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Le Philosophe

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Tout ce qui a été posté par Le Philosophe

  1. Euh... j'essaie de comprendre : est-ce qu'il y a réellement eu une annonce au cours des derniers jours concernant une entente entre Angus et les propriétaires? L'intervention faite par Étienne hier se fonde-t-elle sur une nouvelle information, ou est-ce qu'il ne fait que commenter l'hypothétique (quoqiue très probable) achat éventuel des bâtiments par Angus?
  2. LE DEVOIR Le promoteur du complexe Viger lorgne les bureaux du CHUM Kathleen Lévesque Édition du lundi 23 mars 2009 Le concept de géométrie variable continue de s'appliquer à la planification du futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). Après des modifications apportées dans le nombre de lits et de salles d'opération, la valse-hésitation autour de la démolition des édifices existants et la décision, il y a quelques jours, de réintégrer les services d'ophtalmologie, voilà que des discussions sont en cours avec le promoteur de la gare Viger, située à proximité, afin d'y intégrer certains éléments du CHUM, dont des bureaux administratifs, a appris Le Devoir. «On veut que Viger soit un levier pour revitaliser le quartier. Pour y arriver, on évalue différents scénarios. Celui de collaborer avec le CHUM et l'Université de Montréal est naturel compte tenu de l'endroit où l'on se trouve», explique Isabelle Thellen, porte-parole pour Viger DMC International, un consortium dirigé par le promoteur Phil O'Brien. M. O'Brien s'intéresse au dossier du CHUM depuis le débat tumultueux autour de son implantation au centre-ville. Dès lors, M. O'Brien avait positionné son propre projet de revitalisation de la gare Viger, un immeuble acquis de la Ville de Montréal sans appel d'offres public, comme un partenaire du développement du secteur. En coulisse, M. O'Brien a souvent promu entre autres idées de construire des copropriétés hôtelières haut de gamme afin de répondre aux besoins des familles de patients hospitalisés. Au CHUM, on se montre avare de commentaires sur ce dossier et tout ce qui touche le futur hôpital, compte tenu des difficultés constantes que connaît le projet et de la controverse qu'il suscite. Après avoir connu plusieurs changements, notamment d'ordre clinique, le projet fait face encore à des délais. Il devra être soumis à une deuxième série de consultations publiques menées par Montréal afin de faire approuver les dérogations réglementaires municipales. Cela pourrait retarder une énième fois le processus d'appel de propositions qui devait être lancé l'automne dernier. Par ailleurs, la tête dirigeante du projet au sein du CHUM est en congé de maladie depuis plusieurs mois, et le siège de la direction générale de l'établissement est occupé de façon intérimaire depuis près d'un an. École de santé publique Le développement de bureaux administratifs pour le CHUM pourrait se faire dans l'une des tours prévues dans le projet de la gare Viger. Ces tours font l'objet d'intenses critiques puisque le projet est à cheval entre le centre-ville et l'arrondissement historique du Vieux-Montréal. Ce changement important de la vocation du projet Viger n'est pas le seul envisagé par le promoteur. Outre ses visées pour le CHUM, Phil O'Brien a entamé des discussions avec l'Université de Montréal sur la possibilité d'intégrer l'École de santé publique de l'UdeM dans la gare Viger. «On a rencontré M. O'Brien, mais on n'est pas à évaluer les sites possibles au centre-ville. [...] Il est certain qu'on a des réticences à s'installer dans un édifice ancien», affirme la porte-parole de l'UdeM, Sophie Langlois. Ce projet mené conjointement par l'UdeM et le Quartier de la santé, un organisme connu jusque-là sous le nom de Technopôle Ville-Marie, prévoit la construction d'un immeuble aux abords de l'autoroute Ville-Marie, à un jet de pierre du CHUM. L'École de santé publique a été créée en juin 2007 afin de regrouper les quelque 120 professeurs et 600 étudiants des cycles supérieurs en santé publique éparpillés sur sept sites différents. Environ 40 % des chercheurs travaillent au centre de recherche du CHUM. L'idée de donner une adresse à l'École de santé publique de l'UdeM a été lancée officiellement il y a un an par le président du Quartier de la santé, Pierre Marc Johnson, avec l'appui du recteur de l'UdeM, Luc Vinet. M. Johnson ambitionne d'ailleurs de convaincre l'Institut national de santé publique ainsi que la Direction de la santé publique de Montréal de déménager leurs pénates dans cet immeuble. Il s'agirait d'un premier pas dans la création d'un pôle commercial voué à la santé, et ce, dans la cour arrière du futur CHUM. Au Quartier de la santé, on explique que le projet d'environ 50 millions de dollars est déjà bien avancé, que la formule de financement est arrêtée et que l'UdeM a établi les spécificités techniques. «On attend une décision de l'Université de Montréal qui attend elle-même des autorisations du ministère de l'Éducation», souligne le porte-parole Guy Versailles. En ce qui a trait à Viger DMC International, le Quartier de la santé montre une certaine ouverture, sans plus. «M. O'Brien cherche des éléments à intégrer dans son projet», note M. Versailles. Du côté de Viger DMC International, on assure que tous ces changements n'illustrent aucune difficulté particulière à faire démarrer le projet de 400 millions dont le chantier se fait pourtant attendre. Selon Mme Thellen, rien n'a été mis de côté. «Les trois grandes fonctions demeurent les mêmes: hôtelière, résidentielle et commerciale», dit-elle. Reste que, depuis quelques mois, la crise financière mondiale a un effet direct sur les conditions d'emprunt des entreprises privées. L'intégration d'éléments qui garantiraient une certaine occupation des lieux par l'État (espaces pour le CHUM et l'École de santé publique) pourrait toutefois améliorer la situation. «La structure de financement est la même depuis le début. Ça n'a pas changé. C'est sûr que nous sommes vigilants, comme tous les grands projets, et on demeure attentifs à la crise économique. Et il n'y a jamais eu de retrait de l'un de nos partenaires financiers, SNS Property Finance, comme la rumeur a couru», soutient Isabelle Thellen.
  3. Quant à moi c'est une excellente nouvelle! Ils prennent le temps qu'il faut pour assurer la qualité du projet. J'ai l'espoir secret que peut-être ils ont revisé le projet initial pour offrir quelque chose de plus audacieux (après une série de critiques faisant suite à un article où Andreu affirmait vouloir un "petit truc sympa", alors que tout le monde espère un véritable tour de force).
  4. I don't see why they couldn't have done both the inside and the outside at once.
  5. Ils n'ont absolument rien fait à l'extérieur durant tout l'hiver!
  6. LE DEVOIR Les fantômes du Spectrum Stéphane Baillargeon La démolition du Spectrum a aussi créé un immense trou dans la mémoire du Quartier des spectacles, en voie de réalisation à Montréal. Après tout, à quoi bon planifier le développement du secteur en s'appuyant sur les arts de la scène si c'est pour se débarrasser vite fait, mal fait d'une des salles du centre-ville les plus surchargées de souvenirs? «L'industrie du spectacle a créé un patrimoine mais ne sait pas comment le conserver», dit Dinu Bumbaru, directeur des programmes du groupe Héritage Montréal, interviewé hier. L'organisme bataille ferme depuis trois décennies pour préserver le patrimoine montréalais. «Cette industrie fabrique des igloos qui fondent sans laisser de trace, dans l'indifférence. Les gens qui ont fait vivre le Spectrum, comme l'Équipe Spectra, l'entreprise derrière le Festival de jazz, ne s'intéressent qu'à leur prochain projet. L'important, pour eux, c'est de transporter les fantômes, comme on l'a fait du vieux Forum au Centre Bell. Pourtant, le mythe du Spectrum était très puissant et aurait dû inspirer le respect.» Le Devoir révélait hier les retards dans la mise en chantier du projet de substitution sur le site du Spectrum, à l'angle des rues De Bleury et Sainte-Catherine. La salle a accueilli des milliers de spectacles pendant des décennies. Mal entretenue, elle a été vendue et démolie pour faire place à un complexe commercial que la crise économique rend de plus en plus illusoire. Le promoteur SIDEV a deux ans pour bâtir sur cet emplacement, sinon il devra verser une amende de 1,25 million à la Ville. Le nouveau terrain vague du centre-ville, un peu lépreux, va défigurer la place des Festival et la Maison du jazz, en construction depuis un an. Les deux équipements ont coûté environ 50 millions au total et seront inaugurés le 1er juillet prochain. «Le terrain va-t-il rester comme un lieu en jachère, avec des clôtures en métal, pendant encore dix ou vingt ans? demande finalement M. Bumbaru. On pourrait plutôt envisager un jardin des arts ou des actions d'occupation temporaire. Seulement, le Spectrum a disparu et c'est une autre perte nette dans une ville qui accepte trop facilement les démolitions.»
  7. Oui, c'est ce que Andreu lui-même avait affirmé dans une entrevue. Je vois mal cependant comment ce projet pourrait être en danger : son financement est entièrement assuré. Le retard est peut-être au contraire un signe encourageant: ça signifie peut-être que les architectes sont retournés à la planche à travail pour concevoir un projet plus intéressant. Peut-être ont-ils entendu les commentaires de plusieurs souhaitant voir une architecture audacieuse... Est-ce que quelqu'un sur le forum serait prêt à appeler les promoteurs pour avoir plus d'information?
  8. CYBERPRESSE.CA Maison développement durable: Équiterre fait rager les écolos purs et durs Sara Champagne Publié le 23 février 2009 à 07h14 Greenpeace se distancie du projet. La coalition Québec-Kyoto et l'Association de la lutte contre la pollution atmosphérique ont déjà ouvertement dénoncé l'idée. Malgré tout, Équiterre persiste et signe avec son projet de construction d'une Maison du développement durable, au centre-ville, en plein coeur du Quartier des spectacles. L'organisme, déjà partenaire d'Hydro-Québec dans ce projet, vient de conclure un partenariat avec Bell Canada et s'apprête à lancer une campagne de financement auprès des entreprises privées, a appris La Presse. De quoi faire grincer des dents les écologistes purs et durs, qui clament qu'il faut absolument maintenir «une distance» entre les organismes et les compagnies pour assurer une «objectivité environnementale.» Grâce à Hydro-Québec, qui a cédé un de ses terrains par emphytéose pour 50 ans, à l'angle des rues Sainte-Catherine et Clark, Équiterre a bon espoir de faire sortir de terre son siège social au mois de mai, pour une ouverture à l'automne 2010. Actuellement, des tests sont réalisés sur le site afin d'installer un audacieux système de géothermie qui alimentera tout le bâtiment. Au début du mois de février, le projet a franchi une étape importante en obtenant l'appui des élus de l'arrondissement de Ville-Marie. Les citoyens du quartier qui sont en désaccord avec le projet ont jusqu'au 27 février pour demander un référendum. Après cette date, il sera trop tard. «Il ne restera qu'à approuver le projet», précise Jacques-Alain Lavallée, porte-parole de l'arrondissement, qui ajoute qu'on n'aura jamais fait aussi vert en matière de construction à Montréal. La future Maison du développement durable enfreint toutefois les règles d'urbanisme avec ses six étages projetés, soit cinq mètres de plus que les limites permises dans le secteur. Même si des places de stationnement doivent obligatoirement être aménagées, selon le règlement, Équiterre a d'autre part décidé de suivre complètement les notions de développement durable en demandant une dérogation pour bannir les véhicules au profit de 40 places pour vélos réparties à l'extérieur et à l'intérieur de l'édifice. Quant à Hydro-Québec, elle pousse l'audace plus loin en acceptant d'aménager une sorte de parc écologique entre la nouvelle construction et le Théâtre du Nouveau Monde, l'institution voisine. La garderie Le Petit Réseau, qui accueille les enfants des employés d'Hydro-Québec, emménagera dans la Maison du développement durable et accueillera les enfants des employés des organismes locataires. «Nous sommes mal à l'aise, explique André Bélisle, de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique. On remarque depuis déjà un bon moment qu'Équiterre ne critique pas beaucoup Hydro-Québec. Et on se demande par ailleurs pourquoi l'organisme reçoit plus d'argent du gouvernement que tous les organismes environnementaux du Québec réunis.» Afin de calmer le jeu, Équiterre a rencontré une vingtaine d'organismes pour expliquer le projet. «ll est habituel que les organismes reçoivent des sources de financement de toutes sortes, précise François Boulanger, coordonnateur énergie, transports et bâtiments d'Équiterre. On pense que notre approche est correcte.» Grâce à ce projet, Équiterre ambitionne d'aller chercher une certification platine, la plus haute distinction Leed en matière de construction. Afin d'y parvenir, il est prévu d'aménager un toit vert et un bistro de 80 places qui servira bio, local et équitable. La Maison étudie aussi les façons de récupérer les matières organiques, soit en les compostant ou en les acheminant dans un centre de transformation. Enfin, le vitrage sera triple afin de réduire les pertes d'énergie. La Maison en bref La Maison verte abritera neuf organismes: Équiterre, le centre de la petite enfance Petit Réseau, le Centre québécois du droit de l'environnement, le Conseil régional de l'environnement (CRE) de Montréal, Environnement Jeunesse, la Fondation David Suzuki, Option Consommateurs, le Regroupement de services Éco-quartiers et le Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement du Québec. Le cinquième étage est encore à louer à un partenaire éventuel. Coût du projet: 30 millions, payés par le privé et une subvention de 7 millions du gouvernement du Québec. Il s'agira d'un édifice de six étages, avec rez-de-chaussée vitré, ouvert au public: bistro bio de 80 places, centre de conférence de 100 places et atrium. Il comportera aussi un Centre d'interprétation sur le bâtiment vert et sur le développement durable.
  9. THE GAZETTE Montreal: the city of creativity Just for Laughs leader suggests a winning formula for our city HENRY AUBIN, The Gazette The idea of "branding" Montreal goes back at least as far as premier Lucien Bouchard's summit on the economy in 1996. Everyone applauded this notion of finding a well-focused theme on which to promote the city to tourists, investors and immigrants. But that's been the end of it. The themes so far suggested have been silly. Until now. Gilbert Rozon, head of the Just for Laughs Festival, proposed last week that Montreal market itself as a city of "creativity." This identification seems obvious now that someone has put a finger on it. The world already knows the Montreal region as the home of the Cirque du Soleil, Leonard Cohen and Céline Dion. The city's fertile soil also fosters many festivals, a prominent video-game industry and vigorous art, theatre, dance and song. To be any good, a brand has to correspond with reality. Mayor Gérald Tremblay's suggestion that the opening of the Quartier des spectacles would allow Montreal to attain the "very first ranks of cities in the world of culture" does not meet that test. Rozon said that for that to be true this city would have to present world-class shows almost every night of the year. To think one can compete in this with New York and Paris is delusional. Not much better was the Tremblay administration's promotion of Montreal a few years ago as "Knowledge City." When I mentioned this at the time to a British expert on city branding, Simon Anholt, he snickered, "Boring - only 763 other cities are trying to position themselves that way." Creativity encompasses both knowledge and culture without sounding pretentious about either. Creativity goes well beyond show business and the arts. It extends to the research and development going on in the city's four universities and various corporate labs. It also includes design - something that local architects are increasingly sensitive to (and that an electronic newsletter, the aptly-named Créativité Montréal, is promoting). Creativity is also authentic to the city's character. As the urban guru Richard Florida of the University of Toronto wrote in The Gazette last fall, Montreal has an unusually large "creative class" - people from many occupations who can "blend arts and culture with engineering and technology, and (can) combine that with street-level creative energy." Stressing this side of Montreal's identity, as Rozon would do, would help attract people from outside Quebec with similar energy. What kind of people would those be? This is where Rozon gets into trouble with nationalists. He says Montreal's strength comes from a convergence of three historical influences: French, British and American. He sees this, and the increasing diversity brought by recent immigrants, as being a cauldron for creativity. The Quebec government has a big say in immigration and gives priority to French speakers. Rozon says he wants to keep Bill 101 intact, but that Quebec should admit more people who do not yet speak French or, for that matter, English, but who can learn both languages and contribute to this creativity. Impératif français, a group defending the place of French, says this is a recipe for the further erosion of French in Montreal. Rozon is on the right track, but there is no surer way to shut off the new blood on which any creative place depends than by hosting a language conflict and the political uncertainty that goes with it. The city's future prosperity could depend on reconciling creativity with the primacy of French.
  10. C'est ce genre de critiques constructives qu'il nous faut. En espérant que les commentaires de monsieur Rozon, et cet article qui les relate, n'auront pas l'effet d'une lettre jetée à la mer...
  11. LE DEVOIR Nouvelle salle de concert de l'OSM - Un PPP moins risqué... pour le secteur privé Québec consent à verser au consortium choisi le tiers du coût estimé de construction dès la fin des travaux La crise financière mondiale provoque des fausses notes dans le projet de construction de la nouvelle salle de concert de l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM). Après un crescendo des coûts du projet, Québec apporte des ajustements. Le gouvernement du Québec vient de décider de transformer une partie du risque financier du futur partenaire privé en dette publique afin d'ériger l'Adresse symphonique attendue depuis plusieurs décennies. Ainsi, à la fin des travaux de construction de l'édifice, qui sera situé sur l'esplanade de la Place des Arts, Québec versera 75 millions au partenaire privé, soit environ le tiers des coûts estimés de construction. Ce faisant, le gouvernement devra emprunter cette somme, ce qui réduira les paiements subséquents qu'il devra effectuer sur une période de 30 ans pour l'entretien de la salle de l'OSM. Un des arguments régulièrement invoqués par Monique Jérôme-Forget, ministre des Finances, en faveur des partenariats public-privé est que le gouvernement pourra ainsi alléger son service de la dette et transférer le risque au privé. Ce n'est plus qu'une portion des versements au partenaire privé qui seront faits à même le budget annuel de fonctionnement du Québec. Le même scénario s'applique pour les ententes de PPP des autoroutes 25 et 30. La décision gouvernementale s'appuie sur l'observation des marchés mondiaux où les conditions de financement sont devenues très difficiles pour les entreprises privées, a expliqué hier Hugo Delaney de l'Agence des partenariats public-privé. «Le gouvernement a constaté l'écart entre ses propres taux et les taux de financement que peut obtenir le privé. En agissant ainsi, ça lui coûte moins cher», a précisé M. Delaney. La situation entraîne des modifications à l'appel de propositions pour le PPP de la salle de concert qui devait se terminer aujourd'hui même. Outre le changement au calendrier de paiements du gouvernement, Québec a accordé un nouveau délai aux trois consortiums en lice afin qu'ils puissent modifier leurs propositions financières. En novembre dernier, les soumissionnaires ont déposé leurs propositions techniques, dont la conception architecturale de la salle de concert. Au même moment, ils ont remis leur estimation des coûts de construction. Ces propositions ont été déposées en fidéicommis. Compte tenu de «la baisse de certains coûts dans le domaine de la construction observée depuis quelques mois», le gouvernement propose aux consortiums de bénéficier de ces changements en modifiant leur offre initiale. Cet aspect de la proposition financière du projet ainsi que les coûts de financement pour le PPP devront être communiqués au gouvernement le 5 mars prochain. Par la suite, on retiendra un candidat. La signature de l'entente pourrait se faire en avril pour une livraison attendue de la salle en 2011. C'est en juin 2006 que le gouvernement de Jean Charest annonçait le projet d'une salle de concert réalisée en PPP et baptisée l'Adresse symphonique. Coût de l'opération: 105 millions de dollars. L'été dernier, Le Devoir révélait une explosion des coûts. Le budget maximum s'établissait alors à 266 millions. En septembre 2008, ce plafond budgétaire a sauté; les soumissionnaires pourront présenter des projets plus dispendieux.
  12. Je me demande pourquoi ils ne travaillent pas simultanément sur l'intérieur et l'extérieur. Quelqu'un a une idée?
  13. Moi aussi j'aime beaucoup! Est-ce qu'on connaît les matériaux et les couleurs retenus?
  14. Il ne faut sans doute pas s'attendre à des matériaux de grande qualité pour un projet de 16 étages à seulement 21 M$. Espérons que le design sera tout de même séduisant, audacieux. Ta source est-elle fiable Bronze? Est-ce que les rendus sont pour bientôt?
  15. C'est vrai. Est-ce typique des constructions durant l'hiver, ou est-ce un mauvais présage?
  16. Mauvais présage de quoi? Ce projet est entièrement financé. Je ne vois pas ce qui pourrait bien stopper ce projet.
  17. Oui c'est de la brique. Le diapo du projet sur le site décrit que la brique est "un matériau local choisi pour assurer la continuité avec le bâti environnant".
  18. Super! Ce projet est vraiment très intéressant! Par contre, d'un point de vue esthétique, l'édifice me semble banal. La brique brune n'a rien de très sexy. Et puis le rendu est un peu mélangeant: combien d'espaces ouverts y aura-t-il dans l'édifice? Est-ce qu'il y aura réellement des espaces transparents, ou est-ce seulement un effet du rendu afin de donner un aperçu de l'intérieur de l'édifice? Si c'est le cas, cet édifice vu de l'extérieur ne sera qu'un bâtiment de briques parmi tant d'autres, sans intérêt particulier.
  19. FUGUES.COM Au cœur du Quartier des spectacles Le loft des arts Par : Michel Joanny-Furtin [17-12-2008] L'Ontario Building était le nom original de l’édifice presque centenaire. Construit entre 1915 et 1945, il fut bâti par les Distilleries Dominion, qui nécessitaient un grand entrepôt de gin et whisky. Puis il devint usine textile, imprimerie, salle de jeu, cabaret et ateliers d'artistes. Bien bâti, il a supporté les outrages du temps et des intempéries et deviendra d’ici quelques mois une vedette sous les feux de la rampe de la scène immobilière résidentielle. Une vedette qui avait déjà défrayé la chronique sous le pseudonyme de SLEB. Son comeback est assuré par un nouveau promoteur, Luigi Dalle Nogare, qui a repris le projet interrompu au tiers de sa réhabilitation. «Le caractère patrimonial des façades Art déco industriel a été maintenu en accord avec la ville pour redonner l’allure initiale du bâtiment et replacer les bandes originelles», explique Carlo Cristallini, agent immobilier. Cet immeuble stylé de 10 étages sera complété par une seconde phase de 20 à 23 étages, encore à l’étude, sur le terrain adjacent côté sud au coin de Maisonneuve. Avec une fenestration incroyable sur les quatre côtés, qui met le cœur de la ville à vos pieds, les Lofts des Arts proposent 102 appartements de style loft industriel de 818 à 1650 pieds carrés avec une ou deux chambres, des finitions haut de gamme, des plafonds de 10 pieds, des planchers de bois franc, des cuisines semi-professionnelles avec comptoirs en granit, des salles de bain spacieuses, l'air climatisé et l'eau chaude. On ajoutera alors dans la corbeille de la mariée la terrasse commune sur le toit au 10e étage, avec une piscine de 49 pieds, un solarium et un mini-gym, le stationnement intérieur privé, un gardien de sécurité, un service de conciergerie et un accès contrôlé aux étages par cartes magnétiques et interphones vidéo. Sans oublier la vue panoramique à 360o! Le prix de vente commence à 250 000 $ selon les exigences de l’acheteur en termes de déco intérieure. «Il n'y a pas d'unité modèle parce que chaque appartement est différent et unique, presque sur mesure», précise Carlo Cristallini. Le promoteur cible les jeunes professionnels trentenaires, «et tous ceux qui vibrent centre-ville».
  20. Je viens de relire le PPU, et c'est en fait "la Place de l'Adresse symphonique" qui fera face à la future salle. La Place sera juste à coté de l'esplanade Clark, et sera livrée en 2012. Désolé pour l'erreur.
  21. L'esplanade Clark sera réalisée durant la deuxième phase du Plan Particulier d'Urbanisme du Quartier des Spectacles, prévu pour 2010. Ce sera un espace gazonné qui s'étendra le long de la rue Clark, et qui permettra de boucler la Promenade des Festivals. L'esplanade fera face à la future salle de l'OSM et lui offrira une bonne visibilité. Pour plus de détails (et des images) il suffit d'aller voir dans le PPU du QDS, aux pages 26-27 : http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ARR_VM_FR/MEDIA/DOCUMENTS/PPU-QUARTIER-DES-SPECTACLES.PDF
  22. D'autant plus que la future "Esplanade Clark" sera située tout juste en face de l'Adresse symphonique, afin que les gens puisse admirer l'édifice.
  23. InternationalX : would you (or anyone else) have a copy of the old renderings for the Rogers project?
  24. Gilbert: j'espère que tu as raison, parce que j'aime bien ces rendus! Je me dis cependant que le rapport de force en termes de créativité va très certainement être du côté d'Andreu, et considérant le fait que son style architectural s'éloigne fortement des structures carrées, et puisqu'il ne veut rien de trop audacieux pour le projet... je ne serais pas surpris que les rendus finaux soient fort différents. Mais il suffit d'attendre pour avoir les réponses. Je croyais avoir lu que les nouveaux rendus devaient sortir à la mi-novembre... Un délai imprévu?
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