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Résumé de toute l'affaire dans la chronique de Martin Leclerc

https://ici.radio-canada.ca/sports/1525627/chronique-martin-leclerc-retour-baseball-montreal

Chronique

Le retour de la MLB à Montréal : plus on avance, plus c'est confus

stephen-bronfman-6.JPG
Stephen Bronfman
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Martin Leclerc
Publié hier à 21 h 33

BILLET - « Auparavant, j’étais tout le temps indécis. Mais maintenant, je n’en suis plus aussi certain », disait le défunt humoriste britannique Tommy Cooper.

Allez savoir ce que penserait Cooper, par les temps qui courent, de l’incroyable confusion qui règne autour du projet de garde partagée d’une équipe de baseball majeur entre Montréal et la région de Tampa.

Ce projet rempli de zones ombrageuses, qui était déjà compliqué au départ, est devenu un tel cafouillis que même ses promoteurs, les milliardaires Stephen Bronfman et Stuart Sternberg, se contredisent sur la place publique quant à la manière de le mener à terme. Et pas juste un peu.

Comment a-t-on pu en arriver là? Au cours des 12 derniers mois, 6 années de démarches cohérentes ont été jetées par la fenêtre au profit d’une idée dont les amateurs de baseball eux-mêmes ne comprennent même pas toutes les implications.

***

En 2013, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain avait lancé le premier ballon-sonde en commandant à la firme Ernst & Young une étude (plutôt rose bonbon) annonçant qu’une majorité de Québécois étaient en faveur d’un retour du baseball majeur à Montréal.

Au printemps 2014, on s’est ensuite mis à présenter au stade olympique des matchs de la Ligue des pamplemousses mettant en vedette les Blue Jays de Toronto. Et ces rencontres ont connu (et connaissent encore) beaucoup de succès.

Stephen Bronfman a alors timidement commencé à sortir de l’ombre et à faire part de son intérêt pour acquérir un club. L’ex-maire Denis Coderre s’est mis à arborer une casquette des Expos et à faire du lobbying auprès du commissaire Rob Manfred. Puis, le commissaire lui-même s’est mis à appuyer publiquement une candidature de Montréal en vue d’une éventuelle expansion.

La dynamique semblait on ne peut plus favorable.

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L'ex-maire de Montréal Denis Coderre lors d'un match au stade olympique entre les Blue Jays de Toronto et les Reds de Cincinnati.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / PAUL CHIASSON

***

Chaque fois qu’on le croisait dans un événement public, Stephen Bronfman répétait qu’il ne pouvait trop en dire publiquement pour ne pas froisser les dirigeants de la MLB et qu’il valait mieux prendre le temps de bien faire les choses en coulisses.

En même temps, il affirmait que « l’argent n’est pas un problème » et que son groupe n’attendait que le signal des ligues majeures pour mettre la main sur une concession, soit par la voie d’une expansion, soit après la délocalisation d’une équipe existante (lire les Rays de Tampa Bay).

À l’été 2018, Bronfman et ses associés ont poussé l’affaire jusqu’à organiser des consultations et des sondages. Ces démarches visaient à savoir quel genre de stade souhaitait les amateurs de baseball et quels genres de forfaits ils étaient enclins à se procurer pour assister aux matchs.

Bronfman et ses partenaires ont aussi confié à une firme américaine le mandat de dresser le portrait socio-économique de Montréal. Et en décembre 2018, ils en ont fièrement annoncé que si Montréal avait une équipe, la taille de son marché la situerait en milieu de peloton parmi les villes de la MLB. Ce qui, avouons-le, était très prometteur.

Durant tout ce temps, donc, on a fait croire aux amateurs que tout baignait dans l’huile. Mais en 2019, c’est un chat à deux têtes qui est finalement sorti du sac.

***

En février 2019, le quotidien La Presse a publié un article révélant que le scénario principal que Stephen Bronfman et ses associés avaient présenté aux gouvernements était celui d’une garde partagée des Rays entre Tampa et Montréal.

Cette histoire était tellement saugrenue que personne n’y a cru. Ni à Montréal ni dans la région de Tampa.

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Stuart Sternberg en conférence de presse à St. Petersburg en juin dernier
PHOTO : ASSOCIATED PRESS / SCOTT KEELER

En juin dernier, Stuart Sternberg a cependant rappelé tout le monde à l’ordre. Durant une grande conférence de presse à St. Petersburg, il a expliqué que le marché de la région de Tampa est incapable de soutenir une franchise de la MLB à temps plein et que la seule façon d’y maintenir une équipe serait de la partager avec Montréal.

Le lendemain, flanqué de Pierre Boivin, Bronfman s’est présenté devant la presse montréalaise pour répéter le même message.

***

Depuis ce temps, c’est le bordel le plus total! Parce que bien peu de gens comprennent le projet qu’on leur présente.

Bronfman et Sternberg font du lobbying intensif auprès des leaders d’opinion de leur communauté respective. Ils tentent tant bien que mal d’expliquer que leur concept de garde partagée nécessitera la construction de deux stades, un à Montréal et un autre dans la région de Tampa, et que le fait de partager une équipe entre deux villes aura pour effet d’assurer la pérennité du baseball majeur dans ces deux marchés.

Ils croient sincèrement que cette idée est viable. Et ils ont obtenu l’aval du baseball majeur pour la développer.

Mais spectaculairement, et c’est le plus drôle de l’histoire, cette idée reste tellement excentrique et aberrante que la plupart des amateurs refusent d’y croire!

Pour s’en convaincre, il suffit de lire les commentaires que les lecteurs rédigent à la suite des articles publiés au sujet de cette éventuelle garde partagée. Peu importe l’identité des médias (tant au Québec qu’en Floride), une imposante majorité ne semble pas comprendre vers quel port se dirige cette folle croisière.

Grosso modo, il y a trois camps :

  • Il y a ceux qui trouvent cette idée ridicule et qui n’ont pas l’intention de s’intéresser à cette équipe à deux têtes.
  • Il y a ceux qui ont l’intention d’assister à des matchs coûte que coûte, même s’ils ne s’attendent pas nécessairement à développer de lien émotif avec une équipe nomade.
  • Puis, il y a le groupe le plus important (et le plus amusant), composé de gens qui croient dur comme fer que la garde partagée des Rays n’est pas viable et qu’il s’agit en fait d’une ruse qui mènera rapidement au déménagement complet de l’équipe à Montréal.

Il y a donc des gens qui pensent que quelqu’un construira un nouveau stade de 600 millions à Tampa et que, cinq ou sept ans plus tard, les Floridiens laisseront partir l’équipe comme si de rien n’était!

Tenons pour acquis, pour fins de discussion, que quelque 50 % de la population se fout totalement du baseball. Si les 50 % qui reste (donc la clientèle cible des promoteurs du projet) est divisé dans les trois catégories mentionnées ci-dessus, n’est-il pas normal de conclure que d’importants problèmes pointent à l’horizon?

N’est-il pas raisonnable de conclure que tout n’est pas ficelé et qu’avant de songer à construire un stade, il y a une certaine crédibilité à établir?

***

Tout cela nous mène à l’entrevue (publiée samedi) qu’a accordée Stephen Bronfman au confrère Réjean Tremblay du Journal de Montréal. Pour ajouter à la confusion ambiante, quelques heures après leur publication, les propos de Bronfman ont été catégoriquement démentis par Sternberg dans le Tampa Bay Times.

Voilà qui est extrêmement étonnant de la part d’un futur partenaire d’affaires.

L’article du Journal de Montréal annonçait en grande pompe que Bronfman et ses associés québécois étaient sur le point de devenir actionnaires minoritaires des Rays et que les négociations étaient très avancées.

D’ici quelques mois, trois ou quatre sans doute, notre groupe de Montréal va devenir copropriétaire de l’équipe de Tampa avec Stuart Sternberg [...] Les négociations sont très avancées, soutenait Stephen Bronfman dans ce papier.

Le milliardaire montréalais, qui n’a toujours pas révélé comment il a l’intention de financer le stade dans lequel jouerait cette équipe bicéphale, aurait par ailleurs expliqué qu’il s’attend à voir ce stade terminé en 2024 et qu’on pourrait probablement entendre le premier play ball! à ce moment.

Cette controverse, survenue dès le premier jour du camp d’entraînement, n’a certainement pas ravi Sternberg, qui déploie des efforts colossaux depuis des mois pour établir la crédibilité et la sincérité de son projet en Floride. Il soutient d’ailleurs, sur toutes les tribunes, que son organisation honorera le bail qui l’oblige à jouer au Tropicana Field jusqu’à la fin de la saison 2027.

Ce n’est pas vrai , a sèchement répliqué Sternberg, quant à la possibilité d’accueillir des actionnaires québécois au sein de son entreprise au cours des prochains mois. Il a par ailleurs ajouté qu’il y a « zéro chance » que Bronfman et son groupe deviennent actionnaires des Rays avant que le stade montréalais soit en construction. On parle donc en nombre d’années.

Par ailleurs, même si les propriétaires de la MLB ont invité MM. Bronfman et Sternberg à développer leur idée et à leur présenter les résultats de leurs travaux à la fin de l’année, ils ne l’ont pas encore appuyée. Pourquoi Sternberg, dans ce cas, se mettrait-il à vendre des actions de son club?

***

M. Bronfman, qui était extrêmement précautionneux lorsqu’il a recommencé à s’intéresser au baseball, semble avoir baissé sa garde au cours des derniers mois.

En octobre dernier, il affirmait que le maire de St. Petersburg, Rick Kriseman, était sur le point de permettre à Sternberg de passer outre les clauses de son bail et à lui permettre de déployer le projet de garde partagée avec Montréal. Le maire a fait exactement le contraire.

La semaine dernière, il a aussi tenu des propos qui ont froissé les gens de St. Petersburg, en soutenant que les joueurs de baseball allaient éventuellement être ravis de pouvoir passer l’été dans une ville excitante comme Montréal plutôt que dans cette ville de Floride. Il a ensuite dû s’excuser par courriel.

Et le voilà qui semble mettre la charrue loin devant les boeufs et bousculer publiquement son futur associé.

À titre de membre du comité exécutif de la MLB, et de citoyen qui tente de raffermir des liens fragiles avec les leaders de la communauté de Tampa, Stuart Sternberg n’est certainement pas friand de ce genre de distractions.

***

De l’extérieur, tout cela s'annonce bien mal.

Comme je l’ai expliqué dans une chronique récente, lorsqu’on se place dans les chaussures de Bronfman et Sternberg, cette idée de garde partagée est théoriquement géniale parce qu’elle cadre avec leurs intérêts financiers.

Avant de commander les plans de leurs deux stades, de conclure des ententes de droits de télé et de solliciter les élus de la Floride et du Québec pour les aider à aller au bout de leur folle idée, MM. Bronfman et Sternberg auraient peut-être avantage à accorder leurs violons.

Ils auraient aussi, peut-être, avantage à comprendre qu’ils ne sont pas aussi avancés qu’ils le croient. Si le public ne la comprend pas ou n’y adhère pas, cette idée ne vaudra pas un clou.

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https://www.journaldemontreal.com/2020/02/16/bronfman-na-pastrop-parle

 

Lorsque les Blue Jays de Toronto ont débarqué à Montréal, en 2013, pour y disputer des rencontres préparatoires, on croyait que le baseball majeur faisait une fleur aux amateurs du Québec. Toutefois, il faut croire que la graine semée cette année-là deviendra quelque chose de concret d’ici quelques années.  

Lors d’une entrevue réalisée par Réjean Tremblay, Stephen Bronfman a fait un pas de plus dans ses déclarations. Le patron de Claridge et ses partenaires, Alain Bouchard, Stéphane Crétier, Mitch Garber et Éric Boyko, deviendront copropriétaires à 30 % des Rays de Tampa Bay au cours de l’été.  

Écoutez l'entrevue de Réjean Tremblay à QUB Radio avec Jonathan Trudeau:

C’est majeur comme développement. Ce n’est plus seulement de la spéculation ou un souhait. C’est du concret. C’est du solide.  

Le scénario élaboré, en étroite collaboration avec le commissaire du baseball majeur, Rob Manfred, suit donc son cours. Celui-ci a mentionné qu’il était convaincu à 100 % du modèle de garde partagée entre Montréal et Tampa Bay dans les prochaines années.  

Il est souvent question de la saison 2028 pour la mise en place de la garde partagée. Et si c’était avant ? Il est de plus en plus clair que les Rays ne finiront pas leur bail au vétuste Tropicana Field. Un nouveau stade ? Les maires de la région de Tampa sont en train d’étudier leurs options, mais on est loin d’une première pelletée de terre.  

Même s’il a nié les propos de Bronfman quelques heures après leur publication, le propriétaire des Rays, Stu Sternberg, était au courant des paroles du Montréalais bien avant qu’elles ne soient rapportées par mon collègue. Ça fait partie du plan. Comme le reste.  

Un projet ambitieux 

Malgré tous les avantages évoqués par Bronfman, je ne suis pas encore vendu au projet. C’est comme si les amateurs de baseball québécois devaient se contenter de la moitié du gâteau.  

Imaginez-vous une course au championnat endiablée, comme on l’a vécue en 1994. Un engouement un peu fou s’était propagé au Québec. Au point où les médias parlaient moins du Canadien et des trios pour la prochaine saison.  

Toutefois, avec la formule de la garde partagée, on ne pourrait pas savourer le délice des séries éliminatoires à temps plein. Et avec une équipe comme les Rays, qui est souvent dans la lutte aux séries, ça pourrait devenir frustrant.  

Par contre, les amateurs québécois se retrouveront dans cette formation. Elle est excitante et elle est bien dirigée de haut en bas. Des joueurs qui réalisent des petits miracles avec un budget limité. 

 

Je vous encourage d'écouter l'entrevue dans l'article avec Réjean Tremblay.  Aussi, ce soir il y aura un entrevue intéressante entre Jeremy Filosa et Brian Auld (président des Rays) et William Jegher (right-hand-man de Stephen Bronfman dans le projet).  

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Deux villes, une équipe, un columnist

RÉJEAN TREMBLAY 

  Mardi, 18 février 2020 05:00MISE À JOUR  Mardi, 18 février 2020 05:00

Si Stephen Bronfman avait des doutes sur l’intérêt des Québécois pour son projet de ramener le baseball majeur à Montréal, il peut être rassuré.   

• À lire aussi: Divergences dans les signaux

Son entrevue au Journal a fait le tour de l’Amérique. Ses propos ont soulevé les passions tant en Floride qu’à Montréal et au Canada.   

À Tampa, Stuart Sternberg a été choqué par la manchette des sports qui résumait quatre pages par « actionnaires avant l’été ». Une traduction Google peut faire sursauter. Mais quand il a reçu la traduction des textes du Journal dans la journée, il s’est calmé. Et dimanche, le commissaire Rob Manfred a pratiquement donné sa bénédiction à tout ce qu’avait expliqué Stephen Bronfman dans Le Journal.  

J’ai rencontré M. Bronfman, mercredi dernier, dans ses bureaux à Montréal. Quand j’ai écrit mes textes jeudi, j’ignorais que ce même jour, mon collègue Jeremy Filosa rencontrait William Jegher et Brian Auld dans les bureaux des Rays à Tampa.   

William Jegher est l’homme de confiance de Stephen Bronfman dans le dossier. Dans l’entrevue, il raconte qu’il voyage constamment entre Montréal et Tampa depuis des mois pour faire avancer le dossier. Et Brian Auld est le président des Rays depuis déjà cinq ans. Le président, pas le concierge. Et dans l’entrevue avec Filosa, c’est lui qui explique qu’il y aura un réseau français et un réseau anglais de télévision ainsi que deux réseaux de radio. Il dit même qu’on va partager les matchs des séries quand ce sera possible. Filosa prévoyait de diffuser ces entrevues en début de semaine. Le Journal a court-circuité ses plans.  

Un plan qui a du sens  

Il y a deux ans, je n’aurais jamais cru en ce projet d’une équipe pour deux villes. Mais en analysant les pour et les contre, mon opinion a beaucoup évolué. Je fais partie de ceux qui se sont gelé le cul au Stade olympique en avril. Et même en mai. J’ai vu des collègues en costume de ski-doo dans la galerie de la presse. Et comme le racontait Stephen Bronfman, on vivait mal, à la maison paternelle, ces foules de 6000 spectateurs qui suivaient les 50 000 du match inaugural.   

Et hier, un animateur de Dan Radio à Dolbeau disait douter de cette idée de présenter du baseball à partir de la Saint-Jean à Montréal.  

– Partirais-tu de Dolbeau en avril pour voir du baseball ?  

Non... pas vraiment...  

C’est de même. Je pense que 41 matchs dans un beau stade au centre-ville, dans la douce chaleur d’un été québécois, avec la visite des Red Sox, des Yankees ou des Blue Jays, vont faire capoter les fans et surtout, le monde ordinaire.   

Mais tout lecteur a parfaitement le droit de penser qu’il aimerait mieux attendre des années et des années pour obtenir peut-être un club d’expansion et, après, trouver un terrain et construire un stade. En cherchant un propriétaire qui sera encore là.   

Personnellement, l’idée des 41 matchs, le même nombre que les matchs réguliers disputés au Centre Bell par le Canadien, me convient très bien. Surtout qu’avec les médias modernes, web, télévision, radio, Le Journal, les fans pourront suivre leurs favoris comme s’ils jouaient dans la cour du voisin.  

Souvent, un tien vaut bien plus que deux tu l’auras.  

Surtout quand il faudra faire vivre les deux tu l’auras.  

Tout peut dérailler  

Cela dit, tout peut toujours dérailler. Les obstacles sont encore énormes. Mais ils seraient là pour obtenir une équipe à temps plein. Et même plus puisqu’on parle alors de 2,5 milliards.  

Je répète pour éclaircir le débat : Stephen Bronfman et Stuart Sternberg doivent arriver à une entente de principe, d’ici quelques mois, sur le nombre de centaines de millions à verser pour un pourcentage de l’équipe. Condition sine qua non.  

Ensuite, il faut rencontrer l’Office de consultation publique de Montréal pour déposer un projet de logements sociaux intégrés à l’énorme projet domiciliaire prévu avec Divemco sur le site du stade.  

Projet complexe  

Par la suite, il faut négocier et acheter le vaste terrain contaminé qui appartient au gouvernement fédéral.  

Puis, investir des dizaines de millions pour sa décontamination.  

Embaucher une firme d’architectes et faire préparer les plans du stade.  

Déposer le tout au bureau du commissaire du baseball en décembre 2020.  

Et si tout est accepté par le baseball majeur et alors seulement, l’entente de principe du début deviendra officiellement un achat de copropriété de l’équipe.  

Vous comprendrez rapidement que le projet est complexe et doit être mené avec doigté. Et que Stephen Bronfman avait réfléchi longuement avant de secouer le pommier lors de la longue entrevue qu’il m’a accordée. Il fallait qu’on sache, tant à Tampa qu’à Montréal, tout le travail qu’il y avait à accomplir.  

C’est fait. Tout le reste, comme on dit en Afrique quand vient le temps de manger un éléphant, c’est une bouchée à la fois.  
 

https://www.journaldemontreal.com/2020/02/18/deux-villes-une-equipe-un-columnist

 

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1 hour ago, TomSawyer said:

Est-ce qu'on sait où se joueraient les playoffs ?

Brian Auld (président des Rays), dans un entrevue avec Jeremy Filosa, a indiqué que les matchs seraient partagés équitablement.  Soit par saison ou par série.  

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  • 3 semaines plus tard...

Stade de baseball: une deuxième consultation nécessaire, dit un rapport

PHOTO YVES TREMBLAY, ARCHIVES LES YEUX DU CIEL

Le groupe mené par Stephen Bronfman qui travaille pour le retour d’une équipe de baseball majeur à Montréal a identifié un terrain de 800 000 pieds carrés au bassin Peel pour construire un stade de baseball qui accueillerait une équipe à temps partagé avec Tampa Bay.

Doit-on réserver un terrain d’environ 800 000 pieds carrés au bassin Peel pour la construction d’un stade de baseball professionnel ?

Publié le 09 mars 2020 à 6h25

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/202003/09/01-5263831-stade-de-baseball-une-deuxieme-consultation-necessaire-dit-un-rapport.php

Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Avant de prendre une décision finale, la Ville de Montréal devrait faire une deuxième consultation portant uniquement sur le projet d’un stade de baseball au bassin Peel, a conclu l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) dans un rapport à la Ville de Montréal rendu public lundi.

Selon l’OCPM, la Ville de Montréal en sait trop peu actuellement sur le projet de stade de baseball du groupe de l’homme d’affaires montréalais Stephen Bronfman pour décider s’il faut réserver un important terrain du bassin Peel. Ce projet, que l’Office qualifie de « très controversé », devrait être analysé « sur la base d’un projet plus développé. »

D’après l’OCPM, il « serait irresponsable de statuer sur ce projet sur la base des informations parcellaires dont elle dispose. Il s’agit d’un projet d’équipement majeur pour la Ville de Montréal dont la taille et l’ampleur requièrent qu’on en mesure les impacts sous divers aspects. Aucun plan, de même qu’aucune étude en mesurant les impacts économiques, sociaux et environnementaux n’ont été portés à la connaissance de la commission. Il en est de même pour une évaluation des conséquences de sa mise en activité sur les installations sportives et culturelles déjà présentes à proximité, comme le Quartier des spectacles au centre-ville ou l’Espace 67 sur l’île Sainte-Hélène », écrivent les trois commissaires de l’OCPM dans leur rapport.

L’Office estime que le projet de stade de baseball au bassin Peel est « très controversé ». Selon le questionnaire en ligne de la consultation publique, 51,2 % des répondants sont contre ce projet.

Si la Ville de Montréal faisait une consultation spécifique sur le projet de stade de baseball, ce ne serait pas une première : elle a procédé de cette façon pour l’agrandissement du centre de tennis au parc Jarry (2003) et du stade de football Percival-Molson (2006) à l’Université McGill, ainsi que pour un complexe municipal de soccer (2012).

Pas de nouveau stade, pas d’équipe de baseball

Le groupe mené par Stephen Bronfman qui travaille pour le retour d’une équipe de baseball majeur à Montréal a identifié un terrain de 800 000 pieds carrés au bassin Peel pour construire un stade de baseball qui accueillerait une équipe à temps partagé avec Tampa Bay. Pour le baseball majeur, le retour d’une équipe à Montréal passe obligatoirement par la construction d’un stade au centre-ville.

Le terrain que convoite le groupe de M. Bronfman au bassin Peel appartient au gouvernement fédéral (Société immobilière du Canada), mais la Ville de Montréal a en quelque sorte un « droit de veto » sur le projet sur ce terrain. La Ville a inscrit un droit de premier refus sur le terrain en cas de vente (un droit de préemption) et peut ainsi bloquer la vente du terrain en l’achetant. Montréal et Ottawa doivent donc s’entendre au sujet de l’avenir de ce terrain.

C’est dans ce contexte que la Ville a organisé une consultation publique menée par l’OCPM pour sonder les Montréalais sur les façons de développer le quartier du bassin Peel (le quartier Bridge-Bonaventure).

L’administration Plante devrait normalement réagir ce lundi au rapport de l’Office de consultation publique de Montréal.

Un développement immobilier « à échelle humaine »

Si l’OCPM n’a pas fait de recommandation sur la construction d’un stade de baseball au bassin Peel, l’organisme fait toutefois une recommandation importante à la Ville : le développement résidentiel du secteur du bassin Peel devra être à « échelle humaine » et ne pas seulement comprendre des tours résidentielles de 30 étages. Il devra aussi comprendre des cibles de logement social, abordable et familial, selon l’OCPM.

Deux visions s’affrontaient lors des consultations publiques tenues en octobre dernier. D’un côté, des promoteurs immobiliers suggéraient un développement résidentiel à forte densité et de hauteur élevée (de 15 à 36 étages), un peu comme dans le quartier voisin de Griffintown. De l’autre côté, plusieurs intervenants suggéraient un développement résidentiel « à échelle humaine », avec des immeubles résidentiels entre deux et huit étages, en plus d’avoir des cibles de logements sociaux et familiaux.

Dans son rapport, l’OCPM recommande un développement résidentiel « à forte densité, mais à échelle humaine ». Qu’est-ce que ça signifie exactement ? L’Office ne précise pas s’il exclurait les immeubles de 15 à 36 étages en développement résidentiel. Il recommande aussi de créer une zone tampon à 200 mètres de rayon de l’autoroute Bonaventure où il n’y aurait pas de développement résidentiel pour des raisons de santé publique.

Le rapport de l’OCPM est consultatif, et ce sont les élus de la Ville de Montréal qui auront le dernier mot dans ce dossier.

En plus du stade de baseball, M. Bronfman veut faire un développement immobilier autour du stade. Si la Ville autorise seulement des immeubles de huit étages, le secteur sera alors moins attrayant pour les promoteurs immobiliers.

Lors de son passage devant l’Office de consultation publique de Montréal, en octobre dernier, Stephen Bronfman a indiqué vouloir faire un projet de stade de baseball avec une préoccupation pour l’environnement, notamment en favorisant le transport en commun et l’arrivée d’un pôle d’entreprises de technologies vertes dans le quartier.

La construction d’un stade du baseball majeur demande environ 440 000 pieds carrés, a alors expliqué M. Bronfman. Une bonne partie du reste du terrain du gouvernement fédéral (environ 345 000 pieds carrés) pourrait ainsi servir à un développement immobilier de Claridge (la société de M. Bronfman) et Devimco, un autre promoteur immobilier allié à Claridge dans ce dossier.

— Avec la collaboration d’André Dubuc, La Presse

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https://www.ledevoir.com/politique/montreal/574534/le-projet-de-stade-de-baseball-au-bassin-peel-est-mal-documente-estime-l-ocpm

Stade de baseball au bassin Peel: le projet est mal documenté, estime l’OCPM

Photo: Andrew Vaughan La Presse canadienne L'homme d'affaires Stephen Bronfman

Jeanne Corriveau

06 h 52

Montréal

L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) refuse de se prononcer sur le projet de stade de baseball au bassin Peel car l’organisme estime que le plan présenté par le Groupe baseball Montréal n’est pas suffisamment documenté.

Dans son rapport de consultation sur l’avenir du secteur Bridge-Bonaventure publié lundi, l’OCPM souligne qu’un stade de baseball pour une équipe de baseball professionnelle, tel que prôné par un groupe de gens d’affaires dirigé par Stephen Bronfman, serait un équipement majeur pour la Ville de Montréal. Mais un projet de cette ampleur nécessite que ses impacts soient mesurés, dit l’organisme. « Aucun plan, de même qu’aucune étude en mesurant les impacts économiques, sociaux et environnementaux n’ont été portés à la connaissance de la commission », indique l’Office qui soutient que le projet du groupe de gens d’affaires était très incomplet. « La commission juge qu’il serait irresponsable de statuer sur ce projet sur la base des informations parcellaires dont elle dispose. »

Comme l’indiquait Le Devoir dans son édition de samedi, l’OCPM se contente donc de proposer qu’une « consultation autonome » soit menée quand un dossier mieux ficelé sera déposé. Dans le passé, d’autres projets d’équipements sportifs ont fait l’objet de consultations spécifiques. Ce fut le cas pour le Stade de soccer de Montréal, le Centre de tennis du parc Jarry ou le stade Percival-Molson, rappelle l’Office.

Cette conclusion n’est vraisemblablement pas celle qu’espéraient les promoteurs du retour du baseball professionnel à Montréal. Ceux-ci sollicitent depuis des mois l’appui de la Ville de Montréal dans ce projet.

Développement résidentiel

Si l’OCPM s’abstient de se prononcer sur le stade de baseball, il formule 47 recommandations pour l’avenir et la mise en valeur du secteur Bridge-Bonaventure, un territoire d’une superficie de 2,3 kilomètres carrés qui englobe le bassin Peel, le parc d’entreprises de Pointe-Saint-Charles et la Cité du Havre. Le rapport qui compte 134 pages fait suite aux consultations menées l’automne dernier.

L’Office recommande notamment que dans le secteur du bassin Peel, la Ville prévoit un développement résidentiel mixte, « à forte densité, mais à échelle humaine », rejetant du même coup la construction d’immeubles en hauteur de 15 à 36 étages comme l’avaient proposé certains participants à la consultation. Ce développement immobilier devrait intégrer les cibles de logement social, abordable et familial fixées par la Ville et comporter des commerces et des services de proximité de même que des équipements collectifs, croit l’OCPM.

L’organisme plaide aussi en faveur d’un verdissement important du secteur Bridge-Bonaventure très minéralisé et recommande l’aménagement de parcs et de places publiques. Il émet le souhait que la Ville examine avec la société des Ponts Jacques-Cartier et Champlain la possibilité de déplacer le futur tracé du boulevard urbain Bonaventure vers l’arrière du Parc d’entreprises de la Pointe-Saint-Charles de manière à permettre la création d’une bande verte plus large en bordure des berges du Saint-Laurent.

Patrimoine

Le secteur Bridge-Bonaventure est riche en patrimoine industriel et la Ville devrait pouvoir mettre en valeur cet aspect, avance l’OCPM qui recommande le classement d’équipements comme le Silo no 5, la minoterie ADM et le complexe Canada Maltage en vertu de la Loi sur les biens culturels. « Il est rare à Montréal qu’un quartier recèle autant de vues panoramiques », estime l’Office.

Toute nouvelle construction devrait assujettie à des règles qui tiennent compte de ces « éléments repères » dans le paysage, ajoute-t-on.

À cet égard, la Ville devrait élaborer un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) pour le secteur Bridge-Bonaventure « afin de contrôler et protéger les vues paysagères, les percées visuelles et l’esthétique des constructions ».

Elle devrait aussi protéger les ateliers d’artisans, comme ceux d’Espace Verre ou des Forges de Montréal, en sécurisant le zonage industriel des secteurs où ils sont installés.

L’OCPM recommande également que les infrastructures piétonnes et cyclistes soient améliorées.

« La commission juge intéressante la proposition que l’espace sous l’autoroute Bonaventure soit transformé en promenade urbaine piétonnière et cycliste éclairée, sécuritaire, praticable toute l’année et agrémentée de murales et d’art urbain », peut-on lire dans le rapport.

Le rapport de consultation sur le secteur Bridge-Bonaventure rendu public tôt lundi matin a été remis à l’administration de Valérie Plante il y a deux semaines.

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