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Luc Poirier propose un nouveau tunnel entre la Rive-Sud et Montréal


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  • 9 mois plus tard...

Luc Poirier met son projet de tunnel sur la glace

Par Alexandre Lampron Vendredi 30 novembre 2012

 

 

SAINT-LAMBERT - Le contexte politique difficile que connaît la Ville de Montréal depuis déjà quelques semaines, accentué par la démission de l’ex-maire Gérald Tremblay, force le promoteur Luc Poirier à mettre temporairement son projet de tunnel sur la glace.

 

Joint par Le Courrier du Sud, M. Poirier a expliqué avoir entamé une tournée au cours de la dernière année afin d’y rencontrer les différents intervenants politiques, tant de la Rive-Sud que de Montréal, et d’y récolter les appuis pour son projet de tunnel entièrement privé lancé en novembre 2011. Ce tunnel relirait la route 132, à la hauteur de Saint-Lambert, jusqu’à l’Île Notre-Dame.

 

Un projet justifié

 

«Tout le monde est favorable sur la Rive-Sud, affirme Luc Poirier. La Ville de Montréal n’est pas contre le projet, mais avec ce qui s’est passé, et le départ de M. Tremblay, cela change bien sûr la donne. Je considère donc qu’il ne sert à rien que je travaille sur le projet tant et aussi longtemps que l’élection de novembre 2013 ne sera pas passée.»

 

Le promoteur se montre toutefois confiant et assure que son projet n’est pas relégué aux calendes grecques. «C’est certain que c’est long d’avoir à atteindre jusqu’à l’année prochaine, mais il faut savoir que le trafic augmente annuellement de 1,8% dans la région de Montréal, mentionne Luc Poirier. Je crois que mon projet sera amplement justifié, et même plus, qu’il l’est maintenant. Il faut aussi être réaliste et tenir compte du fait qu’une majorité de personnes devront continuer à utiliser une automobile pour circuler entre les deux rives.»

 

2500 véhicules en pointe

 

Ce tunnel permettrait d’accéder au centre-ville de Montréal, en partant de Saint-Lambert, par le pont de la Concorde et l’autoroute Bonaventure. En plus d’offrir un accès gratuit aux véhicules de transport collectif et aux véhicules d’urgence, ce projet viserait aussi à favoriser le transport actif en intégrant une piste multifonctionnelle pour les piétons et les cyclistes.

 

Selon Luc Poirier, le type de construction envisagé limiterait tout impact sur les milieux naturels et ne modifierait pas ou presque pas l'environnement visuel. De plus, ce tunnel pourrait atteindre 1,25 km, incluant une portion de 250 mètres située sous la Voie maritime.

 

Dès sa première année de mise en service, le tunnel recevrait ainsi 2500 véhicules en périodes de pointe et l'achalandage quotidien atteindrait plus de 25 000 véhicules à compter de la troisième année d'exploitation.

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Ha! Ha! Si c'était si simple, on n'aurait pas besoin d'un quelconque entrepreneur pour le réaliser. Mais outre la question des coûts et de son financement, il y a des questions de stratégie de transport qui n'ont pas été pleinement analysées, à mon avis. De plus, pour ceux qui seraient tentés de donner en exemple les deux cas de PPP ayant comporté la construction de ponts (A-25 et A-30), permettez-moi de rappeler que l'un et l'autre ont nécessité l'injection de très importantes sommes provenant du trésor public (provincial pour l'A-25, provincial et fédéral pour l'A-30). Rien ne dit que la corne d'abondance soit encore aussi pleine maintenant, surtout que d'autres projets urgents sont déjà sur la liste--pont Champlain et échangeur Turcot pour ne mentionner que ceux qui sont situés dans la même région.

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  • 11 mois plus tard...

En passant, tout ce que M. Poirier à initié c'est fait malgré les mauvaises langues.

On a qu'à penser au spa Bota-Bota (1er spa au monde sur l'eau), St-Bruno-sur-le-Lac (ancienne carrière que personne voulait), le Griffix (que certain du blog MtlUrb ont dit que ça ne sera jamais construit, qu'il ferait faillite, et ainsi de suite.

Que de la jalousie!

Probablement que vous n'avez rien fait dans la vie pour critiquer les autres ainsi...

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Il n'y a pas de fond public dans ce projet du tout. Donc, je ne comprends pas votre questionnement!

 

En passant, tout ce que M. Poirier à initié c'est fait malgré les mauvaises langues.

On a qu'à penser au spa Bota-Bota (1er spa au monde sur l'eau), St-Bruno-sur-le-Lac (ancienne carrière que personne voulait), le Griffix (que certain du blog MtlUrb ont dit que ça ne sera jamais construit, qu'il ferait faillite, et ainsi de suite.

Que de la jalousie!

Probablement que vous n'avez rien fait dans la vie pour critiquer les autres ainsi...

 

Je ne veux pas diminuer les accomplissements de M. Poirier, mais rien de ce qu'il a fait ne peut se comparer à la construction d'un tunnel sous le fleuve St-Laurent. Bien qu'il n'y ai pas de demande de fonds public, le projet de M. Poirier implique d'utiliser des infrastructures publiques pour compléter son projet. En fait, il construit un demi-lien avec la Rive-Sud (le tunnel) et accaparera le pont de la Concorde pour compléter le lien vers Montréal. Évidement, tout projet de pont ou tunnel privé engendrera une plus grande circulation sur les voies public des deux coté du lien, mais dans ce cas ci, ce n'est pas une diffusion du traffic dans le réseau local, mais une quasi-monopolisation d'un pont entre Montréal et le Parc Jean-Drapeau (l'entretien de ce pont reviendra à la ville de Montréal et profitera directement à la clientèle payante de M. Poirier). Je suis d'accord avec les partenariat public-privé, mais dans ce cas-ci le partenariat est injuste cas tous les bénéfices vont au privé alors que les coûts sont partagés avec le public. Sans compter les inconvénients pour les usagers actuels du pont de la Concorde et de l'achalandage supplémentaire que ce tunnel aurait sur l'autoroute Bonaventure (qui accueil déjà pas mal de voitures).

 

De plus, avec ce projet, on augmente la circulation de transit dans les alentours du Vieux-Montréal et dans le Parc Jean-Drapeau, deux choses qui ne sont pas souhaitables. Je veux bien que les usagers du parc et du Vieux-Montréal aient accès à ces sites en voitures, mais la circulation de transit devrait être déviée vers des structures mieux aménagées pour ce type de transport. Le pont Jacques-Cartier et le futur pont Champlain (que je souhaite avec au moins 8 voies de circulations automobiles) sont mieux adaptés pour une circulation plus massive que le parc Jean-Drapeau.

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[...] «Tout le monde est favorable sur la Rive-Sud, affirme Luc Poirier. La Ville de Montréal n’est pas contre le projet, mais avec ce qui s’est passé, et le départ de M. Tremblay, cela change bien sûr la donne. Je considère donc qu’il ne sert à rien que je travaille sur le projet tant et aussi longtemps que l’élection de novembre 2013 ne sera pas passée.»

 

Le promoteur se montre toutefois confiant et assure que son projet n’est pas relégué aux calendes grecques. «C’est certain que c’est long d’avoir à atteindre jusqu’à l’année prochaine, mais il faut savoir que le trafic augmente annuellement de 1,8% dans la région de Montréal, mentionne Luc Poirier. Je crois que mon projet sera amplement justifié, et même plus, qu’il l’est maintenant. Il faut aussi être réaliste et tenir compte du fait qu’une majorité de personnes devront continuer à utiliser une automobile pour circuler entre les deux rives.»

 

2500 véhicules en pointe

 

Ce tunnel permettrait d’accéder au centre-ville de Montréal, en partant de Saint-Lambert, par le pont de la Concorde et l’autoroute Bonaventure. En plus d’offrir un accès gratuit aux véhicules de transport collectif et aux véhicules d’urgence, ce projet viserait aussi à favoriser le transport actif en intégrant une piste multifonctionnelle pour les piétons et les cyclistes.

 

Selon Luc Poirier, le type de construction envisagé limiterait tout impact sur les milieux naturels et ne modifierait pas ou presque pas l'environnement visuel. De plus, ce tunnel pourrait atteindre 1,25 km, incluant une portion de 250 mètres située sous la Voie maritime.

 

Dès sa première année de mise en service, le tunnel recevrait ainsi 2500 véhicules en périodes de pointe et l'achalandage quotidien atteindrait plus de 25 000 véhicules à compter de la troisième année d'exploitation.

 

Je ne veux pas diminuer les accomplissements de M. Poirier, mais rien de ce qu'il a fait ne peut se comparer à la construction d'un tunnel sous le fleuve St-Laurent. Bien qu'il n'y ai pas de demande de fonds public, le projet de M. Poirier implique d'utiliser des infrastructures publiques pour compléter son projet. En fait, il construit un demi-lien avec la Rive-Sud (le tunnel) et accaparera le pont de la Concorde pour compléter le lien vers Montréal. Évidement, tout projet de pont ou tunnel privé engendrera une plus grande circulation sur les voies public des deux coté du lien, mais dans ce cas ci, ce n'est pas une diffusion du traffic dans le réseau local, mais une quasi-monopolisation d'un pont entre Montréal et le Parc Jean-Drapeau (l'entretien de ce pont reviendra à la ville de Montréal et profitera directement à la clientèle payante de M. Poirier). Je suis d'accord avec les partenariat public-privé, mais dans ce cas-ci le partenariat est injuste cas tous les bénéfices vont au privé alors que les coûts sont partagés avec le public. Sans compter les inconvénients pour les usagers actuels du pont de la Concorde et de l'achalandage supplémentaire que ce tunnel aurait sur l'autoroute Bonaventure (qui accueil déjà pas mal de voitures).

 

De plus, avec ce projet, on augmente la circulation de transit dans les alentours du Vieux-Montréal et dans le Parc Jean-Drapeau, deux choses qui ne sont pas souhaitables. Je veux bien que les usagers du parc et du Vieux-Montréal aient accès à ces sites en voitures, mais la circulation de transit devrait être déviée vers des structures mieux aménagées pour ce type de transport. Le pont Jacques-Cartier et le futur pont Champlain (que je souhaite avec au moins 8 voies de circulations automobiles) sont mieux adaptés pour une circulation plus massive que le parc Jean-Drapeau.

 

Avec l'élection de M. "Coderre-l'ami-des-chars", je garde espoir que le projet soit relancé. Il a l'avantage de présenter une solution de rechange au futur pont Champlain, et aux ponts Victoria et Jacques-Cartier, en formule artérielle (non autoroutière), en plus d'offrir un lien cyclable et piétonnier accessible à l'année. Toutefois, ToxiK a raison: le projet ne pourrait s'arrimer au secteur du Havre tel que proposé; il devra absolument être revu afin de mieux l'arrimer à sa trame routière et urbaine. Mais comme le tracé de l'autoroute Bonaventure devrait être revu environ entre la rue Mill et l'Île-des-soeurs dans le cadre du réaménagement des abords du pont Champlain et du dégagement de la rive nord du fleuve St-Laurent, il y a là une opportunité inouïe d'améliorer l'offre déficiente d'infrastructures routières de transport entre Montréal et la Rive-Sud immédiate, aussi populeuse que Laval, mais tellement moins bien desservie en ponts (5 dont 2 autoroutiers, contre 7 dont 5 autoroutiers à Laval).

 

Bien sûr il faudrait revoir la formule de PPP afin que le consortium participe financièrement à l'entretien du pont de la Concorde.

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[...] «Tout le monde est favorable sur la Rive-Sud, affirme Luc Poirier. La Ville de Montréal n’est pas contre le projet, mais avec ce qui s’est passé, et le départ de M. Tremblay, cela change bien sûr la donne. Je considère donc qu’il ne sert à rien que je travaille sur le projet tant et aussi longtemps que l’élection de novembre 2013 ne sera pas passée.»

 

Le promoteur se montre toutefois confiant et assure que son projet n’est pas relégué aux calendes grecques. «C’est certain que c’est long d’avoir à atteindre jusqu’à l’année prochaine, mais il faut savoir que le trafic augmente annuellement de 1,8% dans la région de Montréal, mentionne Luc Poirier. Je crois que mon projet sera amplement justifié, et même plus, qu’il l’est maintenant. Il faut aussi être réaliste et tenir compte du fait qu’une majorité de personnes devront continuer à utiliser une automobile pour circuler entre les deux rives.»

 

2500 véhicules en pointe

 

Ce tunnel permettrait d’accéder au centre-ville de Montréal, en partant de Saint-Lambert, par le pont de la Concorde et l’autoroute Bonaventure. En plus d’offrir un accès gratuit aux véhicules de transport collectif et aux véhicules d’urgence, ce projet viserait aussi à favoriser le transport actif en intégrant une piste multifonctionnelle pour les piétons et les cyclistes.

 

Selon Luc Poirier, le type de construction envisagé limiterait tout impact sur les milieux naturels et ne modifierait pas ou presque pas l'environnement visuel. De plus, ce tunnel pourrait atteindre 1,25 km, incluant une portion de 250 mètres située sous la Voie maritime.

 

Dès sa première année de mise en service, le tunnel recevrait ainsi 2500 véhicules en périodes de pointe et l'achalandage quotidien atteindrait plus de 25 000 véhicules à compter de la troisième année d'exploitation.

 

Je ne veux pas diminuer les accomplissements de M. Poirier, mais rien de ce qu'il a fait ne peut se comparer à la construction d'un tunnel sous le fleuve St-Laurent. Bien qu'il n'y ai pas de demande de fonds public, le projet de M. Poirier implique d'utiliser des infrastructures publiques pour compléter son projet. En fait, il construit un demi-lien avec la Rive-Sud (le tunnel) et accaparera le pont de la Concorde pour compléter le lien vers Montréal. Évidement, tout projet de pont ou tunnel privé engendrera une plus grande circulation sur les voies public des deux coté du lien, mais dans ce cas ci, ce n'est pas une diffusion du traffic dans le réseau local, mais une quasi-monopolisation d'un pont entre Montréal et le Parc Jean-Drapeau (l'entretien de ce pont reviendra à la ville de Montréal et profitera directement à la clientèle payante de M. Poirier). Je suis d'accord avec les partenariat public-privé, mais dans ce cas-ci le partenariat est injuste cas tous les bénéfices vont au privé alors que les coûts sont partagés avec le public. Sans compter les inconvénients pour les usagers actuels du pont de la Concorde et de l'achalandage supplémentaire que ce tunnel aurait sur l'autoroute Bonaventure (qui accueil déjà pas mal de voitures).

 

De plus, avec ce projet, on augmente la circulation de transit dans les alentours du Vieux-Montréal et dans le Parc Jean-Drapeau, deux choses qui ne sont pas souhaitables. Je veux bien que les usagers du parc et du Vieux-Montréal aient accès à ces sites en voitures, mais la circulation de transit devrait être déviée vers des structures mieux aménagées pour ce type de transport. Le pont Jacques-Cartier et le futur pont Champlain (que je souhaite avec au moins 8 voies de circulations automobiles) sont mieux adaptés pour une circulation plus massive que le parc Jean-Drapeau.

 

Avec l'élection de M. "Coderre-l'ami-des-automobilistes", je garde espoir que M. Poirier se sente inspiré de relancer le projet. Il a l'avantage de présenter une solution de rechange au futur pont Champlain, et aux ponts Victoria et Jacques-Cartier pour des résidentEs du centre de la Rive-Sud, en formule artérielle (non autoroutière), en plus d'offrir un lien cyclable et piétonnier accessible à l'année. :goodvibes:

 

Toutefois, ToxiK a raison: le projet ne pourrait s'arrimer au secteur du Havre tel que proposé sans produire des bouchons monstres; il devra absolument être revu afin de mieux l'arrimer à sa trame routière et urbaine. Mais comme le tracé de l'autoroute Bonaventure devrait être déplacé vers l'intérieur des terres entre environ la rue Mill et la rive vis-à-vis la Pointe nord de l'Île-des-soeurs, dans le cadre du réaménagement des abords du pont Champlain et du dégagement de la rive nord du fleuve St-Laurent pour faire place au futur quartier Bonaventure, il y a là une opportunité inouïe (!) d'améliorer drastiquement l'offre déficiente d'infrastructures routières de transport entre Montréal et la Rive-Sud immédiate. Cette dernière est aussi populeuse que Laval, mais nettement moins bien desservie en ponts routiers: 5 dont 2 autoroutiers, contre 7 dont 5 autoroutiers à Laval.

 

Évidemment, il faudrait revoir la formule de PPP afin que le consortium participe financièrement à l'entretien du pont de la Concorde. Et quant à augmenter la circulation aux abords du Vieux-Mtl, notons que ça n'aurait aucun impact sur le Vieux à proprement parler. Au fait, on augmenterait certes la *fluidité* de la circulation vers la Rive-Sud, sans détériorer grandement la situation vers Mtl.

 

NOTES:

 

1.) Il est à souhaiter que 2 bretelles souterraines de l'autoroute Ville-Marie puissent se rendre jusqu'au lieu d'embranchement de l'autoroute Bonaventure et du pont-tunnel vers St-Lambert, afin d'offrir une voie d'évitement de la nouvelle partie boulevard urbain au bout de l'autoroute Bonaventure.

 

2.) Le pont Victoria n'est pas éternel, pour preuve: des autobus du RTL y circulaient (je prenais la #5 de St-Hubert à la place Bonaventure) jusqu'à que le pont atteigne un seuil de détérioration empêchant camions et autobus de l'emprunter. Qui sait quand il pourrait devoir être complètement fermé à la circulation automobile afin de le réparer?

Modifié par FrancSoisD
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