Aller au contenu

TGV: Liaison Windsor - Québec


mtl_yul

Messages recommendés

Le raisonnement comme quoi Québec se placerait comme plus avantageuse que Montréal sur la map ne tient pas, désolé. Pas que je ne croie pas que ce projet soit bon, mais faut au moins être honnête un petit peu!

 

Si une ville risque de prospérer avec le TGV, c'est plutôt Ottawa ou Kingston car elles sont entre Montréal et Toronto! C'est ce qui est arrivée avec Lille en France quand l'Eurostar est venu s'installer. Entre Paris, Londres et Bruxelles, cette ville d'environ 200 000 habitants s'est mise à attirer plusieurs succursales et sièges d'entreprises qui ne voulaient pas s'installer à Londres ou Paris à cause des coûts mais voulait profiter de la proximité.

 

Et puis, sérieusement, si j'avais l'argent pour faire l'aller-retour Québec-Montréal tous les jours, j'aurais certainement l'argent pour m'acheter une maison sur Summit Circle aussi. Et je crois que l'un est une meilleure décision que l'autre, pour pas mal de gens! C'est certain que ça couterait au moins 100$ aller-retour ce trajet. Ça, c'est 25 000$ au bout d'un an! Québec risque plutôt de se faire siphoner des employés qui iront travailler la semaine à Montréal que d'attirer des "banlieusard" de Montréal! Mes deux cennes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sam Hamad lol

Plutôt d'accord. Le gag du jour !!

Si on suit son raisonnement, Windsor risquerait de remplacer Toronto !!

Je vois ça d'ici : classement des grandes villes canadiennes :

 

Windsor

Toronto

Québec

Montréal !!

 

Qui est-ce qui lui a donné l'autorisation de parler à ce clown ?

Remarquez : si un très hypothétique TGV devait ne jamais se rendre à Québec je ne m'en plaindrais pas !!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

:stirthepot: Le maire Labeaume a beau se démener comme un diable dans l'eau bénite, ce n'est pas celui qui criera le plus fort qui gagnera, mais la loi du marché qui imposera ses dictats. Deux projets sont sur la table dont le premier presqu'annoncé il y a quelques années qui utiliserait des infrastructures déjà existantes, améliorées et exclusives, reproposé dernièrement par le maire Tremblay.

 

Bien que la SNCF ait étudié le projet de TGV et soit arrivée à la conclusion que le projet serait rentable, je doute de son impartialité et il faudrait voir sur combien d'années le projet trouverait cette rentabilité.

 

Il faut étudier les moyens de transport qui sont en directe concurrence avec le train rapide et combien de voyageurs trouveraient leur compte en choisissant le train. L'avion a actuellement l'avantage de la rapidité mais a aussi des contraintes non négligeables dont le coût. L'automobile est nettement plus lent mais son coût est économique surtout que les autoroutes (sauf sur de rares segments) sont gratuites sur tout le parcours et qu'il y a flexibilité d'horaire et de déplacement.

 

Quant au train actuel, désespérément lent, il est très confortable, sécuritaire, relie les villes de centre à centre et permet de travailler efficacement durant le trajet tout en demeurant abordable financièrement.

 

C'est finalement l'avion qui aurait le plus à perdre dans la course avec un train rapide qui réunirait presque tous les avantages de l'avion sans les nombreuses contraintes qui viennent avec.

 

Toutefois un TGV avec un coût estimé de 18 milliards de dollars risquerait d'être prohibitif avec un coût de déplacement unitaire élevé afin d'assurer sa rentabilité, perdant alors un élément compétitif important qui le désavantage immédiatement.

 

Reste le projet plus réaliste, plus économique et plus accessible d'une voie exclusive et adaptée à des trains de vitesse moyenne qui aurait en plus l'avantage d'être une réalité en moins de 5 ans. C'est à mon avis l'option la plus sérieuse qui n'est pas innovatrice en soi, mais qui a le mérite de tenir compte des capacités de payer tout en demeurant pragmatique selon les habitudes de déplacements de la population en général.

 

L'Europe avec une densité de population très supérieure à l'Amérique répartie dans de nombreuses villes populeuses, a développé un réseau de TGV qui relie la majorité des grands centres. En dépit de toutes ses lignes modernes et vraiment efficaces, certaines demeurent désespérément non-rentables et risquent de le demeurer longtemps. Pourtant le vieux continent à une longue tradition de transports collectifs qui a encore aujourd'hui la faveur d'une bonne partie de sa population.

 

Tandis qu'ici en Amérique, avec nos esprits individualistes et nos villes construites pour la voiture, nos nombreuses autoroutes gratuites et les coûts d'essence à une fraction des coûts européens, n'incitent certainement pas à un changement d'habitudes au profit du transport en commun.

 

Le défi est donc de taille et je crois que la formule proposée de train à moyenne vitesse serait une formule de compromis très acceptable pour la ou les prochaines décennies. Le temps, qui sait, de créer une technologie de nouvelle génération, moins onéreuse, plus efficace et surtout plus compétitive?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Montréal doit viser New-York

 

1- Si le train Québec-Windsor se fait, tant mieux, car

 

les gens de Québec-Ottawa et Kingston feront un transfert à Montréal pour repartir vers New-York.

 

Avec un Obama qui met de $ fédéral pour le développement des trains rapides au USA,

 

Montréal doit être prêt à passer à l'attaque avant que Toronto aillent de l'avant.

 

 

Montréal - albany - New York

 

Une belle ligne droite à même distance que Toronto.

 

L,état de New-York est intéressé car Albany est la capitale de l'état et pratiquement à mi-chemin entre New-York et Montréal. On pourrait séparer les coûts avec les Américains

 

Montréal doit voir grand et penser gros et vite pour le futur.

 

D'autant plus qu'une ligne Boston - Albany - Buffallo est aussi dans les plans, Toronto serait donc en première ligne sur cette ligne et là, bien c'est Albany et Toronto qui pourrait devenir les plaques tournantes.

 

Imaginez une ligne Mtl -New York.....

 

-On pourrait se rendre à Mtl-Trudeau du même coup

 

- On devient une plaque tournante pour les gens du québec et de tout l'est de l'ontario ainsi que le nord -est des USA

 

- On devance Toronto à coup sûr au niveau du transport ferroviaire.

 

 

Montréal ne doit surtout pas se contenter de la ligne Québec-Windsor, au contraire elle doit s'en servir pour son but ultime.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Montréal doit viser New-York

 

1- Si le train Québec-Windsor se fait, tant mieux, car

 

les gens de Québec-Ottawa et Kingston feront un transfert à Montréal pour repartir vers New-York.

 

Avec un Obama qui met de $ fédéral pour le développement des trains rapides au USA,

 

Montréal doit être prêt à passer à l'attaque avant que Toronto aillent de l'avant.

 

 

Montréal - albany - New York

 

Une belle ligne droite à même distance que Toronto.

 

L,état de New-York est intéressé car Albany est la capitale de l'état et pratiquement à mi-chemin entre New-York et Montréal. On pourrait séparer les coûts avec les Américains

 

Montréal doit voir grand et penser gros et vite pour le futur.

 

D'autant plus qu'une ligne Boston - Albany - Buffallo est aussi dans les plans, Toronto serait donc en première ligne sur cette ligne et là, bien c'est Albany et Toronto qui pourrait devenir les plaques tournantes.

 

Imaginez une ligne Mtl -New York.....

 

-On pourrait se rendre à Mtl-Trudeau du même coup

 

- On devient une plaque tournante pour les gens du québec et de tout l'est de l'ontario ainsi que le nord -est des USA

 

- On devance Toronto à coup sûr au niveau du transport ferroviaire.

 

 

Montréal ne doit surtout pas se contenter de la ligne Québec-Windsor, au contraire elle doit s'en servir pour son but ultime.

 

Oui, mais non.

 

Toronto-Boston-NY avant Montréal-NY dans n'importe quel scénario.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

j'ai écris au maire de Montréal concernant le projet voila la réponse que j,ai reçu

 

 

 

Monsieur,

 

 

J’ai bien reçu le courriel adressé au Maire, le 4 septembre 2009, dans lequel vous lui faites part de vos commentaires sur l’implantation de trains à grande vitesse entre Québec et Windsor.

 

Tel qu’annoncé récemment, de nouvelles études sont effectivement en cours pour évaluer la faisabilité de l’implantation d’un TGV dans le corridor Québec – Montréal – Windsor. Ce contrat a été accordé à la SNCF de France à l’initiative de la ville de Québec, et la ville de Montréal y contribue en défrayant une partie des coûts. Le gouvernement du Canada y est aussi impliqué.

 

De plus, un nouveau plan de transport a été récemment dévoilé aux États-Unis par le Président Obama. Ce plan favorise l’implantation de dix réseaux de trains à grande vitesse dont un relierait Boston et Albany en passant par Montréal. Si ces projets venaient à se concrétiser, la métropole québécoise deviendrait alors une plaque tournante du transport des marchandises entre l’Europe via le Port de Montréal.

 

Nous sommes évidemment ravis de la tournure que prennent ces deux dossiers, puisque Montréal n’a pas la capacité économique de mettre au point, seule, un train à grande vitesse vers les États-Unis. Toutefois, nous sommes conscients des problèmes et des enjeux liés à la mise en place de tels projets et c’est pourquoi je vous remercie de vos commentaires. Je les achemine d’ailleurs pour information à M. André Lavallée, vice-président du comité exécutif notamment responsable du transport.

 

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

 

 

 

 

Richard Thériault

Directeur de l’administration et des communications

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Transports

Charest ne veut pas d'un TGV qui ne va pas à Québec

La Presse Canadienne

28/09/2009 17h33

 

 

 

Un TGV Québec-Windsor qui n'inclurait pas la ville de Québec dès le départ serait «une grave erreur», prévient le premier ministre du Québec Jean Charest.

 

Le premier ministre n'apprécie pas l'idée du chef libéral fédéral Michael Ignatieff de promouvoir le projet de train à grande vitesse en deux étapes, en privilégiant d'abord le corridor Montréal-Toronto, pour ensuite le prolonger vers Québec et vers Windsor.

 

Il s'agirait là d'un futur engagement électoral du Parti libéral du Canada, qui précise cependant que le projet dépendrait de l'état des finances publiques sous un éventuel gouvernement libéral fédéral.

 

Le concept d'un train à grande vitesse dans le corridor Québec-Windsor est un projet que caressent depuis des années le premier ministre Charest et son homologue ontarien Dalton McGuinty.

 

«Il y a une chose qui m'a déçu dans ce que j'ai lu et j'espère que c'est faux: une approche qui limiterait le corridor à Montréal et Toronto, ça, ce serait une grave erreur. Et du point de vue québécois, c'est inacceptable», s'est exclamé lundi le premier ministre Charest, qui donnait une conférence de presse à Montréal sur les changements climatiques.

 

Quant à la nuance qui est apportée à l'engagement libéral, soit de tenir compte de l'état des finances publiques du gouvernement canadien, le premier ministre Charest estime que «depuis le temps qu'on en parle, un projet comme celui-là se réalise sur une longue période de temps. Et s'il y a une chose que je retiens, c'est que c'est encore plus pertinent aujourd'hui, dans le contexte des changements climatiques, mais également avec la surcharge de voitures et de camions sur nos routes. Alors si le projet était bon dans les années 1990, il est encore meilleur aujourd'hui.»

 

M. Charest croit que si l'on n'inclut pas dès le départ la ville de Québec dans le projet de TGV, on ne l'inclura jamais. Il ne veut donc pas de ces deux étapes et croit que le corridor doit être conçu tel quel, de façon continue et dans son ensemble.

 

«Nous voulons, nous insistons pour que le trajet se fasse de Québec à Montréal, ensuite de Montréal à Toronto. Parce que si on ne le fait pas au départ avec Québec, les chances que ça se fasse un jour sont à peu près nulles», a-t-il dit.

 

«Il faut absolument, le gouvernement du Québec en fait une question de principe: le train rapide, ça part de la ville de Québec, notre capitale nationale», a martelé M. Charest.

 

Le premier ministre a quand même manifesté sa satisfaction de voir ce projet de transport collectif revenir au menu. «J'y vois un signal qui est très positif, dans la mesure où un parti politique au niveau fédéral s'y intéresse sérieusement. Alors ça, ça nous encourage», a-t-il dit.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

TGV: Trois-Rivières deviendrait la banlieue de Montréal

 

Pierre Pelchat

Le Soleil

Publié le 01 octobre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 11h06

 

 

(Québec) Le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, est convaincu que sa ville fera partie de la banlieue de Montréal si un train à grande vitesse voit le jour sur la rive nord.

 

«Cela ne prendra que 30 minutes pour se rendre au centre-ville de Montréal. Ce sera plus rapide qu'à partir de la banlieue actuelle de Montréal en auto. Cela nous permettra d'attirer davantage de gens à Trois-Rivières. Ça va améliorer notre qualité de vie», a soutenu mercredi le maire Lévesque, au cours d'un entretien avec Le Soleil.

 

«Le TGV est intéressant à court terme pour les travaux de construction et les retombées économiques. À moyen et à long terme, cela augmentera la force d'attraction de notre ville et de notre région. Ça nous donnera des avantages extraordinaires», a-t-il ajouté.

 

Le maire Lévesque ne s'offusque pas que la demande de municipalités et de groupes d'intérêt de la rive sud d'installer les rails d'un futur TGV sur la rive sud soit également prise en compte par les gouvernements fédéral et provincial. «Ce sont des fonds publics et il est important que l'on étudie tous les tracés où le TGV pourrait passer afin de retenir celui qui est le plus économique», a-t-il affirmé.

 

Des économies au nord

 

Il serait toutefois très surpris que la rive nord ne soit pas choisie une fois la mise à jour des études antérieures complétée - et dont on attend les conclusions au début de l'an prochain. «Les études précédentes ont conclu que le passage du train par la rive nord était plus économique. De plus, la rive sud a déjà le train. Nous, on nous l'a enlevé il y a plusieurs années [1990].»

 

Le maire se réjouit de la volonté des gouvernements de s'intéresser au projet de TGV et aussi de celle du président Barack Obama de vouloir développer des trains rapides aux États-Unis. «C'est beaucoup d'argent, mais ce sera aux gouvernements [fédéral et provincial] de dire si cela en vaut la peine. On est encore loin d'embarquer dans ces nouveaux trains», a-t-il déclaré.

 

Par ailleurs, la Chambre de commerce et d'industries de Trois-Rivières (CCITR), qui souhaite un train rapide, est d'accord pour que les gouvernements étudient également un tracé sur la rive sud. L'organisme présentera une résolution en ce sens à l'assemblée annuelle de la Fédération des chambres de commerce du Québec dimanche, conjointement avec les chambres de commerce de la rive sud.

 

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/200909/30/01-907223-tgv-trois-rivieres-deviendrait-la-banlieue-de-montreal.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

3 articles...

 

TGV: Trois-Rivières deviendrait la banlieue de Montréal

 

Pierre Pelchat

Le Soleil

Publié le 01 octobre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 11h06

 

 

(Québec) Le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, est convaincu que sa ville fera partie de la banlieue de Montréal si un train à grande vitesse voit le jour sur la rive nord.

 

«Cela ne prendra que 30 minutes pour se rendre au centre-ville de Montréal. Ce sera plus rapide qu'à partir de la banlieue actuelle de Montréal en auto. Cela nous permettra d'attirer davantage de gens à Trois-Rivières. Ça va améliorer notre qualité de vie», a soutenu mercredi le maire Lévesque, au cours d'un entretien avec Le Soleil.

 

«Le TGV est intéressant à court terme pour les travaux de construction et les retombées économiques. À moyen et à long terme, cela augmentera la force d'attraction de notre ville et de notre région. Ça nous donnera des avantages extraordinaires», a-t-il ajouté.

 

Le maire Lévesque ne s'offusque pas que la demande de municipalités et de groupes d'intérêt de la rive sud d'installer les rails d'un futur TGV sur la rive sud soit également prise en compte par les gouvernements fédéral et provincial. «Ce sont des fonds publics et il est important que l'on étudie tous les tracés où le TGV pourrait passer afin de retenir celui qui est le plus économique», a-t-il affirmé.

 

Des économies au nord

 

Il serait toutefois très surpris que la rive nord ne soit pas choisie une fois la mise à jour des études antérieures complétée - et dont on attend les conclusions au début de l'an prochain. «Les études précédentes ont conclu que le passage du train par la rive nord était plus économique. De plus, la rive sud a déjà le train. Nous, on nous l'a enlevé il y a plusieurs années [1990].»

 

Le maire se réjouit de la volonté des gouvernements de s'intéresser au projet de TGV et aussi de celle du président Barack Obama de vouloir développer des trains rapides aux États-Unis. «C'est beaucoup d'argent, mais ce sera aux gouvernements [fédéral et provincial] de dire si cela en vaut la peine. On est encore loin d'embarquer dans ces nouveaux trains», a-t-il déclaré.

 

Par ailleurs, la Chambre de commerce et d'industries de Trois-Rivières (CCITR), qui souhaite un train rapide, est d'accord pour que les gouvernements étudient également un tracé sur la rive sud. L'organisme présentera une résolution en ce sens à l'assemblée annuelle de la Fédération des chambres de commerce du Québec dimanche, conjointement avec les chambres de commerce de la rive sud.

 

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/200909/30/01-907223-tgv-trois-rivieres-deviendrait-la-banlieue-de-montreal.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

TGV: volte-face libérale

 

Pierre Pelchat

Le Soleil

Publié le 01 octobre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 09h46

 

 

(Québec) Les libéraux de Michael Ignatieff font volte-face sur le projet de train à grande vitesse (TGV) entre Québec et Windsor. Au lieu de réaliser le projet de plusieurs milliards de dollars en deux phases, ils proposeront de le faire en une seule phase au cours de la prochaine campagne électorale.

 

«Ce sera fait en une seule phase. C'est impossible de le faire en deux phases. Il faut faire l'acquisition des terrains pour tout le corridor. Il faut commencer tous les tronçons en même temps. Il faut aussi avoir la collaboration des gouvernements du Québec et de l'Ontario», a affirmé, mercredi, le critique libéral en matière de transport, Joe Volpe, lors d'un entretien téléphonique avec Le Soleil.

 

En début de semaine, un reportage a fait état de la possibilité que le Parti libéral fédéral propose de relier les villes de Toronto, d'Ottawa et de Montréal dans un premier temps en raison de la rentabilité plus élevée de ces liaisons. Les lignes électrifiées du TGV entre Québec et Montréal et Toronto et Windsor, moins rentables, seraient construites plus tard.

 

La possibilité de réaliser le train à grande vitesse en deux phases a soulevé l'opposition du premier ministre Jean Charest et du maire de Québec, Régis Labeaume.

 

 

«Nous voulons, nous insistons pour que le trajet se fasse de Québec à Montréal, ensuite de Montréal à Toronto. Parce que si on ne le fait pas au départ avec Québec, les chances que ça se fasse un jour sont à peu près nulles. Il le faut absolument. Le gouvernement en fait une question de principe. Le train, ça part de la ville de Québec, notre capitale nationale», a soutenu M. Charest.

 

Quant à l'échéancier du projet, M. Volpe a laissé entendre que cela dépendra de l'état des finances du gouvernement fédéral, qui se dirige cette année vers un déficit de plus de 50 milliards $. Une des hypothèses serait d'étaler sur plusieurs années la construction des lignes de TGV pour en arriver à un coût de 2 milliards $ par année pendant 10?ans.

 

Les libéraux fédéraux misent sur l'appui du premier ministre Charest et du premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, au projet de train à grande vitesse. L'hiver dernier, le chef libéral Michael Ignatieff avait exprimé ouvertement son appui au projet de TGV à la suite d'une rencontre avec le maire Labeaume. En plus d'améliorer le transport et de protéger l'environnement, les libéraux font valoir qu'un train à grande vitesse aura un impact majeur sur la création d'emplois et le développement des grandes villes et des régions.

 

«Ce qui m'attire du TGV, c'est l'impact sur le développement régional sur tout le tracé. Cela va donner une nouvelle vie aux villes et aux régions. C'est cela qui n'est pas dit. Ce n'est pas pour permettre aux hommes d'affaires de voyager plus vite. C'est plutôt l'impact sur le développement régional. Et Windsor a fortement besoin de cela. Et entre Montréal et Québec, cela va donner un coup de pouce majeur», a affirmé M.?Ignatieff.

 

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/200909/30/01-907221-tgv-volte-face-liberale.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...