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Le Philosophe

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Tout ce qui a été posté par Le Philosophe

  1. Avis du Conseil du patrimoine - Le quadrilatère Saint-Laurent doit être modifié LEDEVOIR.COM Après le 2-22 Sainte-Catherine, le Conseil du patrimoine donne son avis sur le mégaprojet d'environ 3,7 hectares envisagé sur l'îlot au nord du Monument-National. Le verdict s'avère beaucoup plus sévère pour cette proposition qui déroge aux prescriptions du Plan d'urbanisme par la hauteur comme par la densité. Ça ne passe pas, du moins en l'état. Le Conseil du patrimoine de Montréal (CPM) critique plusieurs éléments essentiels du projet de transformation complète de l'îlot ouest du boulevard Saint-Laurent, au nord du Monument-National (MN). Les observations négatives portent sur tous les côtés du quadrilatère (Saint-Laurent, Clark, Sainte-Catherine et MN), mais visent aussi la tour projetée sur le tout. Compte tenu de l'importance du site par rapport à l'histoire et à l'identité montréalaises, le Conseil souhaite même réévaluer le projet quand il aura été modifié. Le chantier de quelque 165 millions de la Société de développement Angus (SDA) redéfinirait le secteur délabré en implantant une tour de treize étages (67 mètres) «en forme de barre», au-dessus et en retrait des édifices existants. Elle abriterait des bureaux d'Hydro-Québec. Un autre immeuble d'environ cinq étages remplacerait l'édifice Art déco existant en tête d'îlot, du côté de Sainte-Catherine. Les plans toujours à l'ébauche sont signés par des consultants en architecture (Ædifica + Gilles Huot, avec le Français Paul Andreu) et en urbanisme (le groupe Gauthier Biancamano Bolduc). Dans son avis de neuf pages, l'organisme-conseil de la Ville de Montréal recommande de ne pas démanteler les édifices existants sur le boulevard et encore moins de déplacer les façades vers le nord , tel que cela est proposé par les concepteurs. Le CPM demande de respecter les caractéristiques des rez-de-chaussée de ces immeubles en n'y perçant pas de grandes ouvertures. Il rejette tout bonnement l'idée de creuser un passage à travers l'îlot, un élément central de l'aménagement, puisque l'accès au grand immeuble se ferait par cette nouvelle allée entre la rue Clark et la «Main». La hauteur de cette tour interpelle moins les experts en patrimoine que son emplacement. L'avis demande s'il n'est pas possible de la déplacer vers le nord, «de manière à s'éloigner du Monument-National et à maintenir la perception d'escalier de part et d'autre de ce dernier». Le texte conseille de concevoir la forme et les matériaux de ce gratte-ciel «de manière à ce que celle-ci soit perçue comme une arrière-scène pour les petits bâtiments au rythme serré et de faible hauteur situés sur les rues limitrophes». Pour la tête d'îlot, l'avis propose de réaliser une étude vérifiant l'intérêt patrimonial de la construction existante afin de justifier ou non sa démolition. D'ailleurs, dans l'ensemble, le Conseil exhorte à adopter diverses mesures pour assurer «une approche de conservation plus rigoureuse» dans l'élaboration du projet. Ce souhait concerne par exemple les «dimensions ethnohistoriques» du boulevard, les évaluations des façades de la rue Clark, mais aussi le potentiel archéologique de portions du quadrilatère. L'avis souligne finalement qu'il faudra concevoir cette tête d'îlot en regard du bâtiment à venir au 2-22 Sainte-Catherine, du côté est de l'intersection. L'idée demeure évidemment d'établir une cohérence dans ce secteur historique, surchargé symboliquement pour Montréal. Le CPM a déjà livré son avis sur cette autre proposition du même promoteur. La dérogation d'un étage demandée pour la hauteur est jugée acceptable, tandis que les quatre faces de l'immeuble projeté posent plus ou moins de problèmes.
  2. Ok... est-ce que c'est même techniquement possible à cette étape-ci de voir l'édifice terminé pour le 29 juin???
  3. Ce genre de trucs fait ressortir mon petit côté anarchiste anti-capitaliste. Ridicule!
  4. Merci Habsfan. Oui, au moins il m'a répondu... j'espère que Rima Elkouri répondra également, et SURTOUT qu'elle écrira un article à ce sujet. Peut-être devrai-je contacter Le Devoir également?
  5. Je viens DÉJÀ de recevoir un courriel - très court - de monsieur Cassivi : "Cette chronique se voulait justement un appel à la mobilisation. Merci de me lire. MC"
  6. Je viens tout juste d'envoyer un courriel au chroniqueur. En espérant que ça aurait l'effet d'une bouteille lancée à la mer : Bonjour monsieur Cassivi. J'envoie également ce courriel à votre collègue, Rima Elkouri, que je sais (pour avoir lu plusieurs de ses excellents articles) être une passionnée de développement urbain à Montréal, et tout spécialement du Quartier des Spectacles Votre article du 30 avril intitulé "Le Crique de Montréal" m'a énormément séduit, et tout spécialement votre idée d'associer le Cirque du Soleil au Quartier des Spectacles (qui se développe présentement à un rythme emballant, pour le moins inhabituel à Montréal). Après avoir lu votre proposition, je ne cessais de me dire que je ne pouvais m'imaginer un mariage plus parfait que celui entre le QdS et le CdS, et je n'arrivais tout simplement pas à m'expliquer pourquoi personne n'avais proposé cette idée auparavant. Pourquoi moi-même, qui suis pourtant religieusement le développement du QdS - au point d'y faire un petit pèlerinage hebdomadaire -, je n'avais pas songé à une telle idée? Sans doute l'échec du projet du Casino nous a-t-il enlevé à tous l'espoir de se voir réaliser un projet impliquant le Cirque du Soleil à Montréal. Et pourtant... n'y a-t-il pas une occasion plus parfaite que l'essor du Quartier des Spectacles pour voir le Cirque s'installer à Montréal? Une idée plus précise m'est venue en tête en lisant votre article : pourquoi le Cirque ne s'installerait-il pas directement sur la Place des Festivals (sur Balmoral)? On y constuit présentement la Maison du Festival de Jazz, et il me semble qu'un édifice du Cirque du Soleil, autre grand ambassadeur de Montréal, serait un ajout idéal. La "Maison du Cirque du Soleil" pourrait remplacer l'actuel édifice Wilder, ou encore s'installer à ses côtés sur le terrain présentement vacant (ce qui éviterait une levée de boucliers de la part d'Héritage Montréal et autres groupes opposés à la démolition du Wilder). Une idée encore plus intéressante: le Cirque pourrait sans doute y installer un MUSÉE relatant son histoire. Un autre avantage majeur d'un tel scénario serait la possibilité d'animer la Place des Festivals avec des artistes du Cirque. Imaginez jongleurs, acrobates et clowns professionnels qui viennent divertir les touristes sur la Place! Et puis Laliberté ne pourrait guère cette fois affirmer que Montréal n'a pas un volume touristique suffisant pour un tel projet, puisqu'on ne parle pas ici d'un spectacle permanent, mais bien d'un musée et d'une Place à animer à l'année longue avec quelques artistes. Il est par ailleurs fort à parier que ce n'est qu'une question de temps avant qu'un projet de musée soit considéré par les gens du Cirque, et dites-moi : pourrait-on concevoir un lieu plus parfait que l'actuel terrain de la Place des Festivals, véritable centre névralgique de la culture à Montréal, pour héberger un tel musée? Évidemment, tout ceci peut sembler n'être qu'un beau rêve auquel il serait vain d'accorder trop d'espoir. Mais je préfère personnellement aborder ce projet non pas comme une utopie, mais comme une idée qui est suffisamment séduisante pour interpeller un grand nombre de Montréalais. Tout ce qu'il faut, c'est créer un mouvement : l'idée doit faire tellement de bruit que Laliberté ne pourra l'ignorer. Qui sait, peut-être sera-t-il lui-même séduit par ce projet? Une chose est certaine cependant : il ne pourra plus employer l'argument de la masse touristique. C'est ici que je fais appel à votre collaboration : VOUS êtes certainement dans une position privilégiée pour initier un tel mouvement. Parlez-en dans vos chroniques ; invitez d'autres chroniqueurs à la faire ; interpellez des gens du Cirque à propos du projet. Ce qui est aujourd'hui une pure utopie pourrait devenir réalité si l'on s'y met dès maintenant. Bien à vous, Monsieur X (je dis bien évidemment mon vrai nom dans le courriel), Simple étudiant universitaire, passionné de Montréal
  7. Suis-je le seul à penser que c'est une idée tout simplement GÉNIALE : instaurer un chapiteau - ou un building audacieux - du Cirque du Soleil à côté ou à la place du Wilder sur la Place des Festivals??? On cherche une façon d'animer la Place à l'année longue : pourquoi ce ne serait pas avec des artistes du Cirque du Soleil? Pourquoi ne pas créer un musée du Cirque dans l'édifice de la Place des Festivals? Ça aurait certainement un potentiel touristique énorme, et Laliberté n'aurait plus la même excuse que pour un spectacle permanent. Il me semble que c'est le scénario idéal, non?
  8. LA PRESSE Le Cirque de Montréal Marc Cassivi Le Cirque du Soleil est probablement le plus bel ambassadeur culturel de Montréal. L'entreprise de Guy Laliberté (prenez des notes, M. le ministre Moore) a des antennes partout. Le New York Times se félicitait justement hier de sa présence continue, dès 2010, dans la métropole américaine. «Non content de se produire dans 271 villes et 32 pays pour 11 millions de clients l'an dernier, le Cirque du Soleil, l'empire du cirque dont le siège est à Montréal, compte s'établir de façon permanente à New York l'an prochain», écrit le quotidien. Rien qu'on ne sache déjà. En février, le Cirque veut s'installer de manière récurrente, pour plusieurs mois, au Beacon Theater, avec un spectacle inspiré du vaudeville mis en scène par David Shiner. L'hiver, le Cirque du Soleil présente déjà Wintuk au Madison Square Garden, et compte proposer, dès l'été 2011, un spectacle mis en scène par René Simard au Radio City Music Hall. De beaux projets en perspective pour une entreprise florissante qui ne craint pas la crise outre mesure. En lisant le long papier du Times, qui fait aussi état, selon certains observateurs du milieu, de l'«essoufflement créatif» du petit cirque avant-gardiste devenu multinationale du divertissement (7 milliards de ventes depuis ses débuts), j'ai eu une pensée pour Montréal. Le Cirque du Soleil est la marque de commerce la plus prestigieuse de Montréal. Plusieurs parmi les 25 spectacles du Cirque depuis 25 ans ont été présentés en première mondiale à Montréal. Toutes ses productions sont rodées au siège social montréalais de l'entreprise, dans le quartier Saint-Michel, où travaillent quelque 1800 de ses 4500 employés. Le Cirque est le terrain de jeu inespéré de nombre de metteurs en scène québécois parmi les plus talentueux, à qui Guy Laliberté offre en toute confiance les clés de sa Ferrari. Or, lorsque Guy Laliberté confie au Times qu'il veut «quelque chose de solide et permanent à New York», où il espère «être présent 12 mois par année», je me dis: pourquoi pas Montréal? Le mois dernier, le PDG du Cirque du Soleil, Daniel Lamarre, a balayé d'un revers de main le projet de chapiteau permanent du Cirque à Montréal. «Le problème de Montréal, c'est les mois de décembre, janvier, février et mars...» a-t-il précisé, en ajoutant que la décision de ne pas construire de salle de spectacle à Montréal était «une décision irrévocable» et «un rendez-vous manqué». Il faisait évidemment référence au projet avorté de salle de spectacle dans un nouveau casino de Loto-Québec, dans le quartier Pointe-Saint-Charles. Les dirigeants du Cirque du Soleil semblent toujours avoir en travers de la gorge l'échec de ce projet ambitieux. Daniel Lamarre parle de «rendez-vous manqué» et il n'a pas tort. Ce qu'il se garde bien de dire, par ailleurs, c'est que le projet de nouveau casino était bancal, mal ficelé et mal situé, comme l'a souligné à l'époque la Direction de la santé publique. C'était en 2006. Je me souviens très bien de la moue boudeuse de Guy Laliberté, visiblement irrité, au Téléjournal, qui semblait dire sans le dire: «Si c'est comme ça, tant pis, moi je ne joue plus!» Aujourd'hui, on sent chez les patrons du Cirque du Soleil des relents de cette rancoeur, que l'on pourrait qualifier de puérile. «Une décision irrévocable.» Comme si l'on voulait punir Montréal - et le Québec - de ne pas avoir déroulé le tapis rouge à l'enfant prodigue, sans plus de formalités. Sans poser de questions et sans se soucier des impacts sociaux. C'est l'emplacement du casino qui posait problème à l'époque, pas l'idée même d'une salle de spectacle. Or, une salle permanente du Cirque à Montréal serait trop risquée, dit Guy Laliberté, qui estime qu'il n'y a pas assez de touristes pour assurer sa pérennité. Ce n'est pas ce qu'il disait il y a quatre ans, en conférence de presse, aux côtés d'Alain Cousineau, le PDG de Loto-Québec. Je ne veux pas faire le procès du Cirque du Soleil, qui est un moteur économique et culturel essentiel à Montréal. Je regrette seulement que ce fleuron de notre culture ne soit pas mieux représenté dans sa propre ville. Dire qu'il n'y a pas assez de touristes à Montréal ne réglera pas le problème du tourisme. En revanche, proposer une vitrine du Cirque du Soleil au centre-ville de Montréal est certainement une façon d'encourager le tourisme. Guy Laliberté s'est déjà beaucoup investi à et pour Montréal. Il aurait pu déménager ses pénates à l'étranger, ne pas faire appel aussi souvent à des artisans et artistes montréalais. Il a décidé de bâtir son empire à partir de Montréal, qui lui en est reconnaissant. Je reste de ceux qui estiment que M. Laliberté a encore beaucoup à donner à la métropole. Pas en achetant le Canadien, mais en revenant sur cette «décision irrévocable» de bouder en quelque sorte sa ville. Établir un chapiteau permanent du Cirque du Soleil à Montréal n'est pas une décision d'affaires comme une autre, surtout en ces temps économiques incertains. C'est un geste qui relève de la symbolique, d'un investissement à long terme dans la revitalisation et la fierté d'une ville. On construit en ce moment un Quartier des spectacles en plein coeur de Montréal. Il devrait y avoir une place pour le Cirque du Soleil. Ce que les anglos appellent un «landmark». Un lieu à l'image des idées foisonnantes du Cirque et de son fondateur. Dans un hôtel de luxe, avec un restaurant gastronomique ou un musée du cirque? Pour présenter un spectacle saisonnier, ingénieux et pas trop coûteux, plutôt qu'un spectacle permanent? Je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est qu'il faut mettre en valeur le Cirque du Soleil à Montréal. Parce que ce Cirque, c'est aussi notre Cirque.
  9. Remarquez, le "12 étages" est peut-être seulement une erreur du journaliste. Il n'a après tout aucunement précisé que la taille du building avait été diminuée. Et puisqu'on garde le même nombre de pieds carrés...
  10. (La section que j'ai soulignée risque d'intéresser plusieurs d'entre vous) CNW GROUP 2-22 Sainte-Catherine : le projet de règlement soumis à l'Office de consultation - Montréal franchit une autre étape dans la réalisation du Quartier des spectacles MONTREAL, le 24 avr. /CNW Telbec/ - Le comité exécutif a adopté mercredi un projet de règlement afin de permettre, au terme du processus de consultation, la construction du 2-22 Sainte-Catherine, un immeuble à vocation culturelle de huit étages. Situé au coeur du Quartier des spectacles, l'immeuble sera la propriété de la Société de développement Angus (SDA), un organisme à but non lucratif. Construit au coût de 18 M$ à l'angle de la rue Sainte-Catherine et du boulevard Saint-Laurent, le 2-22 comptera 55 000 pi2 dont au moins 75 % devront servir à des fins culturelles. La Ville de Montréal versera à la SDA une contribution de 5 M$. L'immeuble, pour lequel on vise la certification LEED Or, sera notamment le siège de la Vitrine culturelle de Montréal, un guichet central de promotion de l'offre culturelle et de vente de billets de spectacles. Ce projet, qui déroge au Plan d'urbanisme en regard de la hauteur, devra être autorisé par le conseil municipal. La construction doit débuter à la fin de l'été 2009 et être complétée un an plus tard. "Le 2-22 représente une contribution majeure à la réalisation du Quartier des spectacles. La construction de ce complexe immobilier est importante pour Montréal d'abord parce qu'il abritera la Vitrine culturelle et d'autres organismes culturels, mais également à cause de l'effet de levier que cet immeuble aura sur la revitalisation du carrefour Sainte-Catherine et Saint-Laurent", a déclaré le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay. "Grâce à la réalisation prochaine du 2-22 et aux investissements publics de 147 M$ consentis à l'aménagement de la place du Quartier des spectacles et du secteur de la Place des Arts, la vision que nous avons pour ce quartier, qui deviendra une marque de commerce de Montréal, commence à prendre forme. Le Quartier des spectacles, ce n'est plus un projet. C'est une réalité", a conclu le maire. Le comité exécutif a convenu de confier à l'Office de consultation publique de Montréal le mandat de tenir une consultation sur le projet de règlement modifiant le document complémentaire du Plan d'urbanisme de la Ville de Montréal afin de modifier la carte des hauteurs de l'arrondissement de Ville-Marie. Le comité exécutif souhaite que les assemblées de consultation portent notamment attention au traitement de la façade sur le boulevard Saint-Laurent de même qu'au mur aveugle à l'arrière du bâtiment. Un partenaire d'expérience "Entreprise d'économie sociale, la Société de développement Angus dispose d'une longue expérience en matière de requalification urbaine. La proposition de la SDA s'inscrit parfaitement dans la vision de développement du Quartier des spectacles. Le traitement architectural, confié à des architectes réputés, contribuera à renforcer le statut de Montréal comme ville UNESCO de design", a fait valoir M. André Lavallée, vice-président du comité exécutif responsable notamment de l'aménagement urbain, du patrimoine et du design. Un effet de levier remarquable "L'immeuble du 2-22 proposé par la SDA sera conçu spécifiquement pour les entreprises culturelles. Cette formule inédite qui regroupe économie sociale, créativité et culture constituera un foyer inédit de créateurs. Nous sommes convaincus que cette approche permettra l'émergence de multiples projets artistiquement innovants, ce qui contribuera à donner une couleur unique au rayonnement international de Montréal", a expliqué Mme Catherine Sévigny, responsable de la culture au comité exécutif. Conseillère du district Peter-McGill, dans l'arrondissement de Ville-Marie, Mme Sévigny a rappelé que le conseil d'arrondissement avait adopté, lundi dernier, le premier projet de résolution en vue d'accorder les dérogations requises conformément au Règlement sur les projets particuliers. Elle s'est également réjouie de constater que les investissements publics de 147 M$ consentis par la Ville et les gouvernements à l'aménagement du secteur de la Place des Arts avaient permis de générer à ce jour des investissements évalués à quelque 600 M$, la majorité en fonds privés. Ce projet de règlement sera soumis pour adoption au conseil municipal du 27 avril 2009.
  11. (Je ne savais pas trop où mettre cet article. Désolé si ce n'est pas le bon endroit.) Montréal aura son carnaval Mario Cloutier La Presse Montréal, ville de festivals, aura aussi son carnaval. Le Grand Charivari aura lieu en septembre prochain, au moment de l'inauguration de la Place des festivals, dans le Quartier des spectacles, mais aussi ailleurs en ville. Doté d'un budget de 1,3 million de dollars, l'événement se veut participatif. Sous la direction artistique de Danielle Roy, des citoyens des arrondissements collaboreront avec des artistes, tel Dominic Champagne, metteur en scène trois fois au Cirque du Soleil, à la création de tableaux vivants qui donneront vie à par un grand défilé populaire dans le Quartier des spectacles. Selon le document approuvé par le comité exécutif de la Ville mercredi, le projet «permet à Montréal de jeter les bases d'un véritable carnaval permanent» en plus de faire participer activement «les citoyens dans des concepts et des réalisations artistiques de grande envergure», de favoriser «une démocratisation de la culture» et de «renforcer le leadership de Montréal comme métropole culturelle». À terme, l'administration Tremblay estime même que le carnaval de Montréal sera «un produit touristique unique et une composante clé de la signature de Montréal». Le Grand Charivari deviendra donc un événement annuel. Dès sa première année. l'OBNL bénéficie de 500 000 $ accordés par le comité exécutif. Le reste proviendra de commandites et du Festival Juste pour rire, 675 000 $, qui avait présenté, en projet pilote l'an dernier, le Grand Charivarir (NDLR: le «r» est disparu de la nouvelle organisation carnavalesque). Le projet comprend d'ailleurs deux événements: un défilé de nuit qui mettra fin au 27e Festival Juste pour rire, le 27 juillet prochain, et un défilé de jour pour l'inauguration officielle de la Place des festivals en septembre, lorsque les travaux de la première phase du Quartier des spectacles seront complétés. Les arts en tableaux Auparavant, les citoyens devront créer neuf tableaux vivants, inspirés des diverses expressions artistiques: arts visuels, musique, théâtre, cinéma, etc. Ils le feront avec des artistes de la relève, mais aussi des professionnels comme les danseurs Pierre-Paul Savoie et Margie Gillis, en plus de Dominic Champagne. «Le jour du défilé, les citoyens et les artistes se rassembleront dans plusieurs lieux de diffusion et défileront, ensuite, rassemblés en défilé artistique et citoyen, dans les rues du Quartier des spectacles», décrit-on dans les documents de la Ville. L'an dernier, le Grand Charivarir de Juste pour Rire comportait quatre tableaux, un pour chacune des saisons. La directrice artistique, Danielle Roy, était alors assistée du spécialiste du papier découpé, Claude Lafortune. Événement plus imposant «Le Grand Charivari 2009 fait plus que doubler l'événement de l'an dernier et propose un processus de création et de production beaucoup plus élaborée, décentralisé dans des quartiers. L'oeuvre qu'est le Grand Charivari 2009 sera une création collective, fruit du travail conjoint d'artistes et de citoyens engagés dans un processus d'une durée de 20 semaines», indique-t-on également. Afin d'être prêts en septembre, la production devra donc commencer sous peu, mais les préparatifs étaient déjà enclenchés depuis plusieurs mois. En raison d'une entente de trois ans, la Ville de Montréal soutient financièrement Juste pour rire pour sa présentation de diverses activités d'animation urbaine. En retour, le festival fait l'achat d'une des deux représentations du défilé du Grand Charivari permettant de compléter le montage financier du premier carnaval de Montréal.
  12. Moi j'aime beaucoup! Par contre, je me dis que c'est un peu "tourner le fer dans la plaie" que de rêver à d'autres projets du 2-22 : on doit accepter celui qui va être fait, malgré ses imperfections.
  13. LEDEVOIR.COM Le choeur sur la Main Les projets de développement sur le boulevard Saint-Laurent La prévente a très bien réussi. Les concepteurs des importants projets immobiliers dans le secteur historique délabré de la rue Sainte-Catherine et du boulevard Saint-Laurent les défendaient publiquement pour la première fois hier soir à Montréal et l'exercice a franchement tourné à leur avantage. La grande majorité des commentaires constructifs félicitaient l'initiative de revitalisation du secteur tout en suggérant des améliorations aux plans initiaux. Un choeur enthousiaste sur la Main, quoi. La rencontre organisée au Monument National (MN) a attiré des centaines de personnes, plusieurs élus municipaux, des défenseurs du patrimoine, des résidants et des commerçants du quartier. La soirée de relation publique était organisée par le promoteur, la Société de développement Angus (SDA). La consultation officielle de la Ville aura lieu ultérieurement. «On ne va pas discuter de l'orientation verticale ou horizontale des fenêtres, a dit d'entrée de jeu Christian Yaccarini, président de la SDA. Il faut se concentrer sur la vision architecturale et l'insertion urbaine des projets.» Deux des trois propositions ont fait l'objet du débat, celui dit du 2.22, à l'intersection Saint-Laurent et Sainte-Catherine et celui dit du Quadrilatère Saint-Laurent, au nord du MN. Le premier, avec sa façade verre haute de sept étages, va abriter la vitrine culturelle du Quartier des spectacles à compter de 2010. Son budget totalise 16,5 millions de dollars. Le second volet, organisé autour d'une tour de quinze étages, devrait coûter 160 millions. Il abriterait des fonctionnaires d'Hydro-Québec d'ici la fin 2012. Des commerces équitables seraient installés dans les immeubles patrimoniaux restaurés. Le troisième projet, le moins développé, vise le pourtour de l'édicule du métro Saint-Laurent. Il servirait à regrouper plusieurs institutions culturelles, le cinéma Parallèle et LADMMI, une école de danse contemporaine. Le coût de construction oscille autour de 20 à 25 millions pour une livraison en 2011. L'architecte français Paul Andreu, qui travaille avec la firme montréalaise Ædifica, a expliqué être passablement avancé pour le 2.22 mais chercher encore pour le Quadrilatère. «On attend de la Vitrine d'être un phare du Quartier des spectacles, a-t-il dit. Elle doit attirer les gens et être conviviale.» Christian Dupuis, un résidant du Plateau Mont-Royal, a souligné «l'audace» des propositions et s'est réjoui du déménagement du cinéma Parallèle. Il a toutefois demandé comment le 2.22 s'arrimerait au Club Soda voisin, un immeuble de trois étages. Le président du Club, Michel Sabourin, a exprimé le même bémol. Paul Andreu a répondu que sans cette configuration spéciale, le bâtiment du 2.22 n'aurait aucun sens. «Ce bâtiment sera fait s'il a quelque chose à dire, a expliqué l'architecte. On me dit de construire haut ou de construire bas. À la fin, il faudra trancher. Mais je pense qu'il faut un élément de générosité dans un espace public.» Une seconde critique de M. Dupuis portait sur le façadisme qui semble se dessiner au pied de la future grande tour d'Hydro-Québec. «On n'a pas une envie de façadisme, a répliqué l'architecte. On a une volonté de mémoire. Mais on ne va pas enchâsser des morceaux de bâtiments anciens dans une chose moderne.» Cette tour de verre pose d'autres sérieux casse-tête aux concepteurs. Faut-il par exemple construire assez bas du côté nord, donnant sur la rue Sainte-Catherine? À la limite, pourquoi ne pas tout raser au nord du Monument National et réduire la volumétrie? Yves Michaud, un travailleur communautaire du secteur, a demandé à Paul Andreu quel serait le volume idéal. «On s'interroge sur la hauteur de Sainte-Catherine et sur l'ensemble des mètres carrés, a répondu l'architecte. La volumétrie se trouve au centre de nos questionnements. On bouillonne et vous bouillonnez avec nous.»
  14. Je viens tout juste de revenir de la consultation publique, et j'en ressors avec une impression très positive. La plupart des interventions venaient ou bien encenser le projet, ou bien apporter des suggestions constructives. Les NIMBYS présents étaient plutôt modérés ; on a entendu quelques commentaires du genre "Le building de 15 étages va jeter de l'ombre sur le parc", mais c'était vraiment la minorité des interventions. Plusieurs personnes ont également remercié la participation de Paul Andreu au projet. Bref, un pas dans la bonne direction (pour ceux qui sont favorables au projet à tout le moins).
  15. Vous exagérez un peu trop Cataclaw et Habsfan. Je suis d'accord pour dire que l'idée d'un concours international est un peu poussée, mais de là à parler d'un "petit projet"... On parle quand même d'un édifice qui coûtera 160 millions $. On est très loin de ton cabanon Cataclaw.
  16. Magnifique Cataclaw! Si seulement... si seulement...
  17. Le design de cet immeuble ne fera pas de Montréal le nouveau Bilbao... mais j'aime bien quand même. Je trouve l'effet-diagonal particulièrement intéressant, et je suis sûr qu'avec un projet lumière bien pensé, ça va avoir beaucoup de punch! En passant, qui compte aller à la consultation publique de mardi ? J'y serai personnellement, puisque c'est important de faire contre-poids à Bumbaru et sa clique.
  18. Une tour de 15 étages pour «revamper» le quadrilatère Saint-Laurent LEDEVOIR.COM Hydro-Québec deviendrait le locataire principal du projet de 160 millions de dollars que parraine la Société de développement Angus La Société de développement Angus veut rénover les immeubles vétustes du boulevard Saint-Laurent et ajouter en plein coeur de la Main une tour de 15 étages. Hydro-Québec louerait les espaces pour y installer 1350 employés. L'idée audacieuse suscite déjà la controverse. «Le Complexe Desjardins et le siège social d'Hydro sont déjà plus hauts et plus massifs», réplique le promoteur. Hydro-Québec veut étendre son siège social à un jet de pierre de son édifice du boulevard René-Lévesque, dans une tour de 15 étages qui s'élèvera au nord du patrimonial Monument-National. La décision de la société d'État contribuera à la revitalisation de ce tronçon décrépit du boulevard Saint-Laurent qui comprend également un projet immobilier de «commerces responsables». Comme l'a appris Le Devoir, le président-directeur général d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, a lui-même donné son accord au projet en mai dernier. Idéalement, le chantier de quelque 160 millions de dollars, dit du «quadrilatère Saint-Laurent», débutera l'an prochain. La tour annexe d'environ 32 000 mètres carrés sera inaugurée en 2012. Selon nos informations, la société d'État déplacera alors ses 1350 employés actuellement basés à la Place Dupuis, propriété de Busac. C'est ce même promoteur immobilier avec lequel le gouvernement du Québec tente de défaire l'écheveau de l'îlot Voyageur, symbole du scandale financier de l'Université du Québec à Montréal, et dont Busac est toujours propriétaire. «Nous ne sommes pas encore rendus à identifier d'où proviendraient les employés déplacés», dit Marc Brian Chamberland, porte-parole d'Hydro-Québec. Il confirme «l'intérêt» de la société pour «ce beau projet», mais ajoute n'avoir signé «aucun bail» pour l'instant. C'est la Société de développement Angus (SDA) qui pilote le projet immobilier. «Je veux redonner le boulevard Saint-Laurent aux Montréalais. Ce secteur de Saint-Laurent qu'on appelait le "Red Light" est déserté», résume Christian Yaccarini, président-directeur général de la SDA. Il ajoute que l'occupation garantie de la tour par Hydro-Québec permet du même coup à la SDA de revitaliser des anciens immeubles patrimoniaux du boulevard, dont certains se trouvent dans un état lamentable. La société va évincer les locataires des immeubles décrépits à compter de la fin du mois. Il lui reste à négocier l'achat de quatre édifices. La SDA mène aussi de front le projet de Vitrine culturelle qui sera construit d'ici l'été 2010 à l'angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Sainte-Catherine. Elle dirige également les plans de construction culturelle au-dessus de la station de métro Saint-Laurent (voir le texte ci-contre). Une fois reconstruits, les quelque 15 000 mètres carrés de bâtiments historiques du boulevard seront loués à des espaces commerciaux. «On veut avoir une offre distinctive de commerces responsables, dit le président de la SDA. Des commerces locaux, bio, d'économie sociale, équitables, des commerces qui ont une plus-value pour les résidants, les étudiants et les clientèles diversifiées du Club soda, du TNM, de la Société des arts technologiques et du Monument-National.» La tour massive sera en retrait du boulevard, du côté de la rue Clark. Le président Yaccarini demeure conscient de l'effet de choc produit par l'idée d'un gratte-ciel sur l'artère historique. «Il faut situer cette construction dans son contexte, vers l'ouest, dit-il. Le Complexe Desjardins et le siège social d'Hydro sont déjà plus hauts et plus massifs.» La société ne peut rien construire à l'arrière de son siège social. Le sous-sol de son grand stationnement (appelé à disparaître sous la future tour) abrite le centre de contrôle Dorchester, point d'orgue de tout son réseau électrique. La conception architecturale a été confiée au Français Paul Andreu et à des architectes de deux firmes montréalaises (Ædifica et GHA Atelier). La même équipe a planché sur la Vitrine culturelle (sept étages et une façade de verre) à l'intersection nord-est du boulevard Saint-Laurent et de la rue Sainte-Catherine, communément appelée le 2.22. Jusqu'à maintenant, la SDA a dépensé environ un million en honoraires professionnels. «Le grand risque avec ce projet de Vitrine culturelle, c'est qu'il risque de se faire, dit Dinu Bumbaru, directeur des programmes du groupe Héritage Montréal. L'autre volet, sur le boulevard, est encore plus imposant et il devra être jugé dans le contexte du carrefour des mémoires que constitue la "Main".» Le président Yaccarini pense qu'une contrainte objective rend impossible la reconstruction à petite échelle. «Nous avons payé les terrains du boulevard 265 $ le pied carré, dit-il. Sur Angus, dans l'est, ils se négociaient à 3,50 $ le pied carré. À ce prix-là, personne ne peut faire des constructions à trois étages. Si je ne fais pas ce projet, je perds six millions de dollars, je placarde les ruines restantes et j'attends qu'un cave paye 265 $ le pied carré pour faire de la construction à perte. J'attendrais très, très longtemps. On l'a acheté, on va au bâton et on va travailler fort pour faire passer ce projet. Mais si on ne fait pas ça, je peux le garantir également, il n'y aura rien d'autre.» Les consultations municipales et communautaires ont commencé. La SDA fera officiellement paraître des publicités la semaine prochaine pour annoncer la tenue d'une assemblée publique le 14 avril, en soirée, au Monument-National.
  19. Plus je regarde l'édifice (notamment dans le reportage de R-C), plus je l'aime! Mes attentes étaient bien sûr extrémement élevées, comme tout le monde ici. J'aurais voulu quelque chose de grandiose, de véritablement audacieux, et lorsque j'ai vu le projet final tout en verre, j'étais un peu déçu. Mais une fois la surprise initiale passée, j'ai pu observer l'édifice "objectivement", sans comparaison implicite, et je suis tombé sous le charme! Je pense à l'impact qu'aura ce building sur le secteur, combiné bien sûr au futur édifice de 15 étages en face, et je me dis que c'est un très grand pas dans la bonne direction!
  20. Dominic723: quand on chiale sur les chialeux, est-ce que ça fait pas de nous un chialeux?
  21. Est-ce qu'il donnera directement sur Ste-Catherine, ou est-ce qu'il sera construit derrière les édifices actuels?
  22. Le Cinéma Parallèle déménage au métro Saint-Laurent CHRISTIAN DUPERRON, MÉTRO 03 avril 2009 04:57 Un complexe culturel qui hébergera le Cinéma Parallèle verra le jour sur le site de l’actuel édicule de la station de métro Saint-Laurent. Avec le changement de vocation du complexe Ex-Centris, le Cinéma Parallèle en profite non seulement pour s'assurer de la poursuite de ses activités, mais aussi pour accroître son offre. Le projet pourrait en effet compter sur cinq salles dédiées au cinéma indépendant. «Notre mandat restera d'offrir du cinéma québécois et canadien, des documentaires et des courts métrages, a confirmé Pascale Hébert, présidente du Cinéma Parallèle. Le mandat reste le même, mais il sera maintenant plus approfondi.» Aucun échéancier précis n'a été établi pour le moment et le Cinéma Parallèle continuera d'opérer comme locataire de l'Ex-Centris. «Nous avons une entente pour deux ans avec Ex-centris, entente qui est renouvelable au besoin», a fait savoir Mme Hébert. Afin de mener le nouveau projet à terme, la Société de développement Angus (SDA) et le Cinéma Parallèle ont annoncé la signature d'un partenariat entre les deux corporations. Le bâtiment sera situé sur un terrain vacant de 20 000 pi2 et pourrait atteindre de 8 à 10 étages. Une attention particulière sera portée à l'efficacité énergétique puisque que la construction devra répondre à la norme LEED Or. «Nous pourrons y réaliser un bâtiment qui accueillera le Cinéma Parallèle de belle façon, en rendant le cinéma indépendant plus facilement accessible par transport en commun, entre autres. On pense aussi à l'ONF, la Cinémathèque, l'INIS et la SAT qui se situent dans le secteur. On a l'occasion de créer un véritable pôle du cinéma indépendant, a expliqué Suzann Méthot, conseillère en développement durable à la SDA. Au-delà des écrans, il y a aussi des discussions avec des festivals de films pour voir à créer des lieux pour créer de l'animation événementielle», a-t-elle souligné. Le projet vise aussi le développement d'un second pôle, celui de la formation. L’édifice abritera l’école de danse contemporaine, LADMMI, et pourrait recevoir d’autres écoles de formation liées au domaine des arts. Des discussions sont en cours avec l'École de joaillerie, affiliée au Cégep du Vieux-Montréal, pour une éventuelle relocalisation. Des discussions sont aussi ouvertes avec le Centre d'imagerie numérique, un centre de formation associé au Cégep du Vieux-Montréal, au Cégep de Matane, au collège Dawson, à Ubisoft et à Electronic Arts. Un fonds d’urgence est créé Par ailleurs, la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a fait savoir ce matin qu’un fonds d'urgence allait être mis à la disposition du Cinéma Parallèle afin d’assurer sa survie. L’aide financière provient de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. Mme Hébert a aussi confirmé que d'autres offres avaient été mises sur la table pour permettre au Cinéma Parallèle de poursuivre ses activités, mais que la proposition de la SDA leur avait semblé la plus intéressante. «C'est celle qui correspondait le plus à ce qu'on cherchait, leur philosophie est très près de ce qu'on aime et il y a beaucoup de choses qui regroupent leurs valeurs et nos valeurs», a-t-elle noté. Le Cinéma Parallèle a également souligné que tous les liens ne seront pas coupés avec l’Ex-Centris et que la collaboration avec Daniel Langlois, son président et fondateur, pourra se poursuivre pour différents projets cinématographiques.
  23. Il faut pas oublier un détail important : le vieille image nous montre l'édifice la nuit, alors qu'il est illuminé. Le nouveau rendu, lui, nous montre l'édifice de jour, et on n'a donc aucune idée de l'impact "lumière" qu'aura le 2-22. Je garde personnellement bon espoir, puisque les architectes semblent avoir choisi le verre précisément pour l'effet-lumière que cela permettra : "La double paroi de verre du 2.22 servira aussi d'écran de projection dans le cadre du Plan lumière du Quartier des spectacles." Vous remarquerez d'ailleurs que sur la vieille image toute illuminée, l'édifice paraît être en verre...
  24. Est-ce qu'on est vraiment en train de débattre de ce qui est préférable entre un bon resto à poutine et la revitalisation de tout un secteur névralgique de Montréal???
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