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Orgie de projets au centre-ville: 10 annonces d’un coup


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Tant et si longetemps que les gens ne repond pas "C'est quoi le rapport?" Il aura toujours cette mentalité. Je comprends pourquoi qu'on veut savoir si c'est des acheteurs locaux ou étrangers, (savoir si c'est proprietaire ou investiseur) mais voyons...anglo/franco?

Imaginons si elle avait posé la question suivante, "Sont-ils majoritairement noirs ou blancs?"

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moi, par contre, je trouve tout à fait juste ce genre de question. d'abord, on s'interroge sur des points démographiques et sociologiques: est ce le cas que les anglophones ont plus tendance a vivre en condo? ensuite, la question se pose ouvertement partout: c'est qui les gens qui dépensent dans les 4-5 millions de dollars pour une grosse surface de 1000 m2 dans un condo de luxe à montréal? y a-t'il tant de monde aisé à montréal que ça? personellement, même si fortuné au-déla de tout rêve, ça ne m'arriverait jamais de dépenser autant pour un logement à montreal. enfin, on se demande si les internationaux dont ils parlent, les jet-set d'ailleurs et surtout du tiers monde, ont tendance à utiliser le français quand ils sont à montréal, ou bien si eux autres ils contribuent à la défrancisation de la ville que craignent tant de monde. même moi, fanatiquement pro-urbain et donc contre tout ce qui peut nuire au progrès sur ce plan-là (un sentiment que ces tours résidentielles ne sont pas bonnes pour le québec, par exemple), je dois avouer que ça m'interesse savoir des tels details.

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moi, par contre, je trouve tout à fait juste ce genre de question. d'abord, on s'interroge sur des points démographiques et sociologiques: est ce le cas que les anglophones ont plus tendance a vivre en condo? ensuite, la question se pose ouvertement partout: c'est qui les gens qui dépensent dans les 4-5 millions de dollars pour une grosse surface de 1000 m2 dans un condo de luxe à montréal? y a-t'il tant de monde aisé à montréal que ça? personellement, même si fortuné au-déla de tout rêve, ça ne m'arriverait jamais de dépenser autant pour un logement à montreal. enfin, on se demande si les internationaux dont ils parlent, les jet-set d'ailleurs et surtout du tiers monde, ont tendance à utiliser le français quand ils sont à montréal, ou bien si eux autres ils contribuent à la défrancisation de la ville que craignent tant de monde. même moi, fanatiquement pro-urbain et donc contre tout ce qui peut nuire au progrès sur ce plan-là (un sentiment que ces tours résidentielles ne sont pas bonnes pour le québec, par exemple), je dois avouer que ça m'interesse savoir des tels details.

 

C'est une question sensible. Montréal n'a en effet pas d'argent et l'approbation de ses projets ce fait dans l'optique de densification pour générer des revenus. Dans les années 60, Montréal était une grande ville (en terme relatifs, elle a rapetissé par rapport aux autres villes Nord-Américaines) qui abritait les sièges sociaux des grandes banques: RBC, CIBC, Banque de Montreal etc. en plus, nous avions la plus grande bourse du Canada. Plus grande que celle de Toronto. Les lois sur la langue de travail ont été abruptes et ont forcés les sièges sociaux à déménager d'une seul coup. Montréal a alors perdu des centaines de milliers de bons emplois directs et indirects qui a ultimement fait mal à l'ensemble de la population Québécoise. La majorité des transactions boursières ont été transférées vers Toronto (ce qui est normal si l'on voulait pouvoir continuer à offrir un service aux gens d'ailleurs). Aujourd'hui le TSX est une bourse de niveau mondial et la bourse de Montréal (qui appartient à la bourse de Toronto) est un lieu d'échange de troisième ordre (notre tour de la bourse est bien jolie mais elle date de 1962). Pour qu'une société survive, elle doit forcément échanger avec ses alentours pour faire entrer de l'argent. Montréal est l'interface du Québec avec le monde extérieur que je ne qualifierais pas d'anglophone mais plutôt d'Américanisé. Les "anglophones" à Montréal ont donc une longueur d'avance parce qu'ils sont très fortement bilingues et peuvent accéder à des postes en entreprises ou ils pourront communiquer et vendre à l'extérieur (il y a des unilingues anglais à Montréal et mis à part les vieilles dames de Westmount, ils sont pauvres pour la plupart). C'est quelque chose que je vois tous les jours au travail. Un bilingue peu diriger un projet avec un client chinois et produire un rapport dans la lingua franca du monde, c'est normal qu'il monte en grade et qu'il s'enrichisse en fesant un gros salaire (c'est gens paient aussi plus de taxes aussi et supportent le reste de la société Québécoise de manière disproportionnée. Une personne qui gagne +100K/an fait partie d'un 4-5% de la population mais paie 40-50% des taxes totales récoltés des citoyens). Il est donc normal d'entendre parler de l'anglais dans un context comme l'achat de condos de luxe. Souvent on se plaint de l'anglicisation de Montréal mais approchez ces gens et parler leur en Français, vous serez surpris de leur bonne maîtrise de la langue.

Montréal transfert 3G$ par année de plus au reste du Québec qu'elle n'en reçoit. C'est une grosse subvention au reste des Québécois (c'est un phénomène mondial, Londres transfert 18G$ au reste de l'angleterre chaque année). Toute nation à besoin d'une métropole active, riche et florissante pour survivre. Montréal est tombée de très très haut depuis les derniers référendums (non pas parce que les gens s'opposent à un pays Québécois mais parce que le mouvement souverainiste était simultanément un mouvement de gauche très fort. les gens avaient peur que le Québec devienne une sorte d'état socialiste qui terminerait avec le même dynamisme que Cuba ou l'union soviétique. Dans une telle ligne de pensée, il est normal vouloir retirer son capitale). Aujourd'hui l'on deviens un peu plus conscient. Bombardier est une entreprise qui à un programme de francisation très fort mais qui n'est pas déraisonable. Les manuels d'utilisateurs peuvent être utilisés en anglais en attendant une traduction, dans certains contextes bien précis le travail peut se faire en Anglais (les ventes, achats auprès de fournisseurs). (même pas les Chinois n'exigent se faire sevir ou vendre leurs produits en Chinois, ils voient l'apprentissage de l'anglais comme un enrichissement, pas comme un appauvrissement, comme nous. les chinois ont eu des problèmes avec les britaniques au 19eme siecle mais ils savent dissocier l'empire britannique du contexte actuel de mondialisation, ou l'angleterre n'est plus qu'un joueur moyen) Si on avait lentement serré la vis plutôt que d'assommer d'un coup le monde des affaires, peut-être que Montréal serait encore aujourd'hui une ville de classe mondiale... et francophone.

En bout de ligne, il est vrai que l'arrivée de ses tours, avec ses investisseurs étrangers risque momantanément d'apporter des gens qui ont comme deuxième ou troisième langue l'anglais. Mais ils vont aussi apporter de l'argent et faire travailler des gens, des fournisseurs, des agents immobiliers francophones qui ont bien besoin de cet argent. Ces personnes vont aussi payer des taxes à Montréal dont une part se retrouvera dans le reste du Québec. Ça peut être inquiétant à court terme au niveau de la langue mais ce qui serait encore plus inquiétant serait-que ces projets n'existent pas, qu'il n'y ait rien du tout et que le Québec continue sa mort économique (l'an dernier le Québec a connu 1.1% de croissance, comparé à 2.2% dans le Canada en entier (je ne veux même pas savoir le chiffre si on enlève le Québec et les maritimes). Si nous ne trouvons pas des moyens de dynamiser Montréal, c'est tout le Québec qui perdra car notre économie ne fera plus le poids et nous seront obligés de vendre nos chemises pour nous nourrir (ce n'est pas le communisme qui nous sauvera), soit ça ou nous devrons nous tourner vers les ressources naturelles et creuser pour vendre nos cailloux sur le marché pour pouvoir manger (ça fait longtemps que Charest à abandonnée l'idée d'une économie créative au Québec et à misé sur la deuxième option). Ça n'est pas rassurant non plus. Je préfère voir ces tours de condos se construire et j'espère voir des tours de 60 étages un jour et que les gens viendront voir la ville la plus moderne du monde francophone (et y laisser quelques sous, en passant, dans nos magasins de souvenirs)...

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Dans les années 60, Montréal était une grande ville (en terme relatifs, elle a rapetissé par rapport aux autres villes Nord-Américaines) qui abritait les sièges sociaux des grandes banques: RBC, CIBC, Banque de Montreal etc.

 

Montréal n'a jamais abrité le siège social de la CIBC. La CIBC a ouvert à Toronto en compétition avec la banque de Montréal.

 

Dans les années 60, Montréal était une grande ville (...) en plus, nous avions la plus grande bourse du Canada.

 

La bourse de Toronto a dépassé celle de Montréal dans les années 1930 ou 1940.

 

SVP, sur le forum, quand vous avancez quelque chose, assurez-vous de vos affirmations. Tu m'excuseras ConcordiaSalus d'être sévère, je n'accuse pas le fond de ton propos, mais il y a trop de gens ici qui affirment toutes sortes de choses qui sont des entendu-dire, des légendes urbaines ou des affirmations gratuites.

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Montréal n'a jamais abrité le siège social de la CIBC. La CIBC a ouvert à Toronto en compétition avec la banque de Montréal.

 

 

 

La bourse de Toronto a dépassé celle de Montréal dans les années 1930 ou 1940.

 

SVP, sur le forum, quand vous avancez quelque chose, assurez-vous de vos affirmations. Tu m'excuseras ConcordiaSalus d'être sévère, je n'accuse pas le fond de ton propos, mais il y a trop de gens ici qui affirment toutes sortes de choses qui sont des entendu-dire, des légendes urbaines ou des affirmations gratuites.

 

Sans problème. Merci pour votre rigueure. Désolé pour les banques. Pour ce qui est de la bourse de Toronto, c'est vrai, sauf que ce ratrapage n'as pas duré. Montréal était de nouveau la plus importante bourse du Canada après cette période (sans compter les marchés dérivés). Donc celle de Montréal était la plus importante au début du 20ieme siecle, elle est devenue deuxième durant la grande dépression, est redevenue première dans l'après-guerre et puis nous sommes loin derrière aujourd'hui

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Bon en revenant au sujet...

 

J'aimerais savoir quels son vos opinions sur la dernière "vague" d'annonces qui a été fait ce printemps. Pourrait-on dire qu'elle fait partie de la deuxième ou troisième "sous-vague" de construction que Montréal connait? Ce que je veux dire c'est que chaque vague de construction est composée de sous vagues. Dans les années fin80, début 90 Montréal a connu un vague de construction qui a débuté modestement et qui s'est terminé avec le 1000 de la Gauchetière et le 1250 RL. Dans les années 60, la tour de la bourse et dans les années 30, l'édifice Aldred. Il y a toujours un début plus ou moins lent.

 

À votre avis, est-ce que ces 10 annonces font parti du point culminant de cette présente vague ou devraient-on s'attendre a plus cet automne ou l'an prochain? Va-t-on suivre le même trend que Toronto comme le mentionne l'agent immobilier de Sotheby's ou notre effervescence immobilière présente risque-t-elle de mourir prématurément si la bulle de Toronto éclate pour de bon?

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Je crois qu'il pourrait y avoir un léger ralentissement dans le futur, mais nous aurons plus jamais d'époque de zéro construction comme on l'a déjà connu.

 

Il y a des gros facteurs qui viennent changer la dynamique du marché immobilier. La densificiation, le TOD, le transport collectif, le PMAD et les restrictions sur l'étalement urbain, l'augmentation du prix à la pompe et une réduction de la part de l'automobile ne sont que quelques facteurs qui viennent changer tout. La densité, c'est le futur, et le blitz de projects va continuer.

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Il y aurait une forte demande pour des méga projets moyen de gamme, alors je crois que c'est loin d'être terminé.

 

Il y a une envie d'habiter au centre-ville qui n'a pas été là depuis des décennies, et ça ne semble pas vouloir partir.

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D'accord avec CBJ.

En plus le bilan migratoire de Mtl / Qc est positif et les nouveaux arrivants ont tendances a choisir Mtl comme premier lieu de residence, ce qui ajoute a la demande.

Presentement, Mtl est une destination de choix pour les europeenes qui veulent vivre et travailler en francais: Francais, Belge, Afrique du Nord, etc. considerant qu'il n'y a pas d'emploi du tout pour les nouveaux gradues la bas.

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Montreal has done extremely well in the last decade considering the volatility of the global economy. I support the Liberals - but realize the historical impact of the PQ on the Montreal economy. this is extremely well documented and it doesnt take a rocket scientist to figure out the obvious

 

A pq govt is not good for business. Even if you believe in Quebec separation this is a real issue. I work at a company where we really worry about this and deal with foreign investors that feel the same way.

 

Mark,tu es serieux,Air canada prend à coeur les elections?Ca peut faire changer les decisions d'air canada pour yul?En tout cas on verra bien.

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