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Je sais pas qu'est-ce qui se passe à Laval, mais le taux de chômage est de 8.8%. L'Île de Montréal fait mieux, et le Québec 2.2% mieux. Pourtant avant il y a 10 ans, Laval était la meilleure.

 

L'effet Vaillancourt peut-être? :silly:

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Membres prolifiques

Je suis persuadé que ça l'a eu un impact sur l'économie de Laval (le fiasco Vaillancourt)

 

 

Les mises à pieds de Bombardier, avec la fin du développement de la C series? La production ne fait que commencer.

Modifié par gomtl
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Juste un rappel: le taux de chômage est calculé en considération de la «population active» habitant un territoire spécifique. En général, quand il s'agit d'un pays, ou encore d'une région où la totalité de la population (ou presque) habite et occupe un emploi (ou pas), le taux de chômage est un assez bon indicateur de la santé (ou pas) du marché de travail.

 

Par contre, dans les cas où une partie importante de la population active occupe un emploi dans une ville ou une région voisine (par exemples: Laval à Montréal, Gatineau à Ottawa), les chiffres sur le chômage sont un reflet imparfait de l'état du marché du travail.

 

La réciproque est également vraie: depuis presque toujours, le nombre d'emplois sur l'Ile de Montréal dépasse largement la population active habitant sur l'île proprement dite. A première vue, ça semblerait indiquer un marché du travail super-dynamique! Hors, bien souvent dans les années récentes, le taux de chômage affichait une performance défavorable...comme si l'économie de Montréal était moribonde.

 

On comprendra alors facilement qu'il peut être trompeur d'observer les taux de chômage de secteurs géographiques spécifiques d'un ensemble économique plus grand. C'est pourquoi je préfère nettement les données portant sur les les régions métropolitaines de recensement.

 

Voulez-vous un exemple de plus, juste pour rire! Cherchez le nombre d'emplois sur les territoires de Senneville, Hampstead ou Laval-sur-le-Lac: la situation économique apparaîtrait désastreuse.:hyper:

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Ca s'explique peut être a Laval (attention argument anecdotique) beaucoup d'immigrants s'y établissent ces dernières années notamment beaucoup de réfugié syrien et comme les chiffres des statistique le confirme les immigrants se retrouvent plus au chômage que la moyenne. Surement que cela va se corriger avec le temps. Quand ils vont se trouver un travail. Et un petit lien pour apporter un peu plus d'information

 

*http://www.lavalensante.com/fileadmin/documents/Documentation/Sante_publique/Bulletins/2014/SSL_juin_immigration_VF.pdf

Modifié par andre md
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Ca s'explique peut être a Laval (attention argument anecdotique) beaucoup d'immigrants s'y établissent ces dernières années notamment beaucoup de réfugié syrien et comme les chiffres des statistique le confirme les immigrants se retrouvent plus au chômage que la moyenne. Surement que cela va se corriger avec le temps. Quand ils vont se trouver un travail. Et un petit lien pour apporter un peu plus d'information

 

*http://www.lavalensante.com/fileadmin/documents/Documentation/Sante_publique/Bulletins/2014/SSL_juin_immigration_VF.pdf

 

Bien! Intéressant quand même, parce tu ouvres la voie à une analyse fine, axée sur le phénomène spécifique de l'accueil des réfugiés syriens que tu nous rappelles.

 

En attendant, voici ce que donnerait un calcul «grossier» établi à partir de chiffres très approximatifs simplement tirés de ma mémoire... :

 

population: 400,000

main d'oeuvre active (à l'emploi ou en chômage): 250,000

variation (augmentation) du taux de chômage sur une période d'un an: 2 points (de 8% à 10%)

augmentation du nombre de chômeurs: 250,000 x 0.02= 5,000

 

Le nombre 5,000 me semble être d'un ordre de grandeur vraisemblable. Je ne pense pas qu'il serait substantiellement modifié par l'utilisation de 1) les données exactes; et 2) un mode de calcul moins primitif. Quelqu'un pourrait cependant vouloir se lancer dans l'exercice.:)

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Bien! Intéressant quand même, parce tu ouvres la voie à une analyse fine, axée sur le phénomène spécifique de l'accueil des réfugiés syriens que tu nous rappelles.

 

En attendant, voici ce que donnerait un calcul «grossier» établi à partir de chiffres très approximatifs simplement tirés de ma mémoire... :

 

population: 400,000

main d'oeuvre active (à l'emploi ou en chômage): 250,000

variation (augmentation) du taux de chômage sur une période d'un an: 2 points (de 8% à 10%)

augmentation du nombre de chômeurs: 250,000 x 0.02= 5,000

 

Le nombre 5,000 me semble être d'un ordre de grandeur vraisemblable. Je ne pense pas qu'il serait substantiellement modifié par l'utilisation de 1) les données exactes; et 2) un mode de calcul moins primitif. Quelqu'un pourrait cependant vouloir se lancer dans l'exercice.:)

selon StatQc

 

la population active à Laval en décembre 2016 est de 234,5k. +17.6k par rapport à décembre 2015 . Le taux de chômage en décembre 2015 9.5%, juillet 2016 4.6%, décembre 2016 8.8%. La population a augmenté mais le nombre de chômeurs reste le même qu'en 2015 (20.6k), à 20.7k pour décembre 2016. en juillet le nombre de chômeurs baisse de 50%.

Emplois, chomage et population active, Laval et ensemble du Quebec, decembre 2015 a decembre 2016

Modifié par vivreenrégion
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Juste un rappel: le taux de chômage est calculé en considération de la «population active» habitant un territoire spécifique. En général, quand il s'agit d'un pays, ou encore d'une région où la totalité de la population (ou presque) habite et occupe un emploi (ou pas), le taux de chômage est un assez bon indicateur de la santé (ou pas) du marché de travail.

 

Par contre, dans les cas où une partie importante de la population active occupe un emploi dans une ville ou une région voisine (par exemples: Laval à Montréal, Gatineau à Ottawa), les chiffres sur le chômage sont un reflet imparfait de l'état du marché du travail.

 

La réciproque est également vraie: depuis presque toujours, le nombre d'emplois sur l'Ile de Montréal dépasse largement la population active habitant sur l'île proprement dite. A première vue, ça semblerait indiquer un marché du travail super-dynamique! Hors, bien souvent dans les années récentes, le taux de chômage affichait une performance défavorable...comme si l'économie de Montréal était moribonde.

 

On comprendra alors facilement qu'il peut être trompeur d'observer les taux de chômage de secteurs géographiques spécifiques d'un ensemble économique plus grand. C'est pourquoi je préfère nettement les données portant sur les les régions métropolitaines de recensement.

 

Voulez-vous un exemple de plus, juste pour rire! Cherchez le nombre d'emplois sur les territoires de Senneville, Hampstead ou Laval-sur-le-Lac: la situation économique apparaîtrait désastreuse.:hyper:

 

Excellent point en effet! Et que je répète sans cesse à ceux qui se servent uniquement des chiffres bruts.

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Condos neufs: les ventes grimpent de 52% à Montréal Condos neufs: les ventes grimpent de 52% a Montreal | Maxime Bergeron | Immobilier

 

 

 

Les ventes de condos neufs ont bondi de plus de 50 % à Montréal au cours des derniers mois, un élan qui pourrait toutefois être entravé par le resserrement récent des règles hypothécaires.

 

 

>>> Réagissez sur le blogue immobilier de Maxime Bergeron

 

Selon un rapport de la firme Altus, le nombre de transactions a grimpé de 52 % au troisième trimestre de 2016 par rapport à la même période un an plus tôt. Certains sous-secteurs de la métropole ont connu des hausses encore plus marquées, comme le centre-ville (+ 77 %), la Rive-Sud (+ 111 %) et l'ouest du quartier des affaires, où se trouve le Centre Bell (+ 192 %).

 

« Les conditions du marché du centre-ville se sont nettement améliorées [grâce] au raffermissement de la demande depuis quatre trimestres », a résumé Vincent Shirley, directeur au Groupe Altus, cité dans le document.

 

 

Deux records ont été battus coup sur coup au centre-ville, avec plus de 500 condos neufs vendus à chacun des deux derniers trimestres comptabilisés par Altus. (Les données du quatrième trimestre ne sont pas encore disponibles.)

 

COUP DE FREIN EN VUE ?

 

Cette cadence effrénée se poursuivra-t-elle dans les mois à venir ? Rien n'est moins sûr.

 

 

 

 

Ottawa a imposé en octobre dernier de nouvelles règles hypothécaires plus strictes, qui réduiront l'accès à la propriété pour les premiers acheteurs. Vincent Shirley dit avoir des « appréhensions » quant à « l'effet négatif » que pourraient avoir ces mesures sur la demande de condos neufs.

 

Des données de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM), publiées la semaine dernière, confirment néanmoins que la demande d'habitations s'est maintenue jusqu'à la toute fin de 2016 dans la métropole.

 

Au total, 2476 propriétés existantes ont changé de main le mois dernier à l'échelle métropolitaine. Cela représente une hausse de 3 % sur un an et le mois de décembre le plus actif depuis cinq ans, a souligné la CIGM.

 

PREMIERS ACHETEURS

 

La répartition des ventes laisse toutefois entrevoir un changement dans la dynamique du marché. Parmi les changements règlementaires imposés par Ottawa, les banques sont maintenant tenues de réaliser un « test de résistance » (stress test) chez tous les acheteurs qui injectent moins de 20 % de mise de fonds. Ce changement, qui réduira la capacité d'emprunt de certains jeunes ménages, transparaît déjà dans les statistiques.

 

Les ventes ont reculé de 10 % dans la gamme de prix de 200 000 $ à 300 000 $ en décembre, tandis qu'elles ont bondi de 32 % pour les résidences de plus de 500 000 $. Daniel Dagenais, président du conseil de la CIGM, y voit « possiblement un premier signe des effets des derniers resserrements hypothécaires ».

 

Il reste que le marché montréalais continue à se rééquilibrer après des années d'offre excédentaire. Le nombre de propriétés existantes à vendre a reculé de 13 % depuis un an et s'élève maintenant à 25 672.

 

La quantité de condos neufs invendus, disponibles pour occupation immédiate, a pour sa part fléchi de 19 % depuis un an dans le Grand Montréal, selon les données d'Altus. On en comptait 1340 à la fin du troisième trimestre de 2016.

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