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Le Philosophe

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Tout ce qui a été posté par Le Philosophe

  1. 100% d'accord avec ton analyse acpnc. Mon dernier commentaire n'était pas suffisamment bien développé, et les protestations de certains étaient à mon sens légitimes. J'ai voulu souligner la nature "socialement construite" du droit de propriété uniquement pour m'opposer à certains qui y verraient une sorte de droit naturel inviolable (ce que j'avais cru déceler dans le commentaire de JCC-Fromthere). Mais j'avais tout de même précisé que l'expropriation devait à mon sens demeurer un dernier recours. Un truc qui m'étonne vraiment par rapport à la situation du Quadrilatère est le fait qu'il n'y ait eu aucune forme de coalition entre les différents commerces pour s'opposer au promoteur: le proprio du Cléo n'a pas pensé approcher celui du MPR (et d'autres commerçants opposés au projet) afin d'unir leur voix contre celle d'Angus? Il me semble que cela leur aurait été hautement avantageux.
  2. Moi je trouve que c'est les proprios du Café Cléopatre qui sont de mauvaise foi; les gens d'Angus font des offres généreuses et proposent même leurs services gratuits pour aider les commerces à se relocaliser. Et je ne suis pas d'accord pour dire que l'expropriation est un "vol"; l'idée de propriété privée n'est qu'une convention sociale, ce qui est encore plus évident dans le cas de la vente d'un terrain à des fins commerciales. Certes, l'expropriation doit demeurer une exception, mais il y a des cas où la nécessité d'une expropriation peut s'imposer.
  3. Merci cprail. Quelqu'un sait ce qu'ils sont en train de faire sur le côté?
  4. J'aimerais avoir votre avis sur une lettre que je m'apprête à faire parvenir à Guy Laliberté par l'intermédiaire d'une personne qui le connaît. Certains d'entre vous se souviendront peut-être d'une idée que j'avais lancée il y a quelques mois, à savoir la construction d'un Musée du Cirque du Soleil sur la place vacante de l'îlot Balmoral. J'ai même créé un groupe Facebook pour supporter l'idée, et le groupe a aujourd'hui près de 200 membres. Je retranscris ici la lettre qui s'adresse à monsieur Laliberté. Vos commentaires/suggestions seraient grandement appréciés. Aussi, j'aimerais pouvoir faire parvenir avec cette lettre un aperçu de ce que pourrait avoir l'air un tel édifice (que je conçois comme ayant la forme d'un chapiteau de cirque). Je sais que certains d'entre vous ont du talent pour créer des rendus de la sorte. Est-ce que l'un d'entre vous accepterait de mettre sa vision sur papier pour que je puisse l'expédier à monsieur Laliberté (qui sait: cela pourrait l'influencer!)? Merci. ----- Bonjour monsieur Laliberté, Je tiens d’abord à vous remercier de prendre le temps de lire une lettre d’un pur inconnu, un geste qui est tout à votre honneur! Pour me présenter très rapidement, je suis un étudiant de maîtrise en philosophie morale à l’Université de Montréal, et surtout, un passionné de développement urbain et du Cirque du Soleil. Je vous écrit dans l’espoir d’obtenir votre appui pour un projet des plus intéressants concernant la brillante institution dont vous êtes le fondateur, un projet qui n’en est qu’au stade de rêve pour le moment, mais qui pourrait très facilement devenir réalité s’il bénéficiait d’un appui aussi important que le vôtre. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il se développe présentement à Montréal un ambitieux projet visant à offrir au secteur entourant la Place des Arts une identité forte et “spectaculaire” : le Quartier des Spectacles. Ce secteur est appelé à devenir un haut lieu touristique et une véritable signature internationale pour notre ville. La plupart des grandes institutions culturelles montréalaises y ont déjà pignon sur rue, et plusieurs autres songent à y aménager. Mais une institution en particulier brille par son absence dans ce secteur, je parle bien sûr du Cirque du Soleil ; il apparaît fort regrettable, à moi comme à bien d’autres, que ce joyau culturel bien de chez nous n’ait pas encore fait son nid sans le coeur névralgique de la culture québécoise. Sans doute ce qui explique un tel état de fait est tout simplement l’absence de projet concret présenté au Cirque, et c’est précisément ce que vise la présente lettre : présenter l’esquisse d’un projet séduisant, qui permettra au Cirque d’effectuer une entrée remarquée dans le Quartier des Spectacles. Deux éléments centraux caractérisent le projet : d’abord, sa vocation. Un quart de siècle après sa fondation, le Cirque du Soleil est plus que jamais tourné vers l’avenir, ce qui ne doit cependant pas faire oublier un certain devoir de commémoration. Or, quoi de mieux que la création d’un Musée pour célébrer l‘ampleur des réalisations du Cirque depuis sa fondation ? Le musée serait bien sûr à l’image du Cirque du Soleil : dynamique, vibrant de créativité et d’originalité. L’architecture pourrait être audacieuse, prenant la forme d’un chapiteau de cirque par exemple, et l’intérieur pourrait présenter un espace consacré à chacun des spectacles réalisés par le Cirque depuis 1984. On pourrait même envisager la présentation d’un spectacle (modeste) pour les visiteurs. Bref, les possibilités créatives sont quasi-infinies! Seconde caractéristique du projet : sa localisation. Aucun endroit à Montréal - pour ne pas dire aucun endroit au monde - ne semble plus approprié pour accueillir un Musée du Cirque du Soleil que l’îlot Balmoral, ce terrain donnant sur la nouvelle Place des Festivals, coeur du Quartier des Spectacles. Des artistes du Cirque pourraient d’ailleurs animer la Place publique tout au long de l’année. Le Festival de Jazz y a présentement sa Maison, et les Grands Ballets Canadiens sont sur le point d’aménager dans l’édifice voisin. Un seul terrain demeure donc disponible - mais qui sait pour combien de temps encore ? Il me semble que le Cirque devrait rapidement sécuriser cet emplacement exceptionnel avant que d’autres ne le fassent. D’autres lieux à Montréal pourraient bien sûr abriter le projet, mais aucun n’aurait tout le pouvoir symbolique, ni toute la visibilité qu’offre la Place des Festivals. Je n’en dis guère davantage pour le moment, afin de ne pas abuser de votre temps. Je tiens à dire que je songeais au départ à vous faire parvenir une lettre beaucoup plus “formelle”, signée d’acteurs importants du milieu de la culture montréalaise (notamment le Partenariat du Quartier des Spectacles), mais j’ai fini par préférer un contact plus personnel, qui assume pleinement l’essence de la présente requête : une bouteille lancée à la mer. Or, malgré des probabilités qui jouent sans doute en ma défaveur, j’ai espoir que cette lettre arrivera à bon port, car je sais que, comme moi, vous êtes un rêveur, et je crois sincèrement que cela vous rendra plus sympathique à ma démarche. Je vous laisse mes coordonnées, dans l’hypothèse où vous souhaiteriez me contacter (pour discuter du projet ou pour m’inclure dans sa réalisation). Je vous invite également à visiter le groupe Facebook « Pour la Création d’un Musée du Cirque du Soleil sur la Place des Festivals », qui a rapidement atteint près de 200 membres. Enfin, je joins à cette lettre un article de Marc Cassivi de La Presse (le ton est par moment beaucoup trop fort, mais c’est néanmoins ce qui m’a inspiré le projet que je vous ai décrit). Bien à vous, J*****
  5. En effet. Prédire une telle chose reflète un manque impressionnant de réalisme politique. Mon véritable souci c'est que l'opposition au N-B finisse par tuer le projet. Quelqu'un sait si le gouvernement actuel est majoritaire, et s'il serait en mesure de passer le projet malgré l'opposition unanime des autres partis ET de la population?
  6. Très intéressant! Avec le projet du Quadrilatère en face + le 2-22, le coin sera complètement transformé! Il ne restera plus qu'à espérer un projet intéressant pour occuper les 3 (ou 4?) bâtiments entre la SAT et le Club Soda, et on aura eu un renouvellement à 100% du secteur! Rendu là, on n'aura plus qu'à s'occuper du quadrilatère de l'autre côté de Ste-Catherine.
  7. Il ne reste donc plus que le Montreal Pool Room, le Café Cléopâtre et le Club Opéra! J'ignore si le MPR a également contesté son avis d'expropriation en Cour, comme le fait le Cléo. D'ailleurs, quelqu'un sait combien de temps pourraient prendre ces démarches?
  8. Sur le site, c'est marqué: 11 décembre 2009 - 6 janvier 2010... Pourquoi est-ce qu'ils ne gardent pas ça tout l'hiver??? J'espère au moins qu'il y aura autre chose qui viendra remplacer après le 6...
  9. Ça vient d'où cette annonce au juste? J'ai fait une recherche sur Google Actualité, et j'ai rien trouvé depuis les articles qui sont parus il y a deux-trois jours dont nous avions déjà discutés.
  10. Très bonne nouvelle! Mais il me semblait que les dernières nouvelles que nous avions eu disaient que le projet était reporté et/ou sur la glace... est-ce que ça a changé? Est-ce que le projet est finalement sur les rails et sera complété en 2011 (comme le dit l'article)? Enfin, je me demande : pourquoi l'arondissement a choisi de débattre de cette question là, maintenant? Est-ce qu'il y a eu des développements récents?
  11. I wonder if Angus will pay back everything that was invested for the renovation of the Club?
  12. Ça causerait un méchant casse-tête pour préserver le Club Opéra, qui je te rappelle, est situé au deuxième étage. On serait donc obligé de préserver le premier étage qui donne sur Sainte-Catherine (où se trouvait l'Art Déco et où se trouve encore la boutique sexe), car on ne peut évidemment pas démolir ce qu'il y a au premier étage si l'on souhaite garder ce qu'il y a au deuxième. Le résultat serait donc la préservation de l'immeuble de briques actuel, ce qui donnerait un mélange particulièrement hideux avec le reste de l'immeuble de verre.
  13. Sans parler de l'impact esthétique d'une telle façon de procéder...
  14. Je suis passé sur Ste-Cath aujourd'hui et j'ai remarqué que la boutique sexe du quadrilatère fait une vente de fermeture. C'est donc un commerçant de plus avec lequel Angus est parvenu à avoir une entente. Il ne reste donc plus que 4 commerçants : le Café Cléopatre, le Montreal Pool Room, le Club Opéra (au deuxième étage) et une espèce d'épicerie asiatique. On n'a pas encore entendu parler de négociations avec le Club Opéra, et d'après moi, une entente avec eux sera difficile et risque de coûter très chère : c'est un des clubs les plus glamours de Montréal, et ils ont tout rénové il n'y a pas si longtemps.
  15. Quelqu'un sait pourquoi il y a une espèce de ligne diagonale qui traverse la Place de l'Adresse symphonique et l'Esplanade Clark? Est-ce que c'est un pur effet de style, ou si on compte l'utiliser à une fin quelconque?
  16. Quelqu'un sait combien de temps pourrait prendre une telle procédure judiciaire? Il y a un risque important que ces procédures empêchent la construction dans les délais demandés par H-Q à la SDA... Qui sait, c'est peut-être même ça la stratégie du Café Cléopâtre!
  17. LA PRESSE 14 novembre 2009 Mario Cloutier Le Café Cléopâtre conteste son expropriation Menacé de fermeture pour faire place au projet du Quadrilatère Saint-Laurent de la Société de développement Angus, le Café Cléopâtre a déposé une demande devant la Cour supérieure afin de contester l'avis d'expropriation émis par la Ville de Montréal. Les demandeurs estiment, dans leur requête, que l'expropriation du Cléopâtre est «injuste, inéquitable, abusive, discriminatoire, déraisonnable à leur égard, faite de mauvaise foi et constitue un abus de droit équivalent à une fraude et une atteinte à leurs droits civils et fondamentaux». La projet du Quadrilatère Saint-Laurent de la Société de développement Angus (SDA), que préside Christian Yaccarini, est doté d'un budget de 160 millions de dollars. L'essentiel des espaces visés est destiné à des bureaux pour Hydro-Québec. L'organisme de M. Yaccarini s'est déjà porté acquéreur de six lots sur dix, situés au nord de l'immeuble protégé du Monument-National jusqu'à la rue Sainte-Catherine, dans le but de créer le Quadrilatère Saint-Laurent, un espace de 30 000 m2 sur 12 étages situé au coeur du Quartier des spectacles. Or, souligne l'avocat du Café Cléopâtre et de son propriétaire Johnny Zoumboulakis, Me Louis Beauregard, l'établissement du boulevard Saint-Laurent reste un «épicentre de la contre-culture» montréalaise et, donc, est partie prenante de l'offre de spectacles dans ce secteur. La demande déposée en Cour supérieure fait valoir que la Ville cherche à exproprier le Cléopâtre parce qu'elle juge l'établissement, en réalité, «arbitrairement indésirable». De plus, selon les demandeurs, «l'expropriation n'est pas faite dans l'intérêt public ou pour des fins d'utilité publique», mais pour des fins et intérêts privés et ultimement pour une société d'État, Hydro-Québec, sans pouvoir d'expropriation. «Une administration publique ne peut pas exproprier pour les intérêts privés qui sont ceux des promoteurs immobiliers, soit la SDA et le Fonds de développement Angus et, ultimement, pour Hydro-Québec. D'autant plus que le projet n'est pas conforme au PPU [programme particulier d'urbanisme] du Quartier des spectacles.» La partie demanderesse base également sa contestation sur «l'absence de l'énoncé précis des fins de l'expropriation», ainsi que sur le fait que la ministre de la Culture n'ait pas encore autorisé le projet qui se situe dans l'aire de protection du Monument-National, ce qui le rendrait donc «prématuré et illégal». «C'est un pouvoir discrétionnaire de la ministre, note Me Beauregard. La Ville et le promoteur ne peuvent pas présumer de sa réponse à l'avance.» La Société de développement Angus défend trois projets dans le secteur. En plus du Quadrilatère Saint-Laurent, la SDA propose deux immeubles à vocation culturelle: le 2-22 Sainte-Catherine, qui doit abriter la Vitrine culturelle et la radio CIBL; et l'immeuble du métro Saint-Laurent, prévu pour les Ateliers de danse moderne et le cinéma Parallèle. Les trois projets ont toutefois été accordés par l'administration du maire Gérald Tremblay au même promoteur sans procéder, auparavant, à des appels de propositions.
  18. Habiter au dernier étage, je me méfierais des coups de vent... Est-ce que le terrain sur lequel s'érigerait la tour permettrait quelque chose de plus large que ce qu'on voit sur l'image, ou est-ce que c'est vraiment l'étendue maximale possible? Si c'est le cas, il faut pas s'attendre à très haut il me semble... J'essaie seulement de nous éviter d'autres espoirs gâchés : attendons-nous à un 25 étages, et nous serons heureux si le projet propose plus!
  19. La tour qu'on voit sur l'image de la Gazette me semble beaucoup trop "mince" pour s'élever jusqu'à 50 étages... mais j'espère me tromper!
  20. Un autre article (plus précisément un communiqué de presse) n'a pas été retranscrit ici ; il s'agit de la réponse de la SDA aux articles de La Presse. --- Christian Yaccarini: une réhabilitation exemplaire - Le Conseil d'administration de la Société de développement Angus réagit aux articles parus aujourd'hui dans La Presse MONTRÉAL, le 30 oct. /CNW Telbec/ - Le Conseil d'administration de la Société de développement Angus (SDA) a écrit aujourd'hui à La Presse à la suite de la publication d'articles parus dans ses pages concernant monsieur Christian Yaccarini, président-directeur général de la SDA. Voici le contenu de cette lettre : C'est avec consternation et tristesse que nous avons pris connaissance ce matin des articles de Sara Champagne parus aux pages A10 et A11 du journal La Presse. Selon la journaliste, le directeur général de la Société de développement Angus (SDA), monsieur Christian Yaccarini, a commis il y a une trentaine d'années des erreurs graves et regrettables. Ayant fait l'objet d'un pardon à la suite d'une conduite irréprochable, M. Yaccarini croyait conformément à la loi que sa réhabilitation l'autorisait à se prendre en mains sans traîner avec lui le poids d'un passé difficile. La Presse et sa journaliste en ont décidé autrement. Nous le regrettons profondément. Depuis une quinzaine d'années, Christian Yaccarini dirige avec détermination et brio la SDA, un organisme à but non lucratif. Sous la gouverne du conseil d'administration, il a piloté un projet majeur de revitalisation urbaine, et ce, à l'aide de moyens limités. En accord avec la communauté de Rosemont-Petite-Patrie, il a transformé un territoire abandonné et dévitalisé, celui des anciennes Shop Angus. Grâce à plusieurs appuis venant de partout, Christian Yaccarini y a construit un projet ambitieux et visionnaire, le premier parc immobilier pensé, développé et géré de manière écologique, le Technopôle Angus qui a reçu de nombreuses distinctions. Se faisant, la SDA a ainsi pu soustraire de la spéculation une partie d'un territoire chargé d'une histoire collective, un territoire cher à la mémoire des Montréalais. Grâce à la présence d'entreprises dynamiques, 1240 personnes y travaillent aujourd'hui. Notre président-directeur général est un bâtisseur, un homme de coeur et de vision, dont la compétence, le dévouement, la lucidité et l'intégrité servent la communauté depuis maintenant vingt ans. Chaque fois qu'il s'engage dans un projet, son équipe et lui rassemblent les forces vives d'un milieu dans un esprit de concertation peu commun. Partout, ils inspirent le respect dû à ceux qui risquent, qui bâtissent et qui réussissent, là où plusieurs n'osent s'aventurer ou échouent carrément. Toutes les actions posées par Christian Yaccarini, que ce soit au Technopôle Angus ou dans le Quartier des Spectacles, ont été posées pour et au nom de la SDA et non en son nom personnel. Elles ont été approuvées par le conseil d'administration de la SDA à la suite d'analyses et de discussions approfondies. Les démarches entreprises auprès des autorités gouvernementales ont toutes été réalisées conformément à la loi et avec l'appui unanime des membres du conseil. En tout temps, Christian Yaccarini a réalisé son mandat avec une grande transparence et une intégrité qui pourraient servir de modèle à plusieurs. Pourquoi tenter de briser l'élan d'un homme qui a consacré les vingt dernières années de sa vie à l'économie sociale, à l'action communautaire et à l'émergence d'une nouvelle façon d'entrevoir le développement responsable? Léopold Beaulieu, France Brochu, François Ferland, Marie-Josée Gagnon, Martin Galarneau, Pavel Hamet, Michel Hébert, Bernard Lamarre, Jean Lamarre, Réal Laporte Les membres du conseil d'administration, Société de développement Angus
  21. J'ai remarqué que personne n'avait retranscrit ici le deuxième article publié dans La Presse du 30 octobre concernant monsieur Yaccarini. On y trouve pourtant des informations très intéressantes concernant l'avancement des trois projets dirigés par la SDA. Je retranscris l'article ici. --- Christian Yaccarini a de grandes visées Sara Champagne La Presse 30 octobre 2009 Le propriétaire du Café Cléopâtre, boulevard Saint-Laurent, a reçu la visite de Christian Yaccarini l'hiver dernier, bien avant que l'administration Tremblay ne donne son aval à sa participation au projet du Quadrilatère Saint-Laurent. Et bien avant que le projet ne soit soumis à des audiences publiques, au printemps dernier, et que l'idée d'exproprier fasse surface au conseil municipal. Johnny Zoumboulakis a montré à La Presse l'offre de 1 million qu'il a reçue le 7 février 2009, signée par Christian Yaccarini. Elle a été préparée par le bureau de courtiers CBRE-Richard Ellis. La propriété est évaluée à 500 000$ au rôle foncier. «Jamais personne de la Ville de Montréal n'est venu me rencontrer, explique M. Zoumboulakis. J'ai eu l'impression que l'administration municipale avait donné un fusil avec deux balles à M. Yaccarini, a-t-il raconté. Avec la première, il m'a dit d'accepter son offre d'achat. Et puis, comme j'ai refusé, il a utilisé l'autre balle en m'avertissant que de toute façon, je serais exproprié par la Ville.» M. Zoumboulakis a finalement reçu, tel que l'avait prévenu M. Yaccarini, un avis d'expropriation lui offrant 875 000$ pour son terrain et son commerce, le 9 octobre dernier. Il n'a pas l'intention de céder. «Yaccarini tient le rôle d'un agent immobilier dans cette histoire. C'est incompréhensible.» À l'endroit où se trouve le Café Cléopâtre, Christian Yaccarini projette de construire un édifice d'une douzaine d'étages, accueillant les bureaux administratifs d'Hydro-Québec sur 30 000 mètres carrés de surface. Un projet qui a été largement décrié lors des audiences, notamment pour l'architecture. Il affirme que les négociations avec la société d'État sont pratiquement achevées. Déjà propriétaire de six lots sur dix dans le quadrilatère, la SDA espère annoncer prochainement l'achat de gré à gré de trois lots. Il restera la propriété de M. Zoumboulakis, dont les frais d'expropriation seront remboursés à la Ville, assure M. Yaccarini. «La Ville de Montréal a une garantie bancaire de 4 millions», dit-il. Afin d'éviter un conflit d'intérêts, M. Yaccarini entend choisir la firme SNC-Lavalin construction, a-t-il ajouté. En effet, dans le cas de la construction du 2-22 Sainte-Catherine, la gérance du projet a été confiée au Groupe TEQ, dont le président-directeur général n'est nul autre qu'Emmanuel Triassi, membre influent du conseil d'administration d'Hydro-Québec. Ce dernier est aussi partenaire avec Christian Yaccarini dans les marchés publics des terrains Angus. Initiative dans laquelle SNC-Lavalin est aussi partenaire. Quant au terrain du métro Saint-Laurent, vendu à Christian Yaccarini pour la somme de 2,9 millions alors que sa valeur marchande est évaluée à 4,3 millions selon les nouvelles règles d'urbanisme du quartier, les plans architecturaux n'ont pas encore été établis. Des pourparlers sont en cours pour accueillir les Ateliers de danse moderne (LADMMI), de même que le cinéma Parallèle. La SDA peut bénéficier d'une subvention de 1,2 million en vertu de la vocation culturelle. Tout juste avant de démissionner, Benoit Labonté a demandé en vain au maire de vendre le terrain à sa pleine valeur. La Ville a fait volte-face en mettant le projet sur la glace, puis les élus ont approuvé la vente, une semaine plus tard, lors d'une séance spéciale du comité exécutif. Et ce, malgré un avis négatif du contentieux.
  22. LA PRESSE Un incendie majeur a fait rage mardi soir dans un immeuble vacant du centre-ville de Montréal qui appartient au promoteur du Quadrilatère Saint-Laurent. Les flammes ont pris naissance peu après 19h15 dans l'entretoit de l'édifice situé au 1214, Saint-Laurent, entre la rue Sainte-Catherine et le boulevard René-Lévesque. Le brasier, qui a nécessité le déclenchement d'une alerte générale, a été contrôlé une heure plus tard. La thèse de l'incendie criminel est sérieusement envisagée. La Société de développement Angus a acheté l'édifice au début de 2009 pour construire le Quadrilatère Saint-Laurent, un immeuble commercial et à bureaux qui s'inscrit dans la création du Quartier des spectacles. Le promoteur entendait conserver uniquement la façade de l'immeuble incendié, qui n'a pas été sérieusement endommagée. Les flammes ont abîmé le toit et le troisième étage. Des résidents ont été évacués, mais ils ont pu réintégrer leur logement en soirée, a indiqué Richard Laporte, chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Montréal. Un pompier a été transporté à l'hôpital après s'être légèrement blessé aux côtes. --- Incendit criminel... la question est de savoir : de la part de qui? Un incendit ne peut qu'être à l'avantage d'Angus... mais la colère doit se situer du côté des opposants au projet. Le scénario qui me semble le plus probable est que c'est un opposant au projet qui a mis le feu, en ne réalisant pas qu'un tel geste ne faisait qu'aider le promoteur! La façade n'as pas été sérieusement endommagée... good!
  23. Hmmm... ça date de quand ce rendu? Avant ou après le projet de Best Buy? Est-ce qu'une firme d'architectes pourrait faire des rendus sans avoir été mandaté de le faire? L'existence de ce rendu est-elle un signe que quelque chose se prépare?
  24. Attendez donc de la voir la thermopompe avant de la juger! Elle va peut-être très sexy une fois sortie de terre!
  25. Mieux vaut une thermopompe qu'un dépotoir... Et peut-être qu'Angus va apporter une touche finale au projet.
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