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Le Philosophe

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Tout ce qui a été posté par Le Philosophe

  1. Étienne a raison, l'édifice final risque d'être bien différent. Je ne serais d'ailleurs pas surpris que Paul Andreu n'ait même jamais pris connaissance de ces vieux rendus! La seule chose que l'on sait pour l'instant, c'est qu'il y aura une oeuvre d'art qui sera intégrée à l'édifice. On n'a aucune autre information pour l'instant, sinon qu'Andreu veut faire un édifice "où l'on se sent bien" et qu'il ne souhaite pas faire dans le spectaculaire. En espérant que les rendus finaux préserveront l'élément lumière...
  2. Joaobruno : l'article est récent, mais la photo utilisée date d'il y a longtemps. C'est seulement parce qu'il n'y a pas eu de nouveaux rendus depuis que les journalistes réutilisent cette photo. On attend impatiemment les rendus finaux qui devraient en principe arriver d'un jour à l'autre!
  3. Salut Joaobruno! Le 2-22 est sans doute mon projet préféré! Tu remarqueras qu'un architecte de calibre international a été engagé pour concevoir le projet. Par contre, comme tu peux le lire dans le fil de discussion sur le 2-22 (le lien que t'a donné JFrosty), le "starchitecte" en question, Paul Andreu, ne veut rien faire de trop "grandiose" avec ce projet... ce qui est très décevant! Mais bon, espérons que les rendus finaux seront quand même intéressants!
  4. Le problème n'est pas qu'il ne peut pas faire quelque chose de "gigantèsque et remarquable". Le problème est qu'il ne VEUT pas. Il préfère faire un "petit truc sympa" où l'on se sent bien... Est-ce qu'il s'imagine vraiment qu'on est allé le chercher LUI parce qu'on souhaitait un projet sans envergure? Si on avait souhaité faire dans le sans éclat, on se serait contenté d'un architecte local.
  5. «Il ne faut pas que ce bâtiment soit une démonstration de force et qu'on dise: ô quel génie! On n'a pas besoin de ça. Ce sera plutôt: ô comme on y est bien, comme dans la ville», pense-t-il. Eh merde... c'est précisément ce que j'espérais moi : une démonstration de force. Un coup de génie. Qui espère un bâtiment "raisonnable" comme porte d'entrée d'un quartier qui se veut prestigieux??? Plutôt décevant.
  6. La Presse 17 novembre 2008 à 07h36 Paul Andreu : retour aux sources Les planètes s'alignent pour le Quartier des spectacles. D'une part, Montréal veut marquer le coup avec des gestes beaux et durables. De l'autre, le réputé architecte français Paul Andreu, qui dessine le 2-22 Sainte-Catherine, avait besoin d'un retour aux sources après ses derniers projets grandioses. Ce n'est pas un hasard si l'architecte Paul Andreu, qui vient de terminer l'Opéra de Pékin, un immense oeuf yin yang déposé sur l'eau telle une oasis culturelle, se retrouve à Montréal avec un petit édifice à l'est du Quartier des spectacles, censé faire contrepoids au pôle ouest et à la grande Place des festivals. «Ce bâtiment, c'est peu de mètres carrés, c'est compliqué, mais ça peut être extrêmement significatif, affirme M. Andreu. Une grande ambition s'exprime à travers lui: comment aider ce quartier à se transformer pour la énième fois? C'est plus important que de faire un bâtiment cinq fois plus grand dans un truc déjà saturé d'icônes architecturales. Ça me plaît beaucoup.» À 70 ans, le nouveau marié dit retrouver à Montréal ce dont rêve tout architecte: être au service de gens qui ont des besoins - les architectes d'Ædifica et la Société de développement Angus - et construire avec eux quelque chose qui serve: un édifice à vocation culturelle au coût de 16 millions de dollars. «Dans un certain nombre de situations, on sent qu'il faut faire quelque chose qui ne servira peut-être pas mais qui épatera le bourgeois. C'est mieux de travailler pour des gens qui ont un désir et un vrai programme. Tout s'enclenche. Gros budget, petit budget, on finit toujours par s'arranger.» Malgré son imposant curriculum - le musée maritime d'Osaka, le Centre des arts orientaux de Shanghai et plusieurs aéroports, dont Roissy -, M. Andreu étonne par sa modestie et par son absolue franchise. «Pour l'opéra, je suis allé en Chine tous les mois pendant 10 ans, raconte-t-il. Après, j'étais très fatigué. Le baby blues existe pour les architectes. Je n'avais pas envie de sauter dans un autre projet du genre. Et je suis très ouvert à la vie. Ça a souvent été mieux que je le pensais, j'ai eu beaucoup de chance, sans jamais avoir fait de plan de carrière.» Montréal culturel Les travaux (impacts environnementaux, projections, recherche) sur les plans du 2-22 Sainte-Catherine «vont vite sans se précipiter», assure-t-il. Il visite Montréal régulièrement et arpente la ville avec plaisir. Paul Andreu est venu ici la première fois pour l'exposition universelle de 1967 et à deux reprises par la suite, voir le Stade olympique de son collègue à l'Académie, Roger Taillibert, et la Place Ville-Marie, notamment. «Ça marche formidablement, Ville-Marie, croit-il. Il a été bien entretenu et refait. C'est un grand bâtiment. À Montréal, il y a de vieux bâtiments de qualité. C'est une ville agréable, bonne à vivre. Je m'y sens comme à la maison.» Le Français ne perçoit pas ici cette urgence qu'a la Chine moderne d'affirmer son identité. «Ici, il y a peut-être trop de terrains inoccupés, dit-il. Mais c'est une occasion qui n'existe pas ailleurs. Sans boucher tous les trous, on peut faire évoluer la ville. Une ville qui n'évolue pas du tout meurt.» L'Amérique Curieusement, à part avoir gagné un concours pour un projet d'aéroport en Floride, dont la construction a été repoussée, Paul Andreu n'a réalisé aucun autre projet en Amérique du Nord. Mais il rejette l'idée de faire dans le monumental. Il cherche l'équilibre entre les espaces privatifs des divers groupes qui occuperont le 2-22 - la Vitrine culturelle, CIBL et Olivieri, entre autres - et le vivre-ensemble. «Il ne faut pas que ce bâtiment soit une démonstration de force et qu'on dise: ô quel génie! On n'a pas besoin de ça. Ce sera plutôt: ô comme on y est bien, comme dans la ville», pense-t-il. «J'ai beaucoup d'ambition pour ce bâtiment, admet-il. Il ne faut pas s'attendre à quelque chose de fou. Non, non, non. Ce sera un bâtiment bien fait, vivant, raisonnable, mais ambitieux en même temps. Si j'arrive à faire ça, je serai content. C'est mon défi. Si ça marche, ce sera un pas pour la culture, la vraie.»
  7. Ce que j'ai lu jusqu'à présent sur ce projet laissait croire que la firme en charge du projet (Daoust Lestage, en partenariat avec Éric Gauthier) ne s'était pas engagé à préserver la publicité. En fait, le modèle proposé donnerait un édifice tout en blanc, l'idée étant de pouvoir projeter des animations sur la façade donnant sur la Place du Quartier des Spectacles. Pour lire le rapport du Conseil du Patrimoine de Montréal concernant l'édifice: http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/CONSEIL_PATRIMOINE_MTL_FR/MEDIA/DOCUMENTS/A08-VM-06%20EDIFICE%20BLUMENTHAL.PDF Pour une description du projet: http://www.cyberpresse.ca/actualites/200809/08/01-663568-la-signature-patrimoniale-de-ledifice-blumenthal-menacee.php http://www.montrealjazzfest.com/Fijm2008/en_route_fr.aspx (on peut y voir quelques rendus)
  8. Marco: c'est précisément ce derrière d'édifice laid qui va être démoli. Tout ce qui restera, c'est le mur de béton, et comme disait Cataclaw, on peut très bien imaginer une méga-murale ou encore (plus facilement réalisable) une gigantesque affiche qui recouvrirait tout l'édifice et qui afficherait le Quartier des Spectacles (un peu comme l'affiche actuelle sur les lieux du futur 2-22). Juste pour confirmer la chose: est-ce qu'on SAIT assurément que l'édifice est démoli en vue de la phase 2 du PPU, ou s'il y a toujours l'hypothèse qu'un nouvel édifice y soit construit (par exemple l'édifice écolo dont on parlait)?
  9. LE DEVOIR.COM Le projet du 2.22 Sainte-Catherine est bouclé Guillaume Bourgault-Côté Édition du mardi 07 octobre 2008 Montréal puisera dans une enveloppe spéciale de Québec Sans Ottawa, mais avec la contribution indirecte de Québec et celle directe de Montréal, la Société de développement Angus (SDA) a confirmé hier que le projet du 2.22 rue Sainte-Catherine serait bel et bien réalisé à compter de juin 2009. Le dernier doute qui subsistait sur le financement du lieu culturel qui sera construit sur les ruines d'un ancien peep-show a été levé hier, tant par Montréal que par Christian Yaccarini, p.-d.g. de la SDA, promoteur du projet. La Ville fournira ainsi au besoin les cinq millions du budget qui étaient attendus des différents ordres gouvernementaux. Cet argent sera puisé à même le fonds spécial de 140 millions accordé à Montréal par Québec dans le dernier budget (Stratégie pour le développement de toutes les régions)... à moins que Québec n'accepte de fournir une partie de l'argent en puisant dans une autre enveloppe. Mais cette hypothèse est d'emblée rejetée par le cabinet du ministre responsable de la région de Montréal, Raymond Bachand. «Nous avons donné à Montréal 140 millions pour des projets spécifiques, a indiqué hier son attachée de presse, Anne-Sophie Desmeules. C'est notre contribution. Si Montréal juge que le projet du 2.22 fait partie de ses priorités, elle peut utiliser l'argent.» Et c'est ce qu'elle fera. Au cabinet du maire Tremblay -- qui désire un décollage rapide de ce dossier --, on indique que Montréal puisera dans cette enveloppe de 140 millions si Québec reste effectivement sur la ligne de touche. Le montage financier du projet de 16 millions est donc assuré par la SDA et ses partenaires privés (neuf millions), la Ville (qui a cédé le terrain pour une durée de 75 ans -- ce qui équivaut à deux millions) et cette somme de cinq millions qui sera prise à même l'argent octroyé par Québec. Ottawa ne sera pas impliqué dans ce projet. Dimanche, le lieutenant politique de Stephen Harper au Québec, Lawrence Cannon, laissait d'ailleurs entendre dans une lettre ouverte publiée dans La Presse que le gouvernement conservateur n'avait jamais reçu de demande de financement pour le 2.22, et qu'une telle demande serait évaluée si elle était déposée. M. Cannon répondait à deux articles du quotidien, l'un évoquant que «Québec et Ottawa boudent le 2.22», et l'autre portant plus largement sur la contribution d'Ottawa au Quartier des spectacles. Or, Ottawa a bel et bien été sollicité, indiquait hier Christian Yaccarini. Des demandes ont été déposées à l'été 2007 auprès de Développement économique Canada (où le projet n'était pas admissible) et de Patrimoine canadien, qui n'a jamais répondu à la proposition. Mais surtout, M. Yaccarini s'expliquait mal pourquoi M. Cannon a donné l'impression que le fédéral n'était pas au courant du dossier. «Nous en avons parlé maintes et maintes fois au comité de pilotage de Rendez-vous Montréal 2007, où siège Michael Fortier [ministre responsable de Montréal], dit le patron de la SDA. J'ai rencontré Bernard Côté [ancien conseiller politique de M. Fortier] pour lui parler du projet. Sa réponse a été très claire: il n'était absolument pas question qu'Ottawa contribue pour 2,5 millions. Il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus. Mais il n'y en a pas non plus sur le fait qu'ils ont été sollicités.» À partir de ce refus, la SDA a travaillé avec Québec et Montréal pour boucler à trois le budget de 16 millions. «Je n'ai plus aucune inquiétude à savoir que ça va se faire, indique M. Yaccarini. Il suffit seulement de savoir de quelle enveloppe viendront les cinq millions, mais c'est comme ça dans tous les projets.» Cinq des six étages du futur immeuble sont déjà réservés. La station de radio CIBL, la Vitrine culturelle de Montréal et la librairie Olivieri devraient notamment loger au 2.22, dont 75 % de la superficie devra être occupée par des organismes culturels pour respecter l'entente avec la Ville.
  10. Yarabundi: you might be misinterpreting mark_ac's comment due to the different meaning of the word 'mediocre' in French and in English. I used to make the same mistake before I learned the meaning of the word in English. While the word mediocre means 'horrible' in French, in its English version, it simply means 'average', 'uninteresting'. I remember someone on a forum once called Montreal a 'mediocre city', which made me quite angry... until I realized what he actually meant. It's still not a compliment for our city, but at least it's not as bad of an insult! Le Philosophe
  11. Eh ben dis donc, il y a des gens qui sont rapides sur les attaques ad hominem! Réagis-tu comme ça pour chaque débat, yarabundi? Mon but était précisément de lancer un débat. Débat sur la relation entre patrimoine et beauté, sur la limite de l'un par rapport à l'autre. Cprail a raison de dire qu'il s'agit de deux réalités différentes, mais cela ne signifie pas qu'elles ne sont jamais en relation. Elles le sont lorsqu'on envisage de démolir ou de rénover un building qui a une valeur historique, pour le remplacer par un autre qui est considéré comme plus "esthétique", ou plus "moderne". Jusqu'où doit-on aller dans la préservation du patrimoine? Doit-on rejetter systématiquement tout projet de développement dès lors qu'il touche un bâtiment centenaire, indépendamment de toute considération autre que l'âge du bâtiment? Inversement, doit-on négliger complètement le patrimoine architectural afin de laisser toute la place à des projets modernes et ambitieux? J'imagine que la plupart des gens répondront qu'il faut un équilibre entre préservation et développement. D'accord, mais quels critères permettent de tracer la ligne entre les deux? Peut-on concevoir une limite 'objective' face à ce qu'on doit ou non préserver, ou est-ce qu'on entre en une zone de pure subjectivité? S'il s'agit effectivement d'un domain parfaitement subjectif, peut-on alors réellement concevoir quelque chose comme une "bonne décision" lorsque vient le temps de choisir ou non de démolir un édifice historique? À mon sens, la réponse à ces questions est tout sauf évidente, quoiqu'en laisse sous-entendre le ton ridiculement agressif de yarabundi, et j'aurais aimé avoir un débat sur ce thème. Le Philosophe
  12. Certains disent qu'il serait dommage que les profondes rénovations qui seront faites au Blumenthal viennent faire disparaître "l'héritage" de cet édifice, notamment la publicité sur sa façade. Je ne suis pas d'accord. D'un point de vue esthétique, il me semble que cette publicité, et j'irais jusqu'à dire l'édifice dans son ensemble tel qu'il est en ce moment, n'est d'absolument aucun intérêt. Pour le dire plus simplement, c'est vraiment laid! Pourquoi chercher à préserver quelque chose de laid, sous prétexte que c'est ancien, que ca constitue un héritage? D'accord à 100% pour préserver les pyramides. Mais préserver une publicité hideuse sur un édifice hideux, sous prétexte que c'est du patrimoine... c'est quelque chose qui me dépasse complètement. Le Philosophe
  13. Euh... est-ce que le projet est vraiment officiellement abandonné? Je croyais avoir lu il y a quelques mois que le gouvernement du Québec allait prendre en charge la suite de la construction. Ce n'est plus le cas? Qu'est-ce qui s'est passé depuis?
  14. Titoine : je peux comprendre qu'un building ait une signification spéciale pour TOI. Mais tu dois admettre à tout le moins que ce petit édifice, outre la jolie peinture, est tout sauf un chef d'oeuvre architectural. Et surtout, il occupe un terrain très grand, qui pourrait être utilisé à meilleur escient dans un secteur qui deviendra la porte d'entrée du plus important quartier touristique de Montréal.
  15. Le 2.22 va faire une porte d'entrée vraiment prestigieuse pour le QdS! Maintenant, si seulement la ville pouvait démolir l'espèce de mini-buiding tout juste à côté de l'emplacement du futur 2.22, vous savez, là où il y a une Crémerie et un visage géant peint sur la façade. Il me semble que ce terrain, une fois le building démoli et en considérant tout l'espace actuellement occupé par le stationnement, aurait un potentiel très intéressant pour bâtir un édifice à vocation culturelle, idéalement au style aussi "flamboyant" que le 2.22. Deux grands buildings lumineux côte à côte : on ne pourrait pas imaginer mieux pour revitaliser cette partie de Ste-Catherine!
  16. Ils parlent d'une oeuvre d'art de cinq étages de haut dans l'article. C'est quoi exactement? Est-ce que c'est ce que je croyais être un écran géant?
  17. Bonjour à tous. Je suis nouveau sur ce forum. J'espère ne pas avoir à passer de rite d'initiation macabre. Je dois dire que j'aime beaucoup le design retenu dans ce vieux rendu du Waldof-Astoria. J'ai lu certains qui n'appréciaient pas ce style architectural, et qui préféraient des structures plus audacieuses et originales. Personnellement, je crois que c'est l'hétérogénéité et la combinaison des styles qui font la beauté d'un skyline. C'est d'ailleurs la chose qui m'avait le plus frappée la première fois que je suis allé au sommet de l'ESB : à travers l'architecture des buildings, on peut carrément lire l'histoire de la ville. Même ces horribles boîtes noires construites dans les années 70 prennent un certain charme lorsqu'elles s'intègrent dans un tout hétéroclite. Ne trouvez-vous pas? Avant de vous laisser, il y a une question qui me trotte dans la tête depuis que je m'intéresse au développement urbain de Montréal (quelques mois à peine) : n'y a-t-il pas eu par le passé des pressions exercées sur la ville afin de modifier les règlements concernant la taille maximale des buildings? Je parle évidemment d'une modification qui permettrait ou bien d'éliminer, ou bien de repousser les limites actuelles. Si cela ne s'est jamais fait, ne peut-on pas envisager d'exercer nous-mêmes une telle pression, sous la forme d'une pétition ou autre? Une loi, c'est fait pour être changé! Au plaisir de vous lire. Le Philosophe
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