aimerais bien qu'on s'inspire de ce qu'ils ont fait en Norvège avec les redevances, ils ont tout placé dans un fonds de stabilisation. Ce fonds existe déjà au Québec (le fonds des générations) et je crois que ce serait la meilleure solution car cela "dépolitiserait" l'utilisation de ces revenus et encouragerait la rigueur dans son exploitation et garantirait des avantages à long terme.

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Si jamais on découvre du gaz, j'aimerais bien qu'on s'inspire de ce qu'ils ont fait en Norvège avec les redevances, ils ont tout placé dans un fonds de stabilisation. Ce fonds existe déjà au Québec (le fonds des générations) et je crois que ce serait la meilleure solution car cela "dépolitiserait" l'utilisation de ces revenus et encouragerait la rigueur dans son exploitation et garantirait des avantages à long terme.

 

Ça ou payer la dette. Qu'on profite des revenus de cette ressource non renouvelable pour rêgler un problème non-récurent (ce qu'on paye de la dette n'a pas à être repayé par la suite, l'argent envoyé dans la santé par exemple doit être renouvellé année après année.)

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En fait le gaz est déjà découvert.

Je crois qu'on devrait s'inspirer de l'Alberta pour exploiter nos ressources. Tout devrait être privé afin de transférer le risque au secteur privé, tout en prenant des redevances raisonnables qui dépendent du cours des matières premières.

 

Le secteur des ressources québécoises vient de connaître son plus beau printemps depuis des décennies à la bourse !!

Junex, Petrolia et cie ont fait des rendements de 200-300 % en quelques jours.

:)

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