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  • Administrateur

L'INRS choisit Laval

Violaine Ballivy

La Presse

Montréal? Laval? Entre les deux, le coeur de l'INRS ne balance plus. Il a craqué pour la banlieue. Le conseil d'administration de l'Institut national de recherche scientifique a décidé que son nouveau pavillon consacré aux nanotechnologies devra être érigé à Laval, a appris La Presse. Un ambitieux projet de 75 millions de dollars.

 

Déterminé à réunir son équipe de chercheurs du secteur des télécommunications, situé au centre-ville de Montréal, avec celle de secteur de l'énergie et des matériaux, installée à Varennes, l'INRS avait envisagé sérieusement de s'implanter sur le campus que l'Université de Montréal veut développer à l'ancienne gare de triage d'Outremont. Mais une analyse plus approfondie du dossier a convaincu l'INRS de privilégier plutôt un agrandissement de ses installations de Laval, où se trouve déjà l'Institut Armand Frappier, spécialisé dans le domaine biomédical.

 

«Notre choix est d'abord et avant tout scientifique, a expliqué à La Presse Charles Lapointe, directeur général de l'INRS. On s'aperçoit que nos recherches dans le secteur des télécommunications auront beaucoup plus d'applications dans le secteur biomédical que prévu. Il nous a semblé très clair que réunir notre secteur biomédical avec celui des nanosciences allait de soi. C'est une vision d'avenir qu'on ne pouvait pas évacuer.» Des lasers que les scientifiques comptaient consacrer au développement des appareils de télécommunications, par exemple, s'avèrent finalement plus utiles en médecine, dans les systèmes d'imagerie médicale.

 

Il faut dire aussi que, dès le départ, la candidature de Laval a toujours semblé avoir une bonne longueur d'avance sur celle de son rival. D'abord côté budget. L'INRS réalisera des économies substantielles en s'installant sur le boulevard des Prairies, puisqu'elle y possède déjà les terrains où sera construit le nouveau pavillon. Puis, côté environnemental. La science des nanotechnologies - de l'infiniment petit - nécessite un milieu sismique parfaitement stable qui n'aurait pu être garanti à Outremont en raison du va-et-vient sur la voie ferrée.

 

 

Déception à l'Université de Montréal

 

 

L'Université de Montréal avait déployé beaucoup d'efforts pour séduire l'INRS et le convaincre de s'installer auprès d'elle. «Nous sommes déçus parce qu'on avait un beau projet de partenariat qui permettait des synergies intéressantes entre nos chercheurs», a commenté hier Sophie Langlois, porte-parole de l'établissement montréalais. Selon Mme Langlois, ce revers n'aura pas d'impact important sur le projet du campus d'Outremont. «Il y avait des choses intéressantes à développer en complémentarité, mais cela ne nous empêchera pas de poursuivre le projet.»

 

Ce choix arrêté, les administrateurs de l'INRS s'échinent maintenant à peaufiner le montage financier du projet, dont le coût est estimé à 75 millions. Destiné à la fois à la recherche et à l'enseignement, l'établissement compte sur des subventions du ministère de l'Éducation, du ministère du Développement économique du Québec et Développement économique Canada. Charles Lapointe est pressé. La construction de cet édifice doté de laboratoires spécialisés s'annonce complexe et nécessitera au moins 18 mois de travaux. Or, «je compte bien procéder à la visite officielle en 2010.» Le nouveau pavillon regroupera aussi un peu plus de 300 chercheurs, techniciens et étudiants.

 

Ce déplacement vers Laval représente la dernière étape du projet de l'INRS de regrouper en quatre endroits seulement ses huit centres de recherches afin de créer des pôles mieux définis et d'améliorer sa compétitivité à l'échelle mondiale. Peu de temps avant Noël, les bureaux de l'INRS situés à Pointe-Claire, qui accueillaient 125 chercheurs et, entre autres, le renommé laboratoire antidopage de Christiane Ayotte, ont aussi été rapatriés à Laval. Ce projet a coûté à lui seul 20 millions.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080214/CPACTUALITES/802140727/1019/CPACTUALITES

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  • Administrateur
0 % d'accord avec toi.

 

bah, il y a 40-50 ans, la partie sud de Laval était utilisée comme place à chalets par les Montréalais, maintenant c'est très difficile de trouver une différence entre un bord et l'autre de la rivière des prairies. La trame urbaine est continue.

 

Dans 40-50 ans, Laval sera peut-être juste un autre arrondissement de la ville de Montréal.:crowded: :crowded:

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  • 4 années plus tard...

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